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    Khibula
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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2020
    voilà une fable introspective à partir d'un personnage réel, parcourant la campagne montagnarde du caucase Georgien. Une beauté plastique indéniable, une écriture atypique et lenteur assumée. Ce n'est pas un film politique mais l'llustration du retour à l'humain d'un président déchu. Un voyage dans les contrées aux frontières et d'Europe et de l'Orient. TV vo - décembre 20
    sebou36
    sebou36

    69 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2020
    Si le message politique est assez obscure pour qui ne connaît pas le sujet, on ne pourra nier la qualité de l'image et de l'interprétation de ce très beau film. Il est clair que les scènes se répètent, mais c'est pour mieux montrer comment s'éteint subrepticement l'étincelle de l'espoir de cet homme élu par le peuple et traqué par la junte soviétique. Ce film est sobre, sombre, engagé et désespéré, à l'image des états soumis par la force à une puissance extérieure anti-démocratique. Ainsi va le monde, les hommes intègres et justes se font laminer, voire assassiner: Che Guévarra, Salvador Allende et tant d'autres...
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2017
    Khibula est cette petite ville du fin fond de la Géorgie où l'on a retrouvé le corps assassiné du premier président du même pays, Zviad Gamsakhourdia. Le film de George Ovashvili s'attaque à un récit tout autant politique que contemplatif, sinon christique, d'un Président, récemment déchu par un gouvernement autoritaire, qui ne cesse de fuir l'armée. Entouré de ses quelques disciples, il traverse la Géorgie qui apparaît comme un univers merveilleux et austère de neiges, de maisons en ruine, de montages, de rivières étincelantes et de soleil. Tout devrait l'amener à quitter de nouveau son pays, mais l'homme va à la rencontre des habitants pauvres qui l'ont élu et succombe à un véritable réquisitoire contre lui-même, ce qui le pousse à rester sur ses terres, coûte que coûte. On se demande pendant tout le film si le réalisateur ne se sert pas de ce parcours initiatique pour décrire un pays tout aussi beau, qu'au bord du néant. La modernité a du mal à affleurer au milieu de ces paysages dévastés par le froid et la misère. On comprend rapidement que la démocratie, la souveraineté du peuple sont complexes dans un environnement politique qui a du mal à se défaire de ses racines russes. Il n'y a jamais d'ennui dans ce beau récit. Si les scènes semblent se répéter, d'une maison à l'autre, d'un chemin à l'autre, d'une forêt à l'autre, le réalisateur pénètre l'intimité fracturée de cet homme qui oublie son identité politique pour céder à son humanité. La musique accompagne ce cheminement intime et donne au film une touche véritablement mélancolique. Le spectateur ressort de ce puissant "Khibula" avec le sentiment d'avoir lu un poème, regardé une peinture et de s'être enrichi des mille et une humanités qui composent le ciel de Géorgie.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2017
    Si la mise en scène est toujours aussi somptueuse, le scénario, trop répétitif et systématique, peine à convaincre totalement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2017
    En Géorgie, au sortir de l'ère soviétique, le président démocratiquement élu est chassé du pouvoir par un coup d’État. Entouré d'un dernier carré de fidèles, il se réfugie dans la montagne. Il hésite sur la marche à suivre : prendre le chemin de l'exil ou tenter de reconquérir le pouvoir ?

    Khibula est le nom de la localité de Mingrélie, dans l'ouest de la Géorgie,où le Président Zviad Gamsakhourdia a trouvé la mort le 31 décembre 1993 dans des circonstances non élucidées. Le film s'inspire de de ces faits réels ; mais il ne s'y résume pas.

    Sans doute, le réalisateur géorgien George Ovashvili, remarqué pour son précédent film "La Terre éphémère", réalise-t-il un film en prise avec les événements qui ont marqué la prime histoire de ce jeune État. Ses montagnes majestueuses, ses paysages enneigées en sont l'écrin.

