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laurence l
136 abonnés
1 135 critiques
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3,5
Publiée le 24 février 2018
J'ai aimé mais il me manque un je ne sais quoi pour vraiment me convaincre. Les décors et l'univers sont parfait ainsi que le jeu des acteurs. Le sujet de la belle et la bête est bien présent dans cette histoire. En tous les cas le style Del toro est bien là.
Euh.... bon ben très déçu j’en ne trouve rien à redire. Les 2 heures m’ont .parue une éternités, pour ma part je n’ai eu aucun attachement aux personnages. Le film se déroule s’est tout les émotions les sentiments que le réalisateur a voulu nous faire ressentir m’ont pas du tout touché. J’attendais beaucoup de ce film mais je n’en pense pas que je en reverrai
un film d'une réelle sensibilité, genre de remake de la belle et la bête, sauf que la bête est un homme poisson, tout droit sortie d'un film de jack Arnold dans les années 50.....La photographie est sombre mais attachante, et la musique frémissante dans un classicisme élaboré et émouvant....le film a des dialogues qui nous révèle l'importance d'aimer et la nécessité du questionnement amoureux.....Mélange de science fiction et de fable morale, avec un méchant juste parfait, et les gentilles qui balaient les toilettes et autres commodités, le film montre aussi la mépris et son opposé, l'empathie pour les petites personnes, et le respect qu'il convient d'avoir envers quiconque...Le film est émouvant, romantique presque, et par petites touches impressionnistes, nous diffusent des vérités essentielles sur les liens entre l'amour et les obligations envers les autres.....Le film est subtil, sensible et techniquement abouti.....On se sent ému en sortant.....Je conseille même si ce n'est pas aussi décalé, énigmatique et imaginatif que ce que je croyais.....
C'est toujours un plaisir de retrouver l'univers sombre et poétique de Guillermo Del Toro, il a décidément le chic pour réussir à surprendre à chacune de ses sorties, que ce soit visuellement ou sur le fond. Il nous livre ici un bien joli métrage emprunt d'une certaine mélancolie mais aussi bourré de bons sentiments et notamment d'amour, sans frontière. Le message parait étrange au départ et au fur et à mesure prend tout son sens, le réalisateur joue avec nos émotions en nous emmenant avec lui dans une atmosphère rappelant parfois Jeunet et en nous gratifiant de plans absolument superbes de temps à autre. Evidemment, réalisation et mise en scène sont au rendez-vous, en outre les comédiens sont tous excellents et les touches d'humour bien dosées mais il est vrai qu'il manque au final ce petit quelque chose, ce supplément d'âme qui aurait pu en faire un grand film. Trop d'attentes peut être, quelques longueurs également. Mais dans l'ensemble "La Forme De L'Eau" est une belle réussite, un conte moderne pour adulte plein de grâce et qui pousse au questionnement, pas le meilleur Del Toro assurément mais un essai une nouvelle fois transformé.
