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    Moi, Tonya
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    Santu2b
    Santu2b

    241 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2018
    "Moi, Tonya" revient sur une bien triste affaire sportive ayant eu lieu durant les années 1990 : la rivalité entre les patineuses Tonya Harding et Nancy Kerrigan. Celle-ci s'est notamment soldée par l'agression physique de cette dernière ayant valu à sa rivale une exclusion de la compétition. Nouveau film biographique de Craig Gillespie, celui-ci se dstingue en livrant une image intéressante de Harding. Loin de la sportive jalouse et calculatrice souvent présentée, aux abois et surtout très mal entourée. Prise entre l'étau d'une mère proprement insipide (jouée excellemment par Allison Janney) et un mari violent. Ainsi Tonya se présente comme une victime mais également quelque part une battante qui s'est ensuite reconvertie avec succès dans la boxe. Conventionnel mais efficace, le film constitue une certaine consécration pour Margot Robbie, qui agis même en tant que productrice. Un portrait assez touchant.
    Yetcha
    Yetcha

    858 abonnés 4 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2018
    Un film dur qui nous montre le vrai visage de Tonya Harding, issue d'une famille populaire et profondément conservatrice. Finalement la moins "dangereuse" de sa famille e de son entourage, elle a grandie dans l'humiliation et la violence. Le fait célèbre des JO de Lillehammer est abordé d'une façon claire, Harding n'est pas responsable mais seulement son entourage qui pensait bien faire pour faciliter sa réussite. Très bien joué, c'est à la fois touchant et triste.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 305 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Je sais que c’est une phrase bateau que je vais vous sortir, mais pour le coup, je trouve que cette phrase est tellement bien illustrée par ce « I, Tonya » que je ne peux m’empêcher de vous la sortir. Cette phrase c’est la suivante : « au fond au cinéma, ce qui compte ce n’est pas ce qu’on nous raconte, mais c’est la manière avec laquelle ça nous est raconté. » Bah oui, parce que pour être franc avec vous : à la base, moi, l’affaire Tonya Harding contre Nancy Kerrigan je m’en foutais un peu royalement. Je me souviens que quand j’étais gosse je n’entendais parler que de ça : une banale rivalité au royaume des princesses en tutu sur glace. La belle affaire ! Seulement voilà, comme je vous le disais à l’instant : « au fond au cinéma ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on nous raconte, mais c’est la manière avec laquelle ça nous est raconté. » Or, quand il s’agit d’aborder une « histoire vraie » comme celle-ci, tout l’enjeu repose sur quelques points seulement. Qu’est-ce qui m’intéresse en tant que réalisateur dans cette histoire ? Qu’est-ce que je veux mettre en lumière ? Comment je le mets en lumière ? Et moi, je trouve que sur ces points là, Craig Gillepsie s’est posé les bonnes questions et il a su y apporter les bonnes réponses. Au fond le plus intéressant dans cette histoire, ce n’est pas l’incident. Le plus intéressant, c’est Tonya Harding. Et si Tonya Harding est intéressante, ce n’est pas parce qu’elle est patineuse, ce n’est pas parce qu’elle est douée, ce n’est pas parce que c’est une icône qui a chuté de très haut et qu’on a vu se rouler dans la fange. Non, ce qui est intéressant chez Tonya Harding c’est qu’elle dit quelque-chose de l’Amérique. (Bah oui, encore une phrase bateau, mais on en n’est plus à une près maintenant. Non ?) Tonya c’est cette gosse qui, poussée par sa mère, croit qu’on a beau être une plouc, on peut se hisser et devenir une star pourvu qu’on soit bonne. Or, ce n’est pas comme ça que ça marche. Le jeu des déterminismes sociaux et des violences de classe sont des forces qui peuvent avoir raison même des meilleures, et ce film semble vouloir nous le démontrer de la manière la plus drôle et la plus cruelle qui soit. Dès le départ, le film nous pose cette pauvre gamine comme le jouet permanent des projections, fantasmes et pulsions de son entourage. Et la grande force de Craig Gillepsie c’est qu’il ne s’embarrasse pas des poncifs du genre. Son œuvre est incroyablement « cut ». L’intrigue ellipse ou insère très souvent. Le but est de faire le menu des embuches de la pauvre Tonya tout en se débarassant