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LB_66
6 abonnés
161 critiques
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5,0
Publiée le 15 juin 2008
Un Chef d'Oeuvre de David Lynch. Ce film est sûrement le plus accessible du réalisateur avec tous les ingrédients d'un film dit "lynchien". C'est un monde inconnu qui nous est décrit, dont la violence dépasse celle qu'on peut imaginer, où les personnages sont flippants a souhait, une ambiance hermétique, sombre et épouvantable, encore jamais décrite jusqu'à la sortie du film. On ne trouve plus les mots pour décrire un tel génie, les acteurs sont excellents: Isabella Rossellini crève l'écran et se donne entièrement au spectateur. Ce film est surtout extrêmement choquant par le peu de pudeur de la mise en scène, qui contraste avec une image terriblement épurée, cela veut peut-être dire que cette violence n'a pas sa place dans ce monde... Avec Blue Velvet on peut s'interroger sans jamais forcément trouver de réponse sans que notre passion pour le film ne s'estompe. Un film indispensable!
Lynch nous offre grâce à ce thriller prenant fait pour vous rendre paranoïaque grâce à vision la fois réaliste et angoissante de notre société. On y voit en effet en surface un monde beau et lisse et, au fur à mesure de l'enquête du personnage, on découvre un univers sombre et violent comme sait si bien les dépeindre le réalisateur. Les relations amoureuses entre les personnages (tous parfaitement interprétés) y sont également très joliment racontées.
Pour notre plus grand bonheur, David Lynch revenait de très belle manière après le désastre de "Dune", il renouait avec cette univers si intense qui avait déjà fait jadis sa renommée. Pourtant il faut avouer que "Blue Velvet" réalisé en 1986 n’est pas son film le plus étrange en comparaison avec le futur travail du cinéaste plus tard ; Lynch prefère suivre son scénario linéairement et ne pousse pas trop loin ses fantasmes oniriques. Mais l'oeuvre n’en reste pas moins un voyage fascinant. Il s’agit de la descente aux enfers d’un jeune homme qui de par son comportement beaucoup trop curieux se retrouvera happé par ses démons voyeurs et pervers. En filmant dans des couleurs éclatantes et magnifiques, Lynch manipule son spectateur ; il ralentit d’abord le temps au maximum de manière à créer un sorte d’ambiance enivrante (on se croirait dans un rêve) pour ensuite l’emporter vers une spirale infernale de sexe et de violence. Dès lors on ne peut qu’être impressionné par cette œuvre déjantée portée très haut par l’interprétation hallucinante de Dennis Hopper. Laura Dern et Isabella Rossellini sont remarquables et Kyle MacLachlan presque aussi troublant que son rôle d’inspecteur atypique de "Twin Peaks". En fait "Blue Velvet" est exactement à l’image de la fameuse chanson de Bobby Vinton : envoûtant, inquiétant...beau.
Qu'un film de David Lynch soit bon ou mauvais, il y a toujours quelque chose de positif à en tirer ( à l'exception de Dune, véritable calamité cinématographique ). Blue Velvet nous emmène donc dans l'empire intérieur des sens, dans un univers à la fois noir et chatoyant. Le spectateur s'identifie aisément à Jeffrey Beaumont ( Kyle MacLachlan ), sorte de Candide hollywoodien qui va vivre une expérience pleine de mystère et de cruauté. De la curiosité à la perversion en passant par la fascination et le voyeurisme ( Jeffrey serait-il le petit frère du héros de Fenêtre sur Cour d'Alfred Hitchcock ? ), il va peu à peu pénétrer les tourments de Dorothy Vallens ( radieuse Isabella Rossellini ) et basculer dans la névrose...David Lynch signe avec Blue Velvet un film à moitié réussi dans la mesure où l'apanage du cinéaste ( surtout celui d'Eraserhead ) ne colle pas vraiment à l'intrigue ( le scénario, comme celui de Wild At Heart quatre ans plus tard, est relativement linéaire ). Bref, un film intéressant mais légèrement déséquilibré. L'interprétation demeure impeccable, tout comme la bande originale d'Angelo Badalamenti. A voir également pour l'absurdité des dialogues et l'originalité de la mise en scène...car sous la couche de ripolin des premières images, la noirceur demeure. Assez bon.
