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    Blue Velvet
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    338 critiques spectateurs

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    Lemmy K
    Lemmy K

    16 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2014
    Un des premiers Lynch avec un monde bizarre qui lui est propre. L'histoire est un peu faible, mais le jeu des acteurs et la réalisation sauve ce film.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    72 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Un film envoutant et mystérieux, à la mise en scène sublime. Lynch réalise encore une fois un objet cinématographique d'une élégance folle. Dès les premiers plans, le ton est donné, la caméra bouge avec fluidité, les cadrages sont d'une grande justesse et l'ambiance est posée. Le réalisateur va toujours là où on ne l'attend pas, à la fois dans sa façon de filmer, mais aussi dans l'évolution de son récit. L'intrigue est rondement menée, le suspense est toujours là et les personnages sont complexes et singuliers. Le tout est servi par une écriture superbe et audacieuse et une bande originale divine. Enfin, Isabella Rossellini est bouleversante, et Dennis Hopper est à la fois terrifiant et drôlissime.
    MC4815162342
    MC4815162342

    402 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Un peu déçu par ce Blue Velvet, je m'attendais à un David Lynch sous acide et finalement c'est simplement un thriller banal, bon ok pas si banal que ça, y'a des personnages haut en couleurs comme Dennis Hopper complètement siphonné.
    Y'a une très bonne mise en scène, une excellente réalisation, une magnifique bande son, un très bon casting mais un scénario banal j'ai envie de dire, c'est bien travaillé mais je m'attendais peut être à plus, à trop surement, chez Lynch j'aime les histoires qui s'entrecroisent, quand plein de chose arrive, là on reste trop focalisé sur une chose, c'est pas mauvais loin de là même mais pas extraordinaire.
    J'aurais voulu une bonne grosse histoire mystérieuse et plus complexe.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Après l'échec commercial de "Dune" David Lynch retourne dans un style plus intimiste avec "Blue Velvet", marquant un tournant dans sa filmographie en terme de réalisation. L'histoire, Jeffrey (Kyle MacLachlan) trouve une oreille humaine dans un terrain vague, il décide de mener son enquête avec Sandy (Laura Dern) et de fil en aiguille ils vont remonter la piste jusqu'à une mystérieuse chanteuse de cabaret Dorothy Vallens (Isabella Rossellini). Jeffrey se prend alors d'un désir pour elle, ne se doutant pas du danger qu'il encourt. Ce film montre une autre facette de David Lynch, à l'esthétisme plus édulcoré s'inspirant des années 50 avec une réalisation nouvelle qui deviendra sa marque de fabrique. "Blue Velvet" n'a pas la dimension extrasensorielle de "Eraserhead" ni la profondeur de "Elephant Man", mais il n'en reste pas moins énigmatique, avec une ambiance unique. On pourrait voir ce film comme un polar sombre et romantique à la fois, la mise en scène atypique du réalisateur voit réellement le jour et il gardera ce style pour ses films suivants. La musique joue un rôle très important dès les premières minutes, on entends ce morceau "Blue Velvet", sonnant très rétro, comme si l'on avait toujours connu cette mélodie, elle est reprise plusieurs fois dans le film, gravant de manière imperméable notre mémoire sélective. C'est d'ailleurs la première collaboration avec Angelo Badalamenti qui signera les bandes originales de tout les autres films de Lynch (à l'exception de son dernier "Inland Empire"). Kyle MacLachlan est la grande révélation de ce long métrage, son deuxième après sa première expérience mitigée dans "Dune", il colle parfaitement avec le cadre que Lynch voulait donner à son œuvre, le passage du statut de jeune candide à celui d'homme. Les seconds rôles sont également excellents, avec notamment un Dennis Hopper magistral en fou furieux psychopathe et une Isabella Rossellini en envoûtante muse masochiste. Bien que "Blue Velvet" soit extrêmement novateur, il reste tout de même moins captivant que ces précédents films (à l'exception de "Dune" qui est un peu à part), bien que tout soit mît en œuvre pour, il manque tout de même un petit quelque chose que je ne saurais expliquer pour en faire réellement un chef d'œuvre. Dans tout les cas "Blue Velvet" reste forcément très bon et est à voir rien que pour son originalité et son ambiance si particulière.
    NeoLain
    NeoLain

