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    Relève : histoire d'une création
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    🎬 RENGER 📼
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    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Benjamin Millepied venait de passer 20ans aux États-Unis. Après une carrière au New York City Ballet en tant que « principal dancer » (danseur étoile), il est nommé en 2014 directeur du ballet de l'Opéra au sein de l'Opéra National de Paris. Les réalisateurs Thierry Demaizière & Alban Teurlai ont suivi le chorégraphe et nouveau directeur durant plusieurs semaines et lèvent le voile sur le processus de création de “Clear, Loud, Bright, Forward”, son nouveau ballet de 33 minutes où 16 jeunes danseurs parmi les 154 du ballet ont eu la chance et le privilège d’y participer.

    Le chorégraphe succède à Brigitte Lefèvre qui aura dirigé la compagnie pendant 20ans (et que l’on peut apercevoir à travers le documentaire de Frederick Wiseman : La Danse, le ballet de l'Opéra de Paris - 2009). Deux mondes les séparent, elle avait 70ans quand elle a quitté ses fonctions et lui 37 quand il l’a remplacé. Des méthodes d’un autre âge, une approche différence, un autre style, une tout autre vision qui viendra bousculer les codes de cette vieille institution fondée au XVIIème siècle ! De par son regard et sa culture, il espère insuffler à la vieille dame et aux danseurs un souffle nouveau, mais il n’est jamais simple de changer des règles inscrites dans le marbre.

    Des premières répétitions jusqu’au filage, les doutes et la fatigue se font ressentir aussi bien sur le visage du chorégraphe que sur l’ensemble de la troupe. Ils se donnent corps et âmes, se blessent et souffrent en silence jusqu’à la grande première. Durant 120 minutes, les réalisateurs parviennent avec une rare aisance à nous immiscer au sein d’un univers feutré, où entrechats & arabesques se succèdent dans une gestuelle dont seul le chorégraphe à le secret.

    La caméra nous entraîne dans les différents recoins de l’Opéra, des loges en passant par les bureaux aux salles de répétition jusqu’aux coulisses. Ça fourmille non seulement sur scène mais aussi en dehors, comme en atteste les innombrables intervenants que l’on est amené à croiser dans l’intimité du chorégraphe (l’assistante de B.M., le délégué syndical, le directeur général, la chef de chant, l’administrateur, la créatrice des costumes, le chef du service couture, le régisseur général, les accessoiristes, les médecins de danse, les scénographes, le compositeur, le chef d’orchestre, …).

    Relève : Histoire d'une création (2016) dresse le portrait de Benjamin Millepied qui s’échine à donner corps et âme à sa création tout en essayant tant bien que mal de dépoussiérer cette institution sclérosée et d’un autre âge. On s’étonnera d’ailleurs de voir le chorégraphe dire tout haut ce que plein de gens pensent tout bas. Il ne rechigne jamais à dézinguer l’institution qui l’emploi, n’hésitant pas un instant à dévoiler ses défauts (et ils sont nombreux), souhaitant tellement redynamiser, changer les règles et donner plus de libertés aux danseur(se)s. Ses propos sont très intéressants et en disent long sur le raciste sous-jacent au sein de l’Opéra « j’ai entendu très clairement en arrivant, "on ne met pas une personne de couleur dans un ballet parce que ça fait une distraction". Ça veut dire que, si y a 25 filles blanches avec une fille noir (…) dans un corps de ballet tout le monde doit être pareil, tout le monde doit être blanc ». La transition pour lui est d’autant plus violente que, venant des États-Unis où la culture du melting-pot est bien encrée, en arrivant en France, il a clairement dû déchanter.