    Mais hélas, il veut donner à ce président déchu, à ce roi nu, une dimension plus intemporelle. Et c'est bien là le talon d'Achille de son film. Parce qu'on n'apprend rien de la présidence controversée de Gamsakhourdia. Il eut certes le mérite, à force d'anti-soviétisme et d'anti-russisme, de faire accéder son pays à l'indépendance mais en faisant peu de cas du respect des droits de l'homme et des libertés publiques. "Khibula" passe sous silence cette dimension-là, assimilant le président - dont le nom n'est jamais prononcé - à un martyr christique.

    Privé de tout épaisseur historique, le président se réduit à une silhouette intemporelle. Un vieil homme en costume de ville - chemise blanche immaculée et cravate impeccablement nouée - condamné à arpenter sans fin de rudes chemins de montagne. Quelques soldats aguerris et barbus l'accompagnent ainsi que son premier ministre à la santé déclinante. Le film est quasiment muet qui filme dans de longs plans séquences la lente déambulation de cette petite troupe. Elle trouve refuge dans des chalets retirés où des paysans terrifiés lui donnent une hospitalité peureuse. C'est lent. C'est long.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Le film raconte la fuite et l’errance du premier président géorgien et de sa garde rapprochée en 1991 au coeur du Caucase, après le coup d’état de la junte, soutenue par l’Union Soviétique.

    Beaucoup de choses tendent à en faire un excellent film : des acteurs au visage marqué et buriné ; de très beaux paysages tendant du noir/gris/blanc, vers davantage de lumière ; une part d’onirisme et d’hallucination ; des maisons géorgiennes typiques et austères ; certains plans du groupe lourdes de sens ;un sujet très intéressant sur l’Histoire européenne récente.

    J’ai, ceci dit, regretté le côté répétitif dans le scénario et la mise en scène. Souvent les mêmes paroles, des étapes qui se ressemblent les unes les autres. Le temps paraît assez long et rien n’avance.

    Cette stagnation est certainement voulue, mais je n’ai pas trop compris les enjeux.

