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    Moi, Tonya
    Note moyenne
    4,0
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    290 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2018
    Un film d’une puissance...
    Je ne connaissais pas du tout Tonya Harding avant d’aller voir le film donc déjà c’est une super découverte. Ensuite, c’etait un plaisir pour les yeux de regarder ce magnifique sport qu’est le patinage artistique. Enfin, quelles émotions il suscite ! On va de rebondissements en rebondissements... C’est époustouflant ! Croyez-moi, on ressort complètement ahuri et marqué par ce film !
    Je le recommande vivement ! :)
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2018
    En voilà une biographie pas comme les autres et c’est sacrément appréciable! Refusant de rentrer dans tous les carcans habituels du genre, le réalisateur Craig Gillepsie (« Une fiancée pas comme les autres », « The finest hours », …) adopte une narration éclatée, met en place de fausses interviews de Tonya Harding et des protagonistes gravitant autour d’elle et choisit une tonalité loufoque à mi-chemin entre polar et humour à froid. Dès lors, son film ressemble plus à une comédie noire dans la veine de « Fargo » ou à une plongée chez les ploucs de l’Amérique profonde du type du récent « 3 Billboards », avec qui il est en compétition aux Oscars, qu’à une biographie lisse et attendue comme on en voit à la pelle. Et dans ce sens c’est tout bon et plutôt jouissif pour nous spectateurs. On ne sait jamais où tout cela va nous mener et c’est un véritable plaisir pour le spectateur qui slalome entre rires et passion.

    Ensuite, on ne peut qu’acclamer les prestations hautes en couleurs de ses actrices. Et sans conteste, Margot Robbie fait décidément partie de celles qui comptent. Qu’elle soit la vilaine et délurée Harley Queen dans « Suicide Squad » (seul bon point de cette déception monumentale), une belle plante charmeuse et arnaqueuse dans « Diversion » ou ici la pauvre fiancée de l’Amérique en incarnant Tonya Harding, cette patineuse artistique venant d’un miiieu prolétaire aussi douée sur la glace que pour ses sorties de route et sa place dans les faits divers, elle est tout bonnement renversante. Mais c’est encore plus Allison Janney qui impressionne. Cette actrice trop souvent employée pour des seconds rôles est hilarante en mère sévère qui jure comme un charretier. A chaque séquence, elle nous met KO, servie par des dialogues hilarants qu’elle s’emploie à débiter comme des tirs de roquette. Elle devrait remporter sans conteste l’Oscar du meilleur second rôle féminin. Julianne Nicholson, en entraîneuse compatissante n’est pas en reste; à elles trois elles portent très haut le casting de « Moi, Tonya » rendant la distribution masculine anodine et effacée.

    Néanmoins, le film dure deux heures et si la première partie vole très haut quand elle s’attache à nous compter le parcours de Tonya Harding et sa relation compliquée avec son mari Jeff, la seconde partie s’enlise et finit par nous perdre quelque peu. Le personnage d’Allison Janney est beaucoup moins présent et cela se ressent et le scénario qui refuse parfois une chronologie linéaire s’égare un tantinet et peine à nous passionner sur le versant polar. Les scènes deviennent un peu redondantes et les tenants et les aboutissants de l’affaire de l’agression de Nancy Kerrigan, la rivale de Tonya, ne sont pas clairement exposées. En outre, les interviews face caméra, apparaissent au final plus un gadget que réellement utiles à la progression de l’histoire. N’empêche, si « Moi, Tonya » n’atteint pas la nirvana espéré, il sort indubitablement du lot et permet également de voir un sport très peu représenté au cinéma avec d’excellentes et impressionnantes scènes de patinage artistique (dont le fameux et sublime triple axel). Un bon moment tout de même qui aurait gagné à plus de précision sur le montage et à être plus concis et moins bavard dans ses dialogues.