    5 058 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2014
    A deux reprises j'ai tenté de voir s'il pouvait me plaire, mais rien à faire. Coup de blues Velvet... L'histoire à la ramasse au point que les acteurs sont sous des prestations parfois si bête que le froid s'installe dans mon esprit.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Œuvre dérangeante signé David Lynch, "Blue Velvet" s'avère brillant. Il décrit minutieusement la cruauté et l'horreur cachées sous la surface d'une Amérique lisse et propre, si ce n'est pas forcément très subtile, c'est fascinant, l'atmosphère régnant tout le long du film est envoutante, mystérieuse et captivante. Les personnages incarnés par Laura Dern (déjà très belle) et Kyle MacLachlan sont attachant en jeune gens naïfs. Dennis Hooper est inoubliable en tueur-kidnappeur fou et Isabella Rossellini intrigante en chanteuse de cabaret à la merci de Dennis Hooper. Le scénario est bien construit, le suspense tient tout le long du film, certaines scènes sont mémorable, à l'image du début du film, quand l'oreille est découverte jusqu'aux superbes scènes avec Hooper. Tout le long on est intrigué, c'est vraiment du grand art de la part de Lynch. La musique est parfaite, allant souvent bien avec le récit. Un très bon film, envoutant et captivant, du grand Lynch.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2014
    Un sens éblouissant de l'ambivalence du réel, tantôt sublimé, tantôt exploré dans ses recoins les moins avouables. La BO est parfaite et l'ambiance générale saisissante. Impressionnant.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    46 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2014
    (risques de spoilers) Il ne doit y avoir que Lynch pour créer ce genre de films, une sorte de thriller complètement dingue où tout peut arriver. On a je pense un vrai metteur en scène, qui arrive à créer un malaise facilement dès le début, je sais pas cette banlieue trop propre et "gentille" pour être honnête, et puis ce gars qui semble se faire tuer par un tuyau d'arrosage. Ouais, c'est un monde bizarre ! Au-delà d'un intrigue policière pas inintéressante, il arrive à fabriquer des situations complètement folles, je pense à la première grande visite de nuit à l'appartement. De plus, cette scène dure longtemps, Lynch sait manier son récit et créer le malaise. Je sais pas, on est à la fois inquiet, troublé, et en même temps c'est jouissif. Le film est vraiment barré, peut-être moins labyrinthique et dans le trip total de Lost Highway, et j'aime les films barrés ! J'aime voir une femme qui a envie de coucher avec le mec qui s'est introduit dans sa chambre ! J'aime voir Dennis Hooper complètement fou respirer sans cesse dans un masque à oxygène sans aucune explication ! A noter aussi la forte présence de Laura Dern déjà dans un rôle assez important, toujours sympa ! Le réalisateur a vraiment un sens de l'absurde, on pourrait penser à un truc un peu glauque ou sordide, une oreille laissée comme ça dans un champ, un thriller à la Se7en, ou même au type qui espionne par la fenêtre à la Fenêtre sur cour, mais Lynch fait autre chose et il le fait très bien, avec une mise en scène vraiment bonne. On est pas dans les effets tapageurs à la Nolan qui alourdissent tout. Et pourtant, il arrive à transformer du gazon en bestiole tueuse et sanguinaire glauque !

