AlloCiné
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Film réservé à un public averti ! Peu fan des biopics -notamment ceux qui retracent toute la vie d'une personnalité en moins de 2 heures-, quelle n'a pas été ma surprise devant cette oeuvre inqualifiable.
Ni vraiment un biopic, ni un documentaire, ni une fiction, on n'en finit plus de se perdre dans ce labyrinthe visuel avec un enchaînement incessant d'archives, de séquences de tournage, répétitions, vie courante.... Ne comprenant plus très bien Qui était Barbara ? Quel rôle jouait Balibar ? Brigitte-Barbara ? Quand ? Où ? Pourquoi ? J'ai fini par décrocher, ne repérant aucun fil conducteur auquel j'aurai pu me raccrocher.
Mais -et c'est là, la force d'Amalric- au lieu de sombrer dans le sommeil, je me suis laissée porter par l'énergie folle que dégage le film, bercer par les mots et le verbe de la longue dame brune, impressionner par le jeu envoûtant de Jeanne Balibar...
A la sortie du film, si je n'en sais pas beaucoup plus sur Barbara, je peux dire que j'ai vu un film ambitieux, révolutionnant le genre biopic.
Barbara, un film abstrait ? Pour Sûr !
Un film absurde ? Pas si sûre...
Ni vraiment un biopic, ni un documentaire, ni une fiction, on n'en finit plus de se perdre dans ce labyrinthe visuel avec un enchaînement incessant d'archives, de séquences de tournage, répétitions, vie courante.... Ne comprenant plus très bien Qui était Barbara ? Quel rôle jouait Balibar ? Brigitte-Barbara ? Quand ? Où ? Pourquoi ? J'ai fini par décrocher, ne repérant aucun fil conducteur auquel j'aurai pu me raccrocher.
Mais -et c'est là, la force d'Amalric- au lieu de sombrer dans le sommeil, je me suis laissée porter par l'énergie folle que dégage le film, bercer par les mots et le verbe de la longue dame brune, impressionner par le jeu envoûtant de Jeanne Balibar...
A la sortie du film, si je n'en sais pas beaucoup plus sur Barbara, je peux dire que j'ai vu un film ambitieux, révolutionnant le genre biopic.
Barbara, un film abstrait ? Pour Sûr !
Un film absurde ? Pas si sûre...
scénario singulier, réalisation virtuose, interpretation de haut vol un film original sur un artiste de premier plan. c'est un tourbillon , le mélange de la vraie vie et de la construction d'un film est tout simplement une réussite incontestée . on rentre comme dans un rêve . et on en sort tout ému, du vrai grand cinéma d'auteur.
balibar formidable dans un film raté
ca n a ni queue ni tête.
aucune poésie
almaric est insoutenable
ca n a ni queue ni tête.
aucune poésie
almaric est insoutenable
Un vrai gâchis une interprétation de Jeanne Balibar très bouffante qui incarne très bien Barbara mais complètement saboté par Mathieu Almaric qui semble faire un film sur lui sauf que dans son genre de puceau frustré il n est pas du tout intéressant. Et de plus faire jouer la pute en culotte et très hauts talons à la Jeanne Balibar tout le long du film et déplacé et inutile
Très beau film et pourtant j'y suis allée avec un gros a priori.. Canal et France Télévision étant derrière le film, cela peut justifier les excellentes critiques de leurs journalistes. Mais mais j'ai été envoutée par Jeanne et Barbara, à ne plus savoir qui est Jeanne qui est Barbara, qui joue, qui chante, est-ce le film ou le film dans le film.. Tout ça est troublant et captivant. Même Almaric pour une fois ne fait trop pas du Almaric et ça lui va bien. La mise en scène est juste parfaite avec tous les ingrédients du vrai cinéma, celui qui nous fait tout oublier et nous émeut.. avec toutefois quelques courts moments où le risque que ça déraille n'est pas loin, mais ça repart très vite et je n'avais qu'une envie que le film continue.. Allez-y, jugez par vous-même. Un très très bel hommage à Barbara.. et à Jeanne..)
J'y suis allée sans avoir lu quoi que ce soit sur le film... Juste parce que j'ai vu cette affiche sublime qui m'a interpellé puisque j'aime Barbara, j'aime les films de M. Amalric et que J. Balibar est effectivement une évidence pour ce rôle...
J'y suis donc allée sans savoir à quoi m'attendre... J'aime être surprise!
