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Incertitudes
203 abonnés
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4,0
Publiée le 7 août 2018
C'est un très mauvais signal envoyé aux salariés. Si vous venez de vous faire virer et que vous estimez que c'est injustifié, on peut passer tout le personnel dirigeant de l'entreprise par les armes. Et la justice ne dira même rien. Le virus ne tue pas. Il pousse les gens à le faire. Une nuance toute en ironie pointée en voix-off. J'adore. Mayhem est conçu comme un jeu vidéo. Il faut des armes trouvées dans le décor pour la mission (agrafeuse, tournevis). Puis des pass pour ouvrir des portes. Portes qui conduisent à des boss qui font systématiquement montre de leur couardise en proposant des arrangements truqués les conduisant irrémédiablement à leur perte. On appréciera donc cette critique du patronat où tout le monde est interchangeable, où chaque salarié n'est qu'un pion au sein d'un échiquier, un point sur une courbe, un chiffre sur un graphique, qu'on peut sacrifier au prix de la rentabilité. Même si le paquet est mis sur la violence, le sang, la barbaque sanguinolente, rien n'est insoutenable non plus d'autant que cet employé de bureau flanqué d'une jolie blondinette qui elle aussi à des comptes à demander à l'entreprise ont l'air de beaucoup s'amuser. Et si certains s'offusquent d'un tel message, un autre plus consensuel insiste sur la nécessité d'écrire soi-même sa vie, de ne pas attendre qu'il soit trop tard. Dans un film où avant tout chacun est prêt à tuer son prochain pour grimper dans la hiérarchie, c'est une note positive inattendue tempérant l'hystérie de cette boîte transformée durant quelques heures en American Nightmare.
Mayhem aurait pu séduire par sa violence décomplexée et sa structure de jeu vidéo, digne d'un beat them all réjouissant. Malheureusement, Joe Lynch alourdit sa charge contre la bureaucratie et plonge son film dans une hystérie très irritante. Par conséquent, on se désintéresse complètement de la vendetta des deux protagonistes, joués par des acteurs en roue libre.
Film d'action hyper violent et sanglant avec Steven Yeun et Samara Weaving réalisé par Joe Lynch. Une folie meurtrière en huit clos dans un grand immeuble d'affaires aux États Unis qui s'empare de tous les employés pendant 8 heures suite à la contamination d'un virus pandémique mondial et qui par jurisprudence absout les auteurs de crimes et d'atrocite de toute responsabilité. Mis en quarantaine pendant ce délai l'ensemble de la compagnie de ce building va régler ses comptes chacun étant complètement desinhibé et sans limites. Un film hyper rock n roll, au rythme de folie, à l'humour corrosif et très second degré dans l'esprit Mad et fluide glacial. C'est drôle, violent, et très satirique des milieux d'affaires, relations entre employés, hiérarchie, employés kleenex, etc. Une superbe réussite, un pur moment de plaisir, de gore et second degré avec l'actrice australienne qui monte Samara Weaving. Un film à découvrir d'urgence.
Ce film est un pur divertissement d'action gore avec des dialogues bien décalés et des situations politiquement incorrectes... C'est fun, extrêmement violent mais totalement assumé...
Aucun intérêt, filmé comme un court métrage, pas d’idée de mise en scènes, des personnages insupportables, une musique à côté de la plaque, pas spécialement gore, pas flippant, pas drôle, à peine fun, très très décevant, (et même si on est fan de Steven Yeun)
Impossible de bouder un certain plaisir jouissif en regardant ce film barré et sauvage. Cette "ascension" d'un building de 8 étages par Derek et Melanie (magnifique Samara Weaving dans un rôle très badass) - tous les deux unis mais pour des raisons différentes - se regarde sans temps mort et même à vitesse grand V. Ne vous fiez pas au synopsis, ce n'est pas un film de zombies et encore moins un film d'épouvante.
Ce film est tout simplement génial, il montre sous un angle nouveau la cruauté humaine, le crime est ses raisons en les montant a son par-oxime de façon spectaculaire et innovante. Le jeu des acteurs est bluffant pour couronnées le tout. Pour ma part c'est un chef d'oeuvre !
Décidément, peut-être pour répondre à l'ensemble d'une classe moyenne d'employés à la recherche d'un bon exutoire à sa frustration grandissante et bien réelle, la satire très noire "de bureau" où tous les prétextes sont bons pour faire de joyeux massacres entre collègues de travail est presque en train de devenir un sous-genre de l'horreur (et de la comédie horrifique notamment) à part entière vu sa prolifération croissante. Après le très sympathique et plus sérieux "The Belko Experiment" de Greg McLean, c'est au tour de Joe Lynch, déjà connu pour un autre huis-clos jonché de cadavres ("Everly") de s'attaquer à un nouveau carnage en milieu professionnel.
