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    Moi, Tonya
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    288 critiques spectateurs

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    Ricco92
    Ricco92

    206 abonnés 2 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    L’entourage est-il très important pour faire une grande championne ? La question est posée. En tout cas, il peut être la cause de la destruction d’une carrière ! L’hallucinante affaire Harding-Kerrigan en est la preuve ultime. Moi, Tonya en fait la démonstration. Sous la forme d’un documentaire reconstitué (le récit est entrecoupé d’interviews réinterprétées par les acteurs du film), Craig Gillespie nous raconte sans le moindre ennui et la moindre surdramatisation (la bêtise des personnages amène de nombreux passages humoristiques permettant d’alléger une histoire qui pourrait être extrêmement lourde) cette histoire incroyable qui défraya la chronique à l’époque. Le cinéaste a l’intelligence de ne pas donner une vérité définitive à ce fait divers (dès le début, on nous indique que les témoignages des protagonistes sont contradictoires entre eux et le principe des interviews entrecoupant le récit permet de l’illustrer). Il arrive surtout à nous intéresser à une histoire où la majorité des personnages (même si Tonya Harding elle-même semble plus être une victime depuis son enfance qu’autre chose) sont soit des êtres détestables (la mère de Tonya) soit crétins (Shawn). Le seul point faible que l’on peut réellement trouver au film est le choix de faire incarner le personnage de Tonya Harding à Margot Robbie dès ses 15 ans. Si le jeu de l’actrice est irréprochable, elle est beaucoup trop âgée (27 ans) pour que l’on puisse croire qu’elle soit une adolescente : il aurait sûrement été plus judicieux de prendre une actrice adolescente (comme cela a été fait pour les passages où le personnage est enfant). Le problème peut d’ailleurs s’appliquer au personnage de Jeff (Sebastian Stan étant carrément âgé de 35 ans). À l’exception de ce petit reproche, Moi, Tonya se révèle donc être un très bon film très plaisant rappelant à quel point la bêtise et la jalousie peuvent entraîner des situations ahurissantes.
    LeFilCine
    LeFilCine

    173 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2018
    Craig Gillespie signe avec Moi Tonya le premier gros coup de cœur cinéma de l’année. Ce qu’il réussit à faire de cette histoire glauque dans l’univers du patinage artistique est remarquable. Parce qu’il n’y avait pas, au premier abord, matière à raconter des choses bien captivantes. Et pourtant, la façon dont il nous dépeint ce fait divers est vraiment épatante. Tout l’art de bien raconter une histoire tient dans la qualité du scénario de Steven Rogers, et Craig Gillespie a su parfaitement mettre en image ce récit qui épouse les traits du drame, du biopic et de la comédie, tout à la fois. On y trouve des séquences dramatiques assez troublantes, notamment avec la mère de la patineuse, incarnée de manière horrifique par une Allison Janney géniale. Elle a d’ailleurs reçu pour cette prestation, et sans contestation possible, l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Margot Robbie aurait également mérité de repartir avec l’Oscar pour son interprétation tout à la fois physique, drôle et dramatique de Tonya Harding. Et avec des seconds rôles géniaux, qui forment une galerie de personnage magnifiquement pathétiques, le casting est donc au sommet. Mais au-delà de ses interprètes Moi Tonya distille avec justesse son portrait d’américains paumés, dépassés par la soudaine notoriété d’une des leurs, et qui prennent donc des décisions absurdes, basculent dans le n’importe quoi et se mentent à tout crin. A la fois biopic et documentaire, filmé avec soin et joliment mis en musique, ce film qui fait passer du rire aux larmes est le petit bijou à ne pas rater de ce début d’année 2018.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    665 abonnés 2 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2018
    Biopic efficace mais académique, Moi, Tonya vaut surtout pour la prestation sans faille de Margot Robbie, et pour quelques idées de mise en scène lumineuses. Les personnages sont bien écrits, et cette histoire passionnante méritait d'être dépoussiérée.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/

    http://www.justfocus.fr/cinema/moi-tonya-critique-film.html
    Ufuk K
    Ufuk K

