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    Blue Velvet
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    3,9
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    338 critiques spectateurs

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    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mai 2020
    Très belles images mais un univers trop contrasté. Le spectateur est loin de pouvoir s'identifier et se détache du film.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Je n’ai pas détesté mais ça ne me marquera pas plus que cela. Blue Velvet c’est du David Lynch tel qu’on l’imagine aujourd’hui, pour le coup un cinéma un peu trop abstrait pour moi . Un cinéma tellement vague qu’on peut finalement y trouver ce qu’on veut. Je garderais quand même un Dennis Hopper encore une fois impeccable dans un rôle de salopard. Il me restera aussi L’idée de présenter un monde très lisse en façade mais ou des secrets et les plus vils instincts sévissent derrière les murs.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Dans *Blue Velvet*, David Lynch se promène dans les zones d'ombres de la luxuriante petite ville de Caroline du Nord, Lumberton. Il ne faut pas attendre longtemps une fois passée le générique d'introduction, pour découvrir ces roses parfaites devançant une clôture d'un blanc idéal. Un soleil régénérant qui frappe les jardins majestueux de leurs verdures saisissante. C'est aussi dans la bienveillance et la joie de vivre que chaque habitants de ce petit patelin travaillent, respirent et profitent d'un quotidien comme tiré d'une époque presque perdue : une vie quelque-peu parfaite en plein cœur des 80's. Mais que se passe-t'il lorsque nous nous éloignons de ces sentiers symétriques et idéalement taillés ? Qu'arrive-t'il lorsque l’environnement devient chaos, violence et envahi de fantasmes inavouables ? Un environnement d'autant plus mystérieux qu'il prend finalement place qu'à quelques mètres de la vie souriante de Lumberton.

    Ce petit paradis vivant introduit tel un téléfilm typique vendeur de bonheur et de rêves perd de sa splendeur en tombant rapidement dans une vertigineuse chute tremblante : la crise cardiaque subite d'un habitant qui jardinait tranquillement; le raccourci secret de Jeffrey Beaumont (Kyle MacLachlan) où règne la friche et l'abandon; mais aussi et surtout cette horrifique oreille découverte par Jeffrey prés d'une cabane abandonnée. Comme une porte d'entrée vers l'esprit, cette oreille ouvre à l'autre monde. Vers la face cachée de Lumberton où le fameux velours bleu attire et fait évanouir les mœurs au profit des désirs et de la violence. *Blue Velvet* dessine une frontière entre ces deux zones si distinctes qu'elles finiraient peut-être par se mélanger. Au milieu de cet découverte, David Lynch établi ces deux personnages, adolescents et rongés par la curiosité. De la dangereuse insouciance vers les hautes responsabilités, Sandy (Laura Dern) et Jeffrey s'aventurent ni plus ni moins au sein de la question du désir, une notion si bien cachée dans la dorure bien-pensante de Lumberton.

    David Lynch tend très souvent son cinéma vers une étude complexe et très intelligente du mal qui foisonne au cœur des âmes bonnes. Une promenade mystérieuse dans les entrailles des choses qui nous dépassent, autant d'un point de vue physique et ancrée dans la réalité que des apparitions métaphysiques appartenant au domaine du rêve. Le rêve, notion intouchable et si envoûtante, qui s’avère comme ce point de rencontre entre l'homme et son inconscient. Un lieu qui, comme dans *Blue Velvet*, confronte et mélange la beauté et l'horreur, le réel et l’irréel, le bien et le mal. Jeffrey Beaumont, un jeune homme bienveillant et soutenu, se retrouve comme happé par les sentiments du velours bleu jusqu'au point de s'abandonner. Un abandon du corps et de l'esprit aux mains du désir et des pulsions incontrôlables qui peuplent la face cachée des Hommes. David Lynch est un peintre s'appropriant les genres, les lieux et les consciences pour les modeler et les entraîner vers des pics inatteignables et indiscernables. Où les mondes et les pensées se confrontent et s'homogénéisent créant l'insaisissable et ainsi, des œuvres parfaites.

