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    La Mouche
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    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    David Cronenberg nous a réalisé un grand classique du cinéma ! Film culte avec cette fameuse mouche iconique ! Surprenant qu'en 2023, le film est bluffant techniquement et visuellement. Il n a pas pris un coup de vieux ! Jeff Goldblum tient sûrement son meilleur rôle au cinéma avec ce film ! Un mélange parfait entre le fantastique et l'horreur. C est le cinéma de Cronenberg !
    brqui-gonjinn
    brqui-gonjinn

    94 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Le biologiste Seth Brundle travaille depuis des années sur la téléportation et il est quasi certain d’être à deux doigts de révolutionner le monde moderne. Mais lorsque les tests passent au niveau supérieur il ne peut s’empêcher d’être le premier cobaye humain, entrant par erreur avec une mouche dans l’un de ses modules leurs génomes se mêlent lors du phénomène et le corps du scientifique présente des réactions suspectes jusqu’à annihiler complètement son côté humain. Au même titre que le classique "Alien", le film de David Cronenberg est considéré par beaucoup de cinéphiles comme un chef d’œuvre de la science-fiction horrifique, malheureusement je vais une nouvelle fois devoir m’inscrire en faux. "La Mouche" à des qualités indéniables, l’énorme travail effectué sur le maquillage en est la preuve la plus flagrante, grâce à cela le spectateur peut assiter avec horreur et dégout à la dégradation du scientifique. Et même si elle reste très bateau dans ce genre de films, la réflexion sur le savant se prenant pour Dieu est ici bien mise en valeur. Cependant c’est à peu près tout ce qu’il y a d’intéressant dans ce soi-disant chef d’œuvre. L’excès de gore prend le pas sur une quelconque ambiance angoissante et la love story traine beaucoup trop en longueur, en bref le résultat final s’avère très indigeste.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    109 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Malgré un début très poussif et quelques longueurs, La mouche est une vraie réussite. Déjà parce qu’il a très bien vieilli avec des effets spéciaux de qualités irréprochables pour l’époque. Ensuite parce que son concept est parfait et impeccablement maitrisé. Le film se situe ainsi à la frontière du romantisme, de l’épouvante horreur et de la science-fiction pour un film sérieux (notamment sur les concepts de science-fiction et la fusion moléculaire par exemple) et très efficace. Le début est à la fois un peu long et un peu court, dans le sens où il montre assez mal le temps. Néanmoins le rythme s’accélère nettement aux premiers symptômes et un tout autre film arrive. Il devient captivant, divertissant et presque effrayant (car nous touchant directement). Le film joue également subtilement sur notre prise de partie : nous mettant dans la position des différents personnages, rendant ainsi certaines scènes plus tendues. Enfin, le final est parfait aux portes de l’horreur avec en parallèle toute l’humanité et le coté sentimental. Bref, une sacrée réussite pour l’époque.
    Cohle.
    Cohle.

    54 abonnés 1 012 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2012
    Attention, voici l'oeuvre phare de science-fiction de David Cronenberg. Ce film est tout simplement un culte du genre, incontournable, exemplaire tant il est une réussite à tous les niveaux. L'histoire d'un scientifique un peu dérangé - campé par un Jeff Goldblum des grands soirs - proche d'avoir réussi à effectuer une téléportation et qui va accidentellement croiser sa séquence génétique avec celle d'une mouche en voulant effectuer lui-même l'expérience est tellement décalée, originale - semblable à Cronenberg finalement-, qu'elle en devient rapidement envoûtante. Mais la force de ce film, c'est avant tout la romance que vit le protagoniste dans son désarroi alors qu'il avait tout pour être heureux - une histoire d'amour impossible, qui n'est pas sans rappeler le fameux "La belle et la bête" ou encore de nombreux classiques - gérée au mieux par Cronenberg, qui évite avec brio le piège de la mièvrerie et propose une scène finale d'anthologie. Les effets visuels sont quant à eux comparables à ceux du grand "The thing" de Carpenter - donc brillants - et représente également une grande partie de la réussite du film. A dévorer sans hésitation pour tous les fans de SF.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 septembre 2009
    C'est du film qui date, mais c'est du cultissime. Un film à voir qu'on aime ou pas. Une bonne réalisation, de bons acteurs avec une coupe du tonnerre de dieu. Un grand moment.
    Kevin T
    Kevin T

