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    Les Fantômes d’Ismaël
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    213 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Quelle déception! un film qui agace du début à la fin, de par ses dialogues lus, sa musique insupportable et son histoire fatigante. Pourtant sur le papier cela semblait fabuleux, le casting et l'histoire étaient si prometteurs. Et cela c'est transformé en réel calvaire. A éviter
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2017
    Hum... Bien complexe tout cela...

    Un peu trop pour moi !

    A en juger par les réactions diverses et variées de mes camarades/ciné d'un soir, il est fort à parier que le film divisera, florilège de remarques entendues à la sortie :

    - Nul !

    - J'ai besoin de digérer le film -pas les frites à volonté du Bistro Régent- avant de donner mon opinion,

    - pas désagréable, j'ai même bien aimé. C'est un film sur le "poids des autres",

    - Bavard ! -ça c'est moi qui l'ai dit !-

    12 heures de digestion plus tard, je maintiens mon "Bavard" et reste très partagée sur l'objet cinématographique obscur et embrouillé qui nous a été proposé. Serais je passée à côté ?

    Dans une interview, Arnaud Desplechin explique avoir réalisé un film comprenant cinq films : "C'est le portrait d'Ivan, un diplomate qui traverse le monde sans n'y rien comprendre. C'est le portrait d'Ismaël, un réalisateur de film qui traverse sa vie sans n'y rien comprendre non plus. C'est le retour d'une femme, d'entre les morts. C'est aussi un film d'espionnage... Cinq films compressés en un seul, comme les nus féminins de Pollock. Ismaël est frénétique. Et le scénario est devenu frénétique avec lui ! Pourtant, Ismaël dans son grenier essaie de faire tenir ensemble les fils de la fiction...".

    A la lumière de ce qui vient d'être dit, il est maintenant évident qu'il me faudrait plusieurs visionnages pour assembler toutes les pièces du puzzle, m'approprier les personnages, décortiquer leurs relations complexes ou encore saisir toute la puissance des dialogues. Alors, même si je reconnais au film des qualités techniques manifestes : un montage virtuose, une lumière travaillée, un cadrage original, je passe mon tour !

    Si vous aimez Charlotte, Marion, Mathieu ou encore Louis, leur simple présence au casting vous suffira pour passer un bon moment,