    *Blue Velvet* est ce velours attirant qui dévorent les corps. Un Cheval de Troie prenant place au sein de ce petit appartement où réside la mystérieuse Dorothy Vallens (Isabella Rossellini). Une âme charmeuse et torturée par le prisme d'un monde contraire, qui puise son inspiration dans la violence et l’immoralité. David Lynch articule deux adolescents, presque inconnus des lieux, pour les morfondre et les malmener au cœur de leurs monde familier, mais au blanc des yeux insoupçonnés. « Il est bizarre ce monde » comme le dit si bien le personnage de Sandy, qui contemple intrigué mais finalement impuissante le cauchemar qui vient caresser le rêve.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2020
    J'adore cette atmosphère glauque et naïf qui englobe un polar noir et dérangeant. Au delà d'un récit relativement simple mais efficace, on se délecte à analyser l'image qui lui porte. Pleine de symboliques et d'analogies judicieusement mise en scènes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2020
    Réalisé en 1986, on pourrait dire qu'il s’agit du "plus normal", au sens conventionnel, des films de David Lynch, s'il n'y avait pas, hélas, un crime étrange à élucider et un psychopathe, complètement détracté, nommé Franck Booth, qui adore se prendre des shoots d'oxygène avant de violer sa proie . La performance de Dennis Hopper est inoubliable et on en parlera longtemps dans l'histoire du cinéma, longtemps étant ici un euphémisme. Le décors est onirique, l'univers typiquement lynchien, avec des clairs-obscurs, une symbolique et une poésie. Le film préfigure le genre policier, avec Kyle MacLachlan, qui enquête sur un crime, qui s'imposera majestueusement avec la série Twin Peaks sortie 4 ans plus tard.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2020
    Le premier quart d'heure est de haut vol ; la façon dont David Lynch insère l'étrange et l'inquiétant dans un univers pavillonnaire confortable et propret est impressionnante. La suite n'est pas à la hauteur. Les rapports amoureux entre les deux tourtereaux relèvent d'un roman photo assorti de dialogues aussi convenus que médiocres (j'ai vu le film en version Française ; peut-être que la VO n'est pas du même tonneau). Et la façon dont le jeune homme va intervenir dans l'intrigue (par amour du mystère... !) m'a fait penser aux aventures du "Club des cinq". Tout cela est lourd, même s'il s'agit pour Lynch de jouer avec les clichés sur l'American way of life et les codes des "teen movies". En revanche le personnage de Franck, un psychopathe pervers, déjanté et violent, incarné par Denis Hopper, restera dans les mémoires. Au bilan un film très inégal.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    Un film dans le plus pur style Lynchien : étrange, déroutant parfois mais envoûtant, bercé par une BO hypnotique et illuminé par la présence d'Isabella Rossellini.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2019
    Comme a son habitude, david lynch nous livre un univers mystérieux, glauque, surnaturelle.
    Et c'est pour dire : L'histoire d'un jeune homme trouvant par hasard une oreille arrachée dans un jardin. Il va alors enquéter par lui meme avec l'aide de la propre fille du commissaire. Il tombera alors sur un psychopate, interprété par dennis Hooper,qui prend en otage une jeune maman en lui volant son enfant de 6 ans.
    Il faut vraiment rentrer dans le film pour le comprendre car beaucoup de personnage secondaire. Le film peux rebuter certaine personne mais quand on rentre dedans on apprécie grandement le film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    Il semble pertinent de lire Blue Velvet par le prisme du teen movie, tant sa base dramatique partage avec ce genre particulier un certain nombre de points communs : « fascination pour la violence, expérimentations avec la sexualité, rejet de l’autorité adulte » (cf. Adrienne Boutang et Célia Sauvage, Les Teen Movies, p. 13). Notre personnage principal constitue d’ailleurs un ingénu, un jeune homme encore vierge de toute expérience et crédule dans sa conception de l’existence. Sa relation avec Sandy, la belle blonde aux robes à fleurs, sa bourgade aux palissades blanches et aux fleurs écloses, ses allées propres et encadrées par de la végétation luxuriante, tout cela participe à la construction d’un protagoniste pur. La trajectoire qui suivrait aussitôt le film serait celle d’un long apprentissage, dans la tradition des romans du XIXe siècle. Du ciel bleu