    41 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2009
    Exceptionnel film de David Cronenberg qui donne de gros frissons, la déchéance du personnage joué par Jeff Goldblum est vraiment génial, et le final m'a franchement marqué. Un grand bravo au maquilleurs qui ont fait un boulot sensationnel.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2007
    Un grand classique du cinéma fantastique. Inventif, drôle, mais surtout inquiétant voire effrayant. La performance de jeff goldblum tient de l'exploit.
    Simon L.
    Simon L.

    26 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2015
    "La Mouche" de David Cronenberg semble s'apparenter, à bien des égards, à un cauchemar éveillé. Ce film conte l'histoire de Seth Brundle, un savant qui met au point la téléportation et l'expérimente de manière totalement secrète. L'élément déclencheur de l'intrigue réside dans l'arrivée de la journaliste Veronica Quaife, qui le bouleverse et précipite le cours de sa carrière. Ses expérimentations prennent une tournure dramatique, lorsqu'il décide de se téléporter pour tester lui-même ses "télépodes". Un problème survient : une mouche qui fait partie du voyage et fusionne de manière irréversible avec organisme du savant. L'idée tout à fait judicieuse du film est d'exposer l'image de Seth à travers les yeux de la journaliste, complètement déboussolée par la tournure des événements ; on suit à son rythme la transformation du scientifique, pour un résultat pour le moins pétrifiant. Ce qui est essentiel, c'est que la transformation de Seth prend du temps : cela nous permet de suivre les différentes étapes de sa descente aux enfers, et pousse ainsi le côté horrifique du film dans ses retranchements. On passe d'un homme sympathique, dévoué au monde de la science, à une bête complètement difforme qui représente un danger pour son entourage ( ce qui n'est pas sans rappeler "L'Exorciste" de William Friedkin). Il semble intéressant de rappeler que ce film, qui date de 1987, ne prend pas une ride, grâce notamment au travail remarquable sur les maquillages et l'apparence de Seth, une créature mi-homme mi-mouche. Jeff Goldblum (le savant) joue juste en transmettant l'angoisse puis la perte totale de moyens de Seth Brundle. De son côté, Jeena Davis (la journaliste) ne crève pas l'écran et livre une prestation juste moyenne, tout comme John Getz dans le rôle de l'ex de Veronica. Non, la perle rare que l'on tient là n'est pas relative aux acteurs, bien que Goldblum se démarque fortement ici. Le mérite revient surtout à David Cronenberg, qui installe une ambiance angoissante à travers une réalisation cinq étoiles ; l'intrigue ne connaît aucune faille, rien n'est à jeter. La musique constitue un élément prédominant du film, elle parvient à accentuer le caractère dramatique, tragique du récit. A travers la transformation lente de Seth, Cronenberg renvoie l'image d'un homme qui perd son humanité à son insu. L'image que l'on garde de "La Mouche" est frappante, déroutante. Les films d'horreur, du point de vue de leur intérêt, connaissent un creux problématique ces dernières années. A une époque aussi pauvre en initiatives, il semble indispensable de regarder en arrière et de prendre exemple sur les années 70-80, qui à l'image de "La Mouche", constituent l'essence même de l'horreur : un spectacle inventif et jouissif à souhait.
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    Dieu qu'il me tardait de découvrir ce film là. Je dois dire que malgré certains avis que l'on m'avait donnés, La Mouche ( ou The Fly ) n'a pas autant vieillit que l'on aurait pu l'imaginer. Ne serait-ce que le passage ou Seth rampe sur le plafond, même si on devine l'astuce de construire un par terre muni de lampe à l'envers, m'a finalement décidé à admettre que le film n'avait pas prit une ride. Certes, vous pouvez crachez votre haine à la gueule des maquilleurs, n'empêche que eux ont eu leur Oscar pour ce film. Bref, après une tentative de téléportation fructueuse mais cependant problématique, le physicien Brundle se voit muter en peu à peu en une créature repoussante. Dès lors, Cronenberg établit parfaitement les étapes suivant la mutation : Pertes de cheveux, dent et ongle tombantes( Aaah cette scène... ), capacité physique décuplée et surtout changement de caractère. Et je ne sais pas si c'est ici que Cronenberg se goure mais je pense qu'il n'établit pas très bien les bonnes étapes. Entre les incessantes venues de Veronica, se ponctuant d'abord d'engueulades et ensuite d'accolage, leur relation s'intensifie quand il le faut pas et se dégrade quand il le faut pas non plus. Le réalisateur des Promesses de l'Ombre se montre en revanche brillant dans la réalisation, ne tombant pas dans le gros plan ou l'insert en faisant monter crescendo une musique stridente, mais en englobant une scène pour guetter chaque réaction des personnages. Un classique du film d'horreur.
    WinslowLeach666
    WinslowLeach666