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    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Belle surprise ! On se retrouve au cœur d'une famille white trash, entre une ado au talent inouï et une mère déjantée.
    Bouba403
    Bouba403

    5 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    Un film drôle cynique émouvant, captivant, bourré de références à la vie des classes populaires blanches américaines et aux années 90. Les acteurs sont formidables de vérité et on ne s'ennuie jamais. A voir!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mars 2018
    l'histoire est assez incroyable, il faut vraiment se pincer pour se dire que c'est une histoire vrai (et les scènes réelles de la fin !). Le film est excellent, très bien joué. Il est drole et dramatique à la fois (cf. la mère maltraitante, mais hilarante pour nous).
    Juste un moment difficile à croire, lorsqu'il sont ados, parce que les acteurs ne font pas ados du tout. Du coup ça m'a sorti du film un temps. A voir, top.
    Blanche G.
    Blanche G.

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    un film réussi du début à la fin. c’est dur de voir une sportive dégringoler à cause d’un très mauvais entourage familial. j’espère que ce film remportera des oscars. bravo aux artistes pour leur rôle si bien tenu
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Grand bravo à Allison Janney dans le rôle de la la mère de Tonya ! Attachante et inquiétante son jeu d'actrice c'est clairement distingué dans ce film.
    Drallic
    Drallic

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2018
    Belle surprise que ce film, je ne m'attendais pas du tout à ce que j'allais voir (du moins dans la forme). C'est rythmé, drôle, inventif, bien joué, les scènes de patinage artistique sont hypers cinématographiques, ce film est un vrai plaisir. Ce film explore une voie original du film sportif : alors que Rocky passe de la misère à la célébrité et que Jake La Motta fait le chemin inverse, le parti pris de ce film est que Tonya Harding, malgré tout ses efforts, ne pourra jamais sortir de sa condition. Cruel constat du rêve américain qui choisit in fine ses prétendants au graal.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    L’entourage est-il très important pour faire une grande championne ? La question est posée. En tout cas, il peut être la cause de la destruction d’une carrière ! L’hallucinante affaire Harding-Kerrigan en est la preuve ultime. Moi, Tonya en fait la démonstration. Sous la forme d’un documentaire reconstitué (le récit est entrecoupé d’interviews réinterprétées par les acteurs du film), Craig Gillespie nous raconte sans le moindre ennui et la moindre surdramatisation (la bêtise des personnages amène de nombreux passages humoristiques permettant d’alléger une histoire qui pourrait être extrêmement lourde) cette histoire incroyable qui défraya la chronique à l’époque. Le cinéaste a l’intelligence de ne pas donner une vérité définitive à ce fait divers (dès le début, on nous indique que les témoignages des protagonistes sont contradictoires entre eux et le principe des interviews entrecoupant le récit permet de l’illustrer). Il arrive surtout à nous intéresser à une histoire où la majorité des personnages (même si Tonya Harding elle-même semble plus être une victime depuis son enfance qu’autre chose) sont soit des êtres détestables (la mère de Tonya) soit crétins (Shawn). Le seul point faible que l’on peut réellement trouver au film est le choix de faire incarner le personnage de Tonya Harding à Margot Robbie dès ses 15 ans. Si le jeu de l’actrice est irréprochable, elle est beaucoup trop âgée (27 ans) pour que l’on puisse croire qu’elle soit une adolescente : il aurait sûrement été plus judicieux de prendre une actrice adolescente (comme cela a été fait pour les passages où le personnage est enfant). Le problème peut d’ailleurs s’appliquer au personnage de Jeff (Sebastian Stan étant carrément âgé de 35 ans). À l’exception de ce petit reproche, Moi, Tonya se révèle donc être un très bon film très plaisant rappelant à quel point la bêtise et la jalousie peuvent entraîner des situations ahurissantes.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2018
    Biopic efficace mais académique, Moi, Tonya vaut surtout pour la prestation sans faille de Margot Robbie, et pour quelques idées de mise en scène lumineuses. Les personnages sont bien écrits, et cette histoire passionnante méritait d'être dépoussiérée.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/