    Si vous hésitez toujours, n'oubliez votre décodeur pour apprécier à sa juste valeur, ces mystérieux fantômes !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 mai 2017
    Il faut absolument se méfier quand Télérama et les inrokuptibles mettent 5 étoile c'est ce que nous faisons d'habitude mais aimant le cinema parfois difficile ,nous avons été servi. Film pour pseudos bobo intellos tres long qui ne démarre pas avec plusieurs histoires en une ce qui déroute fortement ,ce n'est qu'une logorrhée qui dégouline tout au long du film.
    Les cadrages sont beaux, la musique est envahissante. Mathieu Amalric est très bon comme d'habitude,Charlotte Gainsbourg illumine ce film par sa belle maturité par contre Marion Cotillard fait du Cotillard toujours le même jeu des yeux ,la même moue que l'on retrouve dans tout ses films dramatique ,elle est meilleure quand elle joue avec son mari.
    Un seul conseil Fuyez ce film
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Projeté en ouverture du festival de Cannes, ce nouveau film d'Arnaud Desplechin n'est curieusement exploité que dans une version courte (amputée d'une vingtaine de minutes) dans la plupart des salles françaises. La version longue n'étant proposée que dans de très rares cinémas, je n'ai donc vu moi-même que le film le plus court et je me demande si ce n'est pas là la cause de mon léger désappointement. Léger parce que le film m'a globalement séduit, mais désappointement quand même car, dans sa version courte en tout cas, il laisse une sensation d'inachèvement, comme si le réalisateur s'était encombré de trop de récits s'imbriquant les uns les autres sans qu'il sache lui-même comment les relier sinon de manière presque artificielle et trop abrupte. Je gage que, dans sa version longue, le film donne une autre impression, plus satisfaisante pour l'esprit du spectateur.
    Reste néanmoins, même dans sa version brève, un film qui ne manque pas de qualités, Arnaud Desplechin étant un réalisateur qui a déjà largement démontré son talent, un talent atteignant des sommets de perfection dans le très émouvant « Trois souvenirs de ma jeunesse » (2014). Autant ce dernier film était marqué par l'influence de François Truffaut, autant c'est du côté d'Alfred Hitchcock et d'Ingmar Bergman qu'il faut chercher les sources d'inspiration des « Fantômes d'Ismaël ».
    L'argument de ce film est assez simple, mais sa construction narrative ne l'est pas du tout. Les fantômes du titre, ce sont d'abord et avant tout ceux qui hantent les œuvres cinématographiques d'Arnaud Desplechin : des acteurs (à commencer par Mathieu Amalric) et des personnages qu'on identifie aussitôt à sa production. Il en est un, en particulier, appelé Dédalus, qu'on a déjà rencontré dans plusieurs de ses films et qu'on retrouve ici, joué cette fois par Louis Garrel. C'est lui, le premier des fantômes qui tourmentent l'esprit d'Ismaël (Mathieu Amalric), un fantôme dont on découvre vite qu'il est le personnage d'un film dans le film, mais un personnage qui semble échapper même à l'emprise de son propre créateur. Car s'il est un thème qui imprègne toute cette œuvre, c'est celui de l'identité mystérieuse des personnages, identité qui échappe aux définitions et à toutes les simplifications, qui se dérobe dès qu'on cherche à la cerner de quelque façon que ce soit.
    Ismaël est donc un « fabricant de films », ainsi qu'il se définit lui-même, écrivant la nuit plutôt que le jour et vivant avec Sylvia (Charlotte Gainsbourg) tout en restant poursuivi par le deuxième fantôme du film, Carlotta (Marion Cotillard), la femme avec qui il a vécu vingt ans auparavant et qui l'a quitté soudainement sans plus donner signe de vie, au point qu'il l'a crue morte. Or voilà que Carlotta (un prénom que tous les cinéphiles associent aussitôt à « Sueurs froides » d'Alfred Hitchcock) réapparaît aussi soudainement qu'elle avait disparu. Ce qui, évidemment, ne manque pas de semer le trouble et dans l'esprit d'Ismaël et dans celui de sa nouvelle compagne Sylvia.
    Ce qui passionne, ce qui fascine, dans ce film, c'est ce qui se devine et se dissimule aussitôt qu'on croit l'avoir compris. Tous les personnages, « fantômes » ou non, sont traversés de mystères : quand on a le sentiment de les cerner, ils s'échappent. A de nombreuses reprises, on les voit se refléter dans un miroir (une fois même dans un miroir ébréché) ou dans le reflet d'une vitre, comme pour indiquer qu'il n'y a d'autre connaissance d'autrui que très partielle et imparfaite. Pour reprendre les termes de Paul dans sa Première Lettre aux Corinthiens (1Co 13,12), « nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure ». Les regards portés sur autrui se heurtent à d'insondables mystères. Et lorsque, au début du film, Ismaël et le père de Carlotta se disputent à propos de cette dernière, c'est parce que l'un et l'autre n'ont jamais perçu qu'un reflet ou qu'une fraction de la jeune femme, tout en restant persuadé, chacun de son côté, d'être le seul à la connaître vraiment. Qui a raison ? Qui a tort ?
    Malgré ses imperfections, en tout cas dans sa version courte, et malgré la complexité de ses mises en abyme, ce film n'en demeure pas moins une œuvre assez fascinante et qui gagnera, probablement, à être revue pour en percevoir encore davantage toutes les beautés. 8,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 mai 2017
    pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...! film Schadoks par excellence, où probablement seuls les amoureux des intrigues non résolues, des pistes sans débouchées , des émotions excessives, des discours pseudo intello, devraient se complaire dans cet univers théâtral...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 mai 2017
    Un film probablement inspiré de l sprint foisonnant d'un réel artiste mais qui ne rend rien d intéressant dans une salle par la lourdeur et le manque de profondeur des scènes. Pesant et superficiel alors que le pitch avait du potentiel. Dommage.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Film d’ouverture au Festival de Cannes 2017, Les Fantômes d’Ismaël raconte l’histoire d’un cinéaste troublé entre sa vie imaginée, la réapparition d’un amour disparu et la rencontre avec une femme qui lui ressemble étrangement. Charlotte Gainsbourg est brillante comme toujours. Marion Cotillard et Louis Garrel délivrent une prestation convenable. Mais c’est Mathieu Amalric qui, fidèle à lui-même a cette étiquette de tombeur malgré son apparence intolérable. En multipliant ses récits Arnaud Desplechin nous offre un scénario complexe mais mené avec un kitchissime plutôt navrant. Les Fantômes d’Ismaël est un mélange de désirs pervers et orgueilleux.
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2017
    Tout d'abord, je voudrais préciser que ce film n'est ni un thriller ni un drame. C'est une comédie dramadique. A. D. se tourne lui-même en dérision et ne s'épargne aucune critique, je suis surprise de tous ceux qui ont pu voir de la vanité et de la prétention dans ce films.
    En ayant vu la bande-annonce et après une journée de cours, je ne m'attendais pas à être emportée par ce film. Je pensais au pire m'endormir un peu comme devant le dernier Ridley Scott que j'ai quitté. Ça a été un excellente surprise. Le récit explose, part dans plein de sens différent et j'y ai pris beaucoup de plaisir comme l'immense salle de l'UGC Paris où j'étais. Certes certains moments sont un peu confus ( la scène d'explication de la perspective, de l'action painting) et vienne briser la trame narrative à laquelle on est habituée mais ils sont bienvenus parce qu'ils collent bien avec l'absurdité d'une partie de nos vies et je ne me suis jamais ennuyée : dramatique, intense, tragi-comique le plus souvent. Certes, certains dialogues ne sont pas naturels et le jeu du père de Carlotta est forcé. Mais le jeu des trois acteurs principaux et de Louis Garell était plein de justesse. J'ai trouvé qu'A.D. savait peindre le mouvement de la vie, de ceux qui apparaissent, disparaissent, des retrouvailles pour mieux se perdre et des pertes pour mieux se retrouver, des fardeaux secrets que nous portons et qui nous empêchent d'avancer, Je recommande d'aller voir ce film qui vaut tellement plus que de nombreux blockbusters vus récemment.
    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2017
    malgré ma bonne volonté je n'ai pas découvert de véritables
    bons moments dans ce film qui est long ennuyeux et confus.
    les acteurs sont bons mais ne nous procurent aucune émotion.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mai 2017
    On a l'habitude de voir les critiques s'emballer dès que leur chouchou sort un film, Il est vrai que Desplechin ne fait pas que des mauvais films (Jimmy P était très intéressant.) Ce dernier film fait pour moi partie des mauvais. Le procédé du film dans le film est bien maîtrisé mais le film s'égare et n'arrive pas à captiver. C'est long, prétentieux et très très ennuyeux !. Amalric pourtant excellent acteur d'habitude est constamment dans l’hystérie et en fait des tonnes. C'est fatiguant, on a hâte que ça se termine
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Deux heures de nombrilisme cinématographique le plus intense sont au rendez-vous du nouveau film d’Arnaud Despleschin. Deux heures de purge sans réellement de sens si ce n’est celui détenu par l’esprit du metteur en scène ou par des critiques parisiennes bienveillantes et prétentieuses faisant fi d’avoir saisi le salmigondis prétentieux du cinéaste. Deux heures d’ennui soporifique où il ne se passe rien d’intéressant et où tout sonne terriblement faux. Et le pire c’est que ce film (ou plutôt cet essai, tant il se rangerait davantage dans cette catégorie), a les honneurs de faire l’ouverture du Festival de Cannes cette année. En espérant que la sélection ne soit pas au diapason. On se demande quelle mouche a piqué Thierry Frémeaux de ne pas choisir un blockbuster intelligent ou un Woody Allen comme à l’accoutumée! Pauvres festivaliers !

