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Januzaz
3 abonnés
76 critiques
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4,0
Publiée le 12 août 2018
Incontournable oeuvre de la filmographie de David Cronenberg et de la science-fiction, La Mouche fait parti de ces films qui ont été précurseurs dans les années 80 du film de science-fiction version trash (avec Alien notamment). Le film dure peu longtemps et permets donc d'installer rapidement et sans longueurs une trame narrative riche et fluide qui ne perd jamais en intensité. On sent la minutie d'horloger de Cronenberg qui arrive à construire son film pour que toute les scènes s'enchaînent et monte en tension sans jamais redescendre, brillant. A noté aussi des effets spéciaux assez incroyables pour une production des années 80. La transformation du scientifique est stupéfiante de réussite (plus de 5h de maquillage à l'époque tout de même) et les scènes gores sont bien maîtrisées. Une totale réussite.
Jeff Goldblum rempli son rôle de scientifique fantasque et sa femme de l'époque et également partenaire de jeu Geena David en fait de même. Un classique du genre à voir et revoir pour le plaisir du cinéma.
J’avais réussi à rester éloigné du cinéma d’horreur tendance kitsch et boyaux apparents jusque là, sachant que ça me repousserait plus qu’autre chose. Je ne savais pas que La Mouche en faisait partie, donc j’ai passé la moitié du film à détourner le regard : pas un très bon moment. J’ai bien aimé l’ambiance de la première partie par contre, qui est très bien réalisée, avec une vague ambiance de thriller érotique à la De Palma. Dommage que Jeff Goldblum soit mauvais, ça m’a en partie gâché le plaisir.
Alors comment dire... Il est génial. C'est trop court il faut en dire plus alors.. Donc c'est un film qui date un peu maintenant mais il préserve toujours cet aspect novateur de mutagène entre deux espèces: l'homme et la mouche. Pas besoin des effets spéciaux de 2018 car l'intrigue se tient toujours: Va-t-il s'en sortir ? Comment va-t-il faire pour s'en sortir ? Et bien justement vous pouvez le voir autant de fois que vous voulez il restera toujours intéressant à regarder surtout avec l'acteur Jeff Goldblum qui tient son rôle jusqu'au bout. Il est inutile d'hésiter munissez vous du juste nécessaire et installez-vous !
Film fantastique, histoire d'amour et film gore,tout à la fois,Cronenberg revisite " la Mouche Noire",classique des années 50: le résultat est impressionnant. Mention spéciale au maquilleur qui a créé des maquillages et des prothèses repoussants à souhait(LOL!). Impressionnant et émouvant aussi Jeff Goldblum,qui évolue du savant sympathique quelque peu lunaire à une créature inquiétante,au fur et à mesure de sa transformation psychologique et de sa métamorphose physique.
Et dire qu' il date des années 80 . Il reste effectivement ancré dans le rythme de tournage de ces années. Ce film de Cronenberg reste inégalable sur la manière de raconter son histoire jusqu' au final . Rôle marquant pour Jeff Goldblum et énorme succès pour cette réalisation réussie et méritée
Trente ans après sa sortie, le film culte de Cronenberg n'a pas pris une ride et fonctionne toujours aussi bien. Avec "La mouche" le cinéaste canadien lorgne du côté du cinéma fantastique et du cinéma horreur pour livrer une oeuvre détonante à l'ambiance sombre et prenante. Dès les premières minutes, ce film dégage quelque chose de malsain mais d'également terriblement fascinant, un sentiment qui ne fait que s’accroître à mesure que l'intrigue progresse et que Cronenberg nous entraîne dans les méandres de son esprit torturé. A travers ce long-métrage, Cronenberg explore les recoins de la psychologie humaine et propose une approche très organique du corps humain. On est d'abord saisi par l’atmosphère du film, les menaces qu'il laisse planer, avant d'être assailli de visions d'horreurs ultra-réalistes à mesure que la transformation progresse. Il est compliqué d'exprimer ce que ce film exerce sur le spectateur, "La mouche" est une oeuvre fascinante qui prend aux tripes et convoque l'imaginaire du spectateur à travers la multitude de métaphores qui y sont développées. C'est vraiment du très grand Cronenberg, aussi bien sur le fond que sur la forme, une oeuvre unique à voir absolument.
Je me plonge dans un indémodable du cinéma de genre où la fascination de David Cronenberg pour les insectes transcende son oeuvre tout en propulsant Jeff Goldblum au rang de star. La Mouche est assez fascinant que ce soit dans sa construction narrative que pour ses effets spéciaux encore très réussis à l'air du tout numérique. Indéniablement, il mérite amplement son oscar des meilleurs costumes. Ce film dispose d'une ambiance très intimiste, austère et très cloisonné. Dans mes souvenirs, il n'y a aucun plan sur l'extérieur. On reste dans un univers très industrialisé, délabré à la périphérie des grandes villes américaines rendant le tout " underground". Synthétiquement, le film retrace les évolutions génétiques d'un homme se transformant en mouche coïncidant avec les grandes étapes de la vie : la naissance adolescence où Seth Brundle se cherche (il campe le rôle d'un scientifique introverti et, comme le décors du film, à la marge de la société) puis vient la transformation génétique où Brundle développe des pouvoirs, une confiance en soi exponentiel - nous pourrions la représenter comme un passage à l'âge adulte. Puis, la fin, la déchéance, la mort de la bête et de l'humain. Les différentes variations sont particulièrement maîtrisés par Goldblum - qui tient ici probablement son rôle le plus abouti (si on écarte Jurrassic Park). Néanmoins, quelques défauts viennent entacher mon plaisir : une trame narrative linéaire dont les enjeux sont connus dès le début de l'intrigue et des seconds rôles mis de côté (John Getz par exemple). Un film qui mérite le coup d'oeil !