    http://www.justfocus.fr/cinema/moi-tonya-critique-film.html
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2018
    Cette petite fille, cachée derrière cette mère terrible, digne d'un dessin-animé, n'a pas froid aux yeux, elle se précipite sur la patinoire, et le sourire aux lèvres, entame une ronde de séduction pour obtenir les faveurs de l'entraîneuse. "Moi, Tonya" est un film hybride qui joue avec les genres. Le spectateur se laisse prendre aux rires, et surtout au cynisme qui se dégage de ce qui n'est pas moins qu'une tragédie sociale. Derrière cette collection d'anti-héros, le réalisateur dresse le portrait d'une Amérique, pauvre, complexée, très loin des clichés que le cinéma fabrique de ce pays. Tonya, c'est cette patineuse, tristement célèbre, certes pour le fameux triple Axel, mais surtout toutes ses tentatives de médailles aux jeux Olympiques, à chaque fois avortées. Elle évolue dans un milieu populaire au sens négatif du terme. Les mères sont autoritaires et manipulatrices, les hommes sont violents et bêtes, et elle, Tonya, se défend en permanence d'être responsable de son destin. "Moi, Tonya" est un film résolument exaltant. Il met en scène le sujet périlleux de la violence conjugale en fuyant absolument le Pathos. Le ton choisit délibérément la caricature pour mieux raconter le désespoir social qui hante une certaine Amérique pauvre et isolée. C'est un film intelligent, rythmé, écrit comme un roman policier et une fable sociale.
    Yves G.
    Yves G.

    1 496 abonnés 3 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2018
    Une petite leçon de rattrapage pour ceux qui, en janvier 1994, ne s'intéressaient pas au patinage artistique et/ou n'avaient pas encore atteint l'âge de raison : à quelques semaines des Jeux olympiques de Lillehammer, la patineuse Nancy Kerrigan était tabassée. Une autre patineuse, Tonya Harding, elle aussi en lice pour la qualification aux J.O., fut accusée d'avoir fomentée cette agression.

    "Moi, Tonya" est un faux documentaire qui revient sur un fait divers qui, quelques mois avant l'affaire O.J. Simpson, avait tenu l'Amérique en haleine et marqué les débuts de l'info en continu. Ses principaux protagonistes, interprétés par des acteurs professionnels, sont interviewés face caméra, comme le seraient les participants à une enquête télévisée.

    Mais "Moi, Tonya" s'intéresse moins à "l'incident" de janvier 1994 qu'à la vie de Tonya Harding. Abandonnée par son père, élevée par une mère violente, trop tôt mariée à un parfait loser, Tonya Harding était une "white trash" dans un sport qui ne lui a pas laissé sa chance.

    Le scénario de Steven Rogers est subtil qui évite le manichéisme. Il donne la part belle à Tonya Harding, que campe une Margot Robbie enlaidie, une gageure pour l'actrice sans doute la plus sexy du moment (je ne me suis pas remis de sa scène dans "Le Loup de Wall Street"). Mais pour autant, "Moi, Tonya" n'instruit pas le procès en réhabilitation de l'athlète la plus haïe de l'histoire du patinage artistique. Si Tonya démontre un courage admirable, physique et psychologique, face à l'adversité, elle n'en affiche pas moins un refus buté d'accepter ses responsabilités.

