Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Marie G
24 abonnés
6 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 20 mai 2017
J'ai trouvé que ce film était un véritable navet surjoué avec des personnages hystériques. Insupportable. Film bien trop prétentieux et nombriliste qui n'a ni queue ni tête.
L'affiche était allecchante, du beau monde, un thème sommes toutesassez classique: les angoisses de la création... La première heure intrigue, mêlant passé et présent., mais des l'apparition du "fantôme" de la femme disparue tout bascule. On est dans du blougui Blouga, ça part dans tous les sens et chacun essaie de s'en sortir comme il peut! Les comédiens sont bons mais face à une telle indigence du scénario, que pouvaient ils? On peut se demander comment un tel film a pu inaugurer Cannes. Sur le nom du metteur en scène ? Le problème est bien là. Il faut quand même garder son sens critique, même devant un nom prestigieux!
L'univers de ce réalisateur est très particulier et il n'est pas aisé d'y entrer.
Les personnages de ce film sont tous portés par de très bons acteurs mais le scénario est très cortiqué et seuls les adeptes de substances illicites comprendront les tenants et aboutissants de ce dernier.
Présenté à Cannes, la presse va très certainement apprécié ce film.
Pour ma part, je me suis un peu perdu dans les méandres psychologiques des personnages et de la fiction désordonnée du scénario.
Aucun intérêt. Nullité, nombrilisme, incompréhension, ennui. A éviter absolument. On se dit que le film qui ouvre le festival de Cannes sera à la hauteur mais on est déçus. Je suis partie un peu à la fin, la première fois que cela m'arrive mais vraiment je n'en pouvais plus. C'était affligeant.
C’est la pensée narcissique d’un réalisateur pris entre un passé qui l’a émotivement brisé et un présent qui l’a partiellement ré-équilbré. Très hétérogène (brownien), le film vous plonge d’entrée de jeu dans un long échange de type politico-policier qui, en l'absence de titre et de générique, évoquerait une intrigue de John Le Carré ; on a l’impression de s’être trompé de salle, ce qui a conduit un spectateur à sortir pour s’informer ! Les personnages vedettes des 2 femmes ne sont qu'ébauchés spoiler: (ils sont déclarés mais non démontrés, que ce soit celui de l'égarée mentale ou celui, à l'opposé, de l'astro-phycienne cartésienne) ce qui prive le film de l'intelligence que son thème méritait. A ajouter à cela, des scènes absurdes et dénuées de sens pour le film. Résultat : les trois interprètes vedettes se livrent à un numéro d’interprétation de haut vol (comment en attendre autrement ?) mais conventionnel, à la façon d'exercices de style didactiques au cours Florent. C'est loin de ce que j’attendais de ce film d'après sa pub.
Pensum: Travail fastidieux imposé par punition. C'est l'impression que l'on ressent à la vision du dernier film d'Arnaud Desplechin, film d’ouverture de ce Festival de Cannes qui vient de se terminer. Un film qui présente l'originalité d'exister sous deux versions différentes : la version du metteur en scène, d'une durée de 2 heures 15 minutes, et la version que Thierry Frémaux, le délégué général du Festival de Cannes, a réussi à imposer à Arnaud Desplechin et qui ne dure que 1 h 54 minutes. Si vous tenez absolument à voir ce film, réjouissez vous si c'est la version courte qu'on vous propose ! Ce sera d'ailleurs le seul moment où vous pourrez vous réjouir tellement cette mise en abyme que nous propose le réalisateur est pesante, tellement on ne ressent aucune émotion, tellement tout, dans ce film, parait artificiel et vain. Quant aux comédiens, Charlotte Gainsbourg et Marion Cotillard retombent dans les travers qu'elles avaient progressivement réussi à éliminer dans leur jeu et Mathieu Amalric n'est ni meilleur ni pire que d'habitude.
Heureusement que j'ai vu la version courte! Le film est mauvais , les dialogues ne sont pas fluides, ne paraissent pas spontanés. L'histoire est décousue, les jeux d'acteurs sont inintéressants. J'ai largement préfère l'histoire avec Louis Garrel mais on ne sait pas comment cela finit! Mathieu Amalric en fait des tonnes, Charlotte Gainsbourg et Marion Cotillard sauvent un peu ce qui reste à sauver.
