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    Moi, Tonya
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    Gregory S
    Gregory S

    27 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2019
    La réalisation et les interprétations dont impeccables, avec mention spéciale pour la mère de Tonya. Margot Robbie est excellente mais néanmoins elle est trop "belle" pour le rôle car pourquoi tout le monde était pour Nancy Kerrigan ? parce que Tonya Harding, et dans le film ça ne ressort pas du tout, était pas très gracieuse et n'avait pas un très joli visage, et il faut être honnête le physique joue beaucoup sur le soutien ou non des gens.
    stallonefan62
    stallonefan62

    299 abonnés 2 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Un bon biopic mené par une Margot Robbie très convaincante !! Dommage que le rythme baisse par moment mais l'ensemble reste plus que correct
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2019
    « Moi Tonya » c’est le récit de Tonya Harding, une patineuse de haut niveau. Le récit d’une femme qui n’a pas eu de chance. spoiler: Non seulement sa mère la maltraite, non seulement son mari la bat mais
    elle pratique une discipline sportive ingrate : le patinage artistique. Oui, c’est ingrat. Comme la gymnastique. Comme tous ces sports soumis à un jury. Le football est un sport objectif ; un but est objectif. Tout comme le basket : le panier est objectif. Tout comme le cent mètres : franchir une ligne d’arrivée est objectif. Tout comme l’équitation : franchir des obstacles en accomplissant un chrono dans les temps est objectif. Tout comme le tennis : un coup droit gagnant hors de portée de l’adversaire est objectif. Tout comme perchiste : franchir une barre la plus haute possible est objectif. Tout comme l’escrime : toucher son adversaire est objectif. Le patinage est subjectif. Comme toute discipline sportive de haut niveau, c’est du sacrifice, de la souffrance et cette souffrance est soumise à un jury composé d’hommes et de femmes qui notent. Comment une note peut-elle être objective ?! Comment ne pas douter de l’honnêteté d’un des membres du jury ? Comment ne pas douter d’être sous influence des médias, surtout si ceux-ci voient en Tonya une plouc !?! Elle est plouc, et alors ? Elle patine formidablement bien (j’imagine pour être à ce niveau). Tonya est la première patineuse à réaliser un triple axel. Je n’aime pas le patinage mais j’ai beaucoup de respect pour ceux qui le pratiquent au plus haut niveau. spoiler: Terrible séquence de voir un des membres du jury dire à Tonya qu’elle ne représente pas les valeurs de l’Amérique idéale.
    Que note-t-on ? Tonya sourit, Tonya sait être gracieuse, sa technique traduit une rigueur et une performance incontestables, mais peu importe, elle est sanctionnée au-delà de l’aspect sportif ! spoiler: Son caractère semble aussi être pris en compte dans la note !
