Avis : La Forme de l'eau - The Shape of Water - Page 10

Quel claque, mais quel mauvaise claque !!

Je m'attendais à un film original et étonnant mais là j'ai été surpris dans le mauvais sens du terme !

Que de lourdeurs ! On a sans cesse l'impression que le scénario va évoluer, mais hop, d'un coup il est freiné dans son déroulement par l'envie incessante de l'acteur de vouloir faire passer des messages idéologiques.

Je pense que l'essence même d'un film est d'être un film. On véhicule trop d'idée à travers les film de nos jours.
Et cela est bien dommage car on n'arrive pas à "se laisser porter" comme on pouvait le faire avec un "jurassic parc" ou un "pulp fiction". Dommage. Voilà le mot de la fin.

Guillermo Del Toro est peut-être le meilleur olibrius d’Hollywood. Et il faut dire qu’avec « The Shape of Water », le pari était risqué pour le cinéaste, qui pourtant ne s’éloigne en aucun cas de son habitat naturel en rendant ici un vif hommage aux films de monstres américains des années 1950, parmi lesquels, pour ne citer que les plus évidents, « L’Étrange créature du Lac Noir » et « Pandora ». Fantasmagorique, « The Shape of Water » l’est absolument ; mais au delà de cet aspect purement lunatique que dégage cette romance entre une muette et un amphibien humanoïde, sort surtout un film déséquilibré, sur tous les plans. On porterait avec bienveillance une éloge à la photographie, ainsi qu’a la bande originale d’Alexandre Desplat, mais mis à part ses qualités formelles, « The Shape of Water » ne s’aventure jamais en profondeur dans ses propositions, pourtant nombreuses, mais monstrueusement anecdotiques.

Malheureusement, « The Shape of Water » reflète tout ce qu’il peut y avoir de mauvais dans le cinéma de Del Toro, comme, entre-autre, le concept étroit de la symbolique, ici surexploité à outrance, et le manichéisme quasiment borné de l’histoire, représenté par un antagoniste souffrant, dans son écriture, d’une vulgarité à toute épreuve. Raciste, misogyne, brutal… Voilà un personnage que l’on imagine condamné à mourir dès son introduction à l’histoire. On se demande également comment Sally Hawkins, en tant que femme de ménage, parvient à rentrer dans un laboratoire secret et y rester des heures à flirter avec sa créature sans que la sécurité ne vienne la chercher (ou la secourir, c’est selon). Bien sûr, on pourrait voir en ce cadre illogique un aspect poétique, notamment issu d’une certaine naïveté, mais justement, les effets poétiques voulus par Del Toro ne tiennent jamais la route, puisque le film n’a de cesse de se montrer vainement irrationnel. Vient en mémoire la scène de la salle de bain, peut-être la plus belle illustration du naufrage de « Shape of Water » : la scène est si symbolique, si loufoque, si surchargée d’effets et de musique (avec en plus le montage alterné), qu’elle plonge le film dans une poésie caricaturale. Del Toro trouve ici une finalité à tout, et l’absence de poésie vient justement du fait que l’histoire n’est jamais dominée par les émotions des protagonistes, ne développant en aucun cas une ombre d’abstraction.

Littéralement gangréner par une forme convenue sur fond d’un manichéisme outrancier et d’une naïveté calculée, « The Shape of Water » flotte sur la vulgarité de son scénario, et ne trouve pas une seconde un écrin poétique, du fait que sa superficialité fait barrage à l’authenticité, privilégiant un affrontement compassé entre une jeune ingénue impossible à cerner et un méchant quinteux. Annihilé par son absence de subtilité et son propos consensuel, « The Shape of Water » se regarde comme un théâtre des rêves dépourvus d’âme, tout en tirant sur les grosses ficelles. Guillermo Del Toro, qui nous avait promis de la viande et du vin rouge, nous sert du panaché, tout en se noyant dans ses références éculées, n’allant jamais plus loin que la surface. Superficiel, prévisible et stagnant.

