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Agathe R.
14 abonnés
83 critiques
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1,0
Publiée le 21 mai 2017
L’histoire est décousue. Le parallèle mené par Louis Garrel n'a ni queue ni tête avec l'intrigue principale. Je me suis posée la question tout le long du film "est-ce Amalric plus jeune ? Est-ce le personnage principal de son film qu'il tourne en même temps ? Le lien n'est pas évident et les scènes nous perturbent plus qu'autre chose sans parler des autres scènes avec des bureaucrates parlant autour d'une table de qui ? C’est le portrait d’Ivan, un diplomate qui traverse le monde sans n’y rien comprendre. C’est le portrait d’Ismaël, un réalisateur de film qui traverse sa vie sans n’y rien comprendre non plus. Pourtant, Ismaël dans son grenier essaie de faire tenir ensemble les fils de la fiction… Un film long très long ....
C’est la pensée narcissique d’un réalisateur pris entre un passé qui l’a émotivement brisé et un présent qui l’a partiellement ré-équilbré. Très hétérogène (brownien), le film vous plonge d’entrée de jeu dans un long échange de type politico-policier qui, en l'absence de titre et de générique, évoquerait une intrigue de John Le Carré ; on a l’impression de s’être trompé de salle, ce qui a conduit un spectateur à sortir pour s’informer ! Les personnages vedettes des 2 femmes ne sont qu'ébauchés spoiler: (ils sont déclarés mais non démontrés, que ce soit celui de l'égarée mentale ou celui, à l'opposé, de l'astro-phycienne cartésienne) ce qui prive le film de l'intelligence que son thème méritait. A ajouter à cela, des scènes absurdes et dénuées de sens pour le film. Résultat : les trois interprètes vedettes se livrent à un numéro d’interprétation de haut vol (comment en attendre autrement ?) mais conventionnel, à la façon d'exercices de style didactiques au cours Florent. C'est loin de ce que j’attendais de ce film d'après sa pub.
On peut souligner une bonne mise en scène, n'enlevons pas cette qualité à Desplechin. Pour le reste, le film ne s'adresse nullement au public lambda, ni aux cinéphiles d'ailleurs, mais seulement à quelques critiques élitistes, qui trouveront toujours des qualités intrinsèques à ce film, et ce de manière proportionnelle à l'ennui éprouvé à son visionnage. L'histoire est très moyenne, les dialogues sonnent faux comme la plupart des situations, Almaric parle toujours aussi lentement puis s'énerve dans quelques scènes, mais sans la moindre crédibilité dans le jeu. Heureusement que le film était hors-compétition à Cannes !
L'affiche était allecchante, du beau monde, un thème sommes toutesassez classique: les angoisses de la création... La première heure intrigue, mêlant passé et présent., mais des l'apparition du "fantôme" de la femme disparue tout bascule. On est dans du blougui Blouga, ça part dans tous les sens et chacun essaie de s'en sortir comme il peut! Les comédiens sont bons mais face à une telle indigence du scénario, que pouvaient ils? On peut se demander comment un tel film a pu inaugurer Cannes. Sur le nom du metteur en scène ? Le problème est bien là. Il faut quand même garder son sens critique, même devant un nom prestigieux!