    Nul besoin d’être un passionné de danse (ce qui est mon cas) pour apprécier à sa juste valeur le film tant ce dernier parvient facilement à nous captiver. On suit pas à pas le cheminement créatif du chorégraphe, l’importance qu’il accorde aussi bien à la musique qu’à ses danseurs et on n’en perd pas une miette jusqu’à la grande première. Un chorégraphe avant-gardiste avec une vision moderne des corps et de la danse et une liberté de ton qu’on lui envie. Rappelons tout de même qu’il aura au moins eu le mérite de grandement améliorer les conditions de travail des danseurs, en remplaçant les parquets en bois et en instaurant un suivi médical pour chacun des danseurs. S’il avait eu plus de temps, sans nul doute qu’il aurait fait beaucoup pour l’institution, mais comme nous l’indique la toute fin du film, Benjamin Millepied donnera finalement sa démission 4 mois après cette grande première, n’ayant pu trouver au sein de l'Opéra National de Paris toute la liberté créative dont il rêvait, après seulement 18 mois de mandat.

    Thierry Demaizière & Alban Teurlai nous offrent ici un remarquable documentaire, sublimé par une mise en scène soignée, alternant slow motion et captations de danse en steadicam, le tout, superbement accompagnée par une musique composée par Pierre Aviat. Une magnifique immersion dans le monde de la danse, dans le corps et l’esprit d’un talentueux chorégraphe.