Il y a sans doute deux façons principales d'aborder le dernier film de Guillermo del Toro : ou l'on s'esclaffe d'emblée à la vue de ce monstre amphibien gélatineux et squameux dont s'éprend d'un irrésistible amour une femme de ménage murée dans son mutisme, ou l'on joue le jeu et l'on se laisse finalement captiver par une narration fort bien conduite. C'est la seconde manière pour laquelle nous avons opté quoique la première nous ait quelque peu tenté. Acceptons donc cette histoire loufoque dont le cadre est une base américaine ultra-secrète durant la guerre froide. Un caisson vient de livrer un monstre aux pouvoirs surhumains : il doit faire l'objet d'études de l'armée, laquelle doit redoubler de vigilance et se prémunir contre l’œil de Moscou. Une jeune femme de ménage travaillant dans le centre d'études est en proie aux railleries de la part de ses supérieurs tant de par sa fonction sociale que pour son mutisme. En cela elle partage le sort de sa collègue noire tout autant méprisée mais du fait de sa couleur de peau. Et voilà que la jolie mais timide Elisa va s'enticher du monstre qui, s'il est gélatineux à souhait, n'en présente pas moins d'intéressants signes de virilité et ressemble fort à un superhéros - comme l'Amérique en a fabriqué des tonnes - égaré dans les eaux glauques de l'Amérique du Sud où il a été pêché. L'amour est donc au cœur du film, l'amour qui transcende tout, l'amour qui gomme les différences, l'amour plus fort que la mort. Mais si l'on veut pleinement adhérer à l'esprit du film, il ne faut pas en rester là. Car Guillermo del Toro offre une fable humaniste sur la tolérance : le racisme, la peur de l'autre et l'homophobie (car le voisin d'Elisa cache douloureusement une homosexualité mal vue des "autres") y sont vilipendés. De plus, en amoureux inconditionnel du cinéma, Guillermo del Toro multiplie les références à des films plus ou moins connus, souvent de série B et surtout il jongle avec des registres et des genres différents. C'est ainsi que la romance sentimentale voisine avec le film d'espionnage mais aussi avec le fantastique et même - séquence inoubliable - avec la comédie musicale. Dans ce tourbillon de références, une actrice domine la distribution : Sally Hawkins qui dans son rôle muet témoigne d'une belle expressivité tout en offrant un jeu très mesuré. Mais n'oublions pas Richard Jenkins, impeccable dans son rôle de voisin réduit au chômage et à des désirs refoulés, ainsi que Michael Shannon incarnant avec maestria une brute impitoyable ou encore Octavia Spencer dans un rôle de forte femme malgré les déboires rencontrés. En somme, un film qui, à condition que l'on accepte les données de départ, constitue une réelle réussite en même temps qu'il comporte une réflexion humaniste et un hommage au septième art.
Je me suis déplacé au cinéma uniquement sur le nom de Guillermo del Toro. Si la première heure tient le spectateur en haleine, la seconde verse inexorablement dans le mélo. Je trouve un peu exagéré toutes ses critiques élogieuses, et toutes les récompenses qui lui sont promises, car comme certains l'on fait remarquer, en regardant ce film, on pense parfois à Amélie Poulain. Et franchement entre les deux, y a pas photo.... Néanmoins, malgré un scénario qui laisse dubitatif, on en a pour son argent. Ouf....
Au fil des ans et des réalisations, Guillermo Del Toro s'est peu à peu imposé comme un des plus grands spécialistes du cinéma fantastique contemporain. Certaines de ses œuvres comme « Le labyrinthe de Pan » ou « Hellboy » sont même carrément devenues cultes pour toute une génération de cinéphiles... C'est également mon avis et ce n'est pas « La forme de l'eau » qui va y changer quoi que ce soit. En effet, grâce à une photographie somptueuse et une musique envoûtante, ce film original nous plonge dans une ambiance vintage délicieusement dépaysante. Côté scénario, ce vieux renard de Guillermo nous gratifie d'une superbe, mais très improbable histoire d'amour entre une jeune femme muette et... un mutant aquatique qu'on dirait tout droit sorti de « L'étrange créature du lac noir ». Bien que tout cela paraisse plutôt bizarre au premier abord, l'intrigue fonctionne parfaitement et on s'attache très fort aux personnages principaux qui sont d'ailleurs superbement interprétés par des acteurs (trices) de grande qualité. Les effets spéciaux sont totalement à la hauteur et placent ce joli conte de fée parmi les meilleures œuvres de ce réalisateur de génie. Inutile de dire qu'on passe un excellent moment de divertissement, d'autant que le message de tolérance qu'il véhicule est quasiment d'utilité publique. Un must qui deviendra inévitablement un classique avec le temps.
