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    Relève : histoire d'une création
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    Rémi S.
    Rémi S.

    12 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    J'ai pris une claque, visuelle et sonore, si bien qu'en sortant j'ai branché mon casque, lancé la bande originale du film, et me suis mis à danser en courant et en battant des bras sur le parvis de la BNF. Tout va bien.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 435 abonnés 7 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Benjamin Millepied venait de passer 20ans aux États-Unis. Après une carrière au New York City Ballet en tant que « principal dancer » (danseur étoile), il est nommé en 2014 directeur du ballet de l'Opéra au sein de l'Opéra National de Paris. Les réalisateurs Thierry Demaizière & Alban Teurlai ont suivi le chorégraphe et nouveau directeur durant plusieurs semaines et lèvent le voile sur le processus de création de “Clear, Loud, Bright, Forward”, son nouveau ballet de 33 minutes où 16 jeunes danseurs parmi les 154 du ballet ont eu la chance et le privilège d’y participer.

    Le chorégraphe succède à Brigitte Lefèvre qui aura dirigé la compagnie pendant 20ans (et que l’on peut apercevoir à travers le documentaire de Frederick Wiseman : La Danse, le ballet de l'Opéra de Paris - 2009). Deux mondes les séparent, elle avait 70ans quand elle a quitté ses fonctions et lui 37 quand il l’a remplacé. Des méthodes d’un autre âge, une approche différence, un autre style, une tout autre vision qui viendra bousculer les codes de cette vieille institution fondée au XVIIème siècle ! De par son regard et sa culture, il espère insuffler à la vieille dame et aux danseurs un souffle nouveau, mais il n’est jamais simple de changer des règles inscrites dans le marbre.

    Des premières répétitions jusqu’au filage, les doutes et la fatigue se font ressentir aussi bien sur le visage du chorégraphe que sur l’ensemble de la troupe. Ils se donnent corps et âmes, se blessent et souffrent en silence jusqu’à la grande première. Durant 120 minutes, les réalisateurs parviennent avec une rare aisance à nous immiscer au sein d’un univers feutré, où entrechats & arabesques se succèdent dans une gestuelle dont seul le chorégraphe à le secret.

    La caméra nous entraîne dans les différents recoins de l’Opéra, des loges en passant par les bureaux aux salles de répétition jusqu’aux coulisses. Ça fourmille non seulement sur scène mais aussi en dehors, comme en atteste les innombrables intervenants que l’on est amené à croiser dans l’intimité du chorégraphe (l’assistante de B.M., le délégué syndical, le directeur général, la chef de chant, l’administrateur, la créatrice des costumes, le chef du service couture, le régisseur général, les accessoiristes, les médecins de danse, les scénographes, le compositeur, le chef d’orchestre, …).

    Relève : Histoire d'une création (2016) dresse le portrait de Benjamin Millepied qui s’échine à donner corps et âme à sa création tout en essayant tant bien que mal de dépoussiérer cette institution sclérosée et d’un autre âge. On s’étonnera d’ailleurs de voir le chorégraphe dire tout haut ce que plein de gens pensent tout bas. Il ne rechigne jamais à dézinguer l’institution qui l’emploi, n’hésitant pas un instant à dévoiler ses défauts (et ils sont nombreux), souhaitant tellement redynamiser, changer les règles et donner plus de libertés aux danseur(se)s. Ses propos sont très intéressants et en disent long sur le raciste sous-jacent au sein de l’Opéra « j’ai entendu très clairement en arrivant, "on ne met pas une personne de couleur dans un ballet parce que ça fait une distraction". Ça veut dire que, si y a 25 filles blanches avec une fille noir (…) dans un corps de ballet tout le monde doit être pareil, tout le monde doit être blanc ». La transition pour lui est d’autant plus violente que, venant des États-Unis où la culture du melting-pot est bien encrée, en arrivant en France, il a clairement dû déchanter.

    Nul besoin d’être un passionné de danse (ce qui est mon cas) pour apprécier à sa juste valeur le film tant ce dernier parvient facilement à nous captiver. On suit pas à pas le cheminement créatif du chorégraphe, l’importance qu’il accorde aussi bien à la musique qu’à ses danseurs et on n’en perd pas une miette jusqu’à la grande première. Un chorégraphe avant-gardiste avec une vision moderne des corps et de la danse et une liberté de ton qu’on lui envie. Rappelons tout de même qu’il aura au moins eu le mérite de grandement améliorer les conditions de travail des danseurs, en remplaçant les parquets en bois et en instaurant un suivi médical pour chacun des danseurs. S’il avait eu plus de temps, sans nul doute qu’il aurait fait beaucoup pour l’institution, mais comme nous l’indique la toute fin du film, Benjamin Millepied donnera finalement sa démission 4 mois après cette grande première, n’ayant pu trouver au sein de l'Opéra National de Paris toute la liberté créative dont il rêvait, après seulement 18 mois de mandat.

