Tout simplement l'un des meilleurs films de Cronenberg. Les acteurs sont géniaux, les maquillages terrifiants, la musique uniques et l'histoire superbe.
Fusion de genres opposés tels la comédie, l'horreur et la science-fiction, David Cronenberg parvient à reproduire l'ambiance glauque et impropre de Scanners (le grain de l'image en moins, fort heureusement) pour livrer, avec La Mouche, une très bonne synthèse sur ses différents thèmes de prédilections : la psychologie humaine, la chair... Ainsi, on retrouve un univers très sombre où les effets spéciaux très réussis, bien que volontairement de mauvais goût, parviennent à faire rire à certains moments et à bluffer à d'autres. Lorsque l'on pense à ces scènes bluffantes, la première chose qui nous vient à l'esprit est bien entendu la transformation lente et douloureuse de Jeff Goldblum, dont la performance relève du génie, qui parvient à bouleverser tous les clichés établis dans le cinéma de genre grâce à des dialogues et des situations aussi cocasses qu'imprévisibles. Pour atteindre la perfection, la mise en scène aurait dû être plus efficace, contrairement à la mise en place de la relation entre la journaliste et le scientifique, trop rapide à mon goût. Quoiqu'il en soit, film culte et référence incontestée du cinéma fantastique.
Ce film est étrange... Les deux premiers tiers du film sont magnifiques: Goldblum admirable, le développement de son état impressionnant, l'angle scientifique original et intéréssant... Mais le dernier tiers quelle horreur ! On vire dans le film gore pathétique avec des effets spéciaux à coucher dehors.Je qualifierai ce film de bancal.
Film vu en 2011. Si vous vous attendez à un navet dans lequel le personnage est dans un costume de mouche décousu et un décor en carton, vous serez agréablement surpris. Un film qui , malgré son âge, réussi à faire peur. Vraiment très bien fait.
Cronenberg nous présente encore sa peur viscérale de la maladie, la métamorphose prenant plus la forme d'une sorte de cancer que d'une simple transformation en monstre, le tout amplifié par le décor, l'histoire se déroulant presque à huis clos dans un atelier désaffecté servant à la fois de laboratoire et d'appartement au scientifique. Lire notre critique complète sur le site terreuvision !
La Mouche a pris une plus grande dimension lors de ma seconde vision. C’est un film avec l'un de mes acteurs fétiches, l'excellent Jeff Goldblum (« Jurassic Park ») porté disparu quasiment au cinéma.
Histoire concise, mise en scène de haut niveau, musique excellente ont fait de La Mouche une référence dans le cinéma de science-fiction. A la fois hard, étonnamment et intelligemment répugnant et surtout émouvant grâce à une interprétation sans faille, le scénario embrasse les thématiques psychologiques habituelles qui sont associés au genre. La lente transformation bénéficie de maquillages et de trucages de très bonnes qualités pour l'époque et toujours au niveau aujourd’hui. C’est gore et c'est beau : le chef d’œuvre de David Cronenberg !
Remake du film de Kurt Neumann sorti en 1958 sous le titre de La mouche noire, La mouche est selon moi l'un des meilleurs film du géant David Cronenberg. Ce film a une force telle qu'on ne peut, tout en étant humainement constitué, en sortir indemne. Il y a un avant, et un après La mouche.
Un talentueux scientifique a mis au point une machine capable de téléporter et de reconstituer la matière d'un point à un autre. Suivi par une journaliste, il tente une nouvelle fois une expérience de téléportation avec un babouin, qui n'aboutie pas au résultat escompté ... Il n'arrive pas à téléporter de matières vivantes ... Mais avec la réitération d'une expérience et la réussite de celle-ci, il décide de fêter cette affaire. Resté seul chez lui, il va tenter lui-même l'expérience. Il devrait être seul dans le "télépode", pour qu'un sujet seulement soit téléporté. Seulement, une mouche s'est introduite dedans avant la fermeture de l'habitacle ... Fusion moléculaire-génétique ...
Doté d'un excellent scénario comme seul sait nous pondre Cronenberg, d'une ambiance ahurissante comme seul sait nous pondre Cronenberg, et à des années lumières de Crash ou de Videodrome, d'un jeu d'acteur au top du top, d'une musique grinçante, d'effets à glacer le sang et d'une intelligence tout à fait bien calculée, tonton David nous livrait en 1986 ce qui restera à jamais l'un des plus grands films de l'histoire de la SF, et d'une façon plus générale, de l'histoire du cinéma. En effet, comment ne pas se rappeler la tronche de cet insecte, la dégénérescence dans laquelle plonge le métrage à chaque minute, les plans poisseux et nauséeux que nous offre le cinéaste ?? Un monument. 1986 voyait la naissance d'un mythe, qui en fera encore cauchemarder plus d'un(e).
La première partie de ce film est assez glauque comme Cronenberg en a l'habitude, c'est très lent, mais ça passe puisque tout film se doit d'avoir une fin meilleur que le début, si il ne veut pas décevoir les spectateurs. Mais arrivé à la seconde partie, hormis les effets spéciaux plutôt réussi, et le gore réaliste, ça n'a rien d'un excellent film. Ça reste lent comme au début, j'ai trouvé ça pas particulièrement bien joué, et c'est vraiment répétitif. Je peut comprendre que ça ait traumatisé pas mal de monde, mais ça a vraiment mal vieillit. Et pour ce qui est du final, contrairement à ce que j'avais imaginé, ça n'a rien d'extraordinaire, c'est aussi fade que le début, pas de crescendo malheureusement. Grosse déception alors que j'en avait entendu beaucoup de bien
un film inteligant sur un mutation qui pour un foit fait pas envie c'est la version horreur de spider man un homme qui se transforme en un monste et perd tous se qui fait de lui un homme au debut c'est plutot cool la force qui augmante le sentiment d'etre plus fort mais tres vite se devien un cauchemar et le hero perd la raison pour arriver a un final grandiose