du superflu. Mère, père, coach, petit-ami, ami, institutions : tout y passe. Chaque relation n’est qu’abandon, dédain, projection ou violence. Mais là où avec n’importe quel autre sujet / personnage, ce côté accumulatif et sans concession aurait donné naissance à un véritable assommoir de pathos, avec cette Tonya à la fois battante et naïve, on se retrouve avec un personnage qui – parce qu’elle ne se rend pas vraiment compte de ce qu’elle subit – décide de foncer malgré tout en ne s’apitoyant sur rien, persuadé que ça finira par marcher. Du coup, l’acharnement autour du personnage étant désamorcé par l’incroyable résilience du personnage principal, les situations en deviennent risibles et absurdes. La dimension comique est de toute façon évidente dans ce film. Et là encore, les effets de rupture dans la réalisation sont au cœur du procédé. Le film ne cesse de présenter des situations classiques qui finissent toujours par être interrompues par des paroles et des gestes assez dingues – souvent inattendus – qui viennent renforcer sans cesse le côté « humour noir ». Et personnellement, je pense que ça reste au final la démarche la plus pertinente à adopter face à ce genre de sujet. Quand la situation exposée est rude, mieux vaut encore prendre du recul plutôt que de faire s’apitoyer les spectateurs. Mieux vaut regarder la petitesse et l’insignifiance des choses plutôt que de chercher à grandir les icônes qu’on s’est choisi pour héros ou pour anti-héros. En cela donc, ce « I, Tonya » est vraiment très efficace. Ce rythme soutenu, cette écriture très incisive et cette réalisation très inventive permettent en plus aux acteurs et actrices d’être dans les meilleurs dispositions pour dérouler leur rôle, ce qui les conduit très rapidement sortir un véritable récital d’interprétation. Pour le coup je ne cite personne tellement tout le monde se met au diapason de ses voisins. Et pour être honnête avec vous, sur la première moitié, toute cette symbiose était tellement efficace que je pensais que ce « I, Tonya » allait tout emporter sur son passage dans sa seconde moitié… Et pourtant non. Et c’est sûrement là ma petite déception le concernant. Quand arrive le moment de traiter l’incident Harding / Kerrigan, le film s’essouffle un peu. Le rythme baisse. La densité aussi. On s’attarde davantage sur l’événement. Pour le coup, j’ai l’impression que la pédagogie et la révélation l’ont emporté sur le reste et que, du coup, l’auteur y a perdu en liberté et en panache. Alors malgré tout cela reste très propre. Certaines scènes restent hallucinantes de stupidité drolatique comme c’est le cas de tout ce qui tourne autour de Shawn et de son équipe de bras cassés. En cela d’ailleurs, l’agression de Nancy Kerrigan est un petit bijou d’absurdité. En somme, ça reste donc efficace. A aucun moment le temps ne m’a paru long. Néanmoins, j’ai trouvé que ça devenait clairement plus classique. C’était un peu comme si Gillepsie considérait depuis le début que tout ce qui tournerait autour de l’incident serait fun et intéressant en soi, ce qui l’a amené à la jouer plus facile. Dommage. D’autant plus dommage que cette prédominance donnée par le film à l’incident Harding / Kerrigan explique sûrement le fait qu’on passe si peu de temps sur « l’après ». Or, moi je trouvais qu’il y avait autant à dire sur « l’après » – si ce n’est plus – que sur le « pendant » ou « l’avant » incident. L’air de rien, la descente aux enfers de cette fille est quand même juste hallucinante et si Craig Gillepsie avait davantage condensé le passage sur l’incident pour laisser une bonne place sur ce qui suit, je pense qu’on aurait eu un très beau « rise and fall » scorsesien très dense et sacrément riche dans ce qu’il traite. Alors après, peut-être que l’intention était de rester sur une note comique et absurde. Peut-être y avait-il aussi volonté de préserver l’image d’une Tonya Harding sympathique et battante. Ceci explique peut-être aussi pourquoi ont été évitées les questions de sa sex-tape et sa participation à des tournois de catch ou au tournage d’un film de série Z. Dommage donc, parce que je pense qu’il y avait moyen de faire quelque-chose avec ça. Mais bon, malgré tout cela n’empêche pas ce film d’être globalement efficace et fort sympathique. Une vraie bouffée de fraicheur dans les biopics du moment… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Thibault F.
    Thibault F.