aux fourmis noires, l’apprentissage serait alors celui du Mal présent dans la terre. Seulement, un autre mouvement de narration s’oppose à l’apprentissage : il s’agit de cette plongée dans l’oreille coupée, de prime abord en décomposition, qui finit par retrouver un propriétaire en la personne du jeune homme lui-même. Parcours d’initiation, parcours surtout de plongée dans la fiction qui, seule, s’avère capable de ramener à la vie ce qui semblait mort. David Lynch fait du rêve – « In Dreams » de Roy Orbison intervient à deux reprises – le territoire latent d’une individualité raccordée à l’humanité ; son œuvre devient l’occasion d’une descente en soi alors qu’il s’agit, en réalité, d’une prise de conscience du Mal sur Terre. D’abord du côté du thriller policier, la partition d’Angelo Badalamenti glisse peu à peu vers l’irréel et donne vie à des atmosphères cotonneuses, voluptueuses et sacrées (son thème « Mysteries Of Love » naît d’ailleurs devant une église dont on entend l’orgue). Blue Velvet se construit comme une entrée en religion jusqu’à l’orgasme, entendu dans son sens sexuel et surtout sacré (littéralement « sortie de soi ») où le garçon prend conscience du Mal qu’il peut donner et le confère à la femme qu’il désira si ardemment. Au père arrosant son jardin s’est substitué le fils, et le rouge-gorge évoqué près de l’église se pose sur la fenêtre du jeune couple. Il aura fallu, entre-temps, goûter au Mal et frapper sans adhérer à ses coups, dans la seule preuve que le l’obscurité réside en chacun, de même que le bizarre. Blue Velvet est un mystère sensible et artistique sur le mystère humain, un acte de foi dans les pouvoirs de la fiction et dans l’importance de savoir raconter des histoires, un chef-d’œuvre qui puise dans le Mal comme dans une source vive pour comprendre l’amour et la complexité des rapports de l’être au monde.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Ce film, réalisé par David Lynch et sorti en 1986 est, pour moi en tout cas, assez moyen. C'est le troisième film de Lynch que je vois après "Dune" et "Mulholland Drive" et je dois que j'en suis assez déçu, ayant bien aimé ces deux derniers. C'est ici l'histoire de Jeffrey qui découvre une oreille humaine dans un champs, à la suite de cela il va commencer à mener sa petite enquête et découvrir que tout n'est pas tout rose dans la petite ville de Lumberton. Je connais le style un peu particulier (pour ne pas dire intello) et très personnel de Lynch et au vu du synopsis, je m'attendais à quelque chose de spécial mais pas dans le mauvais sens du terme. Malheureusement, je ne suis pas tout à fait parvenu à rentrer dans cette histoire qui ne m'a finalement pas tellement captivée. Par moments, elle en devient vraiment fascinante et prenante et puis la tension retombe très vite malgré une ambiance sombre et très travaillée, je le reconnais. Je reconnais également que le film soit autant apprécié de la critique, c'est juste moi qui ait eu du mal à rentrer dans le délire. Néanmoins, j'ai plus de mal à comprendre qu'il soit classé dans le top des dix meilleurs films à énigme car même si c'est un thriller, il n'y a pas vraiment de twist ou en tout cas, l'enquête n'est pas si passionnante que cela. Je veux dire que l'issu du film, on l'a tout de même depuis presque le début du film, mis à part quelques petites choses par ci, par là, il n'y a pas grand chose d'autre. Au risque de heurter les fans, je trouve en effet que Lynch a beaucoup plus misé sur l'ambiance et les personnages que sur le scénario qui est au final assez faible. Le rythme n'est quant à lui pas très bon non plus, surtout si on ne rentre pas dans le film, on s'ennuie alors de temps en temps. Il y a d'ailleurs beaucoup de similitudes avec la série du même réalisateur "Twin Peaks" (c'est donc la série qui a du s'inspirer du film, étant donné qu'elle est sortie après), surtout dans le style et l'ambiance. Pour information, je n'avais pas non plus adhéré à cette série. En dehors de cela, je reconnais malgré tout que le film possède de bons côtés, notamment ses personnages très bien écrits et torturés et puis l'ambiance sombre érotique qui est elle aussi très bien rendue. Il en est de même pour la réalisation qui est très bonne et qui joue beaucoup avec les couleurs. En ce qui concerne les acteurs, ils jouent tous franchement très bien. "Blue Velvet" est donc peut-être un film culte pour certains mais en ce qui me concerne, je n'ai pas vraiment adhéré.
    OMTR
    OMTR

