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Tedy
250 abonnés
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2,5
Publiée le 14 septembre 2007
James Bond qui part combattre les méchants dans une station spatiale n'est peut-être pas l'épisode le plus crédible ni le plus traditionnel de la série, mais "Moonraker" reste aussi distrayant que les autres aventures de l'agent 007.
Cette fois les scénaristes n'ont plus aucune idée originale et pour le camoufler il nous font le coup de l'auto-citation parodique et des réfèrences à d'autres films qui confine au mieux au recyclage paresseux au pire au plagiat pur et simple. Exemple, dans l'épisode précèdent il y a un passage amusant où Bond marche dans le désert egyptien lorsque retentissent les premiers accords de la musique de Lawrence d'Arabie. Clin d'oeil musical qui se répète içi trois fois (pour 2001 l'Odyssee de l'espace, Rencontre du troisième type et les Sept mercenaires). Encore plus flemards, les auteurs reprennent carrement pour Moonraker l'ossature du film précèdent, remplançants l'eau par l'espace car, après le phénomène Star Wars, il fallait bien qu'une saga en pleine perte de vitesse court après le succès d'une autre.
Onzième mission pour l'agent britannique 007 qui doit ici faire face à un nouveau méchant mégalo qui est à l'origine de la disparition d'une navette spatiale américaine "Moonraker". Il croisera à nouveau le requin sur sa route.
C'était donc trop beau pour être vrai. Suite au réussi "The spy who loved me", "Moonraker" retombe dans les travers des deux premiers opus de la saga avec Roger Moore dans la peau de James Bond. Passé un début intrigant et réussi, on se rend vite compte que "Moonraker" ne sera que succession d'humour douteux, scènes soi-disant "spectaculaire" qui s’enchaînent sans liens et situations vraiment ridicules, le tout filmé mollement.
Aucune tension et malheureusement aucun intérêt pour un film qui ne convainc guère et qui finira dans l'espace, histoire de surfer sur la mode du moment. Le personnage si imposant du requin devient ici assez ridicule, tout comme divers passages du films tels la séquence à Venise (quelle faute de goûts !) ou encore le final.
Roger Moore montre à nouveau qu'il n'est pas vraiment à son aise dans la peau de l'agent Bond et son humour commence sérieusement à lasser. Alors Il n'est certes pas aidé par une écriture totalement défaillante, et idem pour les divers personnages gravitant autour de lui. Puis même la bande-originale, pourtant souvent un point fort dans la saga, est ici raté et surtout trop appuyée, devenant elle aussi insupportable
Bref, pas grand-chose à sauver de ce James Bond qui ne fait pas que frôler la catastrophe par son ridicule, son humour lourdingue ou sa réalisation molle et sans énergie qui en font un film bien ennuyant et lassant.
On tient là l'apogée (ou presque ?!) de l'approche résolument désopilante du mythe jamesbondien par le sémillant Roger Moore, une approche initiée depuis ses débuts dans le rôle du double zéro-sept qui n'a cessé de s'intensifier au fil des ans. Nous voilà donc dans une sorte d'auto-parodie dont les frasques ne sont pas sans rappeler ce merveilleux film avec Belmondo, Le Magnifique, une satire déjà délirante du genre quelques années auparavant.
Ainsi, les blagues à deux balles fusent, les vannes coulent à flot, James Bond emballe et tire tout ce qu'il voit ("je crois qu'il fait sa rentrée, monsieur") et pour l'épauler dans son entreprise, le plus flegmatique de nos acteurs français dans le rôle du méchant mégalo de service, Michel Lonsdale dont le côté pince-sans-rire en rajoute encore une couche, si besoin était... Requin, quant à lui, revient pour le pire et... pour le pire et surajoute une ultime couche de dessin animé hystéro-bouffon par dessus tout ça.
En dehors de l'aspect vieillot des effets spéciaux, le dernier tiers du film se transforme en carnaval de l'espace (l'effet Guerre des Etoiles sorti deux ans plus tôt) tandis que John Barry, fidèle à lui-même, nous dessert une bande originale toujours aussi belle et digne, aggravant encore le décalage...
Ne faisons pas inutilement la fine bouche tout de même, car on rigole bien de temps à autre devant ce déballage kitsch de gadgets à faire mourir de honte l'inspecteur Gadget, on apprécie les tenues des "draxinettes" et par ailleurs, aussi grotesque que soit ce Moonraker, son scénario est plutôt bien construit et sans incohérence intrinsèque en dehors du tourbillon de bouffonneries dans lequel il s'évertue à nous entraîner.