    Si Tonya avait pratiqué un sport à résultat objectif, son caractère, sa rusticité n’auraient pas de prises pour un obstacle franchi, un ballon dans un but ! Les sportifs avec un mauvais caractère sont légion à avoir réussi. Tonya est le fruit d’une Amérique que l’on veut cacher. Comme ce fut le cas avec les sportifs de couleur. Tonya fait partie intégrante de cette Amérique, elle est une partie de l’Amérique. Celle qui fait honte. Marilyn Manson disait : « Si on voit en moi un déchet humain, alors je suis le plus pur produit de l’Amérique.» Tonya n’est pas bling bling ! Elle est « un produit » de l’Amérique ! Sans vouloir faire de la psychologie de comptoir à deux deniers, on peut aussi s’interroger sur le comportement de Tonya. spoiler: Elle fuit sa mère pour une gifle de trop, ce qui est compréhensible ; elle fuit une première fois son mari qui la bat ce qui est compréhensible… mais revient. Elle fuira de nouveau puis revient. Son mari lui tire dessus, elle ne dit rien à la police. Qu’on ne vienne pas me dire « Ce n’est pas évident, une femme sous l’emprise d’un mari violent. » C’est vrai mais Tonya est partie deux fois pour revenir deux fois selon Sa volonté ! C’est à se demander si sa mère n’avait pas raison : sa fille aime bien être maltraitée !
    Tonya n’a pas connu que des relations toxiques avec sa mère et son mari et l’entourage de celui-ci. Dans ce qui nous est donné à voir, on perçoit que la patineuse avait des relations saines avec ses coaches. Elles semblaient bienveillantes. Tonya veut être aimée. Veut séduire. Ses résultats sont le fruits de ses coaches. Seulement, peut-on dissocier ses résultats de sa mère ? Elle s’en est affranchie, indéniablement. spoiler: Mais serait-elle patineuse avec un caractère de battante sans l’influence néfaste de sa mère ?
    Dans cette partie de vie relatée, Tonya ne semblait pas voir plus loin que le bout de son nez. Naïve ? J’en doute. Limitée ? Je crains. Etre une plouc de l’Amérique profonde non éduquée passe à partir du moment où les résultats sont là. spoiler: Par contre, être plouc au point de ne pas alerter à temps les autorités fédérales pour dénoncer ce stupide complot contre Nancy Kerrigan ne passe pas puisqu’elle a été sanctionnée à vie !
    C’est bien dommage, car elle pouvait s’en sortir par le sport. Avec ses voyages, ses relations sportives, les médias. Elle aurait pu sous l’influence de sa passion ouvrir son esprit, profiter de s’éduquer. Quel gâchis ! Magot Robbie incarne avec beaucoup d’engagement cette Tonya maudite par une mère et un mari abominables ; Allison Janney, actrice que j’apprécie depuis longtemps est tout à fait convaincante dans le rôle d’une mère imbuvable. Tellement convaincante qu’elle a mérité toutes les récompenses pour un second rôle alors que Margot Robbie, autant de fois nommée que sa partenaire pour un premier rôle, connaîtra la désillusion comme a pu la connaître Tonya Harding ! Instructif et à voir en V.O, évidemment pour le jeu de ces deux actrices formidables.
    iceman7582
    iceman7582

