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    Les Fantômes d’Ismaël
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    213 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Aucun intérêt. Nullité, nombrilisme, incompréhension, ennui. A éviter absolument. On se dit que le film qui ouvre le festival de Cannes sera à la hauteur mais on est déçus. Je suis partie un peu à la fin, la première fois que cela m'arrive mais vraiment je n'en pouvais plus. C'était affligeant.
    mireille56
    mireille56

    12 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Très décevant car pot pourri des obsessions de Depleschin qui se fait plaisir. Comme un remisage,, pas abouti, de ses films précédents.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2017
    Quel ennui, ce film est complètement raté, les acteurs jouent faux, flash-back mal utilisés, fin en queue de poisson, bref, aucun intérêt. Deux heures de ma vie perdues.
    Marie-Claire D.
    Marie-Claire D.

    33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2017
    A voir pour les deux actrices, très bonnes. Et pour une histoire de "milieu de vie" qui pose plein de questions sur le retour des souvenirs (et veut bien ne pas y répondre !). Le côté profus et confus finit par lasser un peu, quand même, c'est dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mai 2017
    les actrices sauvent ce film qui est d'une longueur impossible. Film prétentieux, aux dialogues catastrophiques tellement inappropriés aux scènes...vous ne loupez rien si vous ne le voyez pas.
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2017
    Est-il possible de formuler des réserves à l'encontre du cinéma d'Arnaud Desplechin, un cinéaste adulé de la critique et de la plupart des cinéphiles ? Soit, c'est un des réalisateurs les plus doués de sa génération et nul ne le conteste. Mais le dernier opus a quelque chose de fatigant dans cette volonté d'engranger le maximum de données afin de faire perdre au spectateur le fil de l'histoire, de l'embrouiller et de rendre inextricable ce qui était au début d'une simplicité inattendue. Ismaël est veuf - du moins le prétend-il. Il vit à présent avec Sylvia qui ne peut cependant lui faire oublier Carlotta, son épouse dont la disparition continue de perturber ses nuits et de susciter en lui les plus horribles cauchemars. Cinéaste, il est en plein tournage : une histoire d'espionnage tarabiscotée articulée autour d'un diplomate fantasque aux aventures chargées de rebondissements. Tout va donc à peu près bien - ou si l'on préfère le moins mal possible - quand soudain réapparaît Carlotta. Et là bouleversement, on le comprend. Du cauchemar permanent Ismaël va passer à la folie. C'est aussi là que l'on commence à décrocher. Car si la mise en abyme est un procédé classique qu'ont pratiqué les plus grands (depuis Jan Van Eyck dans "Les époux Arnolfini" - dont il sera question du reste dans le film - jusqu'à des écrivains et des cinéastes de notre temps), elle peut devenir lassante quand elle se multiplie et renvoie des reflets de reflets à n'en plus finir. On comprend à peu près le dessein de Desplechin : bâtir un film où s'entrelacent toutes ses angoisses, tous ses thèmes récurrents (la mort, les revenants, la folie, l'art saisi dans son extrême complexité), mais ce trop d'idées, ce trop de narration débridée, ce trop d'intelligence aussi amène le spectateur à subir une redoutable épreuve, celle de se sentir cruellement dépassé. On nous objectera que c'est là le dessein de tout art. Sans doute, et les divagations d'Ismaël dans son grenier sur la perspective en peinture et les liens à tisser - matériellement s'entend - entre la peinture flamande et la Renaissance italienne vont pleinement dans ce sens. Il n'empêche qu'une œuvre d'art, si géniale soit-elle, doit savoir s'imposer des limites - à moins de s'appeler Rabelais ou James Joyce. Mais Dedalus, le frère d'Ismaël, n'est-ce pas là le nom du double de Joyce précisément ? Et Bloom, le père de Carlotta, lui-même cinéaste traumatisé par la Shoah, ne porte-t-il pas le nom de l'antihéros d'"Ulysse", le chef-d’œuvre du même Joyce ? Dès lors, tout s'éclaire, ou plutôt se complique car ces maigres explications ne sauraient épuiser tout l'invraisemblable réseau de réminiscences culturelles - cinématographiques entre autres - qui peuple le film d'Arnaud Desplechin. On ressort donc épuisé de la projection de cette œuvre et surtout en proie à des questionnements infinis. Mission réussie pour Desplechin qui pratique comme personne l'art du labyrinthe. Un dernier mot pour saluer la performance des acteurs, tous aussi brillants les uns que les autres : Mathieu Amalric bien sûr, toujours à l'aise dans les rôles extrêmes, mais aussi Charlotte Gainsbourg d'une sublime délicatesse, Marion Cotillard qui impose son style "naturel" pour mieux nous prendre au piège de son énigme, Louis Garrel que l'on peine à reconnaître en ce Dédalus, métaphore par son nom même du labyrinthe où Desplechin nous emprisonne, et Hippolyte Girardot que l'on retrouve avec plaisir dans un rôle survolté et décalé.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 mai 2017
    Un grand gâchis nombriliste qui donne lieu à des scènes qui on aimerait oublier aussitôt après les avoir vues, ex Marion Cotillard dansant sur une chanson de Dylan. Seule surnage Charlotte Gainsbourg. Tout le reste est lourdingue ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2017
    Trop de folie, de flash back. Par contre, Charlotte Gainsbourg et Marion Cotillard sont excellentes dans leur jeu.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2017
    "Les fantômes d'Isamël" ouvre le festival de Cannes, et on espère, le terminera par un prix du jury, de la mise en scène ou, mieux la Palme d'Or. Car Arnaud Despléchin, dont le cinéma est rare, revient avec un film une fois de plus brillant et majestueux. L'œuvre s'ouvre à la manière d'"Un conte de Noël" sur une sorte de théâtre de marionnettes où il est question d'agent secret, de disparition, de complot politique et d'amour. Mais il ne s'agit que d'un film dans un film. Ismaël fabrique des films, comme ses amantes se plaisent à répéter. Il raconte des histoires et celle qui lui arrive est similaire à un récit de cinéma : sa femme revient quelques 20 années plus tard alors qu'elle a été présumée morte. Jamais Despléchin n'aura fait un film aussi intimiste, aussi personnel et en même temps aussi rempli d'autodérision. On peine à imaginer autre chose que derrière ce drôle d'Ismaël, se cache le réalisateur lui-même. Il parle de lui, de son rapport aux femmes, de sa mélancolie, mais surtout de son rapport à l'art, à la création, semblable à ces fils improbables que le héros tisse entre deux toiles de peinture européenne. Une fois de plus, le réalisateur offre une œuvre sublimement écrite. Les dialogues se dévorent à la façon d'un roman, et en même temps, le réalisateur assume totalement son statut de réalisateur : il joue avec les incursions d'images, il mélange les temporalités, il se joue avec les mouvements de la caméra. C'est un cinéma précis, documenté et lettré où la littérature côtoie un rire cynique, une ironie quasi démonstrative et un besoin infini de faire du cinéma.
    jean l.
    jean l.

