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weihnachtsmann
1 188 abonnés
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1,0
Publiée le 17 mai 2021
MA fait un film personnel sur son approche. Style fils de vacances. Couchant ses idées sur la pellicule. C'est bien joli mais faut peut-être commencer le film parce que nous derrière on attend et rien ne se passe. Cela fait partie des films prétentieux assez excécrable malgré un sujet qu'on aura aimé voir se développer.
Ce film aurait pu être super de par son sujet. Manque de chance tout est évasif. Reste le plaisir de ré-entendre des extraits de chansons. Le mieux aurait été un réel biopic, il me semble que la vie de Barbara doit être assez riche pour faire un film marquant. Ici, se sont des bribes, un survolage. Pas désagréable mais une perte de temps malgré le jeu de l'actrice. 2,6/5
Alors ce film.. on dirait le bonus d'un film. Des morceaux par ci par là non utilisés et ramassés, recollés dans le désordre (ou bien je suis trop idiote c'est aussi une possibilité). On ne se régale pas, on ne suit surtout pas une narration. Jeanne Balibar ressemble à Barbara à la perfection. Pourquoi ce parti pris de ne pas raconter une histoire ? Parce que c'est trop facile ? Mais si c'est facile alors il faut le faire. Si c'est pour plaire aux 10 000 intellectuels qui vont faire semblant d'y trouver leur miel alors ce sera sans nous. Ou alors pour ne pas décevoir ça aurait pu s'appeler "barbara, reflets de fragments" qqch comme ça.
Sorti en 2017, le sixième long-métrage de Mathieu Amalric met en avant la chanteuse Barbara, interprétée par Jeanne Balibar (César de la meilleure actrice pour son rôle). Le problème est qu’en filmant un film dans le film, tout en mettant en lumière son ancienne épouse dans la vraie vie, on ne sait plus où le réalisateur a voulu nous emmener. Avec cette grille de lecture à trois niveaux, tout devient confus et excessivement intellectualisé. Bref, un film ennuyeux et très difficile d’approche.
Ce biopic paraît long et notre esprit a du mal à se concentrer sur la vie de Barbara. Sans grand relief, le scénario s’enlise et n’arrive pas à maintenir l’émotion voire l’intérêt pour la vie de cette « diva » discrète et secrète pour le grand public. La prestation de Jeanne Balibar est pourtant excellente et son incarnation quasi habitée est à relever. Mais ce film d’auteur est saboté par Mathieu Almaric qui semble faire un film sur lui et en altère l’essence même par son égo obsessionnel. Bref, c’est loupé, en tout cas pas à la hauteur de ce monument de la chanson française.
Mathieu Amalric met en scène le travail minutieux nécessaire pour incarner et filmer une icône en manifestant l'appropriation de la gestuelle, de la voix, de la personnalité de Barbara par la comédienne incarnée par une renversante Jeanne Balibar jusqu'à effacer presque toute différence, imposant au spectateur un vertigineux entre-deux. Forcément quelques redites voire des longueurs (inévitables par le thème même de la répétition obsessionnelle?!) s'infiltrent dans le récit mais rien que pour les moments de grâce musicaux, cette méta réflexion fascine, exerçant le même attrait que celui ressenti par le réalisateur pour sa muse. Un vibrant hommage aux actrices.
Barbara est un film qui pue le snobisme du début à la fin et, odeur encore plus nauséabonde : il pue la masturbation. Le dialogue le plus authentique de cet imbroglio à peine regardable, tant il pue aussi la prétention, c'est en effet sans doute : "c'est un film sur Barbara que vous faites, ou un film sur vous ?". À Fuir.