Pas mal mais je m'attendais à mieux. L'intrigue est à revoir. Le scénario aussi. La mise en scène en revanche est pas si mal. Le casting est aussi bon que le précédent. La BO peu présente.
L ensemble a mal vieilli, je trouve mais le tout reste divertissant et spectaculaire. Beaucoup plus d'humour que dhabitude , un Roger Moore parfait et un Michael Lonsdale parfait en méchant . a voir très vite.
Rarement James Bond n'aura osé aller aussi loin, sauf peut-être avec "meurs un autre jour" mais c'est une autre histoire. La les scénaristes sont partis dans un délire complètement absurde qui avait pourtant bien commencé en suivant les schémas traditionnels de la série. Sans doute pour renouveler le genre (et attirer les ados qui trouvent JB ringard a cet époque), ils décident de mélanger l'espion british a Star Wars (magnifique séquence de shoot spatiaux avec des lasers bleus et rouges entre bons et méchants cosmonautes: ridicule). Un miracle que la franchise ne se soit pas planté avec cet OFNI (arf arf). Heureusement qu'ils ont enfin compris comment renouveler la saga dernièrement avec Casino Royale, enfin!!
Adoré par les uns, détesté par les autres, Moonraker est un film qui divise les fans de James Bond. En effet, il faut accepter que cet épisode joue la carte du pur délire et de l’irréalisme total pour l’accepter. En 1979, le cinéma de divertissement est encore influencé par le succès de Rencontres du troisième type et surtout de Star wars. Longtemps cantonné aux séries B fauchées, la science-fiction est désormais le summum du grand spectacle. Albert R. Broccoli et Michael G. Wilson décident donc de reporter l’adaptation de Rien que pour vos yeux annoncée à la fin de L’Espion qui m’aimait et d’offrir une version de Moonraker très éloignée du roman d’origine et envoyant James Bond dans l’espace. Dès l’énoncé de ce principe, on devine que cette nouvelle aventure de 007 va tout baser sur le fun et non plus sur la crédibilitéspoiler: (James Bond qui sait conduire une navette spatiale !!!) . Si la partie spatiale ne constitue que la dernière demi-heure, le reste de l’aventure se déroulant sur Terre n’est pas plus sérieuse pour autant : l’humour est constamment présent sans être trop lourd, les gadgets sont ultra-présents et apparaissent en très grande majorité sans avoir été présentés par Q, le scénario accumule les clins d’œil (reprises dans la bande musicale des thèmes musicaux des Sept mercenaires, de 2001, l’Odyssée de l’espace ou encore de Rencontres du troisième type), enchaine les séquences d’action et se permet de faire revenir le personnage de Requinspoiler: en le faisant devenir amoureux et gentil à la fin (il réalise que lui et sa chérie font partie du type de personnes que Drax ne souhaite pas conserver en vie) . Si on accepte donc que ce film est uniquement axé sur le plaisir de spectateur en se moquant totalement du réalismespoiler: (on le comprend dès la mémorable scène pré-générique se terminant sur un Requin tentant de voler comme un oiseau pour ne pas s’écraser !) , Moonraker offre au final un résultat assez jouissif car la formule est très bien rodée (Roger Moore est la parfaite incarnation de cette version légère du personnage, les scènes d’action sont spectaculaires, le méchant possède un plan totalement diabolique, l’humour fait souvent mouche, les James Bond girls sont plus belles les unes que les autres, les décors exotiques sont très nombreux, le générique est toujours aussi beau et est accompagné une fois de plus par une chanson de Shirley Bassey…). Ainsi, Moonraker est très divertissant et amusant ou totalement énervant selon que l’on accepte le fait que l’angle adopté est celui d’une grande légèreté et assez proche de la parodie.
Roger Moore continue sur sa lancée de "L'Espion qui m'aimait" avec un James Bond un peu plus sérieux surtout au niveau du scénario. Notre héros se promène donc à travers le monde et "l'espace" pour ce film d'espionnage qui en plus de nous resservir le méchant REQUIN, nous propose un méchant très crédible en la personne de Michael Lonsdale. L'idée du château et de la chasse sont excellentes entre autre! De plus la James Bond Girl Lois Chiles, très séduisante, a un rôle un peu plus supérieur à la nunuche de base. Parodiant les scènes de fin aquatiques, ici c'est dans l'espace que se finit ce film à coup de pistolets lasers. Un bon cru donc que celui-ci qui confirme Roger Moore dans le rôle, pourtant très mal commencé dans les deux premières appartions!