    162 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2017
    un chef d´oeuvre tout simplement
    le 8 et demi d'Arnaud Desplechin
    avec un casting de rêve
    Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg au sommet de son art
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2017
    Particulier et intéressant. Il faut aimé les allers-retours entre le présent et le passé. L'histoire est simple mais la manière de filmer complexifie le scénario. Charlotte Gainsbourg joue remarquablement bien, comme tous les rôles tourmentés qu'elle joue. J'aurais aimé voir plus Marion Cotillard. Très bons jeux d'acteurs. Film à voir !
    LLDS76
    LLDS76

    22 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Film intéressant sur les relations humaines, malgré des longueurs, Desplechin nous prouve que le cinéma est un art plus fort que tout!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Aucun message, aucune histoire intéressante (oui il y en a plusieurs dans ce film), le seul point fort c'est les noms des acteurs.
    Reverdy
    Reverdy

    22 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Arnaud Desplechin disait dernièrement qu'il faut dix ans pour se remettre d'une histoire d'amour, d'un chagrin d'amour. On peut aussi ne jamais s'en remettre, c'est un peu le cas d'Ismaël, le héros du film, joué par un Amalric, fidèle à lui-même, dépressif, alcoolique, titubant : on dirait "en attendant Godot" de Beckett. Il a beaucoup attendu le retour de sa femme disparue il y a vingt ans. Et soudain elle revient : fantôme ? Réalité ? "en nous la vie des morts" de Lorette Nobécourt nous conte une histoire similaire, à savoir la vie après la vie, la vie après l'absence de l'autre qui nous ronge, et pourtant il faut bien continuer à vivre. Ce film est un chef d’œuvre, et Desplechin décidément un de mes réalisateurs préférés.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 mai 2017
    Le film s'ouvre sur la voix-off de Mathieu Amalric. Plus tard arrivent Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg. C'est original. Pourtant, cette mise en scène ne fait pas oublier les défauts de ce film trop bavard avec des faiblesses dans ses dialogues, notamment lorsque les deux femmes parlent entre elles.
    Les retrouvailles d'un amour perdu n'en est pas vraiment un. "Les Fantômes d'Ismaël" embrouille son public, soit par des flashbacks soit avec des séquences tirées de l'imagination d'Amalric, qui construit dans sa tête un long-métrage mettant en scène Louis Garrel.
    Arnaud Desplechin tisse des liens entre ses personnages et ses films, comme pour créer une passerelle entre sa filmographie et ses propres fantômes. Outre les prénoms et les noms des personnages qui reviennent, le réalisateur remplie ce film de clins d'oeil à ses précédents, en faisant notamment réapparaître Marion Cotillard nue ("Comment je me suis disputé ma vie sexuelle", 1996), en interrogeant sa propre folie créatrice, ou en faisant rentrer Ismaël à Roubaix, ville natale de Desplechin, à laquelle il consacre un long chapitre dans son précédant film, "Trois Souvenirs de ma Jeunesse". Conclusion : on finit par se perdre dans ce dédale de références, aussi nombreuses soit-elles et sans liens entre elles.
    Ainsi, "Les Fantômes d'Ismaël" mêle les genres et les récits et l'on passe d'un film d'espionnage sur l'usurpation et la notion d'identité à un huit-clos dramatique et théâtral en bord de mer, qui finit par tomber dans le burlesque.
    Ce qui dérange dans cette construction n'est pas la mise en scène, qui alterne les gros plans, le film dans le film, ni même les plans face caméra de Cotillard qui raconte son mariage indien ou de Gainsbourg qui conclut le film. C'est plutôt le sentiment de ne jamais pouvoir se rattraper, et Arnaud Desplechin nous tend une branche mais qu'il perd au cours de ce parcours psychanalytique.
    Bien évidemment, on devine que cette fiction est nourrit, inconsciemment ou explicitement, de modèles fournis par le cinéma. Carlotta est un clin d'oeil à "Vertigo" d'Hitchcock. Ismaël n'est pas seulement un nom à connotation biblique ; c'est le narrateur d'un des plus grands romans de tous les temps. "Appelez-moi Ismaël" est l'ouverture de l'incontournable "Moby Dick".
    On ressort avec l'impression d'être passé à côté de quelque chose qui aurait pu être un chef d'oeuvre. La faute peut-être à un film trop sophistiqué et pas assez touchant émotionnellement.
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