Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Shelby77
163 abonnés
1 532 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 28 mai 2018
Un James Bond honorable, avec de beaux décors et une mise en scène relativement bonne. Mais l'ensemble manque de saveur et Roger Moore de charisme. Michael Lonsdale est par contre un convaincant méchant. Relativement plaisant.
Un Bond clairement en dessous des autres dans la periode Moore . Un scénar classique et peu emballant , des effets spéciaux qui ont mal vieilli en bref un petit film.
septiemeartetdemi.com - Fallait-il que la France mette ses noms au générique - Castaldi, Lonsdale... - pour que la saga connaisse du mieux... Un mieux qui s'exprime certes avant tout dans le budget colossal mais aussi dans certains choix modernisateurs. On appréciera par exemple la réduction du nombre de scènes sur fonds mouvants, ainsi que celles accélérées ou ralenties pour donner un quelconque effet. Il en reste dans les deux catégories, mais un peu plus de rigueur dans l'histoire fait passer le résultat pour kitsch plutôt que seulement médiocre. Et puis il y a la volonté de faire toujours plus fort, qui, les moyens aidant, permet effectivement de grandes choses, à commencer par la fameuse première cascade en chute libre où le cahier des charges des cascadeurs, à qui la scène de deux minutes a pris quatre-vingt-huit sauts, se mesure aussi en dangerosité. Ah oui, on a aussi construit les plus grands décors de l'histoire du cinéma français pour ce film, un travail original dans tous les sens du terme. En revanche, la production s'est réellement laissée corrompre par le succès de Star Wars : le thème est l'espace, ce qui a valu à ce film (plutôt qu'à Rien que pour vos yeux) de passer en priorité dans la série. Ceci est sans conséquence, contrairement au tournage des scènes spatiales avec les pistolets laser. C'est une démonstration de bassesse que d'avoir cédé à ce caprice qui n'apporte rien.
Lewis Gilbert signe avec ce onzième épisode « Moonraker », sorti en 1979, sa troisième réalisation dans la saga James Bond (après l’excellent « On ne vit que deux fois » en 1967 et le bon « L’espion qui m’aimait » en 1977) et sa seconde collaboration de la saga avec Roger Moore. On peut dire qu’avec ce réalisateur, les films de la saga régressent. En effet, le premier était excellent et celui-ci (le dernier James Bond de sa filmographie) est à peine moyen. Pourtant l’idée de base de la conquête de l’espace était plutôt bonne et qui était vraiment d’actualité par rapport à l’époque (avec le contexte de la guerre froide et la conquête de l’espace). De plus, on voit que ce n’est pas le seul à avoir eu l’idée de la conquête de l’espace dans l’année puisque c’est également la sortie la même année de « Star Wars IV Un nouvel espoir ». On va avoir une photographie qui est forcément pas mal du tout et assez diversifié (on passe des jardins d’un château à la vue dans l’espace) et la bande originale est également très bien composée. James Bond ainsi que les deux James Bond girls sont et jouent pas mal : James Bond, comme à l’habitude de Roger Moore, humour et séduction sont au rendez-vous et du côté des James Bond girls elles sont jolie (comme bien sûr dans tous les 007) mais elles se montrent également ici utile. On va également retrouver l’antihéros culte (qui est comme toujours au service d’un autre antihéros) : le fameux Requin avec ses dents d’acier toujours joué par Richard Kiel. Mais ici dans sa dernière apparition de la saga il frôle parfois un peu le ridicule. L’antihéros principal (un riche français) joué par le français Michael Londsdale (jouant également dans « Des hommes et des dieux ») n’est pas très convaincant peut-être car il ne s’exprime pas assez et que ses gestes ne suffisent pas. Parlons à présent des gadgets que le personnage de Q donne comme toujours (avec toujours autant d’humour de son côté) qui d’habitude sont aussi ingénieux qu’originaux et collent à chaque fois avec les situations dans lesquelles se trouvent 007. Cependant, ici ils sont assez limités et sont à mon goût pas très réussi. Les scènes d’action et les combats ne sont pas très réussi notamment les combats avec le Requin notamment à cause de chorégraphie qui ne sont pas très belle. De plus, on se demande d’où le réalisateur nous sort la scène finale tellement c’est du n’importe quoi. En bref, un film à gros budget qui aurait pu être bien mieux dépensé et en prenant un peu plus de temps pour retravailler certaines scènes qui sont très limites.
Ok James Bond est connu pour l'utilisation de gadgets. Mais là c'est un peu trop. A la moindre difficulté on nous sort un nouveau gadget. Une montre qui cache une grande, une autre qui cache une seringue, parfois des scènes où il est à poile tu te dis merde le laser il l'a sorti de son cul où quoi... Bref j'ai pas aimé cet opus. J'ai vite décroché, les scènes de séductions qui sont un classique dans la saga sont ici très superficiels et ne procurent aucune émossion. Quand au scénario il est aussi brouillon qu'à la lecture du pitch.
Le Bond le plus nanar, incontestablement. Malgré des moyens et des effets spéciaux corrects, le film se ridiculise par ses prétentions burlesques avec notamment le personnage de Requin et sa copine... Et puis le scénario est quand même bien léger, plus ou moins calqué sur l'épisode précédent. On suit quand même ça avec un vague intérêt, d'autant que les séquences d'action sont un peu mollassonnes, pas très inventives.. Pourtant, Roger Moore, est une nouvelle fois impeccable et ses péripéties dépaysantes (de Venise à Rio...) jusqu'à la partie spatiale, qui surfe maladroitement sur la vague Star Wars...