Et là je dois avouer que je l'ai été!!! C'est un pur moment de poésie où l'on se trouve bercé par le talent des 3 principaux personnages : Balibar, Barbara, Amalric...
Bravo pour ce moment de grâce!
J'y suis donc allée sans savoir à quoi m'attendre... J'aime être surprise!
Et là je dois avouer que je l'ai été!!! C'est un pur moment de poésie où l'on se trouve bercé par le talent des 3 principaux personnages : Balibar, Barbara, Amalric...
Bravo pour ce moment de grâce!
Si j'ai bien compris c'est l'histoire d'un réalisateur qui éprouve des difficultés pour réaliser un film sur Barbara. Et sur ce point c'est réussi, car ca semble tellement difficile que ca donne un film raté. On ne sait jamais trop si on est dans le film du film, ou dans les à côté, Le peu que j'ai appris sur Barbara c'est grace au générique, très beau générique d'ailleurs, c'est à dire qu'elle était auteur des musiques et paroles de pas mal de ces chansons, mais autrement .....très difficile qu'il disait. Peut être que les gens qui connaissent parfaitement la vie de Barbara y trouvent leur compte, mais pour les autres comme moi, qui ai lutté pendant tout le film pour ne pas dormir, on reste sur notre faim.
Bon comment dire... un film avec de belles images, Jeanne Balibar qui donne une belle interprétation de Barabar (elle est même étonnante dans ce rôle) mais pour le reste, c'est creux, très creux... On dirait qu'on a cherché à faire un film avec un assemblage de plusieurs bandes annonces.
Le plus ennuyeux est résumé par le propos d'une spectatrice en sortant de la salle "C'est un film d'auteur français" sous entendu c'est chiant et sans intérêt. Pourquoi le cinéma d'auteur français s'embourbe-t-il à réfléchir sur du vide, à privilégier la recherche d'une forme qui n'a aucun intérêt. Pourquoi ne veut-il plus (à de rares exceptions près) apporter un regard intéressant sur notre société si tourmentée et si complexe ?
Le plus ennuyeux est résumé par le propos d'une spectatrice en sortant de la salle "C'est un film d'auteur français" sous entendu c'est chiant et sans intérêt. Pourquoi le cinéma d'auteur français s'embourbe-t-il à réfléchir sur du vide, à privilégier la recherche d'une forme qui n'a aucun intérêt. Pourquoi ne veut-il plus (à de rares exceptions près) apporter un regard intéressant sur notre société si tourmentée et si complexe ?
Époustouflant, un film dans le film, une Jeanne Balibar fantastique, difficile de démêler le tournage de la vie de Barbara, la bande son est géniale, un film lécher qui j'espère trouvera son public à voir absolument, un montage fabuleux. Enfin j'ai adoré.
Mmmhhh... comment dire ? Voici un biopic, étrange, intriguant et peu conforme à la norme. Libre à Mathieu Amalric de fantasmer dans un méta cinéma sur Barbara, à moins que ce ne soit sur son ex-femme mais, en tant qu'homme de moins de 50 ans, connaissant peu la discographie de Barbara, le film me laisse complètement froid.
Il aurait été bon de préciser que ce film est réservé aux plus de 60 ans.
Il aurait été bon de préciser que ce film est réservé aux plus de 60 ans.
Mathieu Amalric ne fait jamais les choses à moitié. Quand il aime, c'est avec furie. On sait du reste qu'il affectionne les rôles extrêmes et survoltés. Rien d'étonnant à ce qu'il aime passionnément Barbara, l'énigmatique dame au piano noir. Comment parler de Barbara au cinéma ? Un biopic ? Trop simpliste. Inventer alors une fiction qui croise une réalité à jamais enfouie dans un passé chargé de ronces. Il imagine ainsi de se mettre en scène en tant que réalisateur, lui et son équipe. Le procédé est classique : on appelle cela la mise en abyme. Oui, mais il ne saurait suffire. Alors Amalric décide de jongler avec une mise en scène - centrée sur une actrice et non des moindres, Jeanne Balibar, son ex-compagne - qui croisera des documents d'archives permettant de revoir la grande Barbara. Peut-on parler de narration ? Difficile, en tout cas rien à voir avec une narration linéaire. Il serait alors plus juste d'évoquer des fragments de narration, des séquences qui se lisent comme une réalité kaléidoscopique et qui donnent au spectateur une sorte de tournis pas toujours agréable à subir. Il n'empêche : le film offre à Jeanne Balibar une impressionnante prestation au cours de laquelle elle chante, joue, danse et vibre de tout son corps, se confondant étonnamment avec son modèle. Par ailleurs, certaines séquences sont indubitablement émouvantes, en particulier celles tournées à Précy-sur-Marne où la chanteuse habitait (la nostalgie plus que jamais...), mais aussi celles où l'on voit Mathieu Amalric s'entretenir avec Jacques Tournier, le grand admirateur et biographe de Barbara, curieusement interprété par le romancier aussi talentueux que discret Pierre Michon. Bref, malgré une tendance à vous faire tourner la tête par moments, le film de Mathieu Amalric est une indéniable réussite qui rend hommage à une chanteuse hors pair que beaucoup d'artistes aujourd'hui regardent comme un modèle.