J'avais beaucoup entendu parler du film à sa sortie par les récompenses et nominations qu'il a reçu dans différents festivals. J'avais hâte de le découvrir notamment par son univers "marin" que j'affectionne particulièrement. Par ailleurs, Guillermo del Toro est un réalisateur dont je ne connais aucune oeuvre et j'étais impatiente de voir son travail. Sur ce point, je n'ai pas été déçue, la réalisation du film est magnifique, tout est pensé au millimètre près, que ça soit dans les décors, les costumes, le jeu des acteurs, la lumière, les mouvements de la caméra pour offrir cette ambiance et cet esthétisme si particulier. Visuellement le film est très beau, j'ai été bluffée par ce que je voyais à l'écran et j'aurais pu rester des heures devant une telle beauté. Le scénario est intéressant, même si je n'ai pas du tout adhérer à la romance entre ses deux êtres différents par l'aspect mais partageant certains points communs notamment sur la différence qui dérange ou intrigue. Ce point m'a enlevé tout plaisir au film, et me vaut aujourd'hui un avis partagé. Oui j'ai aimé l'esthétisme du film, son ambiance, ses personnages, sa réalisation, ses décors, ses costumes, ses acteurs. Mais je bloque totalement sur cette histoire d'amour entre Elisa et l'amphibien. Peut-être devrais-je le revoir, l'effet de surprise étant passé, peut-être que je verrais l'ensemble sous un autre angle ? Il n'en reste pas moins que Guillermo del Toro nous fait voyager dans un univers passé qui nous ramène dans la guerre froide, en pleine ségrégation et où la femme n'est qu'une bonne ménagère. Malgré ma déception, "la forme de l'eau" reste un très beau film en bien des points. Un dernier mot sur son casting que j'ai trouvé très intéressant, Sally Hawkins donne beaucoup à Elisa et l'a fait exister malgré sa transparence. Michael Shannon est parfait dans ce rôle de pourri. J'ai également beaucoup aimé le personnage de Richard Jenkins et eu beaucoup de plaisir à retrouver Octavia Spencer. En résumé, le film est très bon, Guillermo del Toro nous offre un visuel splendide, mais la romance gâche un peu l'ensemble.
Une belle et émouvante fable humaniste signé Guillermo Del Toro.
Un magnifique film sur la bienveillance et la tolérance et qui trouve de l'humanité dans des personnages improbables.
Un joli coup de chapeau pour avoir réussi à transposer le conte de la belle et la bête dans une Amérique raciste et puritaine des années 60 où la guerre froide fait des ravages.
L'opposition des choses, des personnages, des situations amènent le spectateur dans un autre monde.
L'interprétation des personnages par les acteurs est remarquable. Petit coup de cœur à Sally Hawkins pour son personnage muet.
Enfin un film qui fait du bien au moral, qui met du baume au cœur... Voir même une petite larme à l'œil. La BO est splendide !
Selon moi, ce film mérite amplement les prix reçus.
Une belle histoire à voir !!! #LaFormeDeLEau #TheShapeOfWater @20thcenturyfoxfrance
Bien qu’il remporte un succès critique et surtout public beaucoup plus large que ses précédents films, « La forme de l’eau » ne contient aucune rupture dans sa forme comme dans son fond avec le reste de la filmographie du réalisateur. Mais s’il touche particulièrement, c’est sûrement parce que ce film-ci est une histoire d’amour, placée sur un registre drôle et émouvant, qui lui donne un côté « feel good movie » qui fait rapidement mouche. Il est difficile de résister aux personnages, formidablement typés. La science du détail de Guillermo del Toro fait ici merveille : chacun d’eux, mêmes les plus mauvais, sont attachants, inoubliables. L’impression de bien-être procurée par le film n’empêche pas pour autant des moments noirs. L’image est résolument sombre (la lumière du jour est absente), et le film ménage de soudaines explosions de violence, qui sont si brusques qu’elles en deviennent drôles. Comme tout film de del Toro, « La forme de l’eau » est évidemment un agrégat d’hommages et de références, de tous les genres – jusqu’à la comédie musicale, dans l’un des passages les plus émouvants et magiques (car si près du grotesque). Par exemple, le design (merveilleux) de la créature évoque autant Abe, l’être amphibie de « Hellboy », que « L’étrange créature du lac noir » (1954) – dont del Toro devait un temps réaliser un remake. Mais le film regorge aussi de références politiques, sociales, personnelles. Ce fourre-tout visuel, allié à l’impression de « feel good movie », rappelle le cinéma de Jean-Pierre Jeunet (à sa meilleure époque). En somme, « La forme de l’eau » est un film enchanteur (malgré sa noirceur), qui espérons-le, ouvrira de nouvelles portes à Guillermo del Toro.
