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Votre avis sur Barbara ?
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Un biopic original et finalement assez déstabilisant, mêlant au point de ne plus les distinguer, Barbara et Jeanne Balibar, les archives et les images de fiction. Au final une belle déclaration d’amour de Mathieu Amalric à la chanteuse rendue possible par la performance folle et mimétique de Jeanne Balibar, logiquement césarisée.
Par où commencer ? Oui, Mathieu Amalric s'éloigne des travers du biopic académique et interchangeable. Oui, il met en valeur son actrice. Oui, la personnalité de Barbara est sans doute mieux montrée à l'écran.
Mais: les non-aficionados, comme moi, de cette chanteuse, ceux qui ne connaissent ni sa vie et à peine son œuvre sont plus que déroutés par la narration. Un scénario incompréhensible tout simplement. Impossible d'essayer de le raconter. Je n'ai rien compris du tout à ce que l'on essayait de me dire. Des aller-retours incessants, des performances d'acteurs indéniables mais qui n'ont aucun sens à mes yeux puisque je ne saisissais rien du tout de chacune des scènes.
Une expérience pénible, très hermétique au point où l'on se demande vraiment s'il fallait avoir écouté et lu l'intégrale Barbara pour voir apprécier/comprendre/découvrir ce film.
Mais: les non-aficionados, comme moi, de cette chanteuse, ceux qui ne connaissent ni sa vie et à peine son œuvre sont plus que déroutés par la narration. Un scénario incompréhensible tout simplement. Impossible d'essayer de le raconter. Je n'ai rien compris du tout à ce que l'on essayait de me dire. Des aller-retours incessants, des performances d'acteurs indéniables mais qui n'ont aucun sens à mes yeux puisque je ne saisissais rien du tout de chacune des scènes.
Une expérience pénible, très hermétique au point où l'on se demande vraiment s'il fallait avoir écouté et lu l'intégrale Barbara pour voir apprécier/comprendre/découvrir ce film.
si vous cherchez un biopic classique vous avez frappé à la mauvaise porte. Ce film est assez déconcertant. Il balaye tous les codes du biopic. Même si l'actrice qui va jouer le rôle de barbara est très bien , le film reste ennuyeux et incompréhensible pour ma part.
Pas mal mais il faut être fan pour apprécier le style du film, décousu, qui part un peu dans tous les sens, sinon belle interprétation de Jeanne Balibar
Barbara est loin d’être un biopic. J’avoue ne pas avoir appris grand-chose de cette immense chanteuse. Mais là n’était peut-être pas la démarche. C’est tout simplement un hommage à Barbara. A ces textes qui nous ont accompagnés, que nous fredonnions ou ânonnions comme l’artiste. Brigitte (Jeanne Balibar ) dit à Zand (Mathieu Amalric) : « C’est un film sur Barbara ou sur vous ? » On pourrait aussi dire à Amalric : « C’est un film sur Barbara ou sur Jeanne Balibar ? » En effet, c’est aussi à se demander si Mathieu Amalric n’a pas voulu rendre un double hommage : Barbara et Jeanne Balibar. Ou à travers Barbara, Jeanne Balibar ! Rendre hommage à son talent, à son ancienne égérie. On navigue entre le réel (Barbara et ou Jeanne Balibar) et la fiction (Brigitte). Un biopic poétique et déroutant. Jeanne Balibar est excellente, bluffante, elle est trait pour trait Barbara, voix pour voix. Bref, original.
Barbara, c'est avant tout l'histoire d'un réalisateur tombant amoureux du rôle de son actrice, tellement il est subjugué par son interprétation. Sauf que tout le scénario consiste à nous montrer le coulisse d'une actrice interprétant un rôle. C'est long et poussif du début à la fin. Et pour qui n'a pas de passion particulière pour Barbara, en ressortira comme il est arrivé, déçu.
Certes j'ai un petit problème avec Mr Almaric ( Tournée, que je n'est pas compris )Ici il s'agit de filmer un film que l'ont jouentce qui est risqué, mais la ça passe plutôt pas mal. Si on aime Barbara ( tout le monde aime Barbara ) il faut voir ce film car il comporte pas mal de documents intéressant.
Sudhir
Barbara et de Ballibar : deux bonnes raisons...Un parti pris presque expérimentale pour lequel il est nécessaire d'être attentif...et limite la porté de ce que pouvait dégagé Barbara : un mystère.
J'ai souffert surtout les 30 dernières mns qui m'ont paru interminables .
Je n'ai pas compris ce que voulait nous montrer me réalisateur.
Je n'ai pas compris ce que voulait nous montrer me réalisateur.
gimliamideselfes
Après la chambre bleue qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, Amalric livre ici son interprétation de Barbara et je suis un peu partagé.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film car je pensais voir un biopic normal, banal même, sur Barbara, le genre de film qui gagne des César... En réalité il s'agit d'un film sur un réalisateur joué par Amalric qui réalise un film sur Barbara. Une belle mise en abîme qui permet d'éviter certains écueils notamment une certaine dissonance où on reconnaît l'acteur grimé en une personnalité connue et où donc on n'arrive pas à croire au personnage puisque l'on ne voit que l'acteur déguisé.
On voit donc Jeanne Balibar jouer à Barbara dans un rôle où elle joue une actrice qui joue à Barbara et ça passe beaucoup mieux. D'ailleurs ça passe tellement bien, et c'est le thème du film, que le spectateur est toujours en train de se demander s'il voit Barbara en archive, Balibar qui joue Barbara ou bien Balibar qui joue cette actrice fascinée par Barbara qui devient petit à petit Barbara.