    496 abonnés 1 447 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2018
    J'ai vraiment adoré " moi,tonya " qui a obtenu plusieurs prix et nominations grâce à leurs actrices principales. En effet l'histoire inspiré de la vie de la controversée patineuse artistique Tonya Harding est un film pop,rock , drôle et émouvant sur une patineuse qui marquera à jamais le monde du patinage avec une margot Robbie et allison janney au sommet de leur art.
    videoman29
    videoman29

    230 abonnés 1 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2019
    « Moi, Tonya » raconte avec humour et réalisme la tumultueuse carrière de la patineuse américaine Tonya Harding. On découvre donc sa jeunesse, particulièrement houleuse, au sein d'une famille très modeste dominée par une mère alcoolique, agressive et totalement dénuée d'empathie. A force de volonté, la jeune Tonya parvient pourtant à faire son trou dans le petit monde du patinage artistique, finissant même par être acceptée dans l'équipe US, à l'aube des Jeux Olympiques de 1994. C'est alors que l'affaire Nancy Kerrigan éclate au grand jour... cette autre patineuse, rivale de Tonya, est cruellement blessée au cours d'une agression qui l'empêche de participer aux jeux. Le fait divers fait grand bruit outre-atlantique, d'autant que l'enquête pointe du doigt l’entourage directe de notre pauvre « héroïne ». Côté technique, la réalisation signée Craig Gillespie est finement travaillée et l'histoire se révèle suffisamment riche pour qu'on ne décroche pas un instant. Il faut dire que la distribution est également à la hauteur, Margot Robbie étant juste parfaite dans le rôle titre. Du coup on s'attache immédiatement à cette sportive complexe, sans doute pas totalement innocente mais qui a tout de même été victime d'une évidente injustice... A découvrir, donc, pour se faire une idée plus précise sur ce sport aux rouages secrets et compliqués.
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    19 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Moi, Tonya est un biopic qui fait du bien dans le genre. N'étant pas sur de toute les vérités le film a l'intelligence de prévenir sur la véracité des faits en utilisant de faux témoignage de ses personnages pour trier leurs paroles. Le film prend un ton décalé et humoristique qui met en en avant la bêtise de ses personnages et la folie de la situation qui rend le long métrage fun. Mais ceci ne néglige en aucun cas le côté très dramatique de l'histoire. Sans la rendre parfaite, il nous fait attaché au personnage de Tonya. Il rend honneur à ce personnage qui à reçu énormément de haine au final très peu mérité. On rentre en empathie avec elle et le film réussit à nous toucher comme la séquence des Jeux Olympiques de 1994. Moi, Tonya, exploite parfaitement la psychologie de la personnage principale, de ses tourments du à sa vie, son enfance, de son entourage, et de son manque d'amour. Le film à des idées de mises en scènes intéressantes, et des influences très scorsesienne dans le rythme du long métrage. Le montage est très cuté et dynamique et permet de nous laissé captiver de bout en bout. Il est aidé par une très bonne bande son entraînante. Margot Robbie prouve à nouveau que c'est une excellente actrice, et qui risque de devenir très importante dans l'avenir. Elle mérite sa nomination aux oscars et campe son personnage incroyablement bien. Elle est parfaite. En plus de cela elle est suppléer par Sebastian Stan tout simplement excellent, par Paul Walter Hauser qui est hilarant mais surtout Allison Janney qui à remporter l'oscar de meilleure actrice dans un second rôle qui est tout simplement jubilatoire et effroyable en mère de Tonya. Un très bon film.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    300 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2018
    Le genre Biopic n'est pourtant à la base, pas un genre de cinéma que j'affectionne particulièrement, pensant qu'il est incapable de réunir l'aspect intéressant et divertissant dans le même temps (mon expérience longue et ennuyeuse avec le "Saint Laurent" de Bertrand Bonello avec Gaspard Ulliel en 2014 par exemple ^^). Ce fut par la suite avec le magique et léger "Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney" (2013) avec Emma Thompson et Tom Hanks qu'il s'est opéré en moi un petit regain d'intérêt progressif pour le genre, un genre qui finalement, pouvais me surprendre.