    19 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2019
    Après avoir trouvé une oreille humaine coupée dans son jardin, un jeune homme découvre bientôt un monde souterrain sinistre qui est le côté obscur de la société idyllique en apparence dans laquelle il vit … Grand prix du Festival d’Avoriaz en 1987, Blue Velvet est une œuvre culte de David Lynch, déjà brillant réalisateur d’Eraserhead (1977), The Elephant Man (1980) et Dune (1984). Grand auteur, Lynch pose avec ce film les jalons de son style très travaillé (cadrage, lumière, montage) pour la décennie à venir, où il atteindra la perfection, notamment avec Wild At Heart, sulfureuse Palme d’Or à Cannes en 1990, et Twin Peaks : d’abord à la télévision de 1990 à 1991, avec une série, elle aussi devenue culte, puis, au cinéma, en 1992. David Lynch est passé maître dans l’art de décrire des ambiances lourdes qui nous plongent dans les bas-fonds de villes petite-bourgeoises de moyenne importance, bien sous tous rapports en apparence, mais qui, au fil de l’intrigue, nous révèlent toute l’ampleur de la corruption et des lourds secrets que couvent leurs communautés.
    videoman29
    videoman29

    251 abonnés 1 836 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2019
    David Lynch (« Dune », « Elephant man », « Twin Peaks » etc...) est sans doute le réalisateur contemporain le plus « perché » de l'histoire du cinéma US. Son univers est tellement sombre qu'il se révèle bien difficile à appréhender par le commun des mortels, moi y compris. A ce titre « Blue velvet », est d'ailleurs une pièce majeure de l'improbable puzzle qui mène aux méandres de son esprit torturé. En effet, dès les premières images du film, on comprend qu'on va être plongé dans une œuvre compliquée dont le visionnage sera de toute façon douloureux... L'histoire part dans tous les sens et on perd rapidement pied dans cet étrange « marécage » cinématographique. Pourtant, si l'on accepte « vraiment » de tenter l'aventure, l'ensemble se met peu à peu à devenir cohérent et on entre (bien plus loin qu'on voudrait) dans cette obscure enquête policière, fortement teintée de violence et d'érotisme. La qualité de la distribution fait le reste et les acteurs parviennent, presque malgré eux, à nous garder ancré dans une certaine réalité. Le résultat est particulièrement décalé mais d'un très haut niveau professionnel et artistique. Ce n'est pas trop ma « came », mais je sais reconnaître un bon film et « Blue velvet » joue indéniablement un rôle important dans l'histoire du cinéma, alors... pourquoi pas ?
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Bien plus que son climax, c’est l’anormalité de son intrigue qui donne à « Blue Velvet » toute sa sordidité et son étrangeté. La B.O. est envoûtante, la mise en scène est léchée, l’interprétation de qualité mais, comme souvent avec Lynch, son cinéma exerce sur moi une attirance cinéphile agrémentée d’une certaine curiosité qui m’emballe que rarement au final.
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2018
    Blue Velvet décrit la cruauté et la perversion cachées sous la surface vernie d'une Amérique lisse et propre ( les premières images sont à ce propos magnifiques) . L'atmosphère du film est angoissante et captivante avec un Dennis Hooper inoubliable en psychopathe capable de tout . Les autres acteurs ne sont pas en reste et le scénario est bien étudié avec un suspense tendu, certaines scènes sont même digne d'un Tarantino. La musique est superbe et le jeu des couleurs est irréprochable dans un écrin de velours bleu .
    Greg A.
    Greg A.

    49 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Lynch nous transporte une nouvelle fois dans un univers pour le moins étrange au niveau de la réalisation et de la mise en scène ; point positif pour les acteurs et la bande son , cependant une fois le film fini , je reste un peu sur ma faim ... loin d'être mauvais mais bien loin de l'excellent Lost Highway ou de son chef d'oeuvre Mulholand Drive . 12.5/20
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