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Joh
16 abonnés
64 critiques
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2,0
Publiée le 14 avril 2017
Mon dieu qu'est ce que c'est que ça. Ce n'est clairement pas un James Bond, surement une parodie. C'est un film de science fiction, pas d'espionnage. Ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas terrible non plus. Le duo Bond/Goodhead ne fonctionne pas assez contrairement aux autres, peu d'évolution comme on avait pu l'avoir dans le précédent malgré que les acteurs s'en sortent bien. Le méchant est nul et fade, aucun charisme. Requin est génial quand il essaye de tuer Bond sinon il est ridicule. Le scénario de base est pas mal mais perd vite de son intérêt pour les raisons évoquées précédemment. La scène dans l'espace est sympathique à regarder mais rien de plus. La grande bataille dans l'espace rappelle celle de "Opération Tonnerre" sous l'eau, sauf que là ça ne passe pas. Reste quelque scène qui font plaisir à voir, un thème très bon et une séquence pré générique très bonne. C'est pas un film horrible ou même mauvais mais ce n'est clairement pas ce qu'on attend d'un James Bond. Son nom n'est pas Bond.
Etonnament, on devine que ça va déraper à partir de la musique : on a droit à plusieurs clins d'oeil à d'autres films (une liste serait trop longue), mais surtout ces intermèdes musicaux sont d'une maladresse à pleurer ; par exemple un extrait du western "Les 7 Mercenaires" (1960) alors que Bond est accoutré façon Eastwood dans "Pour une Poignée de Dollars" (1964), ou encore cette mélodie tirée de "Lawrence d'Arabie" (1962) tandis que Bond traverse le désert, on aura connu plus subtil et inspiré. Le film a une césure qui donne la sensation douloureuse que "Moonraker" est en fait l'assemblage sans queue ni tête de deux films distincts. La second partie tombe dans la SF de série Z des pires nanards de l'époque. La bêtise prend un tournant encore plus risible quand Requin lui-même se métamorphose en belâtre énamouré !!! On touche alors le fond... Site : Selenie
Je ne suis déjà pas un inconditionnel de James Bond encore moins de ceux avec Roger Moore mais ce Moonraker est sûrement la plus mauvaise des missions de 007. L action est grossière et souvent ridicule, l humour est ringardissime. Et les décors et effets spéciaux ressemble plus à Ed Wood qu à une super production. Le comble est atteint lors de la pseudo scène de bataille spatiale vraiment risible.
Surfant sur le succès et l’intérêt populaire pour les films de SF de la fin des années 70, ce 11ème James Bond ne fait franchement pas partie des meilleurs. A quelques exceptions près, « Moonraker » est avare en bonnes scènes et contient même l’un des plus grotesques gadgets de la saga - la gondole hors-bord vénitienne - alors que « Requin » reprend du service, on ne sait pourquoi (d’ailleurs, d'où sort-il dans la séquence de pré-générique, hein ?). Roger Moore et sa conquête féminine du moment Lois Chiles tentent de sauver les meubles de la très mauvaise réputation de cette mission spatiale, mais rien n'y fait.
Deuxième et dernière réalisation de Lewis Gilbert, onzième opus de la saga 007. Et pas le moins notable du lot, ça c'est sûr : fantasque et farfelu sont les mots qui me viennent de prime abord à l'esprit pour le décrire, tant on se croirait téléporté en pleine Guerre des étoiles au beau milieu de ce final tellement kitchissime qu'il en devient jouissif. A noter au passage le rôle plutôt important confié au fameux Jaws, ici dans sa troisième prise de bec avec Bond, mais aussi la dernière prestation en "M" de Bernard Lee, qui décédera malheureusement avant Rien que pour vos yeux et ne sera d'ailleurs remplacé par Robert Brown que dans Octopussy. Le film a beau se permettre pléthore d'autodérision, ce trait de caractère n'autorise quand même pas cette plongée dans l'absurde assez inconcevable (bon ok c'est vrai, l'espace était quand même en vogue en ces temps de guerre Froide). On attend du coup avec impatience la prise de pouvoir de John Glen (réalisateur des 5 Bond suivants, jusqu'à l'arrivée de Brosnan), espérant en outre un Roger Moore un peu moins fatigué. Pas le meilleur de la saga en tout cas !