    C'est avec un humour jubilatoire, qui rappelle celui des frères Cohen, que ces pauvres types décérébrés et violents sont croqués. Il faut rester jusqu'au bout du générique, qui nous montre les interviews des véritables protagonistes pour constater avec effarement que la réalité surpassait la fiction : Tonya, sa coiffure ridicule, ses tenues impayables, son mari bas du front avec son inénarrable moustache, sa mère (interprétée avec une délectation sadique par Allison Jeanney l'inoubliable porte-parole de la Maison-Blanche dans "West Wing") et un garde du corps glouton et mythomane...
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2018
    ce film est un biopic a la limite de la parodie.le second degré et le grotesque sont omniprésents, l'ambiance "cas soce"qui devrait aller dans le pathos est risible. seul la différence de classe sociale l'image de la bonne famille américaine semblent un peu épargnés par ce traitement à la sauce comédie et scènes commentées en live.. "l'incident" est secondaire et l'ambiance à la "frère Cohen" prime sur l'histoire.
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2018
    Comme elle le dira elle-même, aujourd'hui, Tonya Harding n'est désormais plus qu'un bon mot dans la culture populaire, celle à qui l'on se réfère en cas de plaisanterie sur le fait de blesser volontairement un concurrent pour s'assurer la victoire lors d'une compétition. Peu importe son parcours sportif ou qu'elle fut la première patineuse américaine à réaliser un triple axel, son nom restera à jamais indissociable de "l'incident" hyper-médiatisé qui a vu sa principale rivale, Nancy Kerrigan, se faire agresser pendant les championnats éliminatoires en vue des Jeux Olympiques de Lillehammer en 1994.

    Avant de bien évidemment consacré une large part de son récit aux événements rocambolesques qui ont mis fin à sa carrière, "Moi, Tonya" va nous recontextualiser le destin de la patineuse à partir de son enfance. Pur produit de cette Amérique white trash méprisée, la petite Tonya Harding sera enchaînée dès son plus jeune âge à la violence physique et psychologique exercée par une mère dont la tyrannie n'a d'égale qu'une forme de misanthropie jusqu'au-boutiste. Même lorsque cette dernière donnera de sa personne afin d'aider le don naturel pour le patinage de sa fille en y investissant tout son argent, Tonya se heurtera en permanence à un mur de remontrances cinglantes débordant jusque sur sa vie amoureuse. Devant cette figure maternelle qui n'appellera jamais une réciprocité émotionnelle, la future participante aux J.O. cherchera tout naturellement la reconnaissance auprès du monde du patinage (qui la regardera sans cesse de haut compte tenu de ses origines sociales) et des ovations du public. Mais son rapport ténu à la violence entretenu dès l'enfance ne la quittera désormais plus, comme si celui-ci était devenu une condition sine qua non à sa réussite de patineuse (la scène de sa mère et du supporter est en ce sens aussi drôle que tragique). Elle aura beau rompre le cordon ombilical maternel lors d'une dispute à la conclusion sans retour, le couple qu'elle formera par vagues successives avec Jeff Gilooly sera lui aussi fondé sur une passion brutale synonyme de violences conjugales répétées. Seule la récompense et la reconnaissance tant attendues de tous ses efforts lors de l'exécution de son fameux premier triple axel laissera entrevoir un horizon plus apaisé qui sera hélas vite brisé par la frustration de son mari devant la célébrité grandissante de sa femme.

    Après les hauts et les nombreux bas de la vie de Tonya, le film se concentrera donc sur la fameuse affaire Harding/Kerrigan et c'est peut-être d'ailleurs là que sa forme très efficace de faux docu-fiction va prendre toute son ampleur. Jusqu'ici utilisé principalement comme un ressort tragi-comique où chaque personnage apportait un regard extérieur sur divers évènements sous forme d'interviews postérieures (on nous prévient d'ailleurs dès l'ouverture que le film est autant basé sur des faits véridiques que de versions contradictoires), ce procédé narratif va montrer toute son ingéniosité en mettant en relief tous les points de vue autour de la maladresse somme toute pitoyable de ce "complot". Comme si, au moment où une seconde chance incroyable s'offrait à elle, Tonya Harding voyait la stupidité et la violence de son environnement social d'origine la rattraper devant son incapacité à ne s'en jamais être détachée totalement. À base de mini-flashbacks/flashforwards, toutes les versions contradictoires des personnes derrière cette affaire nous seront rapportées et confrontées à l'absurdité totale de la situation qui conduira à des pics d'hilarité (la scène de la caméra surveillance racontée par le journaliste) tout en n'ignorant pas la tragédie humaine et sportive en train de se jouer (le verdict du procès sera dévastateur).
    En démontrant que Tonya Harding n'était en fin compte qu'un domino en train de s'effondrer parmi tant d'autres personnages rongés par la bêtise (mais en ne niant toutefois pas son implication), le film prend bien sûr parti pour la patineuse mais seulement pour nous laisser percevoir comment son destin brisé n'avait finalement que très peu de chances de surmonter les mutiples embûches qu'elle avait parfois elle-même placé sur sa route...