Suite à une expérience scientifique ratée, un homme se change peu à peu en monstre. Cronenberg réussi à nous émouvoir et à nous terrifier avec cette histoire peu banale ponctuée d'images choc.
On suit la descente aux enfers et vers la folie de Seth Brundle. prenant, horrible, j'en avais gardé un souvenir de dégoût dans la bouche en le voyant, même sensation aujourd’hui. Très bien fait, le film n'a pas si mal vieilli que ça (les effets spéciaux sont excellents). Du gore, et une vrai réflexion sur le progrès scientifique : Jusqu'où est près à aller un homme pour son invention?Un classique
David Cronenberg nous sort un film nettement plus calme, distingué et raffiné. La mouche est à la fois plus culte, populaire, et apprécié. Une histoire romanesque mêlée au merveilleux et au fantastique. Jeff Goldblum, dans le rôle principal, avait encore à l’époque, les cheveux longs pour interpréter ce fameux biologiste : Seth Brundle. Ce biologiste met au point une machine complexe, qui servirait à teleporter. Il va tenter de s’auto teleporter, mais durant l’expérience, une mouche va s’infiltrer avec l’individu, dans la machine. L'expérience va tourner au carnage. Veronica Quaife est sa petite amie, et la relation déjà tendue, va s’aggraver suite aux dégâts de l’experience. De belles décorations, de beaux costumes et de beaux maquillages sont visibles. Une lenteur assez inutile, c’est sûr qu’il y’a un manque d'adrénaline, celle ci aurait été nécessaire. Mise en scène correcte, que ce soit pour les éléments normaux et basiques qui la composent, que pour les décors et les éléments notables. De bons dialogue, mais rien d’exceptionnel. Néanmoins certaines images, qui malgré leur ancienneté, demeurent remarquables, notamment pour celle de la mouche. Des effets spéciaux peuvent créer du rebut. Un film dramatique, romantique et avant tout fantastique. Ce n’est pas un film d’exploitation, encore moins un film d’horreur. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Je ne m'attendais pas à être mis autant mal à l'aise devant un film, surtout de 1986. La lente transformation de Seth en est presque insoutenable, tant on a l'impression d'avoir la créature devant nos propres yeux. Cronenberg a judicieusement choisi l'ellipse pour contourner, il est vrai, une certaine incapacité technique (je veux dire par-là qu'aujourd'hui un remake de La mouche serait très certainement entièrement tourné en images de synthèse), mais qui se révèle bien plus puissante en termes de suggestion visuelle. Chaque plan invite le spectateur à scruter le moindre changement physique, jusqu'à la déliquescence finale. Et c'est justement là que Cronenberg réalise un véritable coup de maître : le rythme narratif et visuel est capable de se comprimer (avec la relation naissante entre Seth et la journaliste) puis de se détendre d'un seul coup (lorsque les derniers restes "d'humanité" de Seth se détachent pour libérer, en un seul plan, la créature). Tout tourne donc autour de la mutation psychologique et physique du personnage, et de ce combat entre la bestialité de l'insecte et son humanité - on arrive presque à éprouver de la compassion pour la créature dans la scène finale, alors qu'elle ne nous inspire que dégoût et peur.
Au cinéma, il est toujours compliqué d'élaborer le design des créatures. Mais le concept de l'homme se métamorphosent en monstre est avant très fascinant tout en s'avérant être alléchant. C'est avant tout ce que David Cronenberg développe dans son oeuvre de science-fiction. Le thème abordé est la téléportation. Comme nous le savons, l'Homme est composé d'un ensemble d'éléments microscopiques appelés atomes. La téléportation veut déplacer un individu d'un point A à B en détruisant l'individu en plusieurs atomes pour pouvoir le déplacer puis de reconstruire son corps grâce à ses atomes, comme un puzzle. Seth Brundle, le scientifique brillant utilise sa machine de teleportation mais ne se doute pas qu'un mouche s'est introduit dans son télépode. Son adn s'est mélangée avec celle de l'insecte. Le film devient une métaphore du combat qu'entreprennent deux individus, la mouche et Seth Brundle pour prendre le contrôle de ce corps humain. Ainsi le corps de Seth est partagé par une personnalité humaine et une personnalité bestiale typique de l'animal. Malheureusement, la partie animale est trop forte et Seth Brundle se métamorphose bête féroce. L'Homme est ainsi ramené à ses instincts primaires. Il n'y a pas de plus dangereux que l'Homme. Il détruit et façonne son environnement. Ce film dénonce les horreurs de la science par les expériences menées sur les animaux. En effet, Seth Brundle n'accorde aucune importance à ces cobayes. Il ne voit en eux que l'image de vulgaires objets. Ce film n'est pas seulement une histoire horrifique gore et repoussante mais aussi une morale sur la vie et la nature humaine. Les pires choses sont faites avec les meilleures intentions.
un Excellent film de sciences fiction et horreur qui mélange les 2 à la perfection qui fait un peux peur mais ca fait du bien de voir un aussi bon film horreur que c'est bien de voir Jeff Goldblum dans autre chose que Jurassic Park et Independance day . très bien réalisé . et les effets spéciaux sont top pour l'époque bravo