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yannick R.
106 abonnés
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4,0
Publiée le 2 mars 2009
un film d'horreur romantique, à la fois effrayant et émouvant, dans lequel jeff goldblum y incarne un scientifique,ambitieux qui, lors d'une expérience de téléportation fusionne accidentellement avec une mouche. Amoureuse une journaliste incarnée par geena davis réalise que l'homme qu'elle aime devient une créature horrible. Très brillant film réalisé par david cronenberg.
Un grand film ! Sûrement l'un des meilleurs de David Cronenberg. "La Mouche" ou la descente aux enfers d'un brillant chercheur dépassé par son invention et ces risques. Un film malsain et émouvant. Étonnant cocktail qui fonctionne ici à merveille. La transformation physique de Jeff Goldblum est étonnante et marquante. Bref, un film culte.
ce film est a la hauteur de sa renommé. Il est grandiose, tant au niveau des effets speciaux, de Jeff Goldblum, de la fin tres touchante :/ On reconnait la touche Cronenberg avec quelques scenes de violences qui font faire la grimace !
ça me fait marrer parce que je ne pleure à qusaiment aucun des films censés nous faire pleurer mais la mouche m'a presque fait verser une ptite larme ! ce pauvre type transformé en créature affreuse me fait très pitié... à la toute fin, cet espèce d'hybride de mouche et de de métal qu'il est devenu fait vraiment trop pitié, ça me fait mal au coeur !
La mouche est pour beaucoup une pièce maitresse de l'oeuvre de cronenberg, je n'irai pas jusque la mais la mouche est sans conteste un très bon cronenberg. L'histoire est très intéressante cela devient une habitude avec cronenberg, les effets spéciaux sont vraiment réussis (ils l'ont toujours été déjà sur shivers). Les acteurs sans être exceptionnels sont très bon, je retiens l'interprétation de jeff goldblum qui est très bonne. Sans oublier la photo... Un très bon mais mineur vis-à- vis de chromosome 3, vidéodrome ou encore existenz!
Que dire de ce chef-d'œuvre du fantastique inégalé, lui-même remake de l'excellent La mouche noire avec Vincent Price ? Puisant autant dans le film de Kurt Neumann que dans la nouvelle originale de George Langelaan, David Cronenberg conserve donc la base de l'histoire tout en la remodifiant toutefois, apportant beaucoup plus d'importance aux personnages et à leur évolution progressive. Jouant la carte de la psychologie et - bien entendu - du visuel, le réalisateur de Videodrome ponctue son film de nombreux passages gore terriblement éprouvants. Nous avons donc droit, outre les impressionnants maquillages de Chris Walas (Gremlins, Enemy Mine) effectués sur notre héros, à des téléportations ratées pour le moins sanglantes et quelques scènes résolument dégoutantes (le bras de fer, l'affrontement final). Ces séquences répugnantes propres au metteur en scène canadien trash restent inoubliables, gravées dans nos mémoires avec une sorte d'admiration. De plus, la musique angoissante de Howard Shore et l'atmosphère pesante accordée au métrage nous propulsent dans cet univers glaçant qu'est la science-fiction, ici au plus près de la réalité. La réalisation fluide, le rythme soutenu et les effets spéciaux réussis s'ajoutent bien évidemment à une interprétation exemplaire menée avec brio par le charismatique Jeff Goldblum, la somptueuse Geena Davis et le génial John Getz, ces trois principaux (pour ne pas dire uniques) acteurs formant un triangle amoureux morbide et fantastique. Vous l'aurez compris, La mouche est l'un des chefs-d'œuvre de David Cronenberg et l'un des meilleurs films de science-fiction qu'il soit, son scénario et sa mise en scène indéniablement déroutante en faisant un film culte des années 80 à ne pas mettre devant tous les yeux.
Mouais, l'idée de mélanger un ADN de mouche et celui d'un humain est originale mais l'histoire n'est pas particulièrement passionnante. L'hybride n'attaque personne et seuls les moments de sa transformation sont prenants, cela est dû au réalisme bien crade; c'est un des points positifs car le scénario est très maigre, les acteurs sont bons pour l'époque mais les "oh my god" sonnent un peu faux. Reste la musique envoutante qui apporte de la densité à l'ambiance malsaine. Un film original qui mérite le coup d'œil mais qui aurait dû se doter de plus de scènes gores et d'un scénario plus épais.