septiemeartetdemi.com - Fallait-il que la France mette ses noms au générique - Castaldi, Lonsdale... - pour que la saga connaisse du mieux... Un mieux qui s'exprime certes avant tout dans le budget colossal mais aussi dans certains choix modernisateurs. On appréciera par exemple la réduction du nombre de scènes sur fonds mouvants, ainsi que celles accélérées ou ralenties pour donner un quelconque effet. Il en reste dans les deux catégories, mais un peu plus de rigueur dans l'histoire fait passer le résultat pour kitsch plutôt que seulement médiocre. Et puis il y a la volonté de faire toujours plus fort, qui, les moyens aidant, permet effectivement de grandes choses, à commencer par la fameuse première cascade en chute libre où le cahier des charges des cascadeurs, à qui la scène de deux minutes a pris quatre-vingt-huit sauts, se mesure aussi en dangerosité. Ah oui, on a aussi construit les plus grands décors de l'histoire du cinéma français pour ce film, un travail original dans tous les sens du terme. En revanche, la production s'est réellement laissée corrompre par le succès de Star Wars : le thème est l'espace, ce qui a valu à ce film (plutôt qu'à Rien que pour vos yeux) de passer en priorité dans la série. Ceci est sans conséquence, contrairement au tournage des scènes spatiales avec les pistolets laser. C'est une démonstration de bassesse que d'avoir cédé à ce caprice qui n'apporte rien.
L'un des meilleurs pré-génériques de la série, le retour de l'un de ses plus grands adversaires, les plus grands décors et gadgets et des scènes cultes, mais cela ne suffit pas à convaincre complètement, l'excursion dans l'espace étant peut-être un peu trop exagérée... Du bon James Bond car les moyens y sont, mais on était en droit d'espérer mieux de cet épisode à part de la série.
Un James Bond opportuniste, juste après la sortie de Star Wars, qui nous emmène dans l’espace. Encore une fois, Roger Moore est fidèle au poste, mais on sent qu’il commence à vieillir sur certains passages d’action…on retrouve aussi Requin, mais qui pour moi, est désavoué en le rendant sympathique (spoiler: le coup de foudre avec sa future compagne est d’un ridicule ! ). Pourquoi ne pas conserver ce personnage en méchant charismatique et effrayant ? Pas mal de grosses incohérences dans ce film (Requin qui atterrit sur un cirque après avoir chuté d’un avion dans lequel on se demande ce qu'il faisait, la course poursuite en gondole à Venise avec le fameux regard du pigeon, le repère du MI6 en plein milieu du Brésil..) mais aussi des scènes sympas (le saut en parachute sans parachute, la baston sur le téléphérique à Rio, la centrifugeuse…). Du coup, au final, c’est distrayant mais il ne restera pas dans les annales (les gadgets ne sont par exemple pas forcément fous non plus). Encore une fois des décors assez remarquables de la part de Ken Adam.
Du pur James Bond, qui m'a fait rire tout au long des 2heures du film ! On retrouve Roger Moore et son habituel humour orienté british, les grands méchants qui vont avec (avec le Requin, énorme !), les filles, l'intrigue, le suspens, etc... Un grand classique de la saga assurément !
Mon meilleur Bond, avec pour commencer une cascade en l'air sans parachute d'enfer, un générique canon grâce à shirley BASSEY et surtout un bel air de Gene BARRY. Bon ok, Requin est un peu trop gentil ... mais je ne vous permet pas de critiquer Roger MOORE !