    35 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2006
    Remake de "La mouche noire" Cronenberg va au delà de ce qui a été fait dans le film d'origine. Car lui, le maître du viscéral nous plonge dans la plus tragique des histoires d'amour. La transformation de Brundle en mouche est une parabole de la maladie incurable, et si c'est déjà tragique Cronenberg y inclus un pessimisme forcené. Non sans humour, il nous assène une grande claque émotionnelle car la Mouche n'est pas qu'un film d'horreur c'est un drame beau à en pleurer comme lors de cette fin magnifique. Des effets spéciaux de grande qualité, une interprétation sans failles , une musique gigantesque. Un des rares films que j'ai été voir plusieurs fois au ciné.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2018
    Ce film est un chef-d'oeuvre trop peu cité voire sous-estimé.
    Le film a un ou deux petits défauts : des incohérences, Jeff Goldblum qui peut jouer étrangement de temps en temps, une sous-intrigue soit peu intéressante soit peu approfondie mais je crois que cela n'a pas d'importance.
    Le film ne fait pas peur mais il est glauque, très glauque. Cela est bien sûr du aux effets spéciaux et à l'ambiance du film ( très référencé d'ailleurs à King Kong, Frankenstein ou) qui font penser au meilleur film d'horreur selon moi, The Thing du maître Carpenter.
    Mais cela va plus loin car la superbe narration cauchemardesque du film est appuyée par une réalisation discrète mais diablement efficace tout comme la musique, subtile mais très pertinente et bien entendu les acteurs.
    C'est simple c'est le meilleur rôle de tout les acteurs du film (les deux autres acteurs principaux sont moins connus mais j'en suis convaincu) et cela comprend Jeff Goldblum qui a un jeu tantôt enjoué tantôt dramatico-mélancolique qui colle à merveille au personnage de Seth.
    Enfin la fin est incroyable dans son horreur jusqu'au boutiste.
    Ces 6,7 dernières minutes sont un monument du cinéma et me font croire que ce film devrait être interdit au moins de 16 ans ( je l'ai vu pour la première fois à 13 ans mais chut).
    Un très grand film à voir et une suite à éviter.
    Oni
    Oni

    22 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    La Mouche – Le jour où l’homme a perdu ses ailes

    Dans La Mouche, Cronenberg te plonge direct dans la sauce des mutations sans filtre. Ici, on n’est pas dans de la SF légère à la Star Trek, mais dans du sérieux : un biologiste de génie, Seth Brundle, décide de jouer au cobaye de sa propre expérience de téléportation. Et là, tout part en vrille, car une mouche squatte sa cabine et fusionne avec lui. Un cocktail explosif pour la descente aux enfers !