    Thierry Demaizière & Alban Teurlai nous offrent ici un remarquable documentaire, sublimé par une mise en scène soignée, alternant slow motion et captations de danse en steadicam, le tout, superbement accompagnée par une musique composée par Pierre Aviat. Une magnifique immersion dans le monde de la danse, dans le corps et l’esprit d’un talentueux chorégraphe.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    194 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Un magnifique documentaire sur l'arrivée de Benjamin Millepied en tant que directeur artistique ainsi que sur sa première création pour l'Opéra de Paris. Les images sont époustouflantes. Les danseurs sont vraiment mis en avant. On voit la détermination du directeur artistique à faire passer l'Opéra au XXIè siècle. Entre les séances de répétition et de création ou les réunions, on prend connaissance du fonctionnement de l'Opéra et celui de Millepied, très différent l'un de l'autre et qui explique aussi son départ précipité. Son ballet de 33 min qu'il crée en 40 jours "Clear, Loud, Bright, Forward" est somptueux. Un grand danseur-chorégraphe qui n'a pas trouvé sa place dans la célèbre institution française. C'est bien dommage.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    80 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Thierry Demaizière et Alban Teurlai font ici le portrait de Benjamin Millepied, éphémère directeur de la Danse à l'Opéra de Paris. Le film montre le danseur chorégraphe au travail, de la conception de son ballet à la première représentation, en grande pompe, avec François Hollande et Nathalie Portman en "special guests". Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas ménagé ses efforts. L'homme a une énergie qui semble inépuisable (même si sa démission surprise 14 mois après sa prise de fonction prouve le contraire) et l'ambition de dépoussiérer la vénérable maison. On le voit d'ailleurs plusieurs fois se heurter à l'archaïsme de cette institution séculaire où toute tentative de changement et de modernisation met un temps fou à se concrétiser. Mais là n'est clairement pas le propos des réalisateurs qui ont simplement (mais magnifiquement) voulu montrer le processus créatif d'un artiste inspiré, ses questionnements, ses remises en cause, ses doutes et son enthousiasme débordant. Les répétitions interminables, les difficultés techniques, les interrogations permanentes, les blessures se suivent sans se ressembler grâce à un montage fluide et virevoltant, une image somptueuse mettant particulièrement bien en valeur les artistes, les visages et les corps et une bande son remarquable. Cette course haletante contre le temps pour approcher la perfection montre sans jamais perdre ni la grâce, ni l'humour, ni l'émotion, la somme de travail hallucinante qu'il faut déployer pour tenter d'y parvenir. On s'en doutait un peu mais ce documentaire (d'abord diffusé sur Canal en décembre 2015) explore de l'intérieur les arcanes de la création comme peu de films avant lui. À voir sans hésiter.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 405 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Benjamin Millepied, danseur chorégraphe est nommé directeur de la danse de l’Opéra National de Paris en novembre 2014. Thierry Demaisière et Alban Teurlai, apparemment en admiration pour lui, ont décidé de le suivre tout au long de la création de son premier spectacle en tant que directeur. C’est donc en pleine action que nous sommes immergés dans le cheminement de l’imagination, des répétitions, de la création des costumes, mais aussi des difficultés administratives et des blessures. L’attention accordée à la mise en scène, aussi bien dans l’approche visuelle, que dans le rythme où s’enchaînent les séquences au montage, fait de ce documentaire une plongée dans un récit passionnant. Il n’est donc pas nécessaire de connaître Benjamin ou d’aimer la danse pour apprécier Relève : Histoire d’une création, car tout est détaillé et plein d’entrain. Cependant, une petite réserve nous empêche de nous émerveiller. La prise de partie à adhérer à ce nouveau directeur est évidente. Benjamin Millepied ne semble avoir aucun défaut et les élèves interviewés estiment qu’ils ont beaucoup plus d’opportunités qu’avec Brigitte Lefèvre, l’ancienne directrice. Véritable témoignage d’un moment dans le corps de ballet de l’Opéra de Paris, Relève : Histoire d’une création est audacieux et captivant.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Daniel C.
    Daniel C.

    153 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Quel bonheur de constater que l'opéra de Paris puisse ne pas être synonyme de sadisme et de maltraitance! Qu'un directeur puisse affirmer que le plaisir soit au rendez-vous de la danse. Qu'il est vital de ne pas être sermonné inutilement, que l'exigence ne rime pas avec brutalité, quel bonheur !!! Et qu'en plus, à l'issue du spectacle, il complimente sa troupe et souligne que le sentiment de liberté est un plus, quelle révolution !! Je pense que l'accueil et l'enthousiasme sont des valeurs sûres de la danse, de l'art, de la vie, de la création et de la vitalité. Quid de son départ ?
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Le film est un bel exercice humble et dévoué à l’art de la danse, à l’instar, et souhaitons-le, de l’homme dont il esquisse le portrait.
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Très bon moment de cinéma.
    Ce " documentaire " est un vrai film très bien réalisé et très bien monté.
    De très belles images mettent en valeur des danseurs sportifs de haut niveau.
    Lorsque l'excellence se construit sur un mode artisanal, le plaisir est poussé à son maximum pour atteindre la perfection.
    Des artistes artisans, tant sur les images que dans la mise en valeur de ces images.

    Du bel art.

    dom
    clochette84
    clochette84

    5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    envie de changer le monde de l'entrepise tradi comme il a essayé de le faire avec l'opera...bravo à lui d'avoir mis toute cette energie, il est tres inspirant et donne envie d'oser et d'etre authentique au quotidien dans tous les instants.
    Sylvie V.
    Sylvie V.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2016
    Quel personnage merveilleux ! D'une générosité et d'une empathie grandiose sans parler de sa majesté quand il danse ! Un grand monsieur. Le docu-film n'est pas intrusif même s'il le suit partout on n'a pas la sensation de voyeurisme. Parfait. Bravo.
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