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Un visiteur
2,5
Publiée le 28 juin 2007
Si il est clair que l'opus précedent était exceptionnel, celui-ci est au contraire à oublier...Non pas que tout soit mauvais (loin de là même) mais il est vrai que cette histoire de conquête spatiale surfant sur la vague Star Wars et les idées farfelues de race suprême (qui rapellent "Au service secret de sa majesté") n'emballent pas véritablement. Pourtant la première partie de l'intrigue est vraiment excellente avec tout ce qui fait le charme d'un "bon Bond": James Bond Girls, lieux exotiques, méchant mégalo...tout est là pour réjouir le spectateur avide d'aventure... Mais la longueur de cet opus et surtout la fantaisie dont il fait preuve décridibilise l'ensemble. Un James Bond de série B, agréable mais qui ne laisse en aucun cas un souvenir impérissable...
La première fois que j'ai vu ce james bond, je l'avais adoré. Depuis j'ai grandi, j'ai vu d'autres films. Et quand je l'ai revu je me suis dit que c'était probablement le pire de la série. Première partie sympathique sans être génial, tout à fait dans le style roger moore, et puis ça part en couille et ça pue vraiment le réchauffé commercial. Comme par hasard star wars cartonne et james bond part se battre à coup de rayons lasers dans l'espace. Et puis dans la forme l'intrigue est plutôt baclée sur la fin, c'en est presque mièvre. On a vu nettement pire comme film mais pour un james bond c'est pas terrible. Cependant mention spéciale à michael lonsdale.
Plus le temps passe, plus ce Bond me plait par son coté exessif, décalé, rempli d'humour, de charme, et d'action ! Un méchant extraordiannaire, un Moore en forme, un scenario leger mais inventif, des effets spéciaux extras et une B.O monumentale font de cet épisode un monument culte du cinéma britanique !
Kitch au possible, jeu d'acteur mauvais (en particulier Richard Kiel, malheureusement ridicule, bourré de pub, ennuyeux, confus, bref : le pire James Bond avec Octopussy.
On pensait qu'avec "L'espion qui m'aimait", Bond allait continuer sur cette lancée prometteuse. Que nenni: Moonraker, sorte de Star Wars du pauvre balaye ces espoirs d'un revers de main en revenant inexplicablement à une formule d'humour et de gadgets (le succès du Space Opera de George Lucas peu de temps avant eut une grande influence sur l'orientation du scénario). Très éloigné du roman de Fleming (dont il ne reprend que le nom du méchant), Moonraker commence pourtant assez bien avec l'introduction de 007 dans le monde de l'industrie spatiale et quelques scènes palpitantes (l'épisode de la centrifugeuse dont Bond sort éprouvé). Mais comme souvent sous Roger Moore, le film finit par partir en sucette. Lonsdale, pourtant excellent acteur, incarne un Drax monolithique a souhait et peu inquiétant dont les motivations étranges se rapprochent de celles de Stromberg (sa double identité du livre n'est même pas exploitée). Jaws, qui faisait son grand retour, vire au gros nounours attachant et Lois Chiles est des plus transparente en agent de la CIA. Si certains combats sont plutôt rythmés (dans le musée de verrerie a Venise) le paroxysme du n'importe quoi est atteint dans la dernière partie où l'on a vraiment l'impression de se retrouver dans une parodie de Star Wars (sans Dark Vador) avec force effets spéciaux et tirs au pistolasers (mais où est Han Solo ?????)...rien de très bondien dans l'atmosphère en somme (Moonraker étant le troisème Bond parodique). IL faut cependant reconnaitre que la station de Drax est splendide même si l'ensemble va beaucoup trop loin et n'a rien à faire dans un film de Bond. Le film connut pourtant un énorme succès mais de nombreux fans critiquèrent avec raison le côté trop démesuré de la chose. Enfin c'est juste mon avis !
Un infame nanar, qui ressemble à s'y meprendre à n'importe quelle bobine d'exploitation estampillé Z ! Alors comme tout nanar, c'est comique, l'humour vaseux sert vraiment au ridicule ambiant du film, Roger Moore n'est absoluement pas credible en James Bond pour papy, et le scénar' se résume à un enchainement de séquences kitchissimes sans réelle logique d'une éventuelle continuité... Reste un constat malheureux: à l'heure où de vrais nanars fauchés seront pris de haut, comment expliquer que celui-ci, pété de thune mais tout aussi mauvais, sera acclamé comme étant un grand film sympathique ? James Bond ? Ah oui, quand même...