Ici, plusieurs foyers de contamination d'un nouveau virus ID-7 éclatent à travers le monde. Ses symptômes se traduisent par une désinhibition complète de nos émotions et un retour aux plus bas instincts de l'esprit humain capable d'amener aux pires extrémités. Un traitement a été découvert mais il met huit heures à agir et les malades doivent être gardés en confinement sur le lieu de l'épidémie pendant cette durée en attendant leur guérison. Employé d'un grand cabinet juridique qui a lui-même participé à la mise en place d'une jurisprudence déclarant l'impunité pour les actes commis par les personnes exposées au virus (y compris le meurtre sinon ce n'est pas rigolo), Derek Cho se retrouve victime d'une machination de ses employeurs faisant de lui le parfait bouc-émissaire d'un dossier explosif pour l'avenir de l'entreprise. Alors qu'il est sur le point de quitter le bâtiment après avoir été licencié sans ménagement, le virus ID-7 se proprage parmi tous les étages de l'immeuble. Cédant comme tout le personnel à ses instincts les plus primaires, il décide d'en profiter pour fomenter sa vengeance envers la direction avec l'aide d'une jeune femme également flouée par la société...
Bon, alors oui, il manque clairement le passage d'un palier supplémentaire dans la folie à "Mayhem", sur sa violence graphique par exemple, pour pouvoir devenir un hit mais l'essentiel est là : le film de Joe Lynch est un bon défouloir à la hauteur de son pitch et qui fait le job pendant l'essentiel de sa durée ! Emballé avec une belle énergie qui n'est pas sans rappeler un certain Edgar Wright (la patte du réalisateur de "Shaun of the Dead" a décidément marqué le ton ou le montage des comédies horrifiques pour un bon moment), "Mayhem" joue évidemment à fond la carte de la caricature de lutte littérale des classes où les sulbaternes disposant encore d'une once d'humanité prennent leur revanche sur leurs supérieurs présentés comme une quasi-oligarchie démoniaque et coupée de la réalité du monde. Allant jusqu'à incarner toute la caste dirigeante en figures maléfiques (le DRH en faucheur, la cadre frigide en sirène, le PDG et son conseil digne d'un vestibule de l'Enfer), le discours de fond dans sa globalité n'est bien sûr pas à prendre avec le plus grand sérieux du monde mais force est de constater que le film sait se montrer pertinent dans sa métaphore du fonctionnement d'une grande firme où les employés ne sont qu'une masse de figurants interchangeables avalés et manipulés par des intérêts qui les dépassent. L'esprit de cette revanche réside donc dans l'alliance de son héros Derek, encore tiraillé par un système dont il a épousé les codes et la réalité de n'être qu'un pion dans un système plus vaste, et de son acolyte de fortune, Melanie, une des nombreuses victimes de cette société où les intérêts des particuliers n'ont plus aucun sens. Particulièrement réussi, le duo interprété par les excellents Steven Yeun ("The Walking Dead") et Samara Weaving (cette furie blonde, sosie d'Eva Green et nièce de l'acteur Hugo Weaving, paraît avoir un vrai penchant pour les rôles de frappadingues depuis de "The Babysitter", on ne s'en plaint pas !) se lancera dans une aventure en forme de jeu vidéo jubilatoire où chaque nouveau niveau franchi se verra gardé par un dangereux boss et des sbires avec un univers et des caractéristiques qui leur sont propres.
Entre des dialogues capables de passer à du Motörhead à une citation de "Risky Business" en un quart de seconde et des affrontements jamais avares en surprises, "Mayhem" est une chouette cour de récréation où même les figurants en arrière-plan s'éclatent à faire n'importe quoi pour représenter leur passage dans la démence. Avec plus de maîtrise et un passage total dans la folie au lieu de se cantonner trop souvent à y jouer près de sa frontière, le film avait sûrement les moyens de prétendre à plus mais, en l'état, on s'y marre bien et ce n'est déjà pas si mal...
Tout comme « The Belko experiment » de 2016, une sorte de « Battle royale » dans un immeuble, « Mayhem » n’apporte rien au genre de la série B. Le scénario est creux, les personnages caricaturaux et la mise en scène ne brille pas par sa créativité. Toutefois, il s’avère un énorme défouloir jouissif avec de nombreux massacres à grands coups de ciseaux, cloueuse, tournevis, claviers d’ordinateur ou tout ce qui passera par la main de tout un chacun. C’est violent et gratuit mais autorisé pendant 8 heures, c’est désormais une jurisprudence acquise par Derek, d’ailleurs c’est ce dont il s’agira pendant les 35 premières minutes explicatives et pas trop mal. Après ce sera la déflagration ! Dans ce marasme, on retrouve tout de même 2 acteurs sortant du lot : le très bon Dérek pétant un câble joué par Steven Yeun (Glenn dans « Walking dead ») et surtout Samara Weaving, magnifique actrice rappelant Harley Quinn de « Suicide squad », donc complètement déjantée ! Ce n’est certes pas le métrage du siècle mais c’est assez divertissant, même si assez vite oubliable !
Critique sociale délicieuse dans le genre. Loin du synopsis (où certain compare le film à REC ... no comment), le prétexte du virus exacerbe les sentiments primaires (vengeance, furie, peur, violence ...) sur une durée courte du "tout est permis", privés de sentiments et de compassions. Un jeu succulent de l'affrontement doux et perfide du quotidien, ici, mis au grand jour. Savoureux !!! Interprétations excellentes avec une Samara Weaving surprenante et délirante. Un petit chef d'oeuvre social (à ne prendre qu'au second degré, ne chercher pas ici un film de zombies ou horrifique). 4.5/5 !!!
Pas mal dans le genre grand déferlement de violence (interdiction aux moins de 12 ans requise selon moi). Après, niveau scénario, disons que... ce n'est pas le principal attrait de ce film. Si c'est ça que vous recherchez, passez votre chemin.