Certes, c'est connu comme concept, le rôle qui devient tellement envahissant qu'on ne sait plus si c'est réel ou non, que l'actrice se fond totalement dans son personnage qu'elle devient son personnage, je pense notamment aux chaussons rouges de Powell, mais d'une certaine manière également à Inland Empire.
La plus belle scène du film reste donc pour moi celle où elle se rend dans un café et chante au piano une chanson de Barbara et où on voit en arrière plan, flou, les habitués du bar la regarder. La scène est assez longue et la chanson assez belle pour être vraiment touchante.
Bref, Amalric a très bien pensé son film pour éviter tous les écueils des biopics et tous les procès en académisme qu'on peut faire au genre.
Par contre il reste un peu obscur, je n'ai pas l'impression à la fin d'être plus avancé, d'avoir vu quelque chose de réellement marquant. Le générique (très beau d'ailleurs) arrive et je ne comprends pas pourquoi... Disons que ça manque d'un accomplissement, ou d'une vraie fin, bref la fin est plutôt frustrante même si elle arrive comme une caresse tout en douceur.
Disons que le film a au moins l'avantage d'être intrigant.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film car je pensais voir un biopic normal, banal même, sur Barbara, le genre de film qui gagne des César... En réalité il s'agit d'un film sur un réalisateur joué par Amalric qui réalise un film sur Barbara. Une belle mise en abîme qui permet d'éviter certains écueils notamment une certaine dissonance où on reconnaît l'acteur grimé en une personnalité connue et où donc on n'arrive pas à croire au personnage puisque l'on ne voit que l'acteur déguisé.
On voit donc Jeanne Balibar jouer à Barbara dans un rôle où elle joue une actrice qui joue à Barbara et ça passe beaucoup mieux. D'ailleurs ça passe tellement bien, et c'est le thème du film, que le spectateur est toujours en train de se demander s'il voit Barbara en archive, Balibar qui joue Barbara ou bien Balibar qui joue cette actrice fascinée par Barbara qui devient petit à petit Barbara.
Certes, c'est connu comme concept, le rôle qui devient tellement envahissant qu'on ne sait plus si c'est réel ou non, que l'actrice se fond totalement dans son personnage qu'elle devient son personnage, je pense notamment aux chaussons rouges de Powell, mais d'une certaine manière également à Inland Empire.
La plus belle scène du film reste donc pour moi celle où elle se rend dans un café et chante au piano une chanson de Barbara et où on voit en arrière plan, flou, les habitués du bar la regarder. La scène est assez longue et la chanson assez belle pour être vraiment touchante.
Bref, Amalric a très bien pensé son film pour éviter tous les écueils des biopics et tous les procès en académisme qu'on peut faire au genre.
Par contre il reste un peu obscur, je n'ai pas l'impression à la fin d'être plus avancé, d'avoir vu quelque chose de réellement marquant. Le générique (très beau d'ailleurs) arrive et je ne comprends pas pourquoi... Disons que ça manque d'un accomplissement, ou d'une vraie fin, bref la fin est plutôt frustrante même si elle arrive comme une caresse tout en douceur.
Disons que le film a au moins l'avantage d'être intrigant.
Pas mal mais il faut être fan pour apprecier le style du film, decousu, qui part un peu dans tous les sens, sinon belle interprétation de Jeanne Balibar
C'est tellement dommage... Jeanne Balibar, aussi incroyable soit elle, se débat avec la vacuité de ce scénario. Le plus insupportable reste Mathieu Amalric qui semble performé une parodie naïve de lui même, ou plutot une parodie agaçante et prétentieuse. épargnez vous cette bonté qu'on ne saurait admettre.
Amalric qui excelle dans le cinéma soporifique, prétentieux et élitiste déconstruit ici totalement le film et l'hommage ou biopic classique. entre coulisses de tournage, images d'archives et vie du casting tout se mélange : il règne donc une confusion permanente jusqu'à ce mimétisme troublant de Balibar en Barbara. on constate le regard admiratif du réalisateur pour la chanteuse pour autant, cela ne peut combler l'absence de fil conducteur, de fin et le manque de fond qui permet de mieux connaître l'artiste et la femme!
Barbara est une lumière noire. Jeanne Balibar est solaire. Et pourtant, l'une se glisse dans la peau de l'Autre. L'Autre "fantomise" la première. ça marche et l'on s'y perd, et on aime cela (ou pas!). Ce n'est pas un biopic, C'est un chant d'amour à deux femmes magnifiques. J'aurais presque préféré que le réalisateur du film dans le film, ne soit qu'une voix off. J'attends la sortie du DVD avec impatience.
Bad trip. L’intention ne fait pas la réussite. En très gros, c’est l’histoire d’une actrice qui joue Barbara dans un biopic sur Barbara. La ficelle de tout ça est la mise en abyme à plusieurs niveaux. Si le début est assez grisant quand on comprend que l’on n’a pas face à nous Barbara mais une actrice incarnant Barbara, quand on comprend que tout est faux. Peu à peu, le personnage de la chanteuse se confond avec celui de l’actrice et Jeanne Balibar sème le trouble tant sa prestation brouille les pistes. Il y a aussi ce réalisateur obsédé par son sujet qui se regarde travailler ou qui jette un regard perdu sur son propre travail. On aperçoit ça et là des images d’archives dansant dans de jolis jeux de miroirs. Et puis ? Et puis on se demande où tout ça va. Et surtout, on s’ennuie ferme. Alors oui, saluons la prestation de Jeanne Balibar, saluons l’audace et saluons l’idée de la double mise en abyme mais on regrettera quand même une si mauvaise adéquation entre une forme belle mais qui ne dit rien et un fond qui reste obscur pour celui qui n’est pas intime avec Barbara.
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