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    Les Fantômes d’Ismaël
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    213 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 mai 2017
    Quelles belles actrices! Marion Cotillard et Charlotte Gainsbourg sont superbes. Nous les voyons de près, de loin, éclairées par en haut, de côté, nous voyons leurs magnifiques rides... et leur jeu sublime (sans ironie). Mais le reste... c'est complètement à côté de la plaque. Et pourtant j'y allais assez zen, sans attendre le film de l'année. Et pourtant je ne déteste pas Mathieu Almaric, j'avais aimé "l'amour est un crime parfait", c'est dire. Même si aujourd'hui il faut bien avouer qu'il n'invente plus rien et qu'i ne fait que répéter toujours et toujours le même jeu à la limite de l’hystérie.
    Alors, je vous avoue que je ne serais pas un bon juge, puisque je suis parti au bout d'une heure. J'ai préféré mon lit. Et pourtant, quelles belles actrices! Je reviendrai les voir dans d'autres film, promis!
    Claire G.
    Claire G.

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mai 2017
    tout est mauvais ; les acteurs, le son, le "scénario".. C'est une arnaque, c'est inintéressant. À fuir
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2017
    Une catastrophe, un navet, bavard, prétentieux, long très long .... pas vu un film aussi nul depuis longtemps.
    Ikabena
    Ikabena