    51 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Sur un scenario rocambolesque inspiré de faits réels, ce film vaut surtout pour la performance de Margot Robbie ! Métamorphosée et totalement impliquée dans son personnage, elle tient ici son premier vrai grand rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mars 2019
    Très très bon biopic qui se trouve être fort décalé. La réalisation est exceptionnelle, et très agréable. Le jeu d'acteur de Margot et Sebastian sont bluffants. J'ai adoré les musiques qui sont fidèles à toutes scènes. J'étais partie sans grande envie de voir le film mais finalement je suis très étonnée et heureuse de l'avoir regardé. 3.5/5.
    Marjolaine A.
    Marjolaine A.

    138 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2019
    C'est un très bon film, très amusant. Mais il est dommage d'avoir confié le premier rôle à Margot Robbie, qui est un peu trop belle pour incarner Tonya Harding, même si elle s'en sort bien. (Margot, pas Tonya). Par contre les effets spéciaux pour mettre le visage de Margot sur la fille qui la double sur la glace ne sont pas réussis.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 188 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2019
    Le biopic étend chaque jour un peu plus son territoire. Le récit du parcours de la très controversée Tonya Harding, championne américaine de patinage artistique dans les années 1990, première américaine à tenter et à réussir le triple axel en compétition, constituait à coup sûr un sujet tentant. Non pas tant en raison de la carrière de la patineuse de Portland aux origines populaires et tourmentées somme toute assez modeste, mais surtout en raison de l'incident qui mit un terme à celle-ci. En concurrence féroce pour la suprématie nationale avec Nancy Kerrigan bien plus conforme aux canons esthétiques de la discipline, Tonya Harding se trouve impliquée six semaines avant les Jeux Olympiques de Lillehammer dans une sombre affaire, son mari ayant commandité une agression pour mettre Nancy Kerrigan hors course. C'est le scénariste, Stevens Rogers qui est à l'origine du projet. Après avoir rencontré Tonya Harding et son ex-mari Jeff Gillooly dont les témoignages s'avèrent complètement contradictoires, lui vient l'idée de bâtir son scénario sous la forme d'un faux documentaire où chacun des quatre principaux acteurs de l'affaire viendrait infirmer les images filmées à partir du seul témoignage de Tonya Harding. Le procédé plutôt innovant permet à Guy Gillespie, le réalisateur de renouveler assez radicalement le genre qui hésite trop souvent entre hagiographie pompeuse et déballage d'évènements sulfureux. Margot Robbie, actrice australienne imposée par Gillespie, en dehors de sa crédibilité sportive remarquablement travaillée et rendue a su trouver le ton juste pour exprimer le côté frondeur et souvent vulgaire qui se dégageait de la patineuse surdouée mais manquant de délié dans l'exercice de son sport qu'elle contribua malgré tout à faire un peu évoluer. A voir le film et notamment le portrait de Lavona Fay Golden (Allison Jeanney) la mère de Tonya, alcoolique et souvent à la limite de la maltraitance, on peut se dire que la jeune fille était douée d'une volonté hors du commun pour parvenir à surmonter la somme de handicaps qui auraient dû l'empêcher d'accéder au sommet d'un sport encore assez élitiste. Se plaçant exclusivement du côté de celle qui a été reniée par un pays tout entier après sa huitième place aux Jeux de 1994 et qui en porte encore les stigmates 25 ans plus tard, Guy Gillespie et Stevens Rogers militent ouvertement pour une vision plus nuancée des évènements. Ils ont réussi leur coup, la critique étant quasi unanime à saluer cette présentation tonique, humoristique et plutôt distanciée d'une jeune femme qui rappelle par son parcours chaotique que le fameux "'american dream" a parfois un goût amer pour ceux qui partent de tout en bas. L'académie des Oscars n'a pas oublié au passage de récompenser la prestation complètement habitée d'Allison Jeanney très solide actrice de second rôle qui se révèle au public européen complètement grimée en marâtre insupportable. Dans un genre souvent méprisé, "Moi, Tonya" démontre qu'avec un peu d'imagination et malgré un budget relativement modeste on peut beaucoup.
    Bearnais64
    Bearnais64

    38 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Film surprenant par sa disposition. L'histoire raconte des faits réels entourant la carrière brisée de la patineuse américaine Tonya Harding. Sur le papier, rien de vraiment emballant avec une simple rivalité dans le sport qui va tourner mal. Hélas, très fréquent dans le sport de haut niveau. Mais ce qui rend ce film intéressant s'est la façon dont le long métrage est construit. En effet, il ne s'agit pas d'une histoire linaire mais en réalité d'une interview des années plus tard sur les évènements. Chaque protagoniste va raconter l'histoire de l'agression. On se retrouve donc avec un film découpé à la fois en scène d'interview avec les personnages aujourd'hui et des "flash back" sur la construction à la fois de la carrière entière de Tonya Harding et sur l'agression. C'est ce que je trouve très bien dans le film c'est que toute la vie de la patineuse est racontée et pas seulement la partie moins glorieuse. On se rend alors compte que la vie de cette jeune femme talentueuse n'a pas été toute rose et on peut ainsi comprendre son geste (sans l'excuser). Ce film mélange ainsi la narration et le documentaire. Film plutôt intéressant et bien fait avec un excellent trio Margot Robbie, Sebastian Stan et surtout Alisson Janney.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 février 2019
    Je recommande ce film ! Je ne connaissais pas bien le fait divers. Je l'ai vu à la tv et c'est super bien réalisé et dynamique. Les comédiens sont géniaux surtout Margot Robbie que j'ai eu du mal à reconnaitre tellement elle se transforme ! Peut être un peu long à un moment mais c'est tout.
    Fondation
    Fondation