Grosse déception pour ce nouvel opus du très surestimé Arnaud Desplechin dont la dernière bonne surprise remonte à ... 1989 avec "Un monde sans pitié" ! Avec une double histoire parallèle, une histoire de retour improbable de l'épouse disparue depuis 20 ans d'un côté et une trouble histoire de diplomatie de l'autre, le spectateur se perd rapidement, d'autant que le film manque singulièrement de fluidité et accuse un montage boiteux et souvent déséquilibré dans la durée des scènes...les plus ennuyeuses durant toujours plus longtemps. Nouvel exemple frappant de la distance séparant le petit monde nombrilique du cinéma français, sûr de ses financements par copinage, et le ressenti du cochon de sectateur payant : voir les notes attribuées par les critiques professionnels et les usagers d'Allociné ! Comment peut-on autant se moquer du spectateur qu'en montrant à l'écran l'incapacité d'un réalisateur à terminer un film foutraque ? C'est un deuxième degré assumé valant un bras d'honneur à celui qui a payé sa place, et pourtant récompensé par la "profession" qui en fait le film d'inauguration du dernier Festival de Cannes? Netflix a de beaux jours devant lui et le combat d'arrière garde des rentiers du cinéma français va se terminer dans la honte et la misère. Enfin, on ne l'espère pas vraiment, mais quand m^me, il ne faudrait pas abuser !
On a l'habitude de voir les critiques s'emballer dès que leur chouchou sort un film, Il est vrai que Desplechin ne fait pas que des mauvais films (Jimmy P était très intéressant.) Ce dernier film fait pour moi partie des mauvais. Le procédé du film dans le film est bien maîtrisé mais le film s'égare et n'arrive pas à captiver. C'est long, prétentieux et très très ennuyeux !. Amalric pourtant excellent acteur d'habitude est constamment dans l’hystérie et en fait des tonnes. C'est fatiguant, on a hâte que ça se termine
" les fantômes d ismael " présente comme film d'ouverture au festival de cannes adulé par la presse et dégomme par les spectateurs est décevant et ennuyant. En effet hormis un casting 5 étoiles ( Louis garel, marion cotillard, Mathieu almaric et Charlotte gainsbourg ) et un début plutôt correct le film finit par s'écrouler en seconde partie cumulant les incohérences et séquence qui sonne faux. A éviter.
Plus que de fantômes il est surtout question de cauchemars que tous les protagonistes de cette histoire spectrale tentent de chasser en arguant de formes créatives plus ou moins assumées. La plus évidente est celle de cette revenante vingt ans après et prête à reprendre le cours d’une vie qui hante les jours et les nuits de son ancien mari. Sa nouvelle compagne pose les bases d’une autre relation et le triangle amoureux qui se dessine prend des allures de remords et de vengeance. Desplechin scrute l’abîme et le tréfonds de l’âme humaine sans jamais engager un quelconque processus d’identification . On n’est pas vraiment dans l’absurde, mais la logique est toujours contrariée C’est tordu, perturbant jusqu’au point de non-retour, celui d’une troisième composante, le film dans le film, celui que s’apprêtait à tourner notre héros en racontant l’histoire de son frère ambassadeur et pas très bien lui non plus sous la casquette. J’ai essayé d’être clair, le film ne l’est pas vraiment. Dommage pour une histoire qui aurait mérité un traitement peut-être plus académique, en tout cas moins restrictif dans sa narration, avec des comédiens de haut vol : Marion Cotillard, Charlotte Gainsbourg, Louis Garrel, Mathieu Amalric, Alba Rohrwaher ... Pour en savoir lheuredelasortie.com
Dommage est le premier mot qui me vient à l'esprit en pensant à ce film. Dommage car ce film contient tous les éléments pour réaliser un bon film: un excellent réalisateur et de très bons acteurs mais l'ensemble est vide, d'une langueur monotone...Certes il comprend de bons acteurs comme Marion Cotillard, Mathieu Amalric ou Charlotte Gainsbourg mais le film est vide... De plus, ce film est surnoté par la presse. Je ne conseille pas ce film...
Un scénario difficile à suivre, un trio pour une histoire d'amour qui aurait mérité d'être plus approfondie, les personnages plus approfondies. Mathieu Amalric est parfait, mais le personnage de Marion Cotillard est trop inexploitée, trop mystérieux, celui de Louis Garel aussi méritait plus d'attention, Charlotte Gainsbourg y est sensuelle et très convaincante , mais les histoires s'entrechoquent on a du mal à suivre, le rythme est lent, trop lent. Les acteurs sont excellents, ça reste du bon cinéma.