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2,5
Publiée le 24 juillet 2019
Dans "Barbara", Mathieu Amalric a choisi le concept du film dans le film! L'acteur-rèalisateur utilise la chanteuse inoubliable de « L'aigle noir » pour faire un film sur Jeanne Balibar! Cette dernière s'imprègne formidablement de Barbara et reçoit le Cèsar de la meilleure actrice 2018 (la cinquième nomination fût enfin la bonne) pour sa performance! il y a un vrai mimètisme quoi de plus normal, mais ce qui est troublant c'est de voir Balibar chanter pour de vrai...avec la vraie voix de Barbara! Le spectateur se demande à plusieurs reprises si c'est Barbara ou pas à l'ècran! il faut dire que Amalric joue ètonnement avec tous les pouvoirs illusionnistes du cinèma! Alors est-ce un anti-biopic exigeant ? Est-ce un portrait en trompe l'oeil ? Est-ce une oeuvre intellectuelle sur le cinèma avec des documents d'archives ? C'est un peu tout ça à la fois où l'on peut voir aussi (et surtout) les rapports d'un metteur en scène avec sa comèdienne et son rôle! Mais que ce travail d'historien avec un regard de cinèaste est confus et dècousu...
Amalric souhaitait entretenir la confusion au maximum: de ce point de vue, le film est une réussite, entre confusion des archives et des prises de vues, confusion du film dans le film, confusion des personnages et de leur modèle. Reste qu'au-delà de la performance de Jeanne Balibar, le ton adopté est terriblement lénifiant et monocorde, la réalisation hélas très plate et l'on a peu de moments de grâce, en dépit de quelques belles tentatives avec les chansons (pas très connues d'ailleurs). Le film donne le sentiment au spectateur de flotter et de passer un peu à côté. Dommage.
Je mets une étoile pour Balibar qui se tire de cette triste aventure aussi bien que possible. Cependant, j’en veux à Mathieu Amalric d’avoir raté ce film sur une artiste hors du commun. Fan de Barbara, je n’ai retrouvé ni son charme, ni son talent, ni sa folie, ni son âme, et à peine sa musique. C’est un film ennuyeux, sans queue ni tête, qui dessert l’artiste plus qu’il ne l’encense. Un gros gâchis. Je me suis consolée en écoutant ses chansons en rentrant...
Un film - poupées russes... Un hommage à la grande Barbara, bien sûr, dans un hommage à l'univers de la chanson. Encore un hommage, aux comédiens celui-là, grâce à l'envoûtante et magistrale interprétation de Jeanne Balibar. La mise en scène, le cinéma lui-même, enfin, célébrés ici dans un incessant va-et-vient entre les différents niveaux de lecture. Le spectateur est emporté, à l'image du personnage interprété par Mathieu Amalric, réalisateur inspiré de cette émouvante mécanique.
Il y a le film, le film dans le film, les films que se font les personnages du film. Il y a la fiction, les reconstitutions. Il y a les images et les sons d'archive. Et tout se mêle et s'entre-mêle avec une liberté vagabonde, folle, mélancolique : mises en abyme, confusion, trouble. Barbara, c'est un patchwork de scènes et de chansons, de réflexions et d'émotions, pour des variations biographiques et poétiques, pour un portrait-puzzle fantasmé, pour une expérience de cinéma inclassable. Et remarquable. Talentueux Amalric. Grande Balibar.
On dit souvent que les cinéastes qui réalisent des biopics manquent d'audace. Un reproche que l'on ne pourra pas faire à Matthieu Almaric. En effet, au lieu de choisir l'angle d'attaque habituel, le cinéaste nous montre une actrice en pleine préparation du rôle qu'elle devra tenir dans un film consacré à Barbara. Original donc. Mais c'est bien tout ce que l'on pourra retenir. Car au final, tout ceci ne présente que bien peu d'intérêt. Déjà, on ne peut pas dire que le film mette particulièrement l'oeuvre laissée par Barbara. Bien sûr, les chansons phares sont présentes, heureusement d'ailleurs. Mais Almaric ne fait rien pour promouvoir ce qu'a laissé la dame en noir. Et Jeanne Balibar n'est clairement pas à la hauteur. Dommage. Barbara méritait bien mieux que ça.