    17 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2019
    Pas spécialement attiré par les biopic, et complètement dénué d'intérêt pour l'univers du patinage artistique, j'ai abordé ce film sans aucune attente. Et bien je dois reconnaitre qu'il a réussi à me réconcilier avec ce genre (biopic). La réalisation est vraiment réussi avec des effets de caméra vraiment intéressant durant les compétitions de patinage. Ainsi à la manière d'un Rocky, on se surprend à être complètement impliqué dans un combat artistique qui n'est pas le notre.
    Les choix de narration aussi sont vraiment une bonne idée, spoiler: et notamment la manière dont les personnages interagissent avec le spectateur
    . Ce choix nous immerge dans l'histoire avec une efficacité redoutable. La mécanique de la voix off reste aussi une valeur sur que le film ne se prive pas d'exploiter.
    L'histoire quand à elle, fut une découverte pour moi (pas au courant de sa vie) et je dois bien reconnaitre qu'elle méritait bien un film !!! Quelle drôle de vie elle a eu !!!
    La musique n'est pas en reste, sans être remarquable, elle sert le film discrètement tout au long du récit.
    Au final, ce film est à voir, absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 février 2019
    Dans les années 1990, Tonya Harding est la patineuse artistique qui fait la plus parler d’elle. Sa célébrité s’explique autant par ses exploits sur glace (elle est la première à réussir un « triple axel ») que par son lien avec l’agression de sa rivale Nancy Kerrigan, quelques mois avant les Jeux Olympiques de Lillehammer. Le nom de Tonya, que le film entend réhabiliter avec vérité, est à jamais associé à ce triste et inouï fait divers sportif qui l’obligeât à mettre un terme à sa carrière.

    La première heure est la plus réussie, centrée sur l’ascension professionnelle de Tonya, battante passionnée dans un univers familial instable. Les deux premières scènes de patinage, haletantes, sont filmées toutes en courbes et douceur, rythme et volupté. Margot Robbie y rayonne, parfaite (son meilleur rôle depuis Le Loup de Wall Street). Ces beaux moments s’équilibrent avec la violence que la jeune femme subit quotidiennement de la part de sa mère et son compagnon. Cette violence outrancière est tellement régulière que l’on s’y habitue, étrangement, très vite. Il faut dire qu’elle est le plus souvent tournée en dérision : la mère de Tonya est capable de payer quelqu’un pour insulter sa fille avant d’entrer en piste, histoire de tester sa concentration. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/01/17/moi-tonya/)
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    60 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2019
    Film biographique racontant l’histoire de l’affaire Harding-Kerrigan qui opposait deux patineuses artistiques américaines en 1994, Moi Tonya met en scène Margot Robbie (Le loup de Wall Street, Tarzan, Suicide Squad) dans la peau de Tonya Harding, patinant depuis son enfance sous la pression d’une mère antipathique et violente interprétée par Allison Janney (Tallulah, Miss Peregrine et les enfants particuliers, La fille du train). Sous la forme d'un documentaire fictif, il relate la jeunesse de Tonya jusqu’à sa consécration au patinage olympique et son mariage avec Jeff Gillooly, sous les traits d’un Sebastian Stan qui avait déjà joué dans Black Swan, similaire à Moi Tonya pour son thème de la concurrence artistique impitoyable.

    Assez étrange à suivre avec sa narration particulière, le film ressemble à une comédie dramatique où Tonya s’émancipe dans le sport tout en subissant la violence de sa mère puis celle de son mari, avec qui elle reste pourtant encore longtemps comme si se battre physiquement avec lui faisait partie de son essence. Le scénario de l’affaire n’est pas forcément le plus intéressant et reste assez tordu à suivre, sans doute à l’image de la complexité de l’affaire à son époque. Au final, le film vaut surtout pour l’interprétation poignante de Margot Robbie, qui prouve qu’elle peut faire preuve d’un jeu d’actrice particulièrement prenant sans être formatée comme dans Suicide Squad.
    Nadia T
    Nadia T