    Le film se moque gentiment de l'amérique, qui en effet à l'air d'être un monde tout à fait étrange. On ne peut qu'être d'accord. Mystérieux, sensuel, un peu glauque, barré, un film que j'ai aimé et que je trouve réussi. Cool, ça me change ! (comment ça je suis mauvaise langue ?)
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Dans le style habituel de David Lynch, on pourra regretter quelques scènes qui traînent un peu. Pour le reste, c'est tout correcte.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    "Blue Velvet" est un thriller génial que seul son maître David Lynch sait réaliser: Un film autant cauchemardesque qu'envoûtant. On reconnait déjà le style si particulier du maître avec une réalisation et une mise en scène parfaites, des acteurs si justes, cette musique venue d'ailleurs et cette part importante de bizarre, de folie et de glauque. Un classique mais définitivement pas pour tout le monde.
    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    C'est à 27 ans, en 1973 que David Lynch imagine "Blue Velvet" mais il ne peut pas le tourner avant de sortir "Eraserhead" (1976), "Elephant Man" (1980) et "Dune" (1984). C'est le producteur un poil mégalo Dino di Laurentiis qui produit ce dernier, et malgré l'échec de l'adaptation du livre de Frank Herbert il continu sa route avec Lynch pour "Blue Velvet", à condition que le bougre divise son salaire par deux et limite son budget à 6 millions de dollars. Et encore heureux que Di Laurentiis ait fait confiance à Lynch, rapidement "Blue Velvet" fait parler de lui, et très haut, la presse est élogieuse le qualifiant de "visionnaire".

    Et ce n'était pas gagné pour Lynch, l'échec de "Dune" se fait toujours ressentir aujourd'hui, ses fans de la première heure n'ont, en deux films (avec "Elephant Man"), jamais retrouvé un artiste mais un homme classique. C'est donc ainsi que Lynch revient bel et bien sur le devant de la scène. "Blue Velvet" marque le véritable début de l'oeuvre du cinéaste, dans sa recette de films schizophréniques, son habilité à filmer des scènes susceptibles de mettre mal à l'aise, de maîtriser des sujets dérangeants. Le film se passe dans une petite ville américaine, bien idéalisée sous la beauté de la chanson mythique et obsédante dont le film porte le nom. Mais une romance entre un jeune gars (Kyle MacLachlan) et une chanteuse de bar va tout faire partir en vrille, trafique de drogue, policier corrompu, oreille retrouvée dans un jardin...