    Revenu à la mode principalement depuis le début des 90's, ce que j'aime bien avec les Biopics, c'est qu'ils réussissent à créer/renforcer/entretenir un certain culte, un aura de "légende" autour de personnalités célèbres via le prisme de la caméra métamorphosant des personnes en personnages !
    Depuis quelques années, l'une des grandes modes du Biopic tourne autour du milieu sportif, comme la Boxe ("Raging Bull" de Martin Scorsese en 1980, "Ali" de Michael Mann avec Will Smith en 2001, "Fighter" de David O Russell en 2010 ou encore "Foxcatcher" en 2014 avec Steve Carell et Channing Tatum), le Tennis avec les tout récents "Battle of Sexes" porté par le duo Stone/Carell et "Borg/McEnroe" emmené par Shia LaBeouf en 2017.
    Cette fois avec "Moi Tonya", c'est à un autre sport que l'on s'intéresse (et qu'on aurait pas forcément imaginé comme digne d'un réel intérêt au cinéma), le patinage artistique !
    "I,Tonya", biopic sportif et comédie dramatique réalisée par l'australien Craig Gillespie, plutôt inconnue au bataillon et à qui l'on doit juste quelques petits films sans renommée comme la comédie romantique "Une fiancée pas comme les autres" avec Ryan Gosling et Patricia Clarkson en 2007 ou le thriller "The Finest Hours" avec Chris Pine, Casey Affleck et Eric Bana en 2016, nous raconte l'histoire (adaptée de l'histoire vraie) de Tonya Harding, une jeune championne américaine de patinage artistique dans les années 80-90, célèbre notamment pour avoir été la première femme à réaliser un triple axel en compétition. Depuis toute petite, Tonya ne cesse de s'entraîner durement sans relâche pendant des heures sur la patinoire, soumise à l'autorité inflexible d'une mère sévère alcoolique et fumeuse qui n'hésite pas à la battre violemment, sans lui donner d'amour. Malgré les coups et les insultes de sa mère sous lesquels elle grandi, Tonya montre pourtant une détermination sans failles et continue année après année de se perfectionner, hélas, la jeune patineuse à beau enchaîner les exploits, les jurys ne semblent pas accepter ses origines modestes et ses goûts vulgaires, punks, de garçon manqué. Mais alors que Tonya allait participer aux Jeux Olympiques d’hiver de 1994, à quelques semaines de la compétition, sa rivale Nancy Kerrigan est froidement agressée et les soupçons se tournent immédiatement vers Harding et son mari. Seulement, Tonya est- elle vraiment coupable ? Pour quelle raison aurait-elle été poussée à agir ainsi ? Pourquoi Nancy a - t- elle été agressée ? Dans un milieu sportif médiatisé en plein effervescence, du résultat de l’enquête du FBI dépend la suite de la carrière de patineuse de Tonya.
    Voilà pour le pitch global.
    Verdict : Qui aurait pu imaginer que voir des jeunes filles les jambes a l’air, voltiger et tournoyer sur une patinoire puisse être aussi esthétiquement épique ?! Résultat des courses, nominé aux Oscars et aux Goldens Globes 2018 notamment pour Allison Janney en tant que meilleure actrice dans un second rôle et surtout Margot Robbie en tant que meilleure actrice, « I, Tonya » est un biopic réussi, aussi intéressant que divertissant, intense et poignant ! Le résultat hybride d’une fusion nourri de Clint Eastwood et de Damien Chazelle, au croisement bien dosé entre « Million Dollar Baby » (2005) et « Whiplash » (2014), une « petite fille » de « Rocky » en quelque sorte dans la passion du sport et dans le ton épique de la détermination. Le tout reposant essentiellement sur des séquences sportifs particulièrement réussies. spoiler: La séquence ou Tonya réalise pour la première fois un triple axel sur la glace. Le moment filmé en gros plan sur les patins puis en plan d’ensemble au ralenti ou Tonya/Margot décolle, quitte littéralement le sol pour « s’envoler » l’espace de quelques milli secondes, c’est tout le pouvoir du cinéma d’arriver à extraire, capturer visuellement l’extraordinaire de l’instant et à le styliser !