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    SPYRORO
    SPYRORO

    13 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Magnifique, grandiose. Benjamin millepied dans l'intimité d'un génie de la danse. De la modernité, du talent formidable.
    Sylvie V.
    Sylvie V.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2016
    Quel personnage merveilleux ! D'une générosité et d'une empathie grandiose sans parler de sa majesté quand il danse ! Un grand monsieur. Le docu-film n'est pas intrusif même s'il le suit partout on n'a pas la sensation de voyeurisme. Parfait. Bravo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Ce documentaire porte sur la création d'un ballet par Benjamin Millepied. Il est passionnant de pouvoir suivre le travail engagé, les prises de vue des réalisateurs sont très belles.
    Mais ce film dépasse largement ce seul sujet, l'Opéra de Paris et Benjamin Millepied ont les premiers rôles, les seconds sont tenus par d'excellents danseurs et une merveilleuse assistante.
    Comment Benjamin Millepied atterrit dans ce monument, le film ne l'évoque pas, mais on peut sentir immédiatement l'incompréhension et les vues divergentes. Un homme qui veut avancer, innover, casser le système d'une pédagogie pas assez bienveillante d'une hiérarchie rigide, réglée par des examens mais qui en ne mettant pas les formes et en ne suivant pas les codes en vigueur, se cogne à un mur d'une institution vénérable mais vieillissante. Les témoins sont bien choisis, mais aussi les absences de certaines personnes et les silences ou le détachement d'autres montrent que Benjamin Millepied a du mal à fédérer pas au delà de son groupe de danseurs.
    C'est aussi l'histoire des danseurs dans leur individualité, ils nous touchent en livrant leurs espoirs, leurs aspirations, leurs doutes, alors que quasiment tous sont issus d'un corps de ballet dans lequel il ne faut habituellement pas sortir.
    Et parfois, des situations et des échanges n'ayant rien à envier au théâtre de l'absurde.
    Cette histoire est en fait surtout celle d'une démission prévisible au regard de ce documentaire, d'un homme qui lutte contre une institution bien trop forte et vieille pour lui (un paquebot dit lui même le directeur de l'Opéra de Paris).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    En 2014, Benjamin Millepied prenait la tête du ballet de l'Opéra de Paris, pour en démissionner avec fracas moins de deux ans plus tard. Les caméras de Thierry Demaizière et Alban Teurlai se sont saisies de fragments de ce passage éclair, à l'occasion de la création du ballet d'ouverture de la première et unique saison du chorégraphe. En résulte un documentaire singulier et délicat, hommage amoureux à l’art de la danse, initialement créé pour la télévision et désormais à l’affiche dans une version rallongée : Relève, histoire d'une création.
    Des sous-sols aux toits en passant par une infinité de studios, Thierry Demaizière et Alban Teurlai nous entraînent deux heures durant dans les coulisses de l'Opéra Garnier et de la création du ballet de Benjamin Millepied, Clear, Loud, Bright and Forward. Trente-trois minutes élaborées en quarante-deux jours, soit un véritable contre-la-montre, indissociable de la personnalité atypique et captivante du chorégraphe, ancienne étoile du prestigieux New York City Ballet formé dès l’âge de trois ans à la danse africaine et contemporaine à Dakar. Benjamin Millepied pose un regard moderne sur la pratique de la danse, prônant la libération des corps par le plaisir et la spontanéité, accordant la priorité aux sensations plutôt qu’à la froide et mécanique rigueur du ballet classique à la française. En découle une création poétique et sensible, aux gestes précis et aériens, dont le dynamisme s’avère ici sublimé par des cadres et un montage haletants, étourdissants, dignes d’un clip musical et dont l’effet de saisissement est accentué par une alternance de musiques électro et classiques. Pour ce ballet, Benjamin Millepied s’est allié au compositeur minimaliste américain Nico Muhly et au jeune chef d’orchestre Maxime Pascal. Des instants de complicité entre les trois artistes aux répétitions obstinées, des explorations techniques avec les élèves aux doutes du chorégraphe, les temps forts de la mécanique créatrice sont habilement capturés et retranscris par les réalisateurs qui créent ainsi une œuvre dans l’œuvre, à la fois touchante, intime et sincère. Ils y dévoilent un processus de création haché, fragmenté, en constante réadaptation, soumis aux aléas matériels et temporels, mais aussi le quotidien des artistes, qui doivent souvent composer avec les lourdeurs et les déficiences des grands établissements : réunions administratives sans fin, matériel audiovisuel aux abonnés absents, planchers vétustes, mouvement social le jour J, exigences protocolaires incongrues – présence de François Hollande oblige, La Marseillaise doit être jouée en ouverture de ballet… L'occasion pour le spectateur d'entrevoir l’artiste à l’œuvre dans sa perpétuelle négociation avec le réel.