    Un film à voir tout de même.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    En 1993, en Géorgie, un président déchu de son pouvoir et menacé par des forces rebelles (un personnage inspiré du premier président de Géorgie élu après l’indépendance du pays en 1991), refusant de s’exiler, recherche dans les montagnes d’éventuels partisans qui lui seraient restés fidèles. Il est accompagné de son premier ministre et d’un petit groupe d’hommes armés.
    Bien qu’il ne raconte quasiment rien d’autre que l’errance de cette troupe, ce film séduit et même fascine, presque de bout en bout, par la seule force et la seule beauté de ses images. Dans une interview, le réalisateur rappelle que le premier président de Géorgie, évoqué dans ce film, était d’abord un poète avant d’être un politicien. D’où cette étrangeté d’un homme affrontant les rigueurs de la nature en portant un cartable. Comme s’il s’était lancé dans une aventure qui n’est pas à sa mesure et dont il sait qu’elle ne peut avoir qu’une issue inéluctable.
    C’est avec poésie que George Ovashvili filme, lui aussi, cette étrange expédition. La nature, qui y règne en majesté, offre ses deux faces contradictoires : elle est le lieu des périls et elle est le lieu des contemplations. La troupe doit affronter de multiples dangers : un camion qui risque de se fracasser dans un ravin, un torrent qu’il faut franchir, une marche harassante dans la neige, et même une meute de loups qu’il faut tenir à distance en faisant tournoyer des torches dans l’air… Mais, à d’autres moments, il n’y a plus d’autre réalité que la beauté à l’état pur : la splendeur des montagnes enneigées, le mystère des forêts, la contemplation d’une biche et d’un faon malheureusement interrompue par le bruit d’une arme.
    Des armes, il y en a, en effet, et l’on entend parfois le bruit que font les troupes rebelles, mais quasiment rien de plus. Au point que ce sont elles, les armes, qui semblent presque incongrues dans ce film. Ce sont la poésie et la grâce qui l’emportent en trouvant leurs points d’orgue, au début du film, lors de deux séquences qui se complètent. La première ressemble énormément à la somptueuse scène qui est au cœur d’ « Il était une fois en Anatolie » (2011) du turc Nuri Bilge Ceylan : ici aussi, une superbe jeune fille uniquement éclairée par une lampe à pétrole s’avance en portant une collation ; elle l’offre au président qui s’est retiré dans une chambre d’hôtel, mais c’est elle qui se met à pleurer (et non pas celui qui la regarde comme dans le film de Ceylan). La deuxième met en scène une autre très belle jeune fille qui, alors que tous se sont assis autour d’une table pour manger, se met, sur l’ordre de son père, à chanter une chanson traditionnelle de Géorgie. Instant de grâce aussitôt suivi par un chant joyeux et une danse endiablée que regarde, médusé, le président déchu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 novembre 2017
    Une déambulation glacée et glaciale
    Film lent et répétitif dont le message politique reste le plus souvent obscur
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Avec seulement 2 phrases introductives en guise de mise en place, difficile de rentrer dans ce film, à la portée politique et psychologique, assez spécifique au pays. Le film se résume au déplacement du président et de sa garde rapprochée dans les magnifiques paysages de la montagne géorgienne. Très répétitif, on arrive, on s'installe et on repart dès que la junte rebelle se rapproche, peu de dialogues, malgré quelques scènes intéressantes de chants et danses traditionnelles, on a bien du mal à s'enthousiasmer pour l'histoire, surtout que les précédents films du réalisateur étaient plus prenants.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Le cinéaste géorgien George Ovashvili nous avait éblouis avec ses deux premiers films : L'autre rive et La terre éphémère. Son nouveau projet, Khibula, semble au demeurant plus politique avec l'évocation de la figure du premier président de la Géorgie indépendante, et de sa fuite à l'intérieur du pays, après sa destitution. Mais point n'est besoin de connaître le contexte précisément, le film ayant une portée plus psychologique en se focalisant sur la vie intérieure de cet homme, autrefois nanti de tous les pouvoirs et qui se retrouve presque seul, accompagné simplement d'une poignée de partisans. Cette fuite, ou dérive, à travers les paysages somptueux du Caucase confirme le talent plastique d'Ovashvili. On est un peu plus circonspect sur son scénario qui, certes, semble suivre fidèlement le véritable périple du président déchu, mais il y a un côté répétitif dans cette histoire et un esprit de sérieux qui, nonobstant quelques envolées oniriques, plombe l'atmosphère générale. L'élégance de la mise en scène d'Ovashvili ravit toujours autant mais le sujet, peut-être trop austère, ne parvient guère à nous passionner.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Dans ses deux premiers longs métrages, "L’autre rive" et "La terre éphémère", le réalisateur géorgien George Ovashvili portait son attention sur des gens ordinaires mais en prenant bien soin de les placer dans le cadre du conflit entre la Géorgie et l’Abkhazie. Dans "Khibula", c’est une figure historique de la Géorgie, Zviad Gamsakhourdia, premier Président de la République de ce pays, qui est la figure centrale d’un film dans lequel George Ovashvili explore ce que représente la position de leader politique.

    Même s'il est évident que "Khibula" raconte la période durant laquelle Zviad Gamsakhourdia se pense capable de reprendre le pouvoir après un exil forcé causé par un coup d'état, le réalisateur a fait le choix de ne pas donner de nom à son personnage principal : il est « le Président », et, à ce titre, il revêt le costume d’un personnage universel. Quant au but poursuivi par George Ovashvili, il n’avait rien d’évident : s’introduire dans les pensées d’un leader politique autrefois très puissant et qui se trouve en train de perdre de sa superbe, tout en décrivant la manière dont il se situe et se comporte alors par rapport aux autres. En glissant sans crier gare des épisodes d’hallucinations dans le récit de ce qui s'apparente de plus en plus à une fuite au cours de laquelle le Président et ses fidèles passent d’un village à l’autre en se demandant chaque fois quel type d’accueil ils vont recevoir, George Ovashvili est parfaitement arrivé à atteindre ce but.

    Après les deux excellents films qu’étaient "L’autre rive" et "La terre éphémère", George Ovashvili confirme avec "Khibula" qu’il fait dorénavant partie des grands réalisateurs de notre époque.
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