    5 abonnés 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 décembre 2018
    Film intéressant sur une histoire que j'ignorais totalement. Cependant je trouve le personnage peut crédible quand elle doit jouer une femme de 20 ans elle en fait déjà 40 et son mari pareil... De plus je le trouve un peu long sur la fin. Dommage
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2018
    L’Amérique n’est jamais aussi fascinée par ses princesses et ses petites fiancées que lorsqu’elles explosent en vol. Ainsi, avant Britney Spears, il y eut Tonya Harding, patineuse artistique, elle aussi blonde et prolo, qui fut au centre d’un fait divers rocambolesque lorsque sa rivale, Nancy Kerrigan, fut attaquée à coup de barre à mine quelques semaines avant les Jeux olympiques d’hiver de 1994. L’enquête démontra ultérieurement que Harding elle-même n’était pour rien dans l’agression, qui avait été manigancée par son ex-mari et son entourage pour d’obscures raisons mais le scandale fut tel qu’il brisa net sa carrière pourtant prometteuse, après une prestation calamiteuse à Lillehammer. Bien que la pression médiatique autour d’elle retomba sitôt que la presse flaira un nouvel os (en l’occurrence, le procès de O.J. Simpson), Tonya Harding connut un autre phénomène bien américain puisque son nom devint un phénomène culturel - quelques années plus tard, on aurait dit un ‘Meme’ - alors même que la personne qu’elle était sombrait dans l’oubli et l’obscurité. Dynamitant les conventions du biopic, le film de Craig Gillepsie oscille entre story-telling traditionnel et reconstitution, avec les acteurs, des interviews surréalistes qui furent données par tous les protagonistes de l’histoire pendant et après le scandale. Cette manière d’aborder le sujet confère une coloration éminemment subjective à l’ensemble puisque face caméra, chacun y va de ses explications et de ses justifications embrouillées et proteste de sa bonne foi et de sa probité. C’est une manière de prendre la “Vérité� du biopic standard, qu’il taille des costards ou grave les légendes dans le marbre, à rebrousse-poils : en tout logique, les récits d’ascension et de chute dans lesquels, malgré le courage et l’abnégation déployés, les rêves volent en éclats, constituent une base idéale pour un traitement à l’américaine, débordant de pathos, de mélodrame et de leçons de vie appuyées. Ici, rien n’est fantasmé, rien n’est éludé ou même édulcoré, on est même en peu chez les “Affreux, sales et méchants� en version Oregon: entre un père qui l’abandonne toute petite à une mère infecte, psychologiquement destructrice et dépourvue de la moindre capacité affective, un mari idiot et violent épousé bien trop jeune et un entourage de crétins mythomanes, on s’étonne même que Tonya, malgré son agressivité et sa pugnacité, ait pu arriver à quelque chose dans la vie...mais cet exposition mi-navrée mi-amusée du quart monde américain fait en sorte qu’on finisse par éprouver une authentique compassion envers un personnage foncièrement peu attachant.
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    Porté par une ou simplement, mon actrice préféré, ce film est mener de la plus dynamique des manières spoiler: aussi bien par une mise en scène démente, un montage fluide ("flash-back" vidéos et passages présents) et un jeu parfait. Une enfance douloureuse ou l'on comprend parfaitement ce qu'à été cette relation pourrie entre une mère et sa fille, fumeuse et limite droguée à bien plus elle fut obsédée par cette réussite qui ne fut pas la sienne et en plus, colérique, violente, vulgaire et rien à faire d'un amour possible.
    Margot elle, toujours aussi canon, spoiler: un maquillage de vieillissement parfait qui m'à bien effrayer par moment car méconnaissable. Des scènes de colère et de joie aux petits oignions.
    Des scènes démentes des championnats de patinage spoiler: ou la photographie fut justement gérer. A me demander s'il n'y avait pas mélange de prises studio avec effets et de prise réelles.
    Par contre, au bout d'une bonne heure écart, le film à prit le dure chemin du genre policier avec cette histoire de coup monter contre la principale concurrente américaine. Le fil des événements m'à perdu et j'ai accélérer car hors sujet avec le reste. Puis retrouvailles sportive et notre Tonya de retour sur la glace mais patatra, la casse s'accumule et là, this is the drama. Un final avec son procès ou elle joue comme une déesse et ses points de boxeuse bien pris. Sa vulgarité m'aura éclaté et m'aura rappeler celle de son talent absolu dans "Le loup de Wall Street". Une femme à suivre.
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