    Aux pesanteurs bureaucratiques s’ajoutent les règles et le folklore d’une institution vraisemblablement figée hors du monde et du temps. Les caméras suivent un chorégraphe soucieux de réformer la compagnie, instaurant un suivi médical des danseurs jusqu’alors inexistant, ou remplaçant les planchers délabrés qui malmenaient leurs articulations. Il pointe le racisme latent de l’Opéra de Paris, où placer une interprète métisse sur scène reste en 2015 inconcevable – celle-ci « casserait l’uniformité ». Critères corporels rigides, uniformité, concours stériles, brutalité de l’enseignement, hiérarchie «quasi-militaire » ou compétition malsaine entre les danseurs : Benjamin Millepied étrille sévèrement les us et coutumes de l’institution, allant jusqu’à qualifier de « papier-peint » le corps de ballet, et mettre en doute l’excellence de la formation. Des déclarations peu usuelles, qui ont fortement irrité lors de la première diffusion du documentaire en 2015. Relève met certes en lumière un choc des cultures (l’élitisme et le conservatisme à la française versus un artiste-électron formé « là-bas », Outre-Atlantique) mais également un choc des générations. Millepied succède en effet à Brigitte Lefèvre, ancienne danseuse et chorégraphe septuagénaire, pur produit de la maison et directrice de la compagnie durant près de vingt ans. Comme un symbole, la technologie et les écrans sont omniprésents, invariablement introduits par les tenants du renouveau. Thierry Demaizière et Alban Teurlai exhibent un trentenaire perpétuellement accroché à son smartphone ou à son ordinateur portable, et dont les élèves volent au secours munis d’enceintes bluetooth… autant d’instruments de travail de fortune qui permettent de pallier aux déficiences de l’institution. Et si le film fourmille d’instants de flottements et de blocages, c’est pour suggérer le mélange impossible des deux mondes : celui d’une noble maison figée et vieillissante face à celui, avide, indocile, d’une jeunesse créatrice et innovante, qui s’efforce de trouver sa place et de s’exprimer hors des institutions asphyxiées par la tradition et les privilèges.
    Relève n’est pas uniquement le portrait admiratif d’un chorégraphe dissident. C’est aussi celui de seize jeunes talents émergents, sélectionnés par Benjamin Millepied parmi les 154 danseurs du Ballet, et qui inspirent le titre du film. Une relève inaccoutumée, choisie indépendamment des échelons et critères usuels de la compagnie, et à laquelle les réalisateurs donnent la parole dans de délicats passages dansés. S’y laissent voir des corps libérés et sereins, exprimant la passion et le plaisir de la danse auxquels ces jeunes ont consacré leur énergie et une partie de leur enfance. Leurs voix y expriment également avec beaucoup de sensibilité leurs doutes et leurs ambitions, leurs espoirs d’avancement au sein du ballet ressuscitant avec l’arrivée de Benjamin Millepied. En choisissant de casser les codes de la « Grande Maison » pour placer seize danseurs sur un pied d’égalité le temps d’un ballet, le chorégraphe a souhaité montrer que ceux-ci ne sont pas seulement des interprètes à la technique rodée, mais aussi des personnalités riches, plurielles, et surtout, des artistes. Une occasion inespérée pour des danseurs auxquels il était jusqu’ici demandé de « se fondre dans le corps de ballet », conformément à une hiérarchie sacerdotale qui ne place sur le devant de la scène que quelques « étoiles » et « premiers danseurs » rigoureusement triés sur le volet. Et qui, surtout, excluait d’emblée des prétendantes comme Letizia Galloni, jeune femme métisse à laquelle Millepied confiera un rôle d’étoile dans un ballet classique (une première). Celui-ci ne cache par ailleurs pas sa volonté de sortir la discipline de l’entre soi, des murs confinés et bourgeois des prestigieux établissements, pour la rendre accessible à un large public : « Comment on va changer le public du ballet si on n’a pas des gens sur scène dans lesquels le public peut se reconnaître ? Si nous, avec l’art, on ne peut pas être un exemple pour notre société, alors où va-t-on ? ». Si cet hymne à la jeunesse et à la diversité a tourné court avec une démission très médiatisée, Relève a pour visée de réhabiliter le chorégraphe, qui poursuit désormais son travail de rénovation au sein de sa compagnie américaine, L.A. Dance Project.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Un documentaire agréable par son esthétique et instructif par les quelques informations qu'il donne sur l'univers de l'opéra de Paris et ses rigidités.
    Mais j'aurais aimé qu'il donne davantage la parole à tous ceux qui ont travaillé aux côtés de Benjamin Millepied, à commencer par les danseurs.
    Le film me semble trop flatteur et glamour pour être totalement objectif. On sent le journaliste tellement fasciné par le chorégraphe que ça en devient parfois chiant.
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Très bon moment de cinéma.
    Ce " documentaire " est un vrai film très bien réalisé et très bien monté.
    De très belles images mettent en valeur des danseurs sportifs de haut niveau.
    Lorsque l'excellence se construit sur un mode artisanal, le plaisir est poussé à son maximum pour atteindre la perfection.
    Des artistes artisans, tant sur les images que dans la mise en valeur de ces images.