    Réalisateur éclectique (on lui doit quelques perles comme "Une Fiancée pas comme les autres" et le mésestimé "The Finest Hours"), Craig Gillepsie livre donc un biopic passionnant et explorant toutes les ramifications d'un fait divers ignorées par l'overdose médiatique de l'époque. En jouant judicieusement avec la forme adoptée si particulière par des répliques face caméra et les interviews des personnages, le réalisateur amplifie véritablement l'implication du spectateur dans un récit qui fleurterait pourtant souvent avec l'improbable si tout ce qui nous était raconté n'était pas bel et bien basé sur la réalité. De même, il réussit aussi à insuffler une certaine tension aux numéros de patinage en les filmant à hauteur humaine pour nous immerger un peu plus cinématographiquement dans l'apothéose de ce qui se joue à chaque compétition et plus largement à ce moment précis de l'existence de Tonya Harding.
    Bien entendu, le film trouve en Margot Robbie une espèce d'incarnation parfaite de cette héroïne mal-aimée (sa nomination aux Oscars est loin d'être volée), l'actrice en pleine montée de puissance jusqu'ici porte sur ses seuls patins les multiples facettes de ce personnage fascinant qui lui permettent de montrer l'étendue de sa palette de jeu dans tous les registres (il y a même un petit clin d'oeil à son Harley Quinn désormais bien ancrée dans les esprits). L'immense Allison Janney dans le rôle de sa mère impressionne également à chacune de ses scènes en trouvant sans cesse l'humour dans la plus grande cruauté de son interprétation, même Sebastien Stan, en mari aussi passionné que violent, habituellement assez transparent, déniche ici une occasion en or pour s'imposer. Enfin, n'oublions pas de mentionner Paul Water Hauser, une révélation dans le rôle de ce garde du corps mythomane sans qui l'invraisemblabilité de toute cette affaire n'atteindrait pas les mêmes proportions.

    Dans ses derniers instants, "Moi, Tonya" nous laisse sur des entretiens avec les protagonistes réels renvoyant à la véracité des événements absurdes auxquels on vient d'assister et surtout sur une des performance sportive de la véritable Tonya Harding, la patineuse, celle que tout le monde avait oublié et que "Moi, Tonya" s'est merveilleusement chargé de nous remettre en mémoire...
    antony Z.
    antony Z.

    73 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2018
    4,2 - une histoire très touchante qui méritait vraiment d'être mise en scène si l'on considère le récit comme très proche de
    La réalité...

    Une réalisation intéressante mêlant le récit des protagonistes à des flash back comme souvent dans ce type de long métrage.

    Une fois encore... Margot Robbie incarne le personnage avec une justesse éblouissante. Même si elle n'est pas mise à son avantage sous les traits de ce personnage plutôt vulgaire et délurée.. elle
    Dégage naturellement un charme incroyable... et attise beaucoup d'ampathie envers cette jeune fille qui (semble) avoir malheureusement toujours été mal entourée... le personnage est victime de son milieu défavorisé et de la mauvaise influence de ceux qui l'entoure.. spoiler: qui l'ont tirée vers le bas jusqu'à briser sa vie, son rêve et anéanti tous ses efforts pour y parvenir..
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