Tragédie d'épouvante par excellence, "La Mouche" continue de faire parler d'elle depuis le jour où le docteur Brundle posa le pied dans cet étrange télépod. C'est en réadaptant "La Mouche noire" de 1958 elle-même inspirée d'une nouvelle de George Langelaan que David Cronenberg acquit le statut de réalisateur à succès en 1987. Nous dévoilant une mise en scène parfaite qui mêle l'ambiance froide et glauque d'un laboratoire perdu à des symboles nobles et puissants, le metteur en scène prouve son touché d'artiste de la même manière que son duo central. Car effectivement, c'est en jouant ce qui se révèlera comme le rôle de carrière que Jeff Goldblum endosse prothèse et maquillage pour une fusion des plus insolite. Suscitant la compassion tout comme l'horreur brute, l'acteur américain donne vie à un nouveau Frankenstein qui trouvera cette fois-ci l'amour en la personne de Geena Davis. Efficace et touchante dans son rôle de muse scientifique, l'actrice américaine finalise la tonalité tragique pourtant déjà bien développé par son compagnon de l'époque. Rythmé par un scénario très classique mais qui bénéficie de certaines variantes subtiles et intelligentes, "La Mouche" vous fait passer de l'épouvante au drame en passant par de l'humour fin qui tend à la surprise. Pour renforcer chacune de ses émotions et donner un impact maximal à un large public, ce long-métrage jouit d'une bande originale inoubliable composée par un Howard Shore en plein ascension. En résumé, "La Mouche" ne démérite pas, et loin de là, malgré le coup de vieux qu'ont pris ses maquillages qui récoltèrent pourtant l'oscar à sa sortie dans les salles. Aujourd'hui il n'en reste plus qu'un fond et une histoire extraordinaire qui montre la détresse d'un savant dépassé par les évènements qui le condamnent prématurément à l'agonie.
Un remake d'un film des années 50 qui reprend juste les éléments les plus identifiables de son modèle (homme-mouche, téléportation) pour nous offrir une vraie relecture intelligente en phase avec les obsessions de son réalisateur (la chair). La caméra classe et précise de Cronenberg, l'interprétation touchante de Goldblum et Davis, des maquillages saisissants qui n'ont pas pris une ride et qui garde tout leur potentiel de frayeur. La musique de Howard Shore, dantesque, peut être sa meilleur BO. Une œuvre baroque et inoubliable, une tragédie moderne.
un film à la fois fascinant et répugnant.cronenberg traite ici un de sujet favori la perversion du corps et de la chair. Le duo d'acteurs fonctionne à merveille: jeff goldblum à la fois magnétique et effrayant et geena davis, convainquante dans le rôle de la femme forte et sensible.La musique d'howard shore est également excellente.
David Cronenberg s'essaie à faire un remake du classique de l'horreur de 1958, " La mouche Noire" et c'est une belle réussite. Le cinéaste exécute d'une main de maître le mélange cinématographique de la comédie, du drame, de l'horreur et de la science fiction. Derrière l'abomination de la transformation de l'homme en mouche, se cache un profond humanisme et Cronenberg parvient ainsi à nous faire hurler de dégout et pleurer de tristesse dans une seule et même scène. Un des plus grands chef-d'oeuvre d'un des plus grands maître de l'horreur.
Si le film a un peu vieilli, notamment du côté des effets spéciaux, il n'en reste pas moins un classique de l'horreur et un des sommets de la carrière de Cronenberg (qui en comporte tant). En explorant la transformation de ce scientifique qui passe d'un état virginal et enfantin à bête de sexe et athlète pour enfin tomber dans la monstruosité la plus ignoble (qui de pire qu'un insecte après tout) le metteur en scène canadien laboure à nouveau les thèmes du corps et de la métamorphose, de la fusion entre un être et son environnement, qui atteindra un autre (et plus sulfureux) pic dans "Crash". Mais "la Mouche" a cette grande qualité que l'auteur prend à bras le corps son sujet, montre la bête sans tomber dans le ridicule ou le grand-guignol et nous tétanise d'effroi plus d'une fois.
Quel film ! On a d'abord l'impression d'assister à un mélo fauché dans lequel un jeune inventeur ambitieux tente d'impressionner une journaliste aux dents longues. Puis vient l'incroyable retournement connu de tous, à savoir l'erreur fatale du scientifique qui le fera progressivement se transformer en mouche. La force du film réside probablement dans la façon qu'a l'histoire de nous emmener dans la direction la plus inattendue, pour finalement enchaîner son héros dans une suite d'événements qui l'entraîneront dans une chute sans fin. L'excellence du scénario, la partition magistrale de Howard Shore et l'incroyable prestation de Jeff Goldblum (petit bémol pour Geena Davis, par contre) donnent à ce film l'aura des chefs d'oeuvres. En mariant les genres, Cronenberg signe un grand mélodrame horrifique, hypnotisant et passionnant dans lequel l'amour et l'orgueil se confrontent élevant cette belle histoire au rang de véritable tragédie. L'heure et demie passe à toute vitesse, et le finale est proprement l'un des plus déchirants qu'il m'ait été donné de voir. C'est indispensable, bien qu'assez impressionnant graphiquement.