    Mais « Moi, Tonya » ne se résume pas qu’à une simple embellie par le cinéma d’un sport artistique non, car Tonya c’est avant tout une histoire dramatique de violence et d’injustices montrant le côté élitiste et dénonçant l’aspect discriminatoire du milieu sportif face aux facteurs sociaux. Le film est criant de vérité car il réussit très bien à historiciser et à inscrire son histoire dans le vrai.
    Gillespie donne une force, une vérité et une originalité à son biopic en empruntant habillement la voix du cinéma de témoignage. On retrouve dans « I,Tonya » ce vieux procédé théâtral de « Distanciation »que l’on avait dans les spectacles de Bertolt Brecht (1898-1956). Dans ce genre de spectacle, l’objectif est de briser l’illusion théâtrale et de déclencher chez le spectateur une attitude critique éveillée, le faisant réfléchir et remettre en question ce qu’il regarde. Chez Brecht, les acteurs sur scène n’incarnent pas leur personnage, ils le montrent et se montrent en train de le montrer. Une forme de Distanciation que « Tonya » semble bien reprendre ici et que Gillespie adapte cette fois sur grand écran et l’orchestre au moyen intelligent spoiler: d’images d’archives et d’extraits d’interviews authentiques des véritables personnes ayant existées. A chaque fois, les personnes commentent sois dans le champ sois hors champ par-dessus l’action en cours, l’action de leurs propres personnages dans le film. J’ai dis plus tôt que la faculté du Biopic était de transformer des personnes en personnages en transposant une réalité historique sur l’écran. Ici c’est encore bien plus complexe car nous avons les personnes devenues des personnages par les acteurs…et les personnes elles même commentant d’un point de vue extérieur des faits historiques ! Gillespie traite avec une très grande habilité la question du point de vue, interne/externe à l’histoire, la question du narrateur en switchant entre fiction et réalité pour confronter/superposer le point de vue à la fois du réalisateur, du spectateur/des personnages et des personnes intérieures/extérieures au récit filmique sur la réalité du scandale médiatique ! La prouesse du réalisateur est d’avoir réussi à aborder la question du point de vue au cinéma non pas par 3 entrées…mais par 4 !!