Nous aimions Guillermo Del Toro jusqu'à ce film. C'est un navet qui met en scène un homme mi-homard mi-latex avec des personnages caricaturaux surjoués par de mauvais acteurs. Cette réécriture de "Sauvez Willy" avec la zoophilie en bonus, est une pure perte de temps. Investissez vos 12,50 euros à l'aquarium le spectacle n'en sera que plus réjouissant!

Déçu ! Encensé par la critique je pense à l'excès, le film, même si visuellement sympa, reste vraiment typé conte et bien trop gentillet. Des caricatures à tout va deviennent pénibles. Quant à l'histoire, tenant sur un timbre poste, il y avait à loisir d'en faire, à mon goût, autre chose.
Les acteurs restent moyens comme le film, même Shannon ne perce pas l'écran. Bof bof ! 2.5/5 !!!

On aime ou on aime pas ce film. Je suis tout de suite rentré dans l'univers fantastique, feutré, romantique de Guillermo Del Toro. J'ai entendu que l'histoire d'amour était malsaine, moi je l'ai trouvé symboliquement très belle. Que c'était un peu trop simple et manichéen, je pense que c'est le but d'une certaine manière. La douce Sally Hawkins et le terrifiant et ridicule Michael Shannon illustrent parfait cette situation. Les deux sont excellents, tout comme Octavia Spencer qui apporte la petite touche drôle au film.

Impossible de donner un oscar a ce film aussi bete , aussi peu realiste meme métaphoriquement .Et tous les cliches sont la , la chanson francaise , la partie comedie musicale , la mort puis la resurrection , nul. Seul certains acteurs surnagent.

Passons rapidement sur l'évidence. Guillermo del Toro est un faiseur d'images né. Une fois encore, The Shape of Water est magnifique à voir, sa photographie est splendide, son style unique, bien qu'on souhaiterait un peu de renouvellement. Malheureusement, que dire du reste de cette oeuvre étrange. Flirter avec le conte, c'est une chose. Et le genre peu offrir quelques facilités. Après tout, dans un conte, il n'est nullement besoin d'expliquer pourquoi les gentils sont des gentils, et le méchant un méchant. Le problème, c'est que le conte a tellement été revisité au cinéma, qu'on finit par se lasser grandement de ce que l'on considère maintenant comme un cliché. Le rôle de Michael Shannon n'a pas été écrit, il a été bâclé, craché au visage de qui attendrait un tant soit peu de nuances au cinéma. Seul antagoniste du film, sa prestation uniforme commence à lasser, et si le comédien, découvert dans le très bon Shotgun Stories de Jeff Nichols suivi de son immense Take Shelter, a su nous charmer dans ses débuts (que dire également de sa prestation dans le grand Bug de William Firedkin), on commence à ne plus supporter son ton de voix fade et morne. De l'autre côté, tout droit copié de l'oubliable Brimstone, le personnage principal féminin, rendu sans voix, censé incarner la critique fine du masculinisme de la société. Problème, il y a un an à peine, le rôle a déjà été proposé à une Dakota Fanning ayant sur tirer son épingle du jeu du film de Koolhoven. Ici, son incapacité à parler est un prétexte. Tantôt ses gestes sont répétés sans motif scénaristique, tantôt ils appellent des réponses infantiles assez agaçantes. Etrange choix que de la représenter entièrement nue à l'écran trois fois en deux heures. je ne supporte plus ça. L'on ne peut pas prétendre faire un film engagé et égalitariste, et user des codes pornographiques. La nudité au cinéma doit être justifiée, on ne devrait pas juste nous l'envoyer au visage sous prétexte que la comédienne a des atouts. Et puis, il y a le film en lui-même, interminable, bavard pour ne pas dire grand chose, malheureusement hautement prévisible, et terriblement creux. Un film issu d'une suite d'équations mathématiques destinées à remplir à cahier des charges évident, qui ne surprendra aucun amateur du genre. Quelques scènes relevées parsemées ci et là semblent vouloir rappeler que le bonhomme a bien commencé par le cinéma d'horreur, mais elles sont malheureusement assez risibles. On a également le droit à des dialogues que l'on aimerait disparaître à tout jamais : "on va synchroniser nos montres comme dans les films". Wahou, tellement méta. Et jamais entendu auparavant. Insultant pour les cinéphiles. Pour finir, la musique dessert totalement le propos. Quand on pense à l'immense bande originale du récent Phantom Thread de PTA qui sublime chacune des apparitions de son incroyable Woodcock, et qu'on la compare avec cette soupe populaire insupportable, teintée d'un son de vieux gramophone (les clichés ne sont vraiment pas loin), on se dit qu'il ne devrait y avoir aucune comparaison possible. Heureusement, quelques scènes attirent notre attention. Deux m'ont particulièrement touché, par leur exposition lumière brillante et l'originalité de la poésie qui s'en dégage. Pour autant, les tours de passe passe de Del Toro ne m'amusent plus. Et après un Crimson Peak curieux mais terriblement vide, le monsieur finit par me perdre totalement. Qu'importe l'histoire que l'on a à me raconter, pourvu qu'on me la raconte bien. Ca me paraît un minimum.