    Jeff Goldblum, ce type qu’on voyait tranquille à jouer les professeurs excentriques, se transforme en quelque chose de carrément flippant. On n’est pas prêt pour sa performance : il incarne un type qui passe de mec ordinaire à machine organique en mode insectoïde. La progression, maîtrisée au millimètre, te fait vivre chaque étape de sa métamorphose avec un réalisme atroce.

    L’Oscar des meilleurs maquillages n’a pas atterri ici par hasard. On est dans le génie pur, le travail de maquillage et d’effets spéciaux est tel qu’on pourrait presque sentir la transformation physique en direct. Le processus de mutation, c’est pas juste des petites pustules ; on passe par des stades bien crades, entre les chairs qui se décomposent et la fusion progressive avec l’insecte. T’as vu The Thing ? La Mouche pousse encore plus loin le cauchemar visuel.

    Geena Davis se glisse dans la peau de la petite amie de Brundle, et sa prestation est carrément impressionnante. Elle ne joue pas, elle vit son rôle. On ressent tout : le désespoir, la panique, l’amour inconditionnel. Elle devient le lien humain dans cet univers dégénéré. Franchement, sans elle, La Mouche perdrait de son intensité émotionnelle.

    David Cronenberg, c’est pas juste un réalisateur, c’est un chirurgien de l’épouvante. En caméo, il incarne un gynécologue… la scène est assez mémorable, et elle te laisse avec un sentiment de malaise bien maîtrisé. Sa patte, son style clinique et méticuleux, c’est ce qui fait tout le charme de ce chef-d’œuvre de la SF horrifique. La caméra se pose là où il faut, accentuant le malsain avec une précision chirurgicale.

    La Mouche, c’est une expérience que tu gardes en mémoire. Une fois que tu l’as vu, impossible de l’oublier. Ce film te marque, te hante, te dégoûte, mais t’attire. Entre la transformation démentielle de Jeff Goldblum, l’ambiance visuelle cauchemardesque, et la profondeur émotionnelle, La Mouche est une œuvre incontournable pour les fans d’horreur et de science-fiction. Chef-d’œuvre absolu ou supplice visuel, à toi de voir !

    Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    31 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2022
    Attention nombreux Spoilers :

    La Mouche c'est le film culte de David Cronenberg, une oeuvre qui continue de fasciner près de 40 après sa sortie, mon attente était donc énorme.

    La première réflexion que je me suis faites c'est que cette histoire aurait donné un simple film de SF débile avec beaucoup de cinéaste. Mais évidemment Cronenberg en fait une oeuvre extrêmement intelligente. C'est en fait l'histoire d'un homme se recluant seul chez lui, se plongeant dans sa passion pour la physique, les expériences, et qui veut surtout dépasser les lois de la nature. Il nous remet en question sur ce qui fait de nous des êtres humains, sur nos limites, notre constitution, le méta humain....

    Le cinéaste canadien gère aussi très bien son tempo, 1h35 sans temps mort. L'action commence dès les premières secondes, elle aurait pu vite tomber dans une répétition lourde, mais il y inclue quelques ellipses qui paraissent en dehors de la quête principal, pour aéré le récit, mais elles ont toujours un sens pour autant.

    La première partie est sans gros accros, mais tout de même passionnante, grâce à ses personnages, et aussi ce triangle amoureux notamment, assez simple mais qui encore apporte autre chose pour ne pas se lasser. Il y a aussi cette scène de la téléportation raté du singe, qui nous indique un peu ce que pourrait devenir le film par la suite, tant ce qui est montré dans cette séquence est crade.

    Et on ne sera pas déçu, car vint ce moment où Seth Brundle tente de se téléporter lui même via son invention, le télépod. La musique d'Howard Shore prend tout à coup des sonorités plus sombre et la caméra de Cronenberg s'attarde sur de petits détails par la taille, mais énorme dans leurs répercussions. En l'occurrence c'est cette petite mouche présente dans le télépod, qui échappe au regard du scientifique, mais pas du spectateur, ni de la machine. Et c'est ce qu'il fera très souvent par la suite, montré des détails. Car la mutation se fait lentement, par petits changements plus ou moins importants, que Cronenberg prend un malin plaisir à nous mettre en scène, plus ou moins salement. Cela va des "simples" capacités physiques nouvelles (il a réussit à rendre un combat de bras de fer ultra tendu et sale à la fois), en passant par de nombreuses transformations physiques (les maquillages sont absolument incroyable), jusqu'à un final monumental, sûrement l'apogée du cinéma de Cronenberg.