    Bien entendu et avant tout, « I, Tonya » brille par la formidable performance de ses 2 actrices ! D’abord Allison Janney (« American Beauty » en 1999, « La couleur des sentiments » en 2011…) adorablement odieuse et détestable dans le rôle de la mère de Tonya et dont la sévérité envers Tonya rappellera beaucoup la dureté de l’impitoyable Terrence Fletcher, tyrannique professeur de batterie dans « Whiplash » campé par l’excellent JK.Simmons !
    Mais celle qui crève l’écran c’est évidemment Margit Robbie, plus radieuse, plus éblouissante, plus brillante et déterminée que jamais dans un jeu d’acteur très solide (en témoigne le visage en sueur de la patineuse dans les séquences en travelling filmées en plan séquence, rapproché/d’ensemble/plongée…ou l’actrice enchaîne les sauts et tourne sans s’arrêtée comme si elle était en apnée) et une implication totale, le rôle de la championne de patinage artistique lui colle à la peau, elle était faîte pour ce rôle !!
    La jeune australienne de 27 ans découverte avec « Le Loup de Wall Street » en 2013 mérite clairement sa nomination aux Oscars dans la catégorie de la meilleure actrice ! Et quel plaisir immense de découvrir que la jeune Margot dans un rôle sensible et sobre, un plaisir et presque un « ouf » de soulagement de savoir que l’actrice n’est et n’existera à l’avenir pas que par le rôle de l’excentrique clown féminin aux couettes bleues et au marteau du DCU ! On ne pourra plus jamais dorénavant affirmer que Margot Robbie est enfermée dans le personnage d’Harley Quinn de « Suicide Squad » (2016). En incarnant Tonya Harding, la jeune apprentie escrocs de « Diversion » (2015) nous révèle son grand potentiel, elle signe son entrée définitive dans la cour des grandes aux côtés des Emily Blunt, Jessica Chastain ect et coupe court à tous les préjugés la rabaissant à l’incarnation d’une icône de pop culture-comics. Définitivement NON, Margot Robbie n’est pas QUE Harley Quinn !
    En définitive, « I,Tonya » est un excellent Biopic ; une histoire dramatique dans le milieu du patinage artistique entre Chazell et Eastwood englobé dans un divertissement « conscient » du cinéma de témoignage. L’ensemble sonne vrai grâce à un usage pertinent et bien comprit de la Distanciation Brechtienne et Margot Robbie tient ici son meilleur rôle pour le moment et la suite de sa carrière s’annonce clairement comme à suivre ! On retrouvera la « Queen Margot » prochainement dans un autre Biopic, cette fois tourné vers l’historique avec Saoirse Ronan, « Mary Queen of Scots » qui racontera la vie de Mary Stuart et sa relation avec la Reine Elizabeth, puis le très attendu « Once Upon a Time in Hollywood » de Tarrantino en 2019 avec notamment Brad Pitt et Leonardo DiCaprio ! ça promet !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 février 2018
    Une pépite ! j'ai adoré j'en ai beaucoup appris sur l'histoire de Tonya Harding je ne savais pas qu'elle était innocente j'ai connu l'histoire comme tout le monde avec la version comme quoi elle aurait frappé l'autre patineuse mais ce film permet de rétablir la vérité et permet de rendre honneur à Tonya Harding. Les acteurs sont excellents mention spéciale à Margot Robbie et à l'actrice qui joue sa mère. Les repliques sont très très très drôle et les scènes à la fin du film avec les vrais protagonistes de l'histoire étaient excellentes ! Je pense le revoir très bientôt.
    Arnaud R
    Arnaud R

    88 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Une excellente dramedie qui ne s'enferme pas dans le biopic classique et donne un ton rigolo-cruel à cette histoire tout aussi fascinante qu'inattendue. Jamais on n'a aussi bien raconté l'ambivalence des sportifs et leur milieu social.
    ptitmayo
    ptitmayo