« La forme de l'eau » est un remake réussi du film « Sauver Willy », où une femme trouve une créature captive dans un aquarium qui appartient aux scientifiques, et elle doit la libérer avec l'assistance de ses amis et un plan assez loufoque pour réussir. La plus grande différence entre les deux films est que « La forme de l'eau » contient des scènes de sexe et de la nudité.
Il y plus de différences entre les films que coït avec une créature, quand même. « La forme de l'eau » a un décor luxuriant, mais aussi est riche en poésie et ne fait pas trop la morale. Guillermo del Toro a réalisé un film dans le style classique hollywoodien avec un manque de surprises mais qui nous retient captifs comme un aquarium dans un laboratoire sous terre.
L'esthétisme et la bien-pensance ne suffisent pas. Apprécié sur le moment, ce film m'a ensuite laissé une très mauvaise impression. Je n'ai pas aimé le choix de cet être reptilien aquatique ni la simplification binaire entre bons (la Cendrilon ingénue et ses zamis) et méchants ni le caractère gratuit des violences finales. Alors qu'il prétend être entre autres un film d'amour (au-delà du thriller), ce film se révèle anti-érotique et même écœurant. Comment y croire, d'ailleurs? Et le propos, où est-il? On a l'impression de finir dans un mélange à la fois piètre et ridicule entre Sauvez Willy, E.T. et La Belle et la Bête. En matière de production poétique, Le Labyrinthe de Pan possédait une bien autre dimension. Ici, le remplissage se fait sentir, à coup de scénettes jolies, attendues ou caricaturales. On cherche à montrer toute la laideur des années 1950 (guerre froide, patriarcat, racisme, homophobie, matérialisme, machisme, sexisme): OK, on a compris! L'extrême travail esthétique, qui accompagne un scénario très classique, produit un sentiment de contentement trop facile et, au fond, brasse un manque d'esprit patent. On a l'impression du remake d'un vieux film. En multipliant trop ses projets, Guillermo Del Toro semble perdre en pertinence.
Lors du premier visionnage, le film m'avait plus sans pour autant que j'y vois le chef d'oeuvre annoncé par beaucoup. Assistant de manière assez détaché aux débats qui font rage sur le long-métrage, entre ces ardents défenseurs et des détracteurs les plus déterminés (car oui à ma grande surprise il en existe), je me suis décidé à retourner voir le film une seconde fois pour me forger une opinion définitive. A ma grande surprise, le film m'a véritablement conquis au cours de ce second visionnage qui a achevé de me convaincre que "The shape of water" est un grand film. Au bout de deux minutes, j'étais déjà absorbé par l'univers de Del Toro dont la beauté de chaque plan exerçait sur moi une attraction continue et inébranlable. J'ai à nouveau pris une claque visuelle, émerveillé par la richesse visuelle du film grâce à la perfection de sa photographie et à la minutie du travail des décors. Del Toro façonne son cadre avec beaucoup de soin, travaille son environnement avec amour pour nous embarquer dans un voyage sensoriel de tous les instants. Certaines séquences s'avèrent être de la pure poésie visuelle et dégagent un lyrisme envoûtant qu'Alexandre Desplat a su parfaitement capter en composant une bande originale inoubliable. Ce film dégage une sensibilité, une sincérité et une créativité de tous les instants qui me le rendent immédiatement sympathique. Beaucoup ont reproché à Del Toro de se contenter de recycler voir de plagier certains réalisateurs mais, en réalité, le cinéaste mexicain invoque les fantômes d’œuvres marquantes du septième art, se les approprie et s'appuie sur eux pour construire une oeuvre novatrice et très personnelle. Comme pour le "Labyrinthe de Pan", Del Toro reprend le schéma d'un conte et ses caractéristiques afin d'offrir un contraste saisissant entre la réalité et l'imaginaire. Une nouvelle fois, le cinéaste mexicain nous invite à quitter un monde gangrené par la manipulation, les tensions politiques, la paranoïa nucléaire, où les minorités sont persécutées, les artistes marginalisés et l'art mis en péril pour nous plonger dans notre imaginaire bien plus chaleureux et accueillant. Del Toro est un grand rêveur, et je comprends qu'on trouve le message niais, mais j'avoue