Alerte daube: ce film est nullissime!! C'est du cinéma nombriliste, narcissique et prétentieux. Arnaud Desplechin se trouve surement très intéressant mais quel ennui pour le spectateur! Film décousu et assez vide finalement, un scénario confus et un jeu d'acteurs qui sonne faux... A éviter absolument!
A en juger par les réactions diverses et variées de mes camarades/ciné d'un soir, il est fort à parier que le film divisera, florilège de remarques entendues à la sortie :
- Nul !
- J'ai besoin de digérer le film -pas les frites à volonté du Bistro Régent- avant de donner mon opinion,
- pas désagréable, j'ai même bien aimé. C'est un film sur le "poids des autres",
- Bavard ! -ça c'est moi qui l'ai dit !-
12 heures de digestion plus tard, je maintiens mon "Bavard" et reste très partagée sur l'objet cinématographique obscur et embrouillé qui nous a été proposé. Serais je passée à côté ?
Dans une interview, Arnaud Desplechin explique avoir réalisé un film comprenant cinq films : "C'est le portrait d'Ivan, un diplomate qui traverse le monde sans n'y rien comprendre. C'est le portrait d'Ismaël, un réalisateur de film qui traverse sa vie sans n'y rien comprendre non plus. C'est le retour d'une femme, d'entre les morts. C'est aussi un film d'espionnage... Cinq films compressés en un seul, comme les nus féminins de Pollock. Ismaël est frénétique. Et le scénario est devenu frénétique avec lui ! Pourtant, Ismaël dans son grenier essaie de faire tenir ensemble les fils de la fiction...".
A la lumière de ce qui vient d'être dit, il est maintenant évident qu'il me faudrait plusieurs visionnages pour assembler toutes les pièces du puzzle, m'approprier les personnages, décortiquer leurs relations complexes ou encore saisir toute la puissance des dialogues. Alors, même si je reconnais au film des qualités techniques manifestes : un montage virtuose, une lumière travaillée, un cadrage original, je passe mon tour !
Si vous aimez Charlotte, Marion, Mathieu ou encore Louis, leur simple présence au casting vous suffira pour passer un bon moment,
Si vous hésitez toujours, n'oubliez votre décodeur pour apprécier à sa juste valeur, ces mystérieux fantômes !
Tout d'abord, petit billet d'humeur sur certaines critiques postées sur "Allo Cine" qui parlent de bobos parisiens dès que le film n'est pas apprécié et jugému trop intellos. Aurait-on l'idée de taxer les spectateurs d'un film grand public de "neuneus provinciaux" ? Il faut juste savoir bien choisir son film au départ afin qu'il est des chances de nous plaire correspondant à nos goûts et nos attentes. Il est clair que je préfère être déçu par un Desplechin qu'aller voir le dernier Dany Boon ou Kev Adams. Sur ce, revenons au dernier Desplechin. "Les fantômes d'Ismael" donnent furieusement l'impression d'être un film somme tant il rappelle chacun des films précédents d'Arnaud Desplechin. Mais, à l'image du nom du personnage du film qu'Amalric est en train de tourner (Dédalus), le film est si labyrinthique des obsessions du réalisateur qu'il finit par donner une impression totalement foutraque. Du coup, on se raccroche désespérément au duel Charlotte Gainsbourg/Marion Cotillard mais cela ne suffit pas à passionner.
Pénible... Ennui... Arnaque... Pas d'enjeu... On regarde les acteurs faire mais on ne voit pas de personnages. Il faudrait penser au spectateur, à une histoire. Sûrement sympa à faire mais pas à voir. Perte de temps et d'argent.
En désaccord complet avec les critiques Je suis sans doute idiote mais j'ai eu du mal à suivre le film J'ai compris à la fin....C'était sans intérêt de toute façon Vraiment décevant .....