Ce n'est pas le meilleur James Bond (de loin) mais c'est sans hésitation le plus absurde et le plus drôle. Si le film n'a aucune ambition cinématographique, on peut légitimement passer un bon moment devant cette suite d'invraisemblances énormes et de gags plus ou moins loupés. On peut se demander si le film n'a pas fait l'objet d'un sabordage en postproduction tant l'énormité du résultat laisse sans voix.
Etonnament, on devine que ça va déraper à partir de la musique : on a droit à plusieurs clins d'oeil à d'autres films (une liste serait trop longue), mais surtout ces intermèdes musicaux sont d'une maladresse à pleurer ; par exemple un extrait du western "Les 7 Mercenaires" (1960) alors que Bond est accoutré façon Eastwood dans "Pour une Poignée de Dollars" (1964), ou encore cette mélodie tirée de "Lawrence d'Arabie" (1962) tandis que Bond traverse le désert, on aura connu plus subtil et inspiré. Le film a une césure qui donne la sensation douloureuse que "Moonraker" est en fait l'assemblage sans queue ni tête de deux films distincts. La second partie tombe dans la SF de série Z des pires nanards de l'époque. La bêtise prend un tournant encore plus risible quand Requin lui-même se métamorphose en belâtre énamouré !!! On touche alors le fond... Site : Selenie
1979. Il y a suffisamment d’originalité et de folie dans le scénario audacieux pour maintenir l’intérêt jusqu’au bout de l’aventure ; il y a également le flegmatique Michael Lonsdale (Drax) qui échange quelques savoureuses répliques avec Roger Moore (007), mais en voulant trop surfer sur la vague du succès Star Wars, avec des moyens financiers moindres, le film sombre irrémédiablement dans un vide sidéral sur la ridicule scène finale dans l’espace. Palme de la bêtise pour le retournement de veste de Requin qui tombe amoureux d’une nunuche blonde sur du Tchaïkovski ! Incroyable…
Un james bond excellent, efficace mais qui se casse la gueule au final avec son sous Star Wars (le star wars du pauvre mouahah) histoire d'ameuter les gens fans de science fiction à l'époque qui n'a que pour but rentrer dans les frais. Dommage car c'est pitoyable. Par contre les trois quarts sont remarquables.
Dans la saga "James Bond", on se souvient surtout de Roger Moore pour son côté très british et son humour qui fait mouche.Dans "Moonraker", on peut dire que l'acteur s'éclate littéralement.Alternant avec intelligence scènes drôles, qui sont par ailleurs plus nombreuses que de coutumes, et scènes d'actions, là aussi on assisste à une surcharge de scènes les plus cultes les unes que les autres comme le duel sur le téléphérique, la poursuite sur l'Amazone ou encore la bataille spatiale à la "Star Wars", "Moonraker" est un divertissement haut de gamme qui, s'il reste assez simpliste dans son traitement, n'en demeure pas moins un des films de James Bond les plus grandioses et les plus controversés aussi, beaucoup lui reprochant de sombrer parfois dans la parodie.Ce côté parodique d'ailleurs, reste un des points forts du film et apporte un véritable élan de folie du début à la fin.Sur les éléments récurrents des James Bond, "Moonraker" se positionne là aussi comme une oeuvre immense.Un méchant qui se prend carrèment pour Dieu, de l'action toutes les 10 minutes sans pour autant que cela devienne répétitif car chacune de ces scènes et d'une inventivité diablement brillante de la part de Lewis Gilbert, une James Bond girl sublime, le retour d'un des plus grands ennemis de James Bond, Requin, des paysages fabuleux avec des voyages à Venise, à Rio, dans la forêt amazonniene ou encore dans l'espace,un scénario qui fait plus que tenir la route et qui devient de plus en plus intéressant et intriguant au fil des minutes et encore bien plus font de ce film un épisode clé de la saga, celui de la démesure et du plaisir total.
Un James Bond riche en rebondissements, totalement dépaysant (de Venise à Rio, d'un château français transposé en Californie à l'hyper-espace) et plein de personnages épatants : Roger Moore en 007 drôle et charmeur, la très belle Lois Chiles qui reste l'une des Bond Girls les plus classes et les moins sottes, Richard Kiel dans son rôle de "Requin" et Michael Lonsdale qui apporte à Hugo Drax une froideur tout à fait réfrigérante. Ajoutons une dizaine de rôles supplémentaires assez mémorables (de la pauvre fille qui finit dévorée par des dobermans au tueur chinois increvable...) et l'on obtient un film mouvementé, clair, drôle, parfois angoissant et surtout bluffant grâce à la reconstitution parfaite d'une station spatiale. Voilà, on est sur orbite !
J'adore cet épisode, un des plus farfelus (trop, peut-être). On n'y croit pas une seconde, mais le divertissement est total. Un excellent film du dimanche soir, en gros.