Un film plat et sans profondeur, même si le début est prometteur et poétique on tombe très vite dans le politiquement correct, à aucun moment il n'y a de surprise, les humains sont des méchants qui font du mal gratuitement à une créature découverte pour la 1ère fois... Rajoutez à cela des incohérences caricaturales spoiler: -Un centre de recherche ultra sécurisé mais où il y a 1 seul barrage avec 1 seul gardien à franchir, et la femme de ménage qui accède à volonté à une salle censée contenir un secret d'état
... Certes Visuellement c'est beau et la bande son agréable mais ça ne suffit pas à en faire un grand film. Au final c'est juste un "Avatar" un poil plus sophistiqué, c'est surprenant qu'il ait obtenu tant de nominations aux Oscars.

Magnifique film, aussi bien par son visuel qui m'a un peu rappelé Amélie Poulin, que par l'histoire et la musique. Il m'a beaucoup touché, c'est une belle rencontre et un beau combat.

La forme de l'eau mais sans le fond...on passe du bleu au vert...un jeu facile pour les spectateurs : deviner les futurs dialogues et les scènes qui suivront
....bref un grand flop...des étoiles juste pour les images...à peine un plouf! de l'eau à pleurer!

Je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je ne peux pas dire non plus que je n'ai pas aimé... Il y a du bon (beaux sentiments, tolérance, partage, différence...) et du mauvais (à l'eau-de-rose, longueurs, les bons et les méchants, les russes,...). En résumé, une histoire d'amour fantastique accompagnée d'une belle musique... Tout le monde n'adhère pas à l'univers de Guillermo Del Toro...

Mon dieu c’est ennuyeux et sans intérêt...je ne comprends pas son oscar pour meilleur film. Et je suis normalement un grand fan des SF. Celui ci n’est pas digne du label.

Un très bon film, soutenu par une BO excellente d'Alexandre Desplat. Selon moi, une des meilleures réalisations de Guillermo Del Toro. Il crée un monde irréel, onirique, subtil, qui nous transporte instantanément. Je mets "seulement" 4/5 car j'ai trouvé certaines scènes trop longues, et d'autres d'une violence inutile à l'histoire.

Très belle reconstitution des années 50/60, musique très agréable, belles images, acteurs parfaits, seconds rôles sympas. Le paquet est vraiment beau et mérite quelques prix. Par contre, et vous m'attendiez, l'histoire ne vaut que peau de balle. La "forme", mi-humanoïde mi-poisson, ressemble à s'y m'éprendre à un monstre des Comix de ces années, la belle tombe amoureuse de la bête (un peu de zoophilie au passage), et tout se termine en happy-end. On pourrait en avoir une lecture psycho machin (pour m'accepter et m'épanouir dans ma différence, il est bon d'accepter l'autre dans ses différences, etc...), mais pour cela il y a eu mieux.

Un film avec un scénario très mal ficellé. Une intrigue à dormir debout. Des acteurs qui campent des personnages carricaturaux. Une relation zoophile. Une fin complètement tirée par les cheveux et attendue...
Enfin bref, un film à éviter... je ne comprends même pas comment il a pu avoir une telle publicité. Ah si... grâce à son réalisateur : Guillermo del Toro.
Tous ceux qui aiment ne sont sans doute que des moutons qui suivent l'avis des critiques qui n'ont pas dû voir le film !