    36 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2018
    Dans "I, Tonya", il y a d'abord le "I". Outre le fait qu'il coïncide avec une narration à la première personne (chaque personnage donnant sa version de l'histoire), il fait état de l’égoïsme général qui touche tout le monde spoiler: (Tonya et sa carrière, Jeff et ses envies, Shawn désireux d'être pris au sérieux quitte à mentir, la mère de Tonya qui pense qu'à ses sacrifices (financiers, temps) et elle-même (elle veut enregistrer sa fille à son insu en l'amadouant))
    mais disparaît étrangement quand il faut assumer les responsabilités spoiler: (la notion de "C'est pas ma faute" revient souvent dans la bouche de Tonya (le problème de lacet ou de patin), de Jeff (qui rejette le projet d'agression sur Tonya), de Shawn (qui blâme Jeff) et de LaVona (qui ne veut pas être accusée d'être à l'origine de certaines choses à cause de l'éducation qu'elle a donnée à Tonya))
    . Ensuite, il y a "Tonya", protagoniste centrale dont la vie est dépeinte en 2 parties. La première, axée sur ce que les autres lui ont fait subir, adopte le registre de la violence trash, montrant que Tonya spoiler: a vécu avec une mère impossible (allure négligée (lunettes, perruques), mépris et critique permanents, dispute au couteau), un père vite parti, un mari qui la bat régulièrement et des juges dont l'avis est motivé seulement par le déterminisme social (Tonya est jugée en dehors des clous de l'américaine modèle, car pas assez gracieuse, faisant elle-même ses costumes et patinant sur du Heavy Metal; la scène d'énervement de Tonya face aux juges est excellente, tout comme l'aveu clair de l'un des juges)
    . La seconde moitié du film bascule dans un autre style, à savoir la tragédie ubuesque et ironique qui pourrait s'apparenter à un film des Frères Coen spoiler: (des gens cons et insignifiants (le gars qui se tape la tête contre la vitre, faire des tours du mauvais bâtiment 2 jours de suite pour ne pas attirer l'attention!!!) impliqués dans un truc trop grand pour eux)
    aux conséquences terribles spoiler: (Tonya est la victime collatérale qui paie plus que les autres (l'interdiction de patiner est prononcée à vie alors que les autres prennent juste de la prison) et échoue à son rêve des JO(8ème et souci de lacet))
    . Ce que je regrette dans tout cela, c'est que le film n'évoque pas assez Nancy Kerrigan et ne souligne pas suffisamment l'ironie importante de la situation, à savoir que spoiler: LaVona avait raison (Tonya devait être gracieuse pour gagner, ne pas épouser Jeff, elle a fait d'elle une battante (symbolisée par la boxe rageuse à la fin))
    . Sur la forme, la mise en place est un peu longue et trop dialoguée mais par la suite, j'ai adoré les apartés dans le récit (avec de l'humour politiquement incorrect), l'aspect "chacun sa version" est pas mal du tout et l'idée des interviews donne du cachet au film spoiler: (le grain de la pellicule, le format des images, les personnages vieillis)
    . Pour le reste, la réalisation de Craig Gillespie met bien en valeur les moments de patinage et le choix de musiques de l'époque aux paroles résonnant avec les événements est plus que pertinent. Enfin, le film est porté par les prestations magistrales de Margot Robbie et Allison Janney, avec le toujours hilarant Bobby Cannavale en bonus. Au final, "I, Tonya" est un faux biopic acerbe sur le rêve américain, très bien interprété, rythmé et quasiment abouti aussi bien sur la forme que sur le fond.
    ffred
    ffred

    1 637 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Le patinage artistique n’est pas franchement ma tasse de thé mais je me souvenais encore très bien de ce fait divers qui avait ébranlé le monde du sport et défrayé la chronique dans les années 90. Ce n’était donc pas gagné. Du réalisateur Craig Gillespie, je n’avais vu que le prometteur et original Une financée pas comme les autres en 2008. Contre toute attente, il nous concocte aujourd’hui un petit bijou, nerveux, dynamique, très drôle et surtout bien moins terrible que ce que l’on attendait. La mise en scène est rythmée, solide, énergique, ni sage ni académique. Le scénario est une petit merveille et nous fait découvrir une galerie de personnages, de vrais pieds nickelés, aussi attachants qu’énervants. La reconstitution de l’époque est vraiment très bien rendue. Tout comme les scènes de patinage où l’on a vraiment l’impression que Margot Robbie (bluffante, nommée à juste titre aux prochains Oscar) a vraiment réalisé elle-même toutes les figures (le tout aidé par un montage parfait). Même si elle s’est beaucoup entrainée, elle a été doublée, et des effets spéciaux, aussi discrets qu’efficaces, ont été utilisés. Allison Janney (la mère) est quant à elle hilarante, Oscar du second rôle assuré. Elle a déjà raflé tous les trophées depuis le début de la saison des récompenses. D’un fait divers plus pathétique que tragique, Craig Gillespie nous offre donc là une comédie grinçante jubilatoire, une excellente surprise pour un film aussi décalé que passionnant. Et un étonnant portrait de femme qui réhabilite quelque peu un personnage que l’on pensait froid et calculateur. En un mot ce Moi, Tonya est savoureux.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    334 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2020
    Ce film va donc nous plonger au cœur de la vie d’une femme pas comme les autres. MOI, TONYA va prendre le parti pris de nous montrer une Tonya Harding humaine et qui est aussi victime de son environnement malgré sa volonté de s’en sortir. On est loin de l’image de monstre que lui donnait les médias il y a une vingtaine d’année. Si comme moi vous ne connaissiez pas cette femme, ni cette affaire, vous allez découvrir grâce à ce film une personne entière, brut de décoffrage avec un caractère bien trempé. On est bien loin des clichés de la patineuse artistique. Margot Robbie, qui m’avait éblouie en Harley Quinn dans SUICIDE SQUAD, est vraiment idéal dans ce rôle. Son association avec le sulfureux Sebastian Stan, qu’on a l’habitude de voir dans le MCU (Marvel) en tant que Bucky Barnes, marche du tonnerre. On obtient donc un long métrage vraiment insolite et très agréable à regarder. De plus, son excellente réalisation le pousse vers les sommets. Tout est vraiment claire pour les néophyte et le choix de la construction sous forme de documentaire avec de l’interactivité dans la narration, le rend extrêmement dynamique. Pour couronner le tout, les scènes de patinage sont vraiment sublimes. Un Biopic avec un grand B.
    islander29
    islander29

    829 abonnés 2 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2018
    Le film est assez passionnant, et en cette époque de jeux olympiques, sa programmation est judicieuse.....Le rythme du film est soutenu, entre fiction et "documentaire" et cela fonctionne parfaitement.....Bon jeu d'acteurs, détails croustillants, morale politique et analyse sociale, le film est exhaustif, et donne un panorama des années 80, 90 de haute tenue.......Je dois dire que j'ai retrouvé des images d'archives avec plaisir, la journaliste asiatique de CBS Connie Chang ( sur CBS ?)... Le film a aussi de superbes seconds rôles, des méchants très américains, désabusés et vulgaires, qui renvoient aux péchés américains enfouis dans l'histoire américaine, un mélange de vice et de violence qui parle aux tripes......Peu d'images de patinage, une vraie histoire de petits gangsters, une maman psychopathe, des médias assoiffés de scoops scabreux, il faut découvrir ce personnage qui fut à son époque aussi populaire que Bill Clinton, et ce n'est pas un film su le sport loin de là, mais bien plutôt un thriller .....Je conseille....
    moket
    moket

    499 abonnés 4 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Un biopic rock 'n roll, incisif, drôle et mordant sur le destin néanmoins tragique de Tonya Harding. Le ton est décalé, la BO déchire et Margot Robbie est formidable.
    romano31
    romano31

    268 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2019
    Moi, Tonya est un biopic passionnant mélangeant habilement comédie et drame et dans lequel Margot Robbie livre une prestation absolument remarquable et habitée de Tonya Harding. Le film revient sur la vie de Tonya Harding donc et notamment sur la fameuse affaire Harding-Kerrigan qui a secouée la presse et le monde du sport. En plus de Margot Robbie, le film peut compter sur un très bon Sebastian Stan ainsi qu'une formidable Allison Janney, magistrale dans le rôle de la mère de la patineuse ce qui lui a valu plusieurs récompenses dont un Oscar et un Golden Globe. Côté technique, la réalisation est maîtrisée, les scènes de patinage sont bien filmées, le rythme du film est soutenu et il y a une très bonne b.o. Je ne peux donc que vous conseiller ce film à la fois drôle et touchant.
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