    1 abonné 77 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mai 2017
    Quel dommage ! une intrigue intéressante, de grands acteurs et ... rien. Pas d'émotion, pas d'histoire, ou des histoires dans l'histoire, pas de dialogue ? Ennuyeux
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 mai 2017
    Un film probablement inspiré de l sprint foisonnant d'un réel artiste mais qui ne rend rien d intéressant dans une salle par la lourdeur et le manque de profondeur des scènes. Pesant et superficiel alors que le pitch avait du potentiel. Dommage.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Ce ne serait sans doute pas vrai de tous les films, même les bons, mais Les fantômes d'Ismaël ne font vraiment sens qu'au fil d'une deuxième vision. Si l'on ajoute qu'il existe également une version longue, le Director's Cut de Desplechin, l'on conçoit que rien n'est vraiment facile dans cette entreprise mais n'est-ce pas le cas depuis les débuts de ce cinéaste singulier ? Mathieu Amalric ne figure pas sur l'affiche du film alors qu'il en est pourtant le personnage central. Surprenant mais explicable par le fait que cet homme ne vit que pour les femmes et aussi, bien entendu, pour le cinéma. Amalric, qui n'est pas vraiment d'une grande sobriété, est donc une fois encore le double de Desplechin, dans le portrait d'un réalisateur en crise, du point de vue de l'inspiration, mais aussi dans une vie sentimentale partagée avec deux femmes. Le ménage à trois, avec les excellentes Cotillard et Gainsbourg, se révèle comme la meilleure partie du film, s'éclatant progressivement en des itinéraires personnels passionnants. Là, en voyant le film une deuxième fois, on ne peut qu'admirer la maîtrise de la mise en scène du cinéaste au contact de deux actrices splendides dont il filme dans des gros plans imaginatifs les regards et les frémissements. Au côté de cette histoire qui aurait pu suffire à nourrir un long-métrage, Desplechin ajoute des flashback, une voix off et enfin un film dans le film, assez déconcertant de prime abord, récit d'aventures et d'espionnage où la verve comique de Louis Garrel prend toute sa dimension. Pour compliquer encore l'affaire, le long épilogue des Fantômes d'Ismaël marque encore un changement de ton avec l'apparition saugrenue mais réjouissante d'Hippolyte Girardot. Nul doute que la (dé)construction du film et son caractère cérébral (mais pas toujours) a de quoi faire s'interroger sur les intentions du cinéaste. Là n'est pas le plus important, ce film-là semble marquer comme un point culminant dans une oeuvre qui revendique son caractère bancal et son doute permanent. C'est en définitive un plaisir, parfois contrarié mais réel, que de se confronter à ce type de cinéma pas simple mais roboratif.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Projeté en ouverture du festival de Cannes, ce nouveau film d'Arnaud Desplechin n'est curieusement exploité que dans une version courte (amputée d'une vingtaine de minutes) dans la plupart des salles françaises. La version longue n'étant proposée que dans de très rares cinémas, je n'ai donc vu moi-même que le film le plus court et je me demande si ce n'est pas là la cause de mon léger désappointement. Léger parce que le film m'a globalement séduit, mais désappointement quand même car, dans sa version courte en tout cas, il laisse une sensation d'inachèvement, comme si le réalisateur s'était encombré de trop de récits s'imbriquant les uns les autres sans qu'il sache lui-même comment les relier sinon de manière presque artificielle et trop abrupte. Je gage que, dans sa version longue, le film donne une autre impression, plus satisfaisante pour l'esprit du spectateur.
    Reste néanmoins, même dans sa version brève, un film qui ne manque pas de qualités, Arnaud Desplechin étant un réalisateur qui a déjà largement démontré son talent, un talent atteignant des sommets de perfection dans le très émouvant « Trois souvenirs de ma jeunesse » (2014). Autant ce dernier film était marqué par l'influence de François Truffaut, autant c'est du côté d'Alfred Hitchcock et d'Ingmar Bergman qu'il faut chercher les sources d'inspiration des « Fantômes d'Ismaël ».
    L'argument de ce film est assez simple, mais sa construction narrative ne l'est pas du tout. Les fantômes du titre, ce sont d'abord et avant tout ceux qui hantent les œuvres cinématographiques d'Arnaud Desplechin : des acteurs (à commencer par Mathieu Amalric) et des personnages qu'on identifie aussitôt à sa production. Il en est un, en particulier, appelé Dédalus, qu'on a déjà rencontré dans plusieurs de ses films et qu'on retrouve ici, joué cette fois par Louis Garrel. C'est lui, le premier des fantômes qui tourmentent l'esprit d'Ismaël (Mathieu Amalric), un fantôme dont on découvre vite qu'il est le personnage d'un film dans le film, mais un personnage qui semble échapper même à l'emprise de son propre créateur. Car s'il est un thème qui imprègne toute cette œuvre, c'est celui de l'identité mystérieuse des personnages, identité qui échappe aux définitions et à toutes les simplifications, qui se dérobe dès qu'on cherche à la cerner de quelque façon que ce soit.
    Ismaël est donc un « fabricant de films », ainsi qu'il se définit lui-même, écrivant la nuit plutôt que le jour et vivant avec Sylvia (Charlotte Gainsbourg) tout en restant poursuivi par le deuxième fantôme du film, Carlotta (Marion Cotillard), la femme avec qui il a vécu vingt ans auparavant et qui l'a quitté soudainement sans plus donner signe de vie, au point qu'il l'a crue morte. Or voilà que Carlotta (un prénom que tous les cinéphiles associent aussitôt à « Sueurs froides » d'Alfred Hitchcock) réapparaît aussi soudainement qu'elle avait disparu. Ce qui, évidemment, ne manque pas de semer le trouble et dans l'esprit d'Ismaël et dans celui de sa nouvelle compagne Sylvia.
    Ce qui passionne, ce qui fascine, dans ce film, c'est ce qui se devine et se dissimule aussitôt qu'on croit l'avoir compris. Tous les personnages, « fantômes » ou non, sont traversés de mystères : quand on a le sentiment de les cerner, ils s'échappent. A de nombreuses reprises, on les voit se refléter dans un miroir (une fois même dans un miroir ébréché) ou dans le reflet d'une vitre, comme pour indiquer qu'il n'y a d'autre connaissance d'autrui que très partielle et imparfaite. Pour reprendre les termes de Paul dans sa Première Lettre aux Corinthiens (1Co 13,12), « nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure ». Les regards portés sur autrui se heurtent à d'insondables mystères. Et lorsque, au début du film, Ismaël et le père de Carlotta se disputent à propos de cette dernière, c'est parce que l'un et l'autre n'ont jamais perçu qu'un reflet ou qu'une fraction de la jeune femme, tout en restant persuadé, chacun de son côté, d'être le seul à la connaître vraiment. Qui a raison ? Qui a tort ?
    Malgré ses imperfections, en tout cas dans sa version courte, et malgré la complexité de ses mises en abyme, ce film n'en demeure pas moins une œuvre assez fascinante et qui gagnera, probablement, à être revue pour en percevoir encore davantage toutes les beautés. 8,5/10
    geneve999
    geneve999