J'ai trouvé ce film très prétentieux. Comme si son objectif était de bien signifier que ce n'est pas un film accessible, qu'il est réservé à une élite dont le spectateur "moyen" n'est pas digne. Un bachotage pour le festival. Le jeu et le talent des acteurs n'est pas remis en cause mais il est au service de rien. Le propos de départ est pourtant intéressant mais traité avec tellement de complication artificielle et de nombrilisme qu'il n'est pas venu jusqu'à moi. Comme pour la performance des acteurs, la réalisation éclaire le film de quelques instants géniaux sans qu'il en tire globalement partie. En espérant que le reste de la sélection du festival de Cannes sera plus généreuse.
Une bande annonce qui m'avait donné très envie de voir ce film. Malheureusement le film m'a terriblement déçu par sa lenteur et par son histoire. 02H00 de perdu...
Ce ne serait sans doute pas vrai de tous les films, même les bons, mais Les fantômes d'Ismaël ne font vraiment sens qu'au fil d'une deuxième vision. Si l'on ajoute qu'il existe également une version longue, le Director's Cut de Desplechin, l'on conçoit que rien n'est vraiment facile dans cette entreprise mais n'est-ce pas le cas depuis les débuts de ce cinéaste singulier ? Mathieu Amalric ne figure pas sur l'affiche du film alors qu'il en est pourtant le personnage central. Surprenant mais explicable par le fait que cet homme ne vit que pour les femmes et aussi, bien entendu, pour le cinéma. Amalric, qui n'est pas vraiment d'une grande sobriété, est donc une fois encore le double de Desplechin, dans le portrait d'un réalisateur en crise, du point de vue de l'inspiration, mais aussi dans une vie sentimentale partagée avec deux femmes. Le ménage à trois, avec les excellentes Cotillard et Gainsbourg, se révèle comme la meilleure partie du film, s'éclatant progressivement en des itinéraires personnels passionnants. Là, en voyant le film une deuxième fois, on ne peut qu'admirer la maîtrise de la mise en scène du cinéaste au contact de deux actrices splendides dont il filme dans des gros plans imaginatifs les regards et les frémissements. Au côté de cette histoire qui aurait pu suffire à nourrir un long-métrage, Desplechin ajoute des flashback, une voix off et enfin un film dans le film, assez déconcertant de prime abord, récit d'aventures et d'espionnage où la verve comique de Louis Garrel prend toute sa dimension. Pour compliquer encore l'affaire, le long épilogue des Fantômes d'Ismaël marque encore un changement de ton avec l'apparition saugrenue mais réjouissante d'Hippolyte Girardot. Nul doute que la (dé)construction du film et son caractère cérébral (mais pas toujours) a de quoi faire s'interroger sur les intentions du cinéaste. Là n'est pas le plus important, ce film-là semble marquer comme un point culminant dans une oeuvre qui revendique son caractère bancal et son doute permanent. C'est en définitive un plaisir, parfois contrarié mais réel, que de se confronter à ce type de cinéma pas simple mais roboratif.
Arnaud Desplechin est l'un des rares cinéastes dont j'ai besoin un dictionnaire pour le comprendre. Une fois de plus, il nous embarque dans un film à plusieurs histoires. Même si elles ont un lien (l'une des deux n'est autre que le film réalisé par le personnage principal) on ne voit pas vraiment l'intérêt... Et qui dit plusieurs histoires dit aussi risque de bâcler l'une des deux, voire les deux. Et c'est un peu le cas. Heureusement que Charlotte Gainsbourg fait un épilogue pour essayer de boucler le tout... D'une point de vue de la mise en scène, c'est brut, c'est une camera à l'épaule qui bouge sans cesse, très décousue. Mathieu Amalric ne joue pas réellement, il est lui-même. Charlotte Gainsbourg n'est pas dans son meilleur rôle mais si elle offre de très belles scènes où elle est émouvante. Marion Cotillard est très bien (comme toujours). Louis Garrel est étonnant... Avec un tel casting, il est bien dommage de ne pas voir plus d'étincelles. La bande son est assez désagréable. On peut au moins remettre à Desplechin la palme de la bande annonce la plus mensongère du mois.