Cinéaste atypique, Mathieu Amalric ne fait jamais rien comme tout le monde. D'où l'intérêt de le voir porter à l'écran la vie de Barbara, chanteuse mystérieuse aux textes magnifiques. Si Amalric a mis du temps avant de s'intéresser au projet (il ne connaissait rien de Barbara et s'est lancé dans le film pour son ex-femme Jeanne Balibar, déjà attachée au projet), le voilà qui désamorce toute idée conçue sur le biopic pour faire un film original où il se met dans la peau d'un réalisateur voulant faire un film sur Barbara. Le reste du récit ne sera qu'un habile mélange de scènes issues du film tourné, des coulisses de ce film où la réalité et la fiction se confondent et ce jusque dans l'utilisation de certaines images d'archives venant encore plus jeter le trouble sur la nature du film, devenant totalement fascinant. L'exercice est particulier et donne lieu à une réelle fascination... jusqu'au moment où l'on s'ennuie poliment tellement on se perd dans les fils du récit sans savoir où l'on va réellement. Pourtant d'une durée assez courte (1h37), "Barbara" se dilue et semble un peu longuet. La magie opère pourtant régulièrement, quand Amalric laisse Jeanne Balibar effectuer une composition tout à fait remarquable, l'actrice se mettant avec une aisance incroyable dans la peau de Barbara.
Brouillon, prétentieux, voire ridicule, mauvais son, images banales,
De plus, Je n'ai jamais vu Mathieu Amalric jouer aussi mal, surtout les 20 premières minutes du film, qu'il passe les yeux complétement exorbités quelque soit le dialogue.
De plus, Je n'ai jamais vu Mathieu Amalric jouer aussi mal, surtout les 20 premières minutes du film, qu'il passe les yeux complétement exorbités quelque soit le dialogue.
Yves G.
L'affiche l'annonce : Amalric filme Balibar interprétant Barbara. Chaque patronyme compte sept lettres. Sept lettres souvent identiques : des a, des r, des b.
On est loin du biopic en bonne et due forme qui raconterait l'ascension, la gloire et la mort d'une célébrité. Un biopic classique rythmé par quelques unes de ses plus belles chansons.
L'ambition de Mathieu Amalric est autrement plus grande. C'est un fan assumé qui filme, confit en dévotion, une actrice qu'il vénère - qui fut sa compagne et la mère de ses enfants - interprétant une chanteuse qu'il adule. Amalric n'hésite pas à jouant son propre rôle, donnant à son personnage le patronyme de sa mère et le prénom d'un de ses cousins.
"Barbara" est donc un film sur un film en train de se faire. Mise en abyme brechtienne qui séduit d'abord avant de lasser. Sans doute faut-il saluer cette intelligente tentative de sortir des sentiers battus du biopic platement chronologique. Le problème est que Barbara tourne en rond, additionne les saynètes et ne mène nulle part.
Jeanne Balibar est - évidemment - époustouflante. Sa ressemblance avec Barbara est stupéfiante : le physique anguleux, mais aussi les intonations et la gestuelle maniérée. Amalric en joue en mêlant des documents d'archive de la vraie Barbara à des scènes filmées avec Balibar. Mais, à y bien réfléchir, on peut s'interroger sur les limites de ce psittacisme. Pourquoi faire un film avec Balibar s'il s'agit de ressusciter la "vérité" de Barbara ? Pourquoi ne pas avoir réalisé un documentaire ?
L'autre défaut est de caricaturer Barbara en diva excentrique. Elle l'était d'ailleurs peut-être largement. Toujours est-il que sa diction outrée et ses états d'âme deviennent vite horripilants. Plus grave : à force d'insister sur l'a-normalité de Barbara, le film de Mathieu Amalric finit par la dé-réaliser. Et la femme Barbara, trop excessive, trop vouvoyante, trop fétichiste, trop stressée, trop tout, ne nous touche plus.