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2017
    Trop de matière, trop de masturbation intellectuelle, on ne sait plus trop qui, où, pourquoi. On se perd à comprendre la Mais heureusement les acteurs sont géniaux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Film absolument sans intérêt, nombriliste et décousu. Des personnages auxquels on ne croit pas un seul instant. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Quelle déception! un film qui agace du début à la fin, de par ses dialogues lus, sa musique insupportable et son histoire fatigante. Pourtant sur le papier cela semblait fabuleux, le casting et l'histoire étaient si prometteurs. Et cela c'est transformé en réel calvaire. A éviter
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 mai 2017
    Le dernier film d'Arnaud Depleschin, présenté en ouverture du festival de Cannes a de quoi laisser perplexe. Ismaël, un réalisateur en quête d'inspiration (Mathieu Amalric), voit réapparaître 21 ans après un ancien amour de jeunesse (Marion Cotillard) qui bouleverse sa vie.
    Le film est mal fichu. Dès les premiers plans qui mettent en scène le frère d'Ismaël, diplomate parti à l'étranger, les dialogues sont confus. Le procédé du film dans le film est intéressant mais mal exploité et n'apporte rien à l'histoire principale sinon des situations burlesques et énigmatiques mais souvent incompréhensibles
    Il ne parvient pas à rythmer le film qui s'enlise à mi-parcourt dans des propos inconsistants.
    C'est très lent, les dialogues sont parfois brillants mais souvent vains.
    Les acteurs ne parviennent pas à sauver l'histoire. Mathieu Amalric n'est pas du tout convaincant, il surjoue. Charlotte Gainbourg est toute en retenue comme à son habitude et Marion Cotillard n'a pas un rôle crédible.
    Bref, c'est une grosse déception.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 mai 2017
    Drôle de long métrage qu’il n’est pas facile d’appréhender, Les fantômes d’Ismaël propose en fait plusieurs films en un seul, avec une multitude de thèmes qui se rencontrent et qui ne sont pas toujours traités de la meilleure des manières. Quelques belles séquences en font un objet cinématographique intéressant mais qui a peiné à véritablement me convaincre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 mai 2017
    Il faut absolument se méfier quand Télérama et les inrokuptibles mettent 5 étoile c'est ce que nous faisons d'habitude mais aimant le cinema parfois difficile ,nous avons été servi. Film pour pseudos bobo intellos tres long qui ne démarre pas avec plusieurs histoires en une ce qui déroute fortement ,ce n'est qu'une logorrhée qui dégouline tout au long du film.
    Les cadrages sont beaux, la musique est envahissante. Mathieu Amalric est très bon comme d'habitude,Charlotte Gainsbourg illumine ce film par sa belle maturité par contre Marion Cotillard fait du Cotillard toujours le même jeu des yeux ,la même moue que l'on retrouve dans tout ses films dramatique ,elle est meilleure quand elle joue avec son mari.
    Un seul conseil Fuyez ce film
    Dominique Hidrot
    Dominique Hidrot

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Les grands sentiments ne font pas forcément les grands films, surtout s' ils sont noyés dans l' alcool, les médicaments et la fumée …de cigarette !
    Louis V
    Louis V

    29 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    La beauté picturale des plans, l'émotion qui sublime le jeu habituellement fade de Marion Cotillard, le naturel de Léa Seydoux, la douceur aigre de Mathieu Amalric: le tout est brouillé d'un amalgame d'émotions intenses. Le malaise qui nous saisit dès les premières séquences ne nous lâche pas, jusqu'à la fin, jusqu'aux larmes et ce vide intense qui se comble du film lui-même, grand chef d'oeuvre puissant.
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