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SebLefr3nch
191 abonnés
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1,5
Publiée le 20 mai 2017
Arnaud Desplechin est l'un des rares cinéastes dont j'ai besoin un dictionnaire pour le comprendre. Une fois de plus, il nous embarque dans un film à plusieurs histoires. Même si elles ont un lien (l'une des deux n'est autre que le film réalisé par le personnage principal) on ne voit pas vraiment l'intérêt... Et qui dit plusieurs histoires dit aussi risque de bâcler l'une des deux, voire les deux. Et c'est un peu le cas. Heureusement que Charlotte Gainsbourg fait un épilogue pour essayer de boucler le tout... D'une point de vue de la mise en scène, c'est brut, c'est une camera à l'épaule qui bouge sans cesse, très décousue. Mathieu Amalric ne joue pas réellement, il est lui-même. Charlotte Gainsbourg n'est pas dans son meilleur rôle mais si elle offre de très belles scènes où elle est émouvante. Marion Cotillard est très bien (comme toujours). Louis Garrel est étonnant... Avec un tel casting, il est bien dommage de ne pas voir plus d'étincelles. La bande son est assez désagréable. On peut au moins remettre à Desplechin la palme de la bande annonce la plus mensongère du mois.
Un film qui ne m'a pas convaincu, que se soit aux niveaux des dialogues ou de l'interprétation qui m'ont semblé théâtrale et souvent inadapté à la situation. Décevant et sans grand intérêt.
Un film accablant de bêtise, une histoire invraisemblable, des acteurs mauvais et pleurnichards, c'est nul d'un bout à l'autre, excepté le travail du chez op, les images sont très belles.
Comment Desplechin a-t-il pu faire un film aussi ennuyeux et mauvais. On le savait prétentieux, mais là, on atteint le sommet du film d'auteur français caricatural qui n'a rien à dire et qui tente de le combler à coups de dialogues très écrits.
Dans le fond, ce qui est ennuyeux, ce n'est pas que ce réalisateur s'essaye à refaire 8 1/2 en ratant son film, c'est surtout qu'il donne l'impression de ne rien comprendre à notre monde pourtant en pleine mutation. et ne donne pas d'éléments qui pourraient susciter la réflexion..
Très décue par ce film....L'idée de deux fims ds un film aurait pu être sympa mais là elle est super mal filmée avec des acteurs que j'aime énormément mais qui n'avaient pas du tt l'air sincère dans leur jeu ..les dialogues étaient nuls ,on ne ressent aucune émotion..un film perché qui n'a à mon avis aucun sens en un mot inutile..dommage..
Après "Trois souvenirs de ma jeunesse" (2015) Arnaud Depleschin revient avec d'autres souvenirs, plus flous, plus diffus dans la tête du personnage de Ismaël, à tel point que le cinéaste parle de 5 films en 1. Ce film est assez unique pour mériter le détour, à la dramaturgie à la fois loufoque et mélancolique. C'est une tragi-comédie qui surprend de par sa construction singulière qui gagne grâce à deux paramètres essentiels. D'abord par son trio d'acteurs principaux qui offrent chacun de belles performances, puis les dialogues, particulièrement littéraires, un un peu trop sans doute car sans réalisme mais diablement réjouissants et d'une belle acuité philosophique. Site : Selenie
Nul. J’ai commencé par me demander si je ne m’étais pas trompée de salle tant le film met du temps à démarrer et à mettre en lumière les acteurs principaux. Puis le film a sombré et moi avec. Desplechin a tellement peu de matière à mettre dans son film qu’il invente un film dans le film pour faire passer le temps. (oui, je sais, les pseudo intello-bobos me diront que c’est une mise en abyme des angoisses du héros mais trop c’est trop). Les acteurs principaux ne sont pas mauvais même si Cotillard et Gainsbourg sont encore une fois dans le même genre de rôle. Mais c’est creux, insipide, musicalement insupportable… Ceux qui ont mis 5 étoiles sont sans aucun doute les mêmes qui vous donnent des leçons sur ce qu’est un grand livre de littérature ou un grand film d’auteur, vous écrasant de toute leur vanité d’être capable d’apprécier d'autres genre de films, des films simples, beaux, émouvants, transportants… Tout ce que n’est pas « Les fantômes d’Ismael ».
Pensum: Travail fastidieux imposé par punition. C'est l'impression que l'on ressent à la vision du dernier film d'Arnaud Desplechin, film d’ouverture de ce Festival de Cannes qui vient de se terminer. Un film qui présente l'originalité d'exister sous deux versions différentes : la version du metteur en scène, d'une durée de 2 heures 15 minutes, et la version que Thierry Frémaux, le délégué général du Festival de Cannes, a réussi à imposer à Arnaud Desplechin et qui ne dure que 1 h 54 minutes. Si vous tenez absolument à voir ce film, réjouissez vous si c'est la version courte qu'on vous propose ! Ce sera d'ailleurs le seul moment où vous pourrez vous réjouir tellement cette mise en abyme que nous propose le réalisateur est pesante, tellement on ne ressent aucune émotion, tellement tout, dans ce film, parait artificiel et vain. Quant aux comédiens, Charlotte Gainsbourg et Marion Cotillard retombent dans les travers qu'elles avaient progressivement réussi à éliminer dans leur jeu et Mathieu Amalric n'est ni meilleur ni pire que d'habitude.