    Mélange onirique et hyperréaliste "Blue Velvet" ressemble fortement à un drame pervers croisé avec une histoire d'amour improbable, presque pour adolescent entre une chanteuse pulpeuse et un jeune homme sans histoire qui la regarde se faire malmener par un homme étrange qui semble se doper à l'oxygène. Mais l'enlèvement de l'enfant de Dorothy Vallens (splendide Isabella Rossellini), l'affaire de drogue, l'élèvement... tout constitue un triangle œdipien parmi les plus pervers de l'histoire du cinéma tout en marquant une frontière précise entre le bien et le mal. Lynch donne forme à ce qui se cache sous la surfasse entre sadomasochisme, fétichisme et voyeurisme, aboutissant à une atmosphère glaciale et des plus captivante avec un thème en particulier : la couleur bleu qui revient souvent, très froide, elle est mise en valeur par une photographie et un Lynch qui a tendance à lui faire affronter son ennemi juré : le rouge. L'histoire est rendue d'avantage sublime grâce à cette réflexion sur l'amour, ses personnages passionnants à l'incroyable richesse et intrigants comme par exemple le gangster efféminé qui va reprendre le morceau "In Dreams" de Roy Orbinson, une des plus belle scène de la filmographie de Lynch.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Du grand Lynch, un double univers qui s'assombrit peu à peu et qui fait évolué le jeune Jeffrey Beaumont dans un monde terriblement malsain. Des scènes inoubliables, une bande-son à tomber par terre, la joie de retrouver le casting de Twin Peaks, ce film a tout pour plaire..
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 décembre 2013
    Quelle perte de temps ! C'est ridicule, pervers, l'intrigue dévoile très vite ses limites... c'est sans intérêt, les dialogues sont risibles, la musique mauvaise bref une grosse perte de temps !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2013
    Des pavillons bien entretenus, des parterres fleuris, de jolies barrières blanches, un gentil pompier qui fait coucou de la main en passant dans la rue... Le prologue donne une image idéalisée de l'american way of life. Mais tellement idéalisée avec ses clichés appuyés, ses reflets brillants, ses ralentis, sa musique sirupeuse, que tout paraît faux. Pire, inquiétant. Quelques plans sur un robinet qui fuit et sur un tuyau d'arrosage qui se tord annoncent symboliquement l'attaque cérébrale qui va terrasser le retraité que l'on suit dans ses travaux domestiques. La caméra montre l'homme étendu sur la pelouse, son chien jouant avec le jet d'eau, puis plonge bizarrement dans l'herbe pour révéler un autre monde, souterrain, obscur, inconnu, où s'activent des insectes grouillants et vaguement effrayants...
    Tout le film est résumé dans ce petit bijou de prologue. David Lynch (dont c'est le quatrième long-métrage, après Eraserhead, Elephant Man et Dune) n'aura de cesse, en développant son récit, de dérégler un quotidien bien huilé en introduisant des éléments de plus en plus bizarres, de gratter le beau vernis social pour montrer des horreurs cachées, bref, de faire jaillir les "monstres" de l'inconscient d'une Amérique "normale". Cela commence par la découverte d'une oreille coupée, prétexte à une investigation menée par un apprenti détective aux motivations troubles. "Je ne sais pas si tu es un détective ou un pervers", lui dit sa copine, gentille mais un peu cul-cul la praline. Elle incarne à elle seule le rêve américain dans toute sa naïveté. Naïf mais curieux, Jeffrey, lui, se laisse aller au voyeurisme pour découvrir "l'envers du décor" et se fait embarquer dans une histoire cauchemardesque pour laquelle il éprouve une fascination malsaine. Une histoire qui met en scène une vamp sadomaso, plus ou moins victime du chantage d'un gangster fou furieux, shooté à l'oxygène et fétichiste du velours bleu, qui a kidnappé son mari et son fils...
    Sur un canevas finalement basique de film policier ou de thriller (avec enlèvement, chantage, enquêtes parallèles), David Lynch a brodé un film d'une grande étrangeté, déroutant mais fascinant, en nous mettant un peu dans la position du personnage principal. Le plus grand trouble que fait naître le récit vient probablement d'un mélange de tons incroyable. Ce vrai-faux polar joue sur la peur, voire l'épouvante, mais aussi sur un registre burlesque détourné (l'amant dans le placard, le cadavre qui tient debout), presque surréaliste. Les éclairs de violence absurde viennent rompre des séquences envoûtantes, portées par la superbe musique d'Angelo Badalamenti. Quelques notes mélodramatiques se font également entendre en conclusion de l'histoire de Dorothy. Et le tout est encadré, du début à la fin, par une belle ironie. "C'est un monde bien étrange", répète souvent le personnage interprété par Laura Dern, qui rêve de rouge-gorge et d'amour, et se demande "où est mon rêve ?" en constatant que tout n'est pas rose. Blue Velvet est un film infiniment caustique sur le rêve américain. Un film "sur l'innocence et la perversion, caractéristique de l'enfance", selon les termes du réalisateur. Paradoxe d'une jeune nation, saisi par un cinéaste génial.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Derrière un scénario certes bien écrit, et habilement ficelé, c'est finalement le naturalisme de Lynch qui nous reste en bouche. Une belle démonstration de cinéma derrière ce qui aurait pu sembler, et le semble peut-être parfois trop, être un énième film policier américain, avec son intrigue, ses passions et son vide. Le défi est surmonté, et avec beaucoup de classe. Lynch réinvente et émeut en partant de si peu, la marque des grands (13.8/20).
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