On tient là l'apogée (ou presque ?!) de l'approche résolument désopilante du mythe jamesbondien par le sémillant Roger Moore, une approche initiée depuis ses débuts dans le rôle du double zéro-sept qui n'a cessé de s'intensifier au fil des ans. Nous voilà donc dans une sorte d'auto-parodie dont les frasques ne sont pas sans rappeler ce merveilleux film avec Belmondo, Le Magnifique, une satire déjà délirante du genre quelques années auparavant.
Ainsi, les blagues à deux balles fusent, les vannes coulent à flot, James Bond emballe et tire tout ce qu'il voit ("je crois qu'il fait sa rentrée, monsieur") et pour l'épauler dans son entreprise, le plus flegmatique de nos acteurs français dans le rôle du méchant mégalo de service, Michel Lonsdale dont le côté pince-sans-rire en rajoute encore une couche, si besoin était... Requin, quant à lui, revient pour le pire et... pour le pire et surajoute une ultime couche de dessin animé hystéro-bouffon par dessus tout ça.
En dehors de l'aspect vieillot des effets spéciaux, le dernier tiers du film se transforme en carnaval de l'espace (l'effet Guerre des Etoiles sorti deux ans plus tôt) tandis que John Barry, fidèle à lui-même, nous dessert une bande originale toujours aussi belle et digne, aggravant encore le décalage...
Ne faisons pas inutilement la fine bouche tout de même, car on rigole bien de temps à autre devant ce déballage kitsch de gadgets à faire mourir de honte l'inspecteur Gadget, on apprécie les tenues des "draxinettes" et par ailleurs, aussi grotesque que soit ce Moonraker, son scénario est plutôt bien construit et sans incohérence intrinsèque en dehors du tourbillon de bouffonneries dans lequel il s'évertue à nous entraîner.
Un des plus mauvais James Bond, une histoire totalement délirante, des gags qui tombent à plat, spoiler: Requin qui tombe amoureux, James Bond qui part dans l'espace , on aura tout vu.
Surfant sur le succès et l’intérêt populaire pour les films de SF de la fin des années 70, ce 11ème James Bond ne fait franchement pas partie des meilleurs. A quelques exceptions près, « Moonraker » est avare en bonnes scènes et contient même l’un des plus grotesques gadgets de la saga - la gondole hors-bord vénitienne - alors que « Requin » reprend du service, on ne sait pourquoi (d’ailleurs, d'où sort-il dans la séquence de pré-générique, hein ?). Roger Moore et sa conquête féminine du moment Lois Chiles tentent de sauver les meubles de la très mauvaise réputation de cette mission spatiale, mais rien n'y fait.
A part quelques séquences pas mal et le côté "spectacle" de l'espace,cette opus ne tient pas la route et parfois même ridicule.C'est le plus mauvais james bond pour moi.
Toujours aussi mouvementé, dépaysant et (hélas ?) humoristique, "Moonraker" a en outre profité de l'engouement du public pour le space opera à la fin des années 70, "Star Wars" étant passé par là. De fait, cet opus se distingue par son originalité, à savoir la partie SF totalement incongrue dans un film d'espionnage. A la fin, spoiler: les rayons laser remplacent les balles dans l'espace. Invraisemblable, mais cela fait du bien. D'autant que les effets spéciaux sont réussis et que l'acteur Michael Lonsdale incarne un excellent méchant. Il s'agit de mon James Bond avec Roger Moore préféré même si je trouve ce dernier toujours trop "tendre" et pas assez "tueur" dans le rôle.
Bon film où l'on retrouve avec plaisir le personnage de "Requin" qui a une tendance à suivre 007 de près. Le scénario est assez bien ficelé mais pas assez de gadgets et d'action.Sympa les changements de décors entre l'Italie,le Brésil et l'Espace.En revanche on a le droit à un petit rebondissement. La bande originale n'est pas terrible,dommage alors que c'est Shirley Bassey qui interprète la chanson principale. Le casting reste brillant avec Moore toujours en pleine forme,accompagné de charmantes femmes mais pas des meilleures.Par ailleurs Michael Lonsdale (Drax) est fantastique tout comme Richard Kiel (Requin).On note la brève apparition de Jean-Pierre Castaldi (pilote du jet) .
Beaucoup de gens reprochent à ce film sa dérivation vers le côte science fiction. Il est vrai que ce faisant, James Bond perd quelque peu son réalisme. Mais personnellement, moi qui suis fan de science fiction, j'ai adoré cet élément. Ça fait nouveau, original, et rafraîchissant. Et je considère ce film comme l'un des meilleurs James Bond avec Roger Moore, voire même de toute la saga. Michael Lonsdale surprend dans le rôle de ce méchant digne et messianique qui se prend pour Dieu en cherchant à récréer l'humanité. Les effets spéciaux sont splendides, la bataille spatiale finale est un beau morceau de bravoure. L'histoire est bien écrite et on se réjouit de retrouver Requin ainsi que le sens de l'humour si particulier de Roger Moore dans la peau de 007. Un James Bond extrêmement divertissant à ne pas manquer.
Mon meilleur Bond, avec pour commencer une cascade en l'air sans parachute d'enfer, un générique canon grâce à shirley BASSEY et surtout un bel air de Gene BARRY. Bon OK, Requin est un peu trop gentil ...