pour ma part avoir été très touché par ce que développe le film pendant près de deux heures. Le long-métrage traite ainsi avec beaucoup de subtilité et de courage de l'homophobie, du racisme et de l'intolérance en règle général pour nous inviter à reconsidérer notre réalité et à faire preuve de d'avantage de compréhension. Le long-métrage est en réalité beaucoup plus subtil qu'il n'y parait au premier abord, rien n'y est laissé au hasard et je pourrai parler pendant des heures de toutes les interprétations différentes du film. C'est en effet l'une, voire sa plus grande plus force, le long-métrage part de l'imaginaire commun pour convoquer l'imaginaire personnel de chaque sectateur qui verra le film différemment en fonction de ses sensibilités personnelles. Evidemment, certains n'y seront pas sensibles et n'y verront qu'un ramassis de clichés et de niaiserie mais, malgré le fait que les spectateurs aient le droit de ne pas apprécier ce film qui n'est surement pas exempts de tous défauts, je ne comprends tout simplement pas que le film catalyse parfois autant de haine dans les retours des spectateurs. A titre personnel, le film m'a bouleversé et profondément marqué et, le meilleur conseil que je puisse donc donner c'est d'essayer de voir "The shape of water" sans à priori car je reste persuadé que l'on tient une ouvre qui mérite d'être visionnée avec attention.
Quel spectacle incroyable de Guillermo Del Toro! Outre le fait qu'il est une splendeur visuelle, dans une atmosphère empruntant au conte de fée ainsi qu'au thriller dans l'esprit de "Blake et Mortimer", ce long-métrage est probablement l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma. Cet amour est malmené par la violence réelle générée par les humains; cette violence physique ou psychologique que le réalisateur mexicain ne manque pas de dénoncer talentueusement, à travers sa filmographie onirique. Mais tour à tour, "La Forme de l'eau" intrigue, bouleverse, horrifie, émerveille, et ne laisse jamais indifférent. Cela est aussi dû à la musique envoûtante d'Alexandre Desplat, ainsi qu'aux interprétations magistrales des acteurs.
Guillermo Del Toro est un réalisateur de film fantastique qui possède une vrai patte et un vrai univers. Avec La Forme de l'eau, il nous plonge une nouvelle fois dans un conte pour adulte comme il avait fait avec son magnifique Le Labyrinthe de Pan. Malgré ses inspirations pour Jean-Pierre Jeunet, avec La Forme de l'eau, on est dans un film de son metteur en scène autant que sur sa plastique que dans les thèmes qu'ils traitent. Guillermo Del Toro nous plonge dans les année 60 en pleine guerre froide dans un univers fantastique. Il nous offre un film poétique, envoûtant par son ambiance, avec une esthétique magnifique. Un univers unique. La forme de l'eau nous offre un scénario efficace qui sans être des plus originaux et parfaitement construit et maîtrisé. Il nous démontre que l'amour est universel quelque soit son origine, et surtout, l'acceptation de l'autre en mettant en scène des personnages principaux attachants qui représente certaines minorités comme les personnages de couleurs, l'homosexualités et l'handicaps "muet". Il met en avant un antagoniste, un personnage qui représente l'égoïsme et l'intolérance. Le film est très manichéen. Les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, mais ceci dis, cela sert le propos du long métrage et convient à son genre qui lorgne avec le conte. Les personnages sont aussi des archétypaux mais sont parfaitement écrit avec décalage et poésie, au dialogues bien huilés. Et en plus de cela ils sont interprété à la perfection par son casting. Sally Hawkins est parfaite de poésie et douceur, Richard Jenkins très touchant et apporte de la fraîcheur, Michael Stuhlbarg et Octavia Specer toujours au top et Michael Shannon à la carrure imposante et est comme souvent parfait et jouissif en grand salopard. Doug Jones incarne parfaitement la créature qui est visuellement impressionnante et très reconnaissable dans l'univers Del Toro. Le seul petit couac que j'ai ressenti, et peut être une ou deux longueur et un certain manque d'émotion.
Ceci dis Guillermo Del Toro nous offre un très beau film, tant sur ces thèmes que sur son visuel bluffant.