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3,5
Publiée le 28 août 2010
Ce onzième èpisode des aventures de l'agent 007 bènèficie d'un budget encore plus important que les prècèdents! L'histoire y gagne en humour et en pèripèties! Outre Roger Moore, pour la quatrième fois dans le rôle de l'agent secret, et Lewis Gilbert qui met en scène son troisième James Bond, on retrouve Ken Adam, le dècorateur attitrè des James Bond! Par souci de rèalisme, il se fait conseiller par deux experts de la Nasa pour crèer tous les dècors des batailles spaciales! Adversaire acharnè de 007, l'acteur français Michel Lonsdale tourne ici en anglais, sa langue maternelle en interprètant Drax, le gènie criminel! Quant à Richard Kiel, le gèant aux dents d'acier, rescapè de "L'espion qui m'aimait", il reprend du service! Le dèlire imaginatif des cascades et des gadgets atteint des sommets: saut d'avion sans parachute, gondole-overcraft qui traverse la place Saint-Marc de Venise, duel sur le câble d'un tèlèphèrique, extraordinaire bataille de cosmonautes en apesanteur! Toujours plus grand, plus beau, plus spectaculaire...
Un James Bond typique de l'époque Roger Moore : trop de gadget, trop d'humour, trop de jolies filles (bien que ça me fasse mal au cœur de dire ça...), des scènes d'action mollassonnes. Le réalisateur pour qui c'est le deuxième Bond, visiblement à côté de la plaque, s'enfonce avec son trip à la Star Wars dans le final. Il serait injuste d'oublier les quelques bons points de l'épisode : deux bonnes scènes dans le premier quart (une sadique à souhait avec une centrifugeuse, et la mort d'une jeune femme poursuivie par des chiens), un méchant bien psychopathe, et une James Bond girl moins cruche que la moyenne...
De Venise a Rio, puis par la jungle amazonienne et enfin l'espace, Roger Moore nous prouve qu'il est "le" Bond(avec Connery), bonne nouvelle également: Requin est de retour et Michael Londasle est parfait en méchant...
James Bond part à la conquête de l’espace pour ruiner les plans d’un mégalomane voulant donner au monde un nouveau départ. L’intrigue n’a rien de crédible et les batailles au pistolet laser atteignent des sommets de nanardise mais le film est tellement marrant et rythmé qu’il se regarde avec plaisir.
Il est évident que la production fut tentée à l'époque de concurrencer la saga de Star Wars qui commençait déjà à avoir un gros succès avec "La guerre des étoiles" sorti en 1977. Lewis Gilbert, dont ce fut le troisième et dernier James Bond, obtint d'importants moyens notamment pour les effets spéciaux créés par John Evans, un spécialiste du domaine. Si ces derniers peuvent paraître désuets aujourd'hui, pour l'époque, ils étaient à la pointe de la technique, notamment pour les différentes séquences où les divers personnages se retrouvent en apesanteur dans l'espace. Plusieurs aspects sont à relever pour cette superproduction. D'abord, c'est une co-production américano-française puisqu'on y voit plusieurs acteurs et actrices français, notamment, Michael Lonsdale dans le rôle de Drax, mais aussi Corinne Cléry et Jean-Pierre Castaldi dans des petits rôles. Ensuite, outre les éternels abonnés de la saga (ceux du MI6), on retrouve une partie des acteurs du précédent film tel Walter Gotell (Général Gogol) et bien sûr, l'immense Richard Kiel qui passera du rôle de méchant au début, pour terminer en allié de Bond. Enfin, le scénario s'éloigne sensiblement du genre espionnage pour entrer dans la catégorie science-fiction, avec certaines scènes parfois dérisoires opposées à d'autres plus sensationnelles. Hormis cette petite réserve, Moonraker offre un bon divertissement et fait partie des meilleurs James Bond, un cran en-dessous de L'espion qui m'aimait, cependant.