    On sait que les films de Despleschin ne sont pas forcément faciles d’accès. Il a un univers bien particulier et on ne peut reprocher à son œuvre une certaine cohérence, remettant sans cesse en images les mêmes personnages, les mêmes obsessions, souvent à caractère autobiographique où réalité et fantasmes se mêlent. On avait apprécié son précédent film « Trois souvenirs de ma jeunesse », charmante cartographie de son adolescence à Roubaix tout comme « Un Conte de Noël » et son règlement de comptes en famille. C’est du cinéma d’auteur pur et dur, par lequel il faut se laisser happer au risque d’en être exclu. Mais c’est souvent bien écrit et pétri de qualités narratives indéniables tout comme de réflexions intéressantes. Mais là non ! « Les fantômes d’Ismaël » est un repoussoir, une caricature de cinéma d’auteur, voire une caricature de son cinéma à lui que Desplechin nous afflige à la figure.

    Partant du point de départ du retour d’un amour de jeunesse, le réalisateur nous tisse un scénario sans queue ni tête, où il nous balance ses préoccupations ou ses illuminations dans le chaos le plus total. Un magma de clichés auteuristes vain et vaniteux qui, sous couvert d’art, insulte le spectateur en lui donnant l’impression qu’il est bête. Pire, comme conscient de l’inanité de son scénario, Desplechin le rend même bicéphale en y incluant une mise en abyme avec le personnage clé de son œuvre, Dédalus. Si ce n’est le flegme de Louis Garrel, il n’y a rien à retirer des séquences inutiles. Fourre-tout, son film est une insulte permanente au cinéma. Certes, il sait filmer mais voir des acteurs de haut niveau jouer comme des pieds et débiter des dialogues trop écrits dans des situations insensées annihile tout reste de volonté qu’il pouvait nous rester. On décroche totalement de ce pensum abscons qui n’a de bien que son emballage. Le cinéma, si exigeant soit-il, c’est faire plaisir à son spectateur. Là on est en face du néant et d’un des pires films vu de mémoire récente!
    christophe p
    christophe p

    11 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Un film prétentieux et très ennuyeux. Un fourre tout incompréhensible pour intellos le réalisateur Arnaud Desplechin m'a juste permis de me tenir à l'abri de la pluie pendant deux heures 😡😡😡😡😡 Finalement il aurait mieux valu que j'achète un parapluie
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mai 2017
    les actrices sauvent ce film qui est d'une longueur impossible. Film prétentieux, aux dialogues catastrophiques tellement inappropriés aux scènes...vous ne loupez rien si vous ne le voyez pas.
    Serge R.
    Serge R.

    60 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Ce film est une merveille, les acteurs sont prodigieux. À voir au moins deux fois pour en assimiler toutes les histoires complexes et prodigieuses.
    Simon P.
    Simon P.

    48 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Arnaud Desplechin, le meilleur d'entre nous.

    Avec ce film, le voilà à l'apogée de son cinéma : les fantômes du passé reviennent, le temps trace sa route et le spectateur, lui, est à l'apogée de son plaisir.
    Les fantômes, donc, pour un film qui n'a pas finit de nous hanter.
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