Restent son talent fou, sa voix ensorcelante et ses chansons merveilleuses. Un génie intemporel qui puise son inspiration dans les années 50 mais qui n'a pas pris une ride. On sort de la salle en fredonnant "Nantes", "Göttingen", "L'Aigle noir" ou "Ma plus belle histoire d'amour" et avec l'irrépressible envie de réécouter la discographie de cette immense chanteuse.
On est loin du biopic en bonne et due forme qui raconterait l'ascension, la gloire et la mort d'une célébrité. Un biopic classique rythmé par quelques unes de ses plus belles chansons.
L'ambition de Mathieu Amalric est autrement plus grande. C'est un fan assumé qui filme, confit en dévotion, une actrice qu'il vénère - qui fut sa compagne et la mère de ses enfants - interprétant une chanteuse qu'il adule. Amalric n'hésite pas à jouant son propre rôle, donnant à son personnage le patronyme de sa mère et le prénom d'un de ses cousins.
"Barbara" est donc un film sur un film en train de se faire. Mise en abyme brechtienne qui séduit d'abord avant de lasser. Sans doute faut-il saluer cette intelligente tentative de sortir des sentiers battus du biopic platement chronologique. Le problème est que Barbara tourne en rond, additionne les saynètes et ne mène nulle part.
Jeanne Balibar est - évidemment - époustouflante. Sa ressemblance avec Barbara est stupéfiante : le physique anguleux, mais aussi les intonations et la gestuelle maniérée. Amalric en joue en mêlant des documents d'archive de la vraie Barbara à des scènes filmées avec Balibar. Mais, à y bien réfléchir, on peut s'interroger sur les limites de ce psittacisme. Pourquoi faire un film avec Balibar s'il s'agit de ressusciter la "vérité" de Barbara ? Pourquoi ne pas avoir réalisé un documentaire ?
L'autre défaut est de caricaturer Barbara en diva excentrique. Elle l'était d'ailleurs peut-être largement. Toujours est-il que sa diction outrée et ses états d'âme deviennent vite horripilants. Plus grave : à force d'insister sur l'a-normalité de Barbara, le film de Mathieu Amalric finit par la dé-réaliser. Et la femme Barbara, trop excessive, trop vouvoyante, trop fétichiste, trop stressée, trop tout, ne nous touche plus.
Restent son talent fou, sa voix ensorcelante et ses chansons merveilleuses. Un génie intemporel qui puise son inspiration dans les années 50 mais qui n'a pas pris une ride. On sort de la salle en fredonnant "Nantes", "Göttingen", "L'Aigle noir" ou "Ma plus belle histoire d'amour" et avec l'irrépressible envie de réécouter la discographie de cette immense chanteuse.
Mais comment vais-je m'y prendre pour réaliser un biopic sur Barbara et renouveler le genre ?
Amalric mets en scène Jeanne Balibar, et se contorsionne afin de rajouter sa patte de cinéaste sur le talent de la grande chanteuse. Et que je te mette tout cela en abîme ! Malgré le talent indéniable de l'actrice, il faudra expliquer à notre réalisateur de génie que son approche n'a strictement aucun intérêt. Sa couche de "poésie" sur une des plus grandes chanteuses du siècle est un exercice de haute acrobatie. Et le résultat est plus proche du grotesque que du chef d'oeuvre.
Nous voici donc devant une longue heure et demie de scènes pompées sur un vieux documentaire, montées au hasard et parfaitement interchangeables ou Barbara roucoule, tricote ou soliloque, et plongent les spectateurs dans un profond sommeil par manque de rythme, d'intrigue et de sens.
Pénible et vaniteux.
Amalric mets en scène Jeanne Balibar, et se contorsionne afin de rajouter sa patte de cinéaste sur le talent de la grande chanteuse. Et que je te mette tout cela en abîme ! Malgré le talent indéniable de l'actrice, il faudra expliquer à notre réalisateur de génie que son approche n'a strictement aucun intérêt. Sa couche de "poésie" sur une des plus grandes chanteuses du siècle est un exercice de haute acrobatie. Et le résultat est plus proche du grotesque que du chef d'oeuvre.
Nous voici donc devant une longue heure et demie de scènes pompées sur un vieux documentaire, montées au hasard et parfaitement interchangeables ou Barbara roucoule, tricote ou soliloque, et plongent les spectateurs dans un profond sommeil par manque de rythme, d'intrigue et de sens.
Pénible et vaniteux.
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