    50 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Je découvre le cinéma de Craig Gillespie à travers un évènement qui marqua durablement la justice américaine au même titre que l'affaire OJ Simpson. Quelques années auparavant, la patineuse Tonya Harding fut accusée de tricherie et de violence à l'égard de son adversaire pour participer aux épreuves olympiques. Mais, au-delà de l’événement, le film accorde une large place à la psychologie du personnage jouée par Margot Robbie, ex-mannequin prouvant une nouvelle fois son talent de comédienne hors-paire. Je suis fasciné par la facilité à camper des personnages hors du commun et immoraux (on a tous à l'esprit sa prestation de Harley Quinn qui sauva du naufrage Suicide Squad). Globalement, c'est l'intégralité du casting qui est convaincant : Allison Janney est méconnaissable en mère autoritaire et ingrate. L'inexistence de la relation mère/fille est une composante majeure du film : d'ailleurs, c'est ce qui forme psychologiquement la conduite du personnage de Tonya. Je reviens brièvement sur la réalisation des scènes de patinage qui sont impressionnantes et particulièrement bien exécutés. On se croirait réellement sur la glace avec les personnages. D'ailleurs, l'ensemble des chorégraphies sont illustrées musicalement par des tubes des années 80/90 particulièrement jouissifs. Par moment, nous nous retrouvons avec un format clip efficace ; je suis attristé qu'elle n'est pas remportée la statuette dorée lors de la dernière cérémonie Oscar. Ainsi, visuellement et scénaristiquement le film mérite les qualificatifs qui lui sont décernées : l'histoire est rondement menée, dynamique et sans temps-mort (ma principale inquiétude lorsque j'aborde un biopic de ce poids) grâce à une technique irréprochable et un casting sans faille. On pourrait éventuellement critiquer quelques longueurs mais cela n’entache en rien la dimension artistique de l'oeuvre. Une jolie réussite !
    CaMéo Gironde
    CaMéo Gironde

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Avec Moi, Tonya le réalisateur Craig Gillespie a relevé le défi de nous raconter cette affaire, plus complexe que ce qu’on a pu entendre à l’époque. Ce film présenté comme un faux documentaire est un biopic très dynamique : entrecoupé d’interviews parfois contradictoires des personnages, Moi, Tonya emporte le spectateur dans les méandres d’une vie mouvementée et ne le lâche pas jusqu’à la fin. Le film, pourtant tragique, ne tombe jamais dans la lourdeur en jonglant entre touches d’humour et moments dramatiques. Il faut aussi saluer la prestation de Margot Robbie qui a réussi à cerner le côté impulsif, imprévisible et têtu de la patineuse élevée par une mère parfaitement détestable incarnée avec brio par Allison Janney. Plus qu’un simple film biographique, Moi, Tonya est une vraie satire de la société qui cherche à tout prix quelqu’un à adorer et quelqu’un à haïr.
    Remy S
    Remy S

    65 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Un biopic à la fois réaliste et délirant, avec une Margot Robbie moin glamour que d’habitude mais très convaincante
    MC feely
    MC feely

    77 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Je ne connaissais pas l'histoire de cette Tonya Harding et je n'aime pas le patinage artistique en prime mais rien que pour le petit fait divers je me suis dis que ça pourrait peut être le faire et personnellement ça la fait!la réalisation est dynamique et les dialogues sont épiques avec des acteurs qui incarne leurs personnages à la perfection.Après il y a plus dingue comme histoire c'est sur, mais la réalisation est tellement bonne et Margot Robbie exceptionnelle qu'on ne voit pas les deux heures passées!mention spéciale au personnage de la mère de Tonya qui obtient la palme de la pire garce sans problème mais qui m'a fait vraiment rire par moment.3,5/5
    Vanessa L
    Vanessa L

    273 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Je me souviens encore de l’époque de cette histoire, étant une grande fan de patinage, impossible de rater ça et de ne pas connaître les personnages dépeint dans le film. J’avais donc envie de voir ce film mais pas évident de le trouver à l’affiche partout et pourtant il le mérite ! Le casting est très bien choisi, totalement en raccord avec les vrais personnes et on ressent trop bien la vie de l’époque. On ressent également la pression que peuvent avoir certains patineurs face à la compétition, les juges mais également celle de la famille et des entraîneurs. C’est un peu ce qui se passe pour Tonya, elle n’est pas riche, doit se faire ses propres costumes et elle est saquée à cause de cela malgré pourtant un excellent patinage. De plus, elle n’a pas une vie facile entre sa mère totalement folle qui lui fout une pression de dingue et son mari qui la bat. Tout tourne au drame quand une concurrente se retrouve blessée volontairement pour l’écarter de la compétition. Même si Tonya n’y est pas pour grand chose, elle prendre les conséquences quand même qui s’impose ! Une histoire terrible qui signera la fin de sa carrière !

    En résumé, Moi, Tonya est un sacré film sur une histoire qui a fait la une de la télévision de l’époque ! Je me souvenais de cette histoire même si je ne me souvenais pas clairement de tout mais maintenant que j’ai vu le film je ne peux que me dire “wow quelle histoire� ! Un film très bien joué, une histoire folle et le patinage en fond ! Un film à voir absolument.
    djskeud
    djskeud

    5 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Bon biopic qui donne une autre perspective de l’histoire relayée à l’époque par les tabloïds.
    Chapeau aux costumiers qui ont reproduit avec précisions les tenus de l’époque.
    Quelques « largesses » cinématographiques par contre dans l’histoire, mais rien d’insurmontable pour ceux qui, comme moi, aime recouper les infos sur Wikipedia et autres ...
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2018
    Un biopic qui retrace l’histoire d’une pauvre gamine américaine aux mains d’une mère horriblement toxique qui la dresse comme un animal... triste histoire avec des moments face caméras édifiants. Tous les acteurs sont formidables.
    vincent R.
    vincent R.