Une banlieue américaine aux jardins et aux pavillons tout jolis tout propres... A priori, tout y est idyllique jusqu'au moment où le jeune Jeffrey trouve une oreille coupée dans l'herbe. A partir de là, tout bascule et Jeffrey commence à mener une enquête qui l'entraîne vers des situations qu'il n'osait imaginer et vers des personnages qui semblent tout droit sortis d'un cauchemar. "Blue Velvet", c'est le premier chef-d’œuvre typiquement "Lynchien" où la bizarrerie surgit dans un monde aux apparences normales et où la frontière entre l'inconscient et le subconscient est très mince. S'il réunit tous les éléments du film noir, le film va bien au-delà grâce au talent de son metteur en scène. Envoûtant de bout en bout, parfois choquant, "Blue Velvet" égratigne férocement le vernis de l'imagerie du bonheur et de la quiétude américaine pour nous plonger dans un univers où certaines personnes n'hésitent pas à séquestrer le mari et l'enfant d'une femme pour abuser d'elle. C'est un monde bien étrange (comme le disent les personnages du film) que nous décrit Lynch et on peut tout à fait passer à côté la cruauté de certaines choses si on refuse d'y voir de plus près. Avec sa superbe mise en scène bercée par de douces mélodies comme celle de "Blue Velvet" de Bobby Vinton, le film déroute à certains moments (ce que le réalisateur adore faire) mais c'est pour mieux nous fasciner. Parmi la qualité du casting, entre Kyle MacLachlan en jeune homme qui s'improvise détective, Isabella Rossellini en chanteuse perturbée et Laura Dern en jeune femme épaulant Jeffrey, on retiendra surtout la prestation hallucinante et terrifiante de Dennis Hopper en psychopathe pervers.
Un tres bon lynch, assez inclassable a mi chemin entre le drame psychologique et le thriller fantastique. L'ambiance est on ne peut plus noire et inquiétante avec des images effrayantes et derangeantes.Les interpretations de denis hooper, isabella rosselini et kyle maclaclan sont impressionnates.
Une bonne partie de l'oeuvre de Lynch consiste à décaler la fiction et l'esthétique hollywoodiennes dans la bizarrerie systématisée la plus avancée. Avec "Blue velvet" on a le canevas d'un film noir américain qui se tient encore. Avec "Twin peaks" et "Mulholland drive" cet amarre là est lui même est largué. Mais, toujours, le glamour est dynamité de l’intérieur. Lynch ne se contente pas d'être un virtuose de la reproduction et de la subversion ironique de genres et de styles, avec "Blue velvet" on a une approche au plus près de la perversion et de la névrose. Laissez vous donc empoisonner, ça fait du bien…
Séance avec le cour de philosophie, et comme d'habitude on nous emmène voir des films niais, on rien ne se passe et ou on ennuie tellement ... Mais la prof nous avez prévenu: "Ne vous attendez a rien..."
D'un ennuie mortel, prenez garde! Un scénario bidon, très peu développé, des personnages horriblement banales, des longueurs insoutenables, pas une seule minute où notre intérêt serait susceptible d'être titillé. Vraiment ne tentez même pas.
mais pourquoi je me suis laner dans ces critiques, c'est vraiment trops con.. enfin tant pis , maintenant que j'ai commencer ...... ben ce film là il est super hein...! ouai il est bien super
"Blue Velvet"est le film qui a véritablement marqué le début de la mythologie lynchienne.Toutes les obsessions du réalisateur sont déja présentes:le double,le théatre,les niveaux de lecture,la nuit,la matière...Des choses anodines parfois,qui misent bout à bout,forment un tout incroyablement complexe.Car David Lynch ne laisse pas percer ses secrets facilement.Et si Blue Velvet est un de ses films les plus limpides,il n'en demeure pas moins extremement étrange et soumis à une interprétation subjective.En apparence,on voit la critique du rève américain,et aussi du voyeurisme.Un univers absolument unique au service d'une oeuvre multiple,indémodable.Pour public averti évidemment.
Jeffrey, un jeune homme, découvre dans un terrain vague une oreille humaine. Avec son amie Sandy il décide de mener à ses risques et périls son enquête. C’est alors qu’il va faire la rencontre d’une mystérieuse femme, Dorothy Vallens, chanteuse dans un club de streep tease. David Lynch nous séduit avec ce film, bien loin d’être incompréhensible comme la plupart de ses films, ici, l’histoire est passionnante, le mystère plane du début à la fin, pimenté par une pointe de sexe et de trash, assez léger tout de même (ce qui justifie l’interdiction aux moins de 12 ans). Une œuvre troublante mais intéressante dans son traitement et parfaitement interprétée par ses acteurs, où l’on retrouve dans les principaux rôles, des habitués du réalisateur, avec Kyle MacLachlan (Dune - 1985 & Twin Peaks - 1992), Laura Dern (Sailor et Lula - 1990 & Inland Empire - 2007). Aux côtés du terrifiant Dennis Hopper et du troublant Dean Stockwell.