Deux heures de masturbation intellectuelle insupportable, Mathieu Amalric ne sait plus jouer, il surjoue. L'histoire parallèle dans le film est à dormir debout et on se demande ce qu'elle apporte. On a l'impression que le but du film est de nous faire perdre notre temps, c'est dire....
Les Fantômes d’Ismaël est un film à réserver aux inconditionnels d’Arnaud Desplechin….et je n'e dois pas en être !!!…j’avais déjà était profondément déçu par Trois souvenirs de ma jeunesse, histoire abracadabrantesque avec une vague histoire d’espionnage en Biélorussie… et déjà un Yvan Dédalus, l’enfance à Roubaix…et Mathieu Amalric....Ici, en cinéaste torturé, qui s’apprête à tourner un film d’espionnage sur un agent double un peu naïf ( encore un Paul Dédalus) inspiré de son frère…Ismaël s’isole à Noirmoutier avec Sylvia ( Charlotte Gainsbourg) qui partage sa vie depuis peu…Surgit ou plutôt ressurgit Carlotta ( Marion Cotillard) son épouse disparue depuis vingt ans et qu’il croyait morte…Se même alors l’histoire d’Ismaël et celle du film qu’il écrit…c’est confus, décousu…sans doute Arnaud Desplechin s’amuse à immerger le spectateur dans ses propres obsessions en y mêlant des références à ses précédents film…sans pouvoir arriver à vraiment articuler ses transitions…cela dure 1h 50…il parait qu’il existe une version plus longue d’une vingtaine de minutes en exploitation au Cinéma du Panthéon…mention spéciale aux deux actrices qui tirent leur épingle du jeu d’un scénario bien tordu et prétentieux !!! La presse spécialisée apprécie…apparemment les spectateurs beaucoup moins !!!
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...! film Schadoks par excellence, où probablement seuls les amoureux des intrigues non résolues, des pistes sans débouchées , des émotions excessives, des discours pseudo intello, devraient se complaire dans cet univers théâtral...
Il avoue lui-même avoir fait « cinq films en un ». Il faut donc s’accrocher pour suivre le dernier Desplechin sans doute brillant mais à la complexité qui frise l’artifice. Comme dans Trois souvenir de ma jeunesse, il y a deux ans, il déroule la pelote des souvenirs. Mais des fils se croisent et se mélangent. A commencer par ceux d’Ismaël, metteur en scène en manque d’inspiration, qui ne sait pas par quel bout prendre son film. Le brûlant Mathieu Amalric, toujours un whisky à la main et sous amphétes, ne facilite pas la tâche. Ismaël s’y perd entre sa Sylvia - Charlotte Gainsbourg remarquable dans la maturité - prête à lui redonner confiance et son ex-femme Carlotta – Marion Cotillard, la larme toujours prête à servir - qui déboule dans sa vie, après vingt ans de disparition ! Sensé servir de base au film, le triangle amoureux a du mal à tenir d’équerre. Et puis il y a Yvan Dédalus, jeune fonctionnaire ministériel, qui ressemble comme un frère au Pauls Dédalus de Trois souvenirs… et ne sait pas très bien ce qu’il fait au Tadjikistan où à Prague. Pendant ce temps-là, les comédiens s’inquiètent du retard du film, comme Hyppolite Girardot, producteur plein d’humour… Ces histoires-gigogne sont autant de raisons de se perdre. Arnaud Despléchin en joue avec malice et brio. Les fantômes d’Ismaël sont aussi ses propres fantasmes. Lui qui travaille inlassablement la même pâte autobiographique et romanesque pour fabriquer une sorte de mille-feuilles ou se mélangent l’intime et le politique, l’artistique et le charnel. Mais à force de déstructurer son récit et de brouiller les temps ; à force de références culturelles, et de citations cinéphiliques, on finit par oublier de rire et de pleurer quand il faudrait. Le temps qu’on se gratte la tête pour retrouver son chemin, l’émotion a fichu le camp. Et la virtuosité n’y change rien.
Arnaud Desplechin vient de proposer son nouveau film en ouverture du Festival de Cannes est le moins qu'on puisse dire est que ce dernier est déroutant. Bien qu'un mordu du cinéma puisse y reconnaître une pléthore de clins d’œil, notamment la scène de nu de Marion Cotillard faisant référence à ses débuts, on n'accroche pas. Les Fantômes d'Ismaël est un film emmêlé dans un dédale de pensée qui perd le spectateur et le laisse en dehors de l'histoire... Suite de la critique sur stoptoncinéma.wordpress.com !
Vite, que ce film finisse ! La version courte est déjà bien longue. La magie ne prend pas, on s'ennuie à mourir à regarder ces tourments intérieurs... qui restent tellement en intérieur que nous, spectateurs, sommes incapables sauf gros travail de notre part de raccrocher les wagons.
Autant la première partie du film est intriguante avec cette femme disparue et qui réapparaît du jour au lendemain dans la vie d'Ismaël... Mais alors la suite est tellement fouillis et ennuyeuse. J'ai pas du tout adhéré ni vraiment compris ou voulait en venir le film, avec toutes ces situations et dialogues vraiment étranges et surréalistes. Seule les interprétations de M. Cotillard et C. Gainsbourg sont à sauvés, toutes les 2 excellentes . Bref le temps m'a paru très long et ennuyant.