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2018
    N'étant pas amateur ( mais alors pas du tout) de patinage, je me suis pourtant risqué, peut être par nostalgie. Ce sont les années Candeloro et Surya Bonaly. Grosse remise en question des juges et de leurs conventions d'un autre temps. En tennis, il y avait Agassi qui agaçait avec son short en jean. Comment ? pas du blanc ? L'affaire Tonya reste aussi en mémoire, mais plus anecdotique en France.
    Revenons au film, que j'ai trouvé un peu "à la frère cohen". Est-ce une étude de mœurs ou un film de sport? Je dirais 50/50.
    Grosse impression de la comédienne, sexy et incroyable en action. Effets spéciaux ?
    Les scènes de patinage sont parfaites, filmées à raz la glace et non pas des tribunes. Très impressionnant !
    Cela me fait penser aux "film de sport" par exemple sur le surf, ou la formule 1. Tous navrants de manque de réalisme et de naïveté dans les scènes d'action sportive.
    Ici, bonne surprise, c'est parfait pour la partie technique.
    Pour le reste, les personnages sont un peu caricaturaux " bornés bêtes et méchants" , surtout la mère. Mais traité avec cet humour percutant, l’exagération fait mouche.
    Contrairement à "rollerball" ou "la castagne" avec Paul Newman, qui, sous un traitement archi caricatural du sport (toujours sur la glace) amenaient à une réflexion sur les travers de notre société; "moi Tonya", à travers des scènes hyper réalistes, montre le chaos sentimental dans lequel nos sportifs de haut niveau peuvent évoluer. Je pense aussi à Nadia Comaneci.
    Pour moi donc un film très intéressant à tout niveau, et largement sous estimé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mars 2018
    Fan de patinage artistique petite, ce film a fait remonter quelques souvenirs très agréables :) au-delà de ça, les acteurs sont excellents, la narration et la mise en scène parfaites, entre le docu et le thriller,le rythme est tenu de bout en bout et les personnages très attachants.
    Un bon film, à voir !
    christian c.
    christian c.

    9 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2018
    L'affaire Harding-Kerrigan est portée ici à l'écran d'une façon originale, disons Rock'n Roll.
    Super musique et grande émotion lorsque la patineuse effectue son triple axel au Championnat du monde à Munich en 1991. Cette jeune femme parvient à se surpasser malgré la maltraitance que lui infligent sa mère et son mari. Ce dernier trouvera même le moyen, mais davantage à cause de sa stupidité, de la détruire tout à fait. Les choses se sont-elles passées ainsi ? Peu importe. Le film a été controversée aux États-Unis, il n'en reste pas moins un film tourné avec une légèreté de patineuse, avec "l'insoutenable légèreté de l'être". Un film brillant, à voir absolument.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 329 abonnés 4 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Moi, Tonya est un biopic sur la célèbre patineuse artistique Tonya Harding, qui fût la première femme à réaliser un triple axel en compétition. La sportive est aussi connue pour avoir été au cœur d’un fait divers. Juste avant les Jeux Olympiques de Lillehammer en 1994, Nancy Kerrigan, rivale de Tonya, est attaquée à la barre de fer et touchée au genou. Elle remportera néanmoins la médaille d’argent, mais le FBI enquêtera et soupçonnera rapidement Tonya. Au travers de fausses interviews en format 4/3 alternants avec les moments cités plus haut, Moi, Tonya est une fiction qui dresse la vie d’une enfant pratiquement maltraitée par sa mère, puis d’une adolescente battue par son mari, mais qui au fil des expérience, s’est forgée un caractère impulsif et courageux. Margot Robbie, qui joue le rôle principal, explose totalement. Si sa métamorphose physique est impressionnante, c’est surtout l’énergie électrique qui la transporte qui nous sidère. Allison Janney est également incroyable dans son rôle de mère offensante à qui on espère toujours un sourire ou une attention. Le film virevolte entre instants trash et douloureux, gracieux et distingués lors des moments sur la glace et hilarants dans certaines situations et dialogues.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    François Z
    François Z

    35 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Une biographie assez surréaliste notamment dans sa fameuse partie finale. Si ce n'était vrai, on ne pourrait croire à un tel niveau d’imbécillité ! Le film en lui même est en tout cas à saluer avec des prestations hautes en couleurs de Margot Robbie et Sebastian Stan sans oublier, évidemment, la maman jouée par Allison Janney.
    A voir au moins une fois pour comprendre un peu plus le fonctionnement parfois hallucinant de l'Amérique profonde
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