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colombe P.
134 abonnés
695 critiques
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5,0
Publiée le 18 mai 2017
Ce qui est certain c'est que ce n'est pas un film tout public. C'est un drame inquiétant, angoissant et difficile d'accès. Mais c'est tout à fait passionnant. Quand je lis une critique qui dit que cette histoire n'a ni queue ni tête, à la fois je rigole et je suis atterrée. Cette histoire se tient, tout est bien compréhensible, tout est bien solide. C'est juste un peu déroutant pour certaines personnes. Voilà ce que cela raconte : un cinéaste en plein tournage de son nouveau film et en couple, voit l'arrivée d'une femme avec qui il était marié il y a 20 ans qui était partie, n'avait plus donné aucune nouvelle, qu'on croyait décédée et qui refait surface. Ce retour va générer des perturbations de tous les côtés, pour tous les protagonistes. C'est simple, clair et net.
Déroulement trop long, lent et confus. Heureusement que Marion Cotillard relève le niveau du film. Nous sommes parti avant la fin (ainsi que d'autres personnes dans la salle) du film. Nous nous sommes ennuyer tout le long. C'est dommage car la bande annonce promettait une belle histoire.
C'est une performance. Comment avec d'aussi bons acteurs et une histoire suscitant l'intérêt , réaliser un film aussi repoussant. C'est réussi , je suis partie au bout d'une heure de projection et c'est la deuxième fois de ma vie de cinéphile que cela m'arrive. La première c'était pour un film gore insupportable et là c'est l'absence d'émotion qui m'a dégoûtée.
A propos de "fantômes".... Un fantôme d'histoire, un fantôme de mise en scène, des fantômes d'acteurs..... Ce qui fait un film fumeux, verbeux, prétentieux, creux... par cinéaste fuligineux. Probablement réservé à la seule "élite" bobo... Un vrai repoussoir pour moi. Qui plus est souvent inaudible.
Un portrait de l'artiste en cinéma où Desplechin pourchasse ses doubles et ses souvenirs. Des scènes magnifiques cotoient des séquences moins convaincantes (la partie hitchcockienne déçoit). Attention, il faut voir la version longue, bien meilleure et qui révèle le thème central du film : l'absence. Voir ma critique complète sur mon blog :
La beauté première des "Fantômes d’Ismaël" réside dans l'agencement des trois grands axes de son récit – le triangle amoureux, la crise d'un cinéaste et la fiction d’Ismaël – qui se succèdent et se mêlent sans que Desplechin ne les connecte à tout prix. Ces trois directions, qui participent pleinement à l'incarnation du film, se répondent par des jeux d'échos souvent déroutants car peu explicites (la version longue aide peut-être à mieux cerner les relations entre certains personnages), mais dont l'inter-dépendance est remise en cause par des tonalités autonomes. En effet, difficile de raccorder la bouffonnerie du duo Amalric-Girardot à l’atmosphère inquiétante de la lutte amoureuse entre Sylvia (Charlotte Gainsbourg) et Carlotta (Marion Cotillard magnifique, totalement réinventée sous la caméra amoureuse de Desplechin) pour Ismaël, symbolisée par une esthétique très fine où est mis en évidence le contraste entre une lumière apocalyptique et une noirceur mélancolique. Mais le cinéaste complexifie davantage son récit en filmant le scénario d’Ismaël, obscur récit d'espionnage porté par le génial Louis Garrel, lui aussi singularisé par la direction de Desplechin, dont on finit par se demander si cette partie est totalement fictive ou bien si elle est sur le même plan que le récit-cadre. Le film marque donc par sa profusion scénaristique et par une impressionnante gamme d'émotions qui en découle, où le ludisme du film d'espionnage et de la folie créatrice se mêlent à la douleur du mélodrame et des tensions familiales. Souvent réjouissant et même bouleversant par instants, "Les Fantômes d’Ismaël" est un très beau film, qui me donne envie de découvrir la version longue.
Arnaud Depleschin a son style, son univers. On aime ou on n'aime pas. Moi j'aime bien. Ce nouveau film est excellent. C'est une histoire humaine émouvante, tortueuse, compliquée et sensible. Un monsieur est en couple avec une femme, il est cinéaste et prépare un film. Une autre femme avec qui il était mariée et qui a disparu il y a 21 ans, refait surface. Cela va perturber ce monsieur et sa compagne actuelle. Cette femme qui refait surface va lui expliquer les raisons de son départ et ce qu'elle a fait pendant 21 ans. En parallèlle on voit le tournage de son film ce qui nous fait à l'écran deux histoires à suivre. J'ai beaucoup aimé la partie où ce monsieur est confronté au retour de son ex épouse réapparue. Mais je n'ai pas bien aimé la partie où l'on voit les scènes de son film en tournage. C'est la raison pour laquelle je mets comme note 4,5 / 5. J'aurais bien aimé mettre 5/5 car ce film est vraiment excellent. Il faut savoir que cette histoire est relativement compliquée et tortueuse alors il faut bien suivre le film avec beaucoup d'attention afin de bien comprendre et d'être immergé par la sensibilité et les émotions qui s'en dégagent.