    Du bel art.

    dom
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Benjamin Millepied, danseur chorégraphe est nommé directeur de la danse de l’Opéra National de Paris en novembre 2014. Thierry Demaisière et Alban Teurlai, apparemment en admiration pour lui, ont décidé de le suivre tout au long de la création de son premier spectacle en tant que directeur. C’est donc en pleine action que nous sommes immergés dans le cheminement de l’imagination, des répétitions, de la création des costumes, mais aussi des difficultés administratives et des blessures. L’attention accordée à la mise en scène, aussi bien dans l’approche visuelle, que dans le rythme où s’enchaînent les séquences au montage, fait de ce documentaire une plongée dans un récit passionnant. Il n’est donc pas nécessaire de connaître Benjamin ou d’aimer la danse pour apprécier Relève : Histoire d’une création, car tout est détaillé et plein d’entrain. Cependant, une petite réserve nous empêche de nous émerveiller. La prise de partie à adhérer à ce nouveau directeur est évidente. Benjamin Millepied ne semble avoir aucun défaut et les élèves interviewés estiment qu’ils ont beaucoup plus d’opportunités qu’avec Brigitte Lefèvre, l’ancienne directrice. Véritable témoignage d’un moment dans le corps de ballet de l’Opéra de Paris, Relève : Histoire d’une création est audacieux et captivant.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Thierry Demaizière et Alban Teurlai font ici le portrait de Benjamin Millepied, éphémère directeur de la Danse à l'Opéra de Paris. Le film montre le danseur chorégraphe au travail, de la conception de son ballet à la première représentation, en grande pompe, avec François Hollande et Nathalie Portman en "special guests". Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas ménagé ses efforts. L'homme a une énergie qui semble inépuisable (même si sa démission surprise 14 mois après sa prise de fonction prouve le contraire) et l'ambition de dépoussiérer la vénérable maison. On le voit d'ailleurs plusieurs fois se heurter à l'archaïsme de cette institution séculaire où toute tentative de changement et de modernisation met un temps fou à se concrétiser. Mais là n'est clairement pas le propos des réalisateurs qui ont simplement (mais magnifiquement) voulu montrer le processus créatif d'un artiste inspiré, ses questionnements, ses remises en cause, ses doutes et son enthousiasme débordant. Les répétitions interminables, les difficultés techniques, les interrogations permanentes, les blessures se suivent sans se ressembler grâce à un montage fluide et virevoltant, une image somptueuse mettant particulièrement bien en valeur les artistes, les visages et les corps et une bande son remarquable. Cette course haletante contre le temps pour approcher la perfection montre sans jamais perdre ni la grâce, ni l'humour, ni l'émotion, la somme de travail hallucinante qu'il faut déployer pour tenter d'y parvenir. On s'en doutait un peu mais ce documentaire (d'abord diffusé sur Canal en décembre 2015) explore de l'intérieur les arcanes de la création comme peu de films avant lui. À voir sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 septembre 2016
    Tres decue par ce film, est un peu trop tourné sur Benjamin millepied, j'aurais aimé qu'on voit plus les danseurs.
    Les images sont belles en revanche
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Un documentaire sur la création d'une oeuvre qui donne à voir toutes les facettes du projet (sauf la vie privée du chorégraphe, qu'on devine juste en pointillée).
    La description détaillée, jour par jour du process créatif fait du ballet lui-même presque un élément secondaire.
    Quel enthousiasme ! quelle passion ! mais aussi quelles résistances d'une institution peu habituée à se faire bousculer !
    La chute, en quelques mots à l'écran, tombe comme une douche froide mais ce n'est pas grave, nous sommes conquis et comme les danseurs, nous ne nous laisserons plus écraser par le poids des traditions.
    Un film qui montre le pouvoir de la détermination mais aussi ses limites. L'innovation, beaucoup trouvent cela attirant, mais lorsqu'il faut la mettre en oeuvre, les peurs font souvent obstacle.
    Le plus fort documentaire que je connaisse sur le process créatif.
    Cela m'a redonné envie de créer.
    Et vous ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Deux heures de pur bonheur! Pas une scène à jeter! Un véritable émerveillement! En sortant de la salle, c'est tout juste si on ne sent pas tout léger et prêt à danser en tutu ;-)
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Quel bonheur de constater que l'opéra de Paris puisse ne pