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    Moi, Tonya
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    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    L’entourage est-il très important pour faire une grande championne ? La question est posée. En tout cas, il peut être la cause de la destruction d’une carrière ! L’hallucinante affaire Harding-Kerrigan en est la preuve ultime. Moi, Tonya en fait la démonstration. Sous la forme d’un documentaire reconstitué (le récit est entrecoupé d’interviews réinterprétées par les acteurs du film), Craig Gillespie nous raconte sans le moindre ennui et la moindre surdramatisation (la bêtise des personnages amène de nombreux passages humoristiques permettant d’alléger une histoire qui pourrait être extrêmement lourde) cette histoire incroyable qui défraya la chronique à l’époque. Le cinéaste a l’intelligence de ne pas donner une vérité définitive à ce fait divers (dès le début, on nous indique que les témoignages des protagonistes sont contradictoires entre eux et le principe des interviews entrecoupant le récit permet de l’illustrer). Il arrive surtout à nous intéresser à une histoire où la majorité des personnages (même si Tonya Harding elle-même semble plus être une victime depuis son enfance qu’autre chose) sont soit des êtres détestables (la mère de Tonya) soit crétins (Shawn). Le seul point faible que l’on peut réellement trouver au film est le choix de faire incarner le personnage de Tonya Harding à Margot Robbie dès ses 15 ans. Si le jeu de l’actrice est irréprochable, elle est beaucoup trop âgée (27 ans) pour que l’on puisse croire qu’elle soit une adolescente : il aurait sûrement été plus judicieux de prendre une actrice adolescente (comme cela a été fait pour les passages où le personnage est enfant). Le problème peut d’ailleurs s’appliquer au personnage de Jeff (Sebastian Stan étant carrément âgé de 35 ans). À l’exception de ce petit reproche, Moi, Tonya se révèle donc être un très bon film très plaisant rappelant à quel point la bêtise et la jalousie peuvent entraîner des situations ahurissantes.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    702 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2018
    Biopic efficace mais académique, Moi, Tonya vaut surtout pour la prestation sans faille de Margot Robbie, et pour quelques idées de mise en scène lumineuses. Les personnages sont bien écrits, et cette histoire passionnante méritait d'être dépoussiérée.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/

    http://www.justfocus.fr/cinema/moi-tonya-critique-film.html
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    Cette petite fille, cachée derrière cette mère terrible, digne d'un dessin-animé, n'a pas froid aux yeux, elle se précipite sur la patinoire, et le sourire aux lèvres, entame une ronde de séduction pour obtenir les faveurs de l'entraîneuse. "Moi, Tonya" est un film hybride qui joue avec les genres. Le spectateur se laisse prendre aux rires, et surtout au cynisme qui se dégage de ce qui n'est pas moins qu'une tragédie sociale. Derrière cette collection d'anti-héros, le réalisateur dresse le portrait d'une Amérique, pauvre, complexée, très loin des clichés que le cinéma fabrique de ce pays. Tonya, c'est cette patineuse, tristement célèbre, certes pour le fameux triple Axel, mais surtout toutes ses tentatives de médailles aux jeux Olympiques, à chaque fois avortées. Elle évolue dans un milieu populaire au sens négatif du terme. Les mères sont autoritaires et manipulatrices, les hommes sont violents et bêtes, et elle, Tonya, se défend en permanence d'être responsable de son destin. "Moi, Tonya" est un film résolument exaltant. Il met en scène le sujet périlleux de la violence conjugale en fuyant absolument le Pathos. Le ton choisit délibérément la caricature pour mieux raconter le désespoir social qui hante une certaine Amérique pauvre et isolée. C'est un film intelligent, rythmé, écrit comme un roman policier et une fable sociale.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2018
    Comme elle le dira elle-même, aujourd'hui, Tonya Harding n'est désormais plus qu'un bon mot dans la culture populaire, celle à qui l'on se réfère en cas de plaisanterie sur le fait de blesser volontairement un concurrent pour s'assurer la victoire lors d'une compétition. Peu importe son parcours sportif ou qu'elle fut la première patineuse américaine à réaliser un triple axel, son nom restera à jamais indissociable de "l'incident" hyper-médiatisé qui a vu sa principale rivale, Nancy Kerrigan, se faire agresser pendant les championnats éliminatoires en vue des Jeux Olympiques de Lillehammer en 1994.

    Avant de bien évidemment consacré une large part de son récit aux événements rocambolesques qui ont mis fin à sa carrière, "Moi, Tonya" va nous recontextualiser le destin de la patineuse à partir de son enfance. Pur produit de cette Amérique white trash méprisée, la petite Tonya Harding sera enchaînée dès son plus jeune âge à la violence physique et psychologique exercée par une mère dont la tyrannie n'a d'égale qu'une forme de misanthropie jusqu'au-boutiste. Même lorsque cette dernière donnera de sa personne afin d'aider le don naturel pour le patinage de sa fille en y investissant tout son argent, Tonya se heurtera en permanence à un mur de remontrances cinglantes débordant jusque sur sa vie amoureuse. Devant cette figure maternelle qui n'appellera jamais une réciprocité émotionnelle, la future participante aux J.O. cherchera tout naturellement la reconnaissance auprès du monde du patinage (qui la regardera sans cesse de haut compte tenu de ses origines sociales) et des ovations du public. Mais son rapport ténu à la violence entretenu dès l'enfance ne la quittera désormais plus, comme si celui-ci était devenu une condition sine qua non à sa réussite de patineuse (la scène de sa mère et du supporter est en ce sens aussi drôle que tragique). Elle aura beau rompre le cordon ombilical maternel lors d'une dispute à la conclusion sans retour, le couple qu'elle formera par vagues successives avec Jeff Gilooly sera lui aussi fondé sur une passion brutale synonyme de violences conjugales répétées. Seule la récompense et la reconnaissance tant attendues de tous ses efforts lors de l'exécution de son fameux premier triple axel laissera entrevoir un horizon plus apaisé qui sera hélas vite brisé par la frustration de son mari devant la célébrité grandissante de sa femme.

    Après les hauts et les nombreux bas de la vie de Tonya, le film se concentrera donc sur la fameuse affaire Harding/Kerrigan et c'est peut-être d'ailleurs là que sa forme très efficace de faux docu-fiction va prendre toute son ampleur. Jusqu'ici utilisé principalement comme un ressort tragi-comique où chaque personnage apportait un regard extérieur sur divers évènements sous forme d'interviews postérieures (on nous prévient d'ailleurs dès l'ouverture que le film est autant basé sur des faits véridiques que de versions contradictoires), ce procédé narratif va montrer toute son ingéniosité en mettant en relief tous les points de vue autour de la maladresse somme toute pitoyable de ce "complot". Comme si, au moment où une seconde chance incroyable s'offrait à elle, Tonya Harding voyait la stupidité et la violence de son environnement social d'origine la rattraper devant son incapacité à ne s'en jamais être détachée totalement. À base de mini-flashbacks/flashforwards, toutes les versions contradictoires des personnes derrière cette affaire nous seront rapportées et confrontées à l'absurdité totale de la situation qui conduira à des pics d'hilarité (la scène de la caméra surveillance racontée par le journaliste) tout en n'ignorant pas la tragédie humaine et sportive en train de se jouer (le verdict du procès sera dévastateur).
    En démontrant que Tonya Harding n'était en fin compte qu'un domino en train de s'effondrer parmi tant d'autres personnages rongés par la bêtise (mais en ne niant toutefois pas son implication), le film prend bien sûr parti pour la patineuse mais seulement pour nous laisser percevoir comment son destin brisé n'avait finalement que très peu de chances de surmonter les mutiples embûches qu'elle avait parfois elle-même placé sur sa route...

    Réalisateur éclectique (on lui doit quelques perles comme "Une Fiancée pas comme les autres" et le mésestimé "The Finest Hours"), Craig Gillepsie livre donc un biopic passionnant et explorant toutes les ramifications d'un fait divers ignorées par l'overdose médiatique de l'époque. En jouant judicieusement avec la forme adoptée si particulière par des répliques face caméra et les interviews des personnages, le réalisateur amplifie véritablement l'implication du spectateur dans un récit qui fleurterait pourtant souvent avec l'improbable si tout ce qui nous était raconté n'était pas bel et bien basé sur la réalité. De même, il réussit aussi à insuffler une certaine tension aux numéros de patinage en les filmant à hauteur humaine pour nous immerger un peu plus cinématographiquement dans l'apothéose de ce qui se joue à chaque compétition et plus largement à ce moment précis de l'existence de Tonya Harding.
    Bien entendu, le film trouve en Margot Robbie une espèce d'incarnation parfaite de cette héroïne mal-aimée (sa nomination aux Oscars est loin d'être volée), l'actrice en pleine montée de puissance jusqu'ici porte sur ses seuls patins les multiples facettes de ce personnage fascinant qui lui permettent de montrer l'étendue de sa palette de jeu dans tous les registres (il y a même un petit clin d'oeil à son Harley Quinn désormais bien ancrée dans les esprits). L'immense Allison Janney dans le rôle de sa mère impressionne également à chacune de ses scènes en trouvant sans cesse l'humour dans la plus grande cruauté de son interprétation, même Sebastien Stan, en mari aussi passionné que violent, habituellement assez transparent, déniche ici une occasion en or pour s'imposer. Enfin, n'oublions pas de mentionner Paul Water Hauser, une révélation dans le rôle de ce garde du corps mythomane sans qui l'invraisemblabilité de toute cette affaire n'atteindrait pas les mêmes proportions.

    Dans ses derniers instants, "Moi, Tonya" nous laisse sur des entretiens avec les protagonistes réels renvoyant à la véracité des événements absurdes auxquels on vient d'assister et surtout sur une des performance sportive de la véritable Tonya Harding, la patineuse, celle que tout le monde avait oublié et que "Moi, Tonya" s'est merveilleusement chargé de nous remettre en mémoire...
    antony Z.
    antony Z.

    74 abonnés 1 066 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2018
    4,2 - une histoire très touchante qui méritait vraiment d'être mise en scène si l'on considère le récit comme très proche de
    La réalité...

    Une réalisation intéressante mêlant le récit des protagonistes à des flash back comme souvent dans ce type de long métrage.

    Une fois encore... Margot Robbie incarne le personnage avec une justesse éblouissante. Même si elle n'est pas mise à son avantage sous les traits de ce personnage plutôt vulgaire et délurée.. elle
    Dégage naturellement un charme incroyable... et attise beaucoup d'ampathie envers cette jeune fille qui (semble) avoir malheureusement toujours été mal entourée... le personnage est victime de son milieu défavorisé et de la mauvaise influence de ceux qui l'entoure.. spoiler: qui l'ont tirée vers le bas jusqu'à briser sa vie, son rêve et anéanti tous ses efforts pour y parvenir..
    Christophe R
    Christophe R

    29 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2018
    " Moi, Tonya " est un excellent moment de cinéma. Ce film m'a définitivement beaucoup plu pour son humour corrosif, pour cette histoire passionnante et pour le jeu des acteurs absolument déroutant (l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle est promis à juste titre à la brillante Allison Janney).
    A travers ce film, j'ai aussi revécu ces histoires incroyables du début des années 90 autour du patinage artistique féminin et du célèbre fait divers qui entourait les Jeux Olympiques de Lillehammer en 1994 : le scandale Harding vs Kerrigan.
    De mes souvenirs, les aspects techniques et sportifs sont tous vrais et rendent finalement un sacré hommage à Tonya Harding qui, à défaut d'être une femme intelligente et attachante, était une sacrée championne pour avoir réussi à faire ce qu'elle a fait (le triple axel, ni plus ni moins !), venant d'où elle venait.
    Un très bon film drôle, touchant et particulièrement original.
    Clement D.
    Clement D.

    19 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2018
    plongée dans les 90’s qui mêle très bien serieux et humour et les scènes de patinage sont magnifiquement filmées et le tout avec une bande son que j ai adorée !
    Chris58640
    Chris58640

    216 abonnés 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2018
    Je l’attendais de pied ferme, ce film sur Tonya Harding. Parce que j’aime beaucoup le patinage, surtout celui de cette époque (celui d’aujourd’hui est devenu si formaté !) et que, de cette histoire abracadabrante d’agression, j’ai toujours pensé qu’il y avait beaucoup à dire et de façon beaucoup moins manichéenne qu’on l’a fait à l’époque. Et bien je ne suis pas déçue par un film trépidant comme un programme court, créatif dans sa forme comme un programme libre et qui montre Tonya Harding et au-delà d’elle, le monde sans pitié du patinage, sous un jour cru et sans concession. Dans la forme, Craig Gillespie livre un film de deux heures pied au plancher. Grâce à un montage ultra serré, à un habillage proche de celui de la trash-TV (qui colle parfaitement au sujet) et grâce aussi à un bande son punchy (ZZ Top, Supertamp…), « Moi Tonya » nous embarque dés les premières minutes dans la vie de cette gamine surdouée et il ne nous délivre qu’au bout du générique de fin. Ce générique de fin, qui propose quasi en intégralité le programme de Harding, le fameux programme où elle passe le triple axel (pour la première fois au monde chez les filles), est l’ultime bonne idée de ce film qui n’en manque pas par ailleurs. Un humour omniprésent vient colorer et équilibrer l’histoire de cette fille, l’histoire pathétique d’une gamine affublée d’une mère comme on n’en souhaite pas à sa pire ennemie, marié à un pauvre type qui la bat à tout bout de champs, et passionnée par un sport à qui elle sacrifiera tout et qui ne lui rendra presque rien. Heureusement que le parti pris de Gillespie est de filmer cette histoire avec un second degré total car au premier degré, quelle tristesse que l’histoire de cette pauvre fille. Dans la forme, à part quelques petites choses un peu étranges (une athlète de haut niveau qui fume comme un pompier et qui s’entraine en justaucorps 6h par jour dans les patinoires frigorifiée), le film fonctionne à plein. Il faut le prendre plus comme une fable sous acide que comme un biopic, même s’il en a un peu l’allure. Les reconstitutions du patinage à Albertville ou à Lillehammer m’ont l’air très soignée et pour une fois, le patinage est plutôt bien rendu à l’écran. Filmer le sport pour le cinéma est un sacré challenge, autant le patinage est télégénique, autant il est peu propice au grand écran. Ici, les prestations de Harding sont bien filmées, là encore de façon dynamique et crédible, ce qui n’était pas gagné sur le papier. J’imagine que ce n’est pas Margot Robbie qui patine mais une doublure, et pourtant c’est suffisamment bien fait pour qu’on se laisse abuser. Margot Robbie, parlons en, livre une vraie performance en incarnant une Tonya Harding complexe, attachante et exaspérante, qui fait des mauvais choix et laisse son caractère la desservir. Au bout de deux heures, je parie que plus personne ne peut considérer Harding comme la méchante machiavélique décrite à l’époque, mais davantage comme une pauvre fille qui s’est bien mal battue avec le peu d’armes que la vie lui a donné au départ. A ses côtés, Sébastian Stan est épatant mais surtout Allison Janney impressionne. Cela fait 20 ans, depuis « The West Wing », que je sais que Janney est une immense actrice et qu’elle n’a jamais eu un rôle à sa mesure. Ici, elle donne corps à une mère abominable, qui n’aura jamais un mot tendre, un geste affectueux pour sa fille, une femme tellement dure et sèche qu’elle en devient parfois presque… drôle ! La performance d’Allison Janney vaut un oscar, et je pèse mes mots ! Le scénario de « Moi, Tonya » va bien au-delà de décrire et expliquer « L’incident » par la personnalité de Harding. Le scénario est pertinent car il jette une lumière très crue sur un sport particulièrement injuste et surtout totalement accepté comme tel (surtout à l’époque, cela a un peu changé aujourd’hui). Harding vient d’un milieu très populaire, elle n’a pas d’argent pour patiner (aux USA, les parents payent pour tout, jusqu’aux tenues, ce sport est réservé aux riches), elle est athlétique, un peu trapue, elle fait l’erreur de considérer le patinage uniquement comme un sport alors que c’est aussi autre chose. Elle n’avait aucune chance, le monde du patinage n’était pas fait pour elle comme il n’était pas fait, à la même époque, pour une Surya Bonaly. C’est tragique de voir cette gamine surdouée adorer un sport d’un amour à sens unique. Le film prend le parti de montrer une Harding moins coupable qu’on ne l’a dit à l’époque, mais pas totalement innocente non plus. spoiler: Au sortir de la salle, on ne connait toujours pas avec certitude son degré d’implication dans l’affaire, le film est volontairement ambigu et c’est très bien comme cela
    . En revanche, le film est sans pitié pour Jeff Gilloly, son ex-mari et Shawn Eckart, les commanditaires de l’agression, des pauvres types pas très futés, des mecs plus pathétiques que dangereux. « Moi, Tonya » est filmé comme un reportage de TV-réalité et montre des personnages finalement peu éloignés de ce monde là, un monde où la bêtise rivalise avec la vulgarité. C’est de ce monde là que vient Tonya Harding, celui des « red-necks » et des pick-up, et c’est dans ce monde là que le patinage et la presse à voulu la cantonner. Même si on n’est pas fan de patinage, même si on ne sait pas ce que représente la performance de passer un triple axel en 1994 pour une fille, je vous l’assure, on peut prendre un vrai plaisir de spectateur devant « Moi, Tonya ».
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 février 2018
    Performance incroyable de Margot Robbie, biopic réussi ! L’histoire de Tonya Harding est très touchante
    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2018
    Moi, Tonya montre parfaitement comment faire un film tiré d'une histoire vraie. Il y a de la vérité, l'empathie et pathos avec une double dose d'humour, tout ça pour rendre le scandale Tonya Harding compréhensible tout en gardant sa gravité. Réalisateur Craig Gillespie a fait l'impossible en faisant d'un désastre surnaturel un ballet. (As-tu déjà vu une locomotive déraillée faire une pirouette?

    La qualité du film utilisé renforce le look des années 80-90 donné par les vêtements et voitures, mais rien de tout ça est aussi efficace que la musique. Le BO est mélangé avec l'histoire avec toute la finesse de Baby Driver; même mieux car ici les chansons ne communique pas seulement l'ambiance, mais l'époque aussi.

    Margot Robbie assure le rôle de Tonya Harding avec brio, tout comme Sebastian Stan et Allison Janney dans leurs rôles de mari et mère, respectivement.

    Pour faire bref, Moi, Tonya est le film que cette fille tragiquement sincère, équivoque et mal compris mérite.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2018
    moi , tonya nous raconte la rivalité entre les deux championnes de patinage tonya harding et nancy kerrigan , rivalité qui se traduit par une agression sauvage envers la pauvre nancy ! le problème se pose : tonya harding est - elle impliquée dans ce forfait ? l ' histoire est traitée de façon originale avec des interviews des protagonistes s ' intercalant dans le déroulement de l ' action . dans le scénario , la mère de tonya est très importante, à un moment tonya la traite de monstre et cela semble justifié tant cette mère est glaçante et violente .margot robbie et allison janney qui incarnent respectivement tonya et sa mère sont toutes deux exceptionnelles !
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2018
    J'ai trouvé ce "biopic" vraiment très bien réalisé, très bien interprété et absolument captivant.
    Cette histoire m'a touchée et je m'en rappelle bien car j'ai seulement un an de moins que cette patineuse et à l'époque on avait beaucoup entendu parler de cette histoire.
    La première moitié du film s'attarde sur son enfance, son adolescence et ses galères avec sa mère invivable et son premier petit ami lui aussi invivable et violent.
    La deuxième partie se concentre sur l'agression de sa rivale.
    On voit bien comment une patineuse très douée a eu sa carrière brisée à cause de son mari qui a formenté avec un pote des méfaits contre la rivale.
    De toutes façons cette patineuse n'a jamais eu de chance, à part son grand talent, en raison de sa famille, de son mari mais aussi parce que même ceux qui notent les prestations ne l'aimaient pas du fait qu'elle était pauvre, mal habillée, pas classe.
    Stéphane C
    Stéphane C

    64 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2018
    Un biopic corrosif qui évoque l’ascension de la patineuse Tonya Harding puis sa chute occasionnée par l’incident qui précéda les JOs de Lillehammer ... c’est finalement l’histoire d’une fille plutôt touchante, écorchée vive, privée d’amour filial, qui chercha en vain la reconnaissance de tous ...
    blacktide
    blacktide

    60 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2018
    Sous le comique patin de la tragédie, la grâce se cabosse, et la fougue modèle les coups. De l'intime au scandale, No Pain No Triple Axel. Plus que l'histoire, j'ai davantage été emporté par le rythme soutenu du film, et cette fièvre constante entourant le personnage de Tonya. Il faut dire que la BO aide énormément à cette maîtrise du rythme. La mise en scène, loin d'être mémorable, reste pourtant très agréable et efficace, notamment par l'emploi de "face cam" faisant du faux documentaire un autre moyen de détourner la vérité, les points de vus et de pointer les contradictions de ses protagonistes et plus amplement de l'Amérique. La vulgarité, parfois excessive, n'est pourtant là que pour renforcer le sentiment de violence quotidienne dans lequel baigne Tonya: un milieu où elle se fait constamment rouer de coups. L'humour y est extrêmement présent, notamment grâce au personnage complotiste et absurde interprété merveilleusement par Paul Walter Hauser. Et justement toute la tragédie de cette "histoire américaine" (très sombre et pessimiste au fond: celle d'un déterminisme social et de l'impossibilité de s'en extraire) est noyée dans le rythme, le comique et le ridicule de la situation (il suffit de voir la scène du "genou" et la fuite de l'agresseur pour y voir tout l'absurde et quasiment l'humour des frères Coen). Ce qui en fait un film extrêmement divertissant, plus profond que ses apparences...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2018
    A partir d’un fait réel, Graig Gillepsie nous emmène sous forme d’un vrai/faux documentaire dans l’histoire de Tonya que j’ignorai totalement. On se laisse très vite embarquer dans la vie de cette gamine harcelée et battue par sa mère et ensuite par son mari, dont la seule passion, le seul désir, le seul espoir est et restera le patinage. Sur fond de violence, c’est avec bcp d’humour que nous traversons toutes les péripéties de cette période durant laquelle Tonya est embarquée bcp loin qu’elle ne le pensait, qu’elle ne le voulait, victime à nouveau de son manque d’éducation et d’intelligence pure. Une vie brisée car elle n’a jamais reçu ce qu’elle méritait un peu d’amour et de confiance en elle. Magnifique Margot Robbie entourée d’un excellent casting.
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