Fuyez ce film, c est triste confus. Dialogues presque idiots tellement ils se veulent percutants, audibles. C est un film teleramesque..la vie est vraiment trop courte pour perdre du temps précieux. Fuyez je vous dis...
Comme pour tous les très grands, il suffit souvent de quelques plans pour reconnaître la patte d’un auteur. Confirmé en cela par les thèmes ressassés et obsessionnels qui, différemment mis en forme, réapparaissent à chaque fois. La famille, les morts, la folie, les questionnements, les souvenirs et les amours contrariées sont les os que le réalisateur de « Trois souvenirs de ma jeunesse » ou de « Rois et reine » n’en finit pas de ronger. Il y a donc comme un sentiment de « déjà vu », une atmosphère familière et on retrouve avec plaisir le réalisateur exactement là où on pensait l’avoir laissé. Cette sensation est d’autant plus prégnante qu’il fait presque toujours appel à son double de cinéma en la personne de Mathieu Amalric. Comme une réjouissante mise en abyme, Ismaël, cinéaste en surchauffe est un homme fragile au bord de la crise de nerf, veuf depuis que sa femme a mis les voiles 21 ans plus tôt et fut déclarée morte. Il rencontre Sylvia, une femme douce qui l’apaise et qu’il aime profondément. Mais un jour qu’ils sont au bord de la mer dans leur maison de vacances, Carlotta refait surface. Son retour tonitruant met en péril le fragile équilibre du couple… Quoi qu’on puisse y redire, quoi que pourraient penser ses détracteurs, Desplechin est un sacré metteur en scène ! Sur une trame dramatique plutôt classique, il parvient toujours à instiller beaucoup de profondeur, d’humour et de fantaisie burlesque dans son propos. Plusieurs récits ici se superposent, s’entremêlent et se font écho avec une science du montage impressionnante qui donne à ce film romanesque aux résonances hitchcockiennes revendiquées, toute sa singularité. J’ai passé un moment étonnant, émouvant et délicieux. Les acteurs y sont phénoménaux. Finalement, ce que j’aime le moins, c’est l’affiche aux visages outrageusement photoshopés. Mais c’est un moindre mal.
En sortant 2 personnes poussaient un grand ouf, je leur demande : avez vous compris qqchose? Non ni queue ni tête . Ouf pour moi aussi, je n'ai rien compris, d'ailleurs je me suis endormie, Comment peux- t'on réaliser un film comme celui-ci? Venez faire un film sur ma propre vie vous aurez 1000000 d'entrées . Acteurs nuls, abrutissants, des flashs de personnages qui n'avaient rien de liant , Je préfère le film de " tatie Danielle"
histoire confuse...jeux d'acteurs Amalric en fait des caisses. ..Charlotte Gainsbourg et Marion Cotillard.. bof un bon point pour les décors et la lumière
Ismaël a 50 ans, un métier de réalisateur de films et une compagne. Il est relativement heureux mais toujours tourmenté par une ex femme qui a disparu 20 ans auparavant. Le père de cette femme aussi est toujours perturbé. Voilà qu'elle revient alors qu'on la croyait morte. Est-elle bien vivante ? Est-ce un fantôme ? Cette histoire met en relief les regrets, les douleurs du passé, le présent en souffrance. Ismaël a du mal à conjuguer son métier et le retour douloureux de cette ex femme qui chamboule tout et qui elle même est en perdition et en grande souffrance. Ce film n'est pas un banal film ordinaire, c'est un film exigeant et intelligent et vraiment passionnant !
Passé royalement à côté du (très) adulé Trois Souvenirs de ma Jeunesse, Arnaud Desplechin avait une dette en vers le spectateur que je suis. Je pense toujours que son cinéma n'est que narcissisme et obsession de la folie. C'est un langage particulier qui ne passe pas à tous les coups. Depuis Un conte de Nôel, on était perdu entre le metteur en scène et le raconteur d'histoire. Sur-Interprété, le jeu d'acteurs pouvait vite devenir lassant. C'est sans compter sur un trio inédit et brillant que Desplechin renoue avec mes sentiments. Que dire de la prestation envoutante et magistrale de Cotillard. Le Desplechin lui va tellement bien. On l'a retrouve, notre Marion, après 2-3 films pas à la hauteur de son immense talent. La maturité de jeu, une apparition dans le film. Envoutante, mise à nue, mais toujours aussi énigmatique. Elle a le flegme des grandes divas. Opposée au charme simple de Charlotte Gainsbourg. Si je suis Mathieu Amalric, je ne peux être qu'un homme heureux.
Un chef d'oeuvre!! Les acteurs sont extraordinaires, le film est brillament écrit et mis en scène. C est à la fois drole et bouleversant J ai hate de le revoir!