    Il fait aussi référence à l'un de ses premiers films, Frissons, le temps d'une scène horrible qui voit le retour d'une sorte de créature rappelant étrangement celle du premier véritable long métrage du canadien.

    Cette mutation c'est aussi la plongée d'un homme en pleine folie, un homme se croyant nouveau dans un premier temps, purifié, enfin lui même. Petit à petit il se retrouve encore une fois tout seul au beau milieu de son antre, jusqu'à ce qu'il comprenne ce qui s'est passé dans le télépod. Au début il se voit complément désemparé, retombant dans les bras de sa dulcinée. Mais très vite, en voyant son corps changer, il se réjouit, il accepte sa nouvelle nature. Il se projette même de vivre une vie de mouche géante, il veut devenir je cite "le premier insecte politicien" par exemple.

    Ce qui fait aussi sans doute que ce The Fly soit le film culte de Cronenberg, c'est que son approche est plus direct, plus facile d'accès, comparé à un Videodrome par exemple, qui est extrêmement complexe à cerner. Ici au contraire, le récit reste dans une simplicité (au moins apparente) qui permet à Cronenberg de se concentrer plus sur le visuel, ses personnages, et par dessus tout, son concept. Ce que nous spectateur, faisons par la même occasion.

    Voilà, La Mouche c'est bel et bien le meilleur film de David Cronenberg.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    284 abonnés 2 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2019
    Il est plutôt rare que je me montre élogieux avec Cronenberg, dont la plupart des films m'ont souvent ennuyé par leur lourdeur narrative et intellectualisante. Fi de tout cela avec La Mouche, remake efficace et habile, où Jeff Goldblum fait des étincelles, tout au long d'une histoire riche en tensions. Certes, la fin est un peu courue d'avance, mais l'on ne peut pas remettre en cause la précision et la qualité du travail fournie ici pour livrer un film devenu classique en son genre, avec des effets visuels impressionnants et des personnages aux archétypes bien trempés. Beau boulot.
    El Wray
    El Wray

    62 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2012
    "I'm becoming... Brundlefly." Un biologiste met au point une invention censée bouleverser l'humanité : la téléportation. Trop impatient de tester son bijou ailleurs que sur ses babouins, cet abruti décide de pénétrer lui-même dans le fameux "télépode" (ah, ces scientifiques !). Mais il se trouve qu'une mouche s'est inopinément glissée dans la machine, entraînant par cet acte ô combien imprudent une fusion des plus regrettables : celle de l'homme et de l'insecte. Si la première demi-heure du film ne présente aucun défaut formel ou narratif, "The Fly" n'est vraiment intéressant qu'à partir de l'"incident". Dès lors, le film devient un étrange et saisissant cocktail de romance impossible, de SF fantastique, d'horreur sanglante et même de comédie noire (merci à Jeff Goldblum et à son cynisme permanent, qui apportent un peu de légèreté aux moments dramatiques). La transformation progressive du héros fait réellement froid dans le dos, d'autant que les effets et maquillages sont d'une qualité impressionnante pour l'époque. On peut toutefois reprocher au film certains défauts d'écriture : spoiler: pourquoi cette ordure de Stathis, le patron de Veronica, fait-il soudain preuve d'une forte empathie envers elle, se transformant même, à la fin, en héros martyr ?
    Et cette fin, n'est-elle pas un peu vite expédiée ? Ma foi, ce n'est pas bien grave tout ça. Trash et beau à la fois, du grand cinéma tout simplement, et l'un des meilleurs Cronenberg.
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