Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 18 juillet 2018
Le biopic de la patineuse est excellent, un film coup de poing qui frappe fort, un caractère trempé qui a du style pour attirer foule, les faits réels sur sa complicité crapuleuse contribue à sa chute. La fin de la mise en scène se termine en archive vidéo montrant la transposition de la réalité est bouleversante, que ce fut dure pour l’ascension brisée d’un ange déchue de son piédestal, toute une vie personnelle pourrie par un manque d’amour et de soutien maternel acariâtre.
Biopic assez original. Si Moi, Tonya arrive à nous faire rire et éprouver des sentiments entre attachement et répulsion envers les personnages ambigus de l'entourage de Tonya, on a quand même l'impression que le film ne va pas assez en profondeur de certains événements qui ont marqué sa vie, tout particulièrement sa relation avec Nancy.
À mon avis un des meilleus films du moment avec des acteurs époustouflants . Beaucoup mal à comprendre des critiques qui glorifient Lady Bird et qui font la fine bouche avec Tonya. A voir absolument
Craig Gillepsie réussit à faire de Tonya Harding un personnage émouvant. Elle, la sans éducation, la blue collar, la redneck face à la bonne éducation kitsch du patinage artistique, face à un entourage horrible et face à elle même aussi. On ressort avec un peu d'amour et de sympathie pour cette réprouvée à vie de l'Amérique. Mission accomplie.
Du patinage artistique certes mais si peu. Moi Tonia relate bien évidement l'incident "planétaire" entre deux patineuses américaines quelques semaines avant les jeux olympiques de Lillehammer en 1994. Mais le sujet du film est aussi et surtout le choc entre classes sociales. Comment s'élever dans la hiérarchie sociale ? Cela est-il vraiment possible ? Quel est le prix à payer ? Sur ce thème, le film est passionnant et éclaire de son prisme l'élection de Trump. Moi Tonya est aussi une réflexion sur le sport à niveau. Derrière les victoires et les sourires se dissimule un univers de failles et de souffrances. Un film surprenant, sarcastique et cruel.
J’ai adoré ce film, la patineuse professionnelle qui n’a pas eu la vie fácil et malgré ça elle ne se victimice jamais, excellents acteurs et film dynamique avec bon ritme, je le conseille vivement !!
Un très bon film, rythmé, bien joué, mis en scène de façon percutante. Et, en ces temps de #metoo et #balancetonporc, un édifiant témoignage sur le quotidien d'une femme battue. De ce point de vue, le film est peut-être plus efficace que "Jusqu'à la garde" car la description de cette vie d'une jeune femme qui se prend raclée sur raclée est hyper-réaliste, sans en passer par la folie démesurée d'un compagnon armé d'un fusil. Le personnage de garde du corps complètement débile qui se prend pour un espion est très drôle. Et la mère est effroyable à souhait. Reste une petite déception, toute personnelle : j'ai confondu l'affaire Harding avec l'affaire Bobbitt, et j'attendais donc avec impatience qu'elle coupe "l'origine de la guerre" à son crétin de mari... Dommage, on ne peut désormais qu'espérer qu'il ne batte pas sa nouvelle compagne. L'espoir fait vivre.
En mode reportage/interview, nous allons suivre la rétrospective de la vie de Tonya Harding, patineuse américaine de haut niveau qui a défrayé la chronique en 1994 pour avoir été mêlée à l'agression de sa grande rivale sur la glace : Nancy Kerrigan. Le sujet est traité avec beaucoup de punch et d'humour, l'actrice australienne Margot Robbie est captivante dans son rôle de garçon manqué tentant de séduire des juges totalement coincés par des soit-disant codes artistiques de patinage. Sa mère est une terreur, son copain un boulet violent, qu'à cela ne tienne : elle veut être la meilleure et fait tout pour arriver au sommet. Je ne suis pourtant pas fan de patinage artistique mais certaines scènes avec l'héroïne en pleine action sont tout simplement superbes. Puissant, touchant, drôle, décalé, rythmé, ce film possède beaucoup d'ingrédients de qualité : un bon moment. --> Site CINEMADOURG <--
Je ne suis vraiment pas du tout fan de ce sport mais cette histoire est folle et super bien montée... On reste accroché du début a la fin sans longueur. TOP
Brut de fonderie, passionnant de traverser les coulisses incertaines d'un sport narcissique et émaillés de relations confuses. Un moment fort, l'exploit d'un vraie championne, malgré la bêtise humaine qui l'accable, comme quoi un cerveau en bon état peut parfois être utile ! à voir !
Rythmé, drôle et inventif tant sur le plan visuel que narratif, 'Moi, Tonya' parvient à donner de la substance à un sujet qui en manque a priori beaucoup, et à donner un nouveau souffle au genre du biopic. Ses limites se situent dans son traitement parfois maladroit des problématiques de classe, et dans sa tendance abusive à vouloir sauver tous ses personnages, même ceux qui ne le méritent absolument pas.
Ce qui semble avoir plu au cinéaste c'est l'inconscient collectif du scandale à l'américaine qui a occulté que tout n'est pas si simple et que Tonya Harding n'est pas la méchante de service. Craig Gillepsie réussit un mettre en place un climax cynique et jouissif, mêlant ainsi le tragique au pathétique, le malsain au burlesque. La symbiose entre la forme et le fond, entre le style et le jeu en font un film complet, dense et maitrisé, un film excellent où l'effroi se mêle au sourire avec appétit dans cet univers de l'ogre américain qui aime autant les princesses que les monstres, qui aiment aimer autant qu'il aime haïr. Site : Selenie
Le patinage artistique n’est pas franchement ma tasse de thé mais je me souvenais encore très bien de ce fait divers qui avait ébranlé le monde du sport et défrayé la chronique dans les années 90. Ce n’était donc pas gagné. Du réalisateur Craig Gillespie, je n’avais vu que le prometteur et original Une financée pas comme les autres en 2008. Contre toute attente, il nous concocte aujourd’hui un petit bijou, nerveux, dynamique, très drôle et surtout bien moins terrible que ce que l’on attendait. La mise en scène est rythmée, solide, énergique, ni sage ni académique. Le scénario est une petit merveille et nous fait découvrir une galerie de personnages, de vrais pieds nickelés, aussi attachants qu’énervants. La reconstitution de l’époque est vraiment très bien rendue. Tout comme les scènes de patinage où l’on a vraiment l’impression que Margot Robbie (bluffante, nommée à juste titre aux prochains Oscar) a vraiment réalisé elle-même toutes les figures (le tout aidé par un montage parfait). Même si elle s’est beaucoup entrainée, elle a été doublée, et des effets spéciaux, aussi discrets qu’efficaces, ont été utilisés. Allison Janney (la mère) est quant à elle hilarante, Oscar du second rôle assuré. Elle a déjà raflé tous les trophées depuis le début de la saison des récompenses. D’un fait divers plus pathétique que tragique, Craig Gillespie nous offre donc là une comédie grinçante jubilatoire, une excellente surprise pour un film aussi décalé que passionnant. Et un étonnant portrait de femme qui réhabilite quelque peu un personnage que l’on pensait froid et calculateur. En un mot ce Moi, Tonya est savoureux.
Un film EXTRA Rythmé i, intelligent, vrai , un second degré qui donne un ton unique ! J’ai adoré. Dommage qu’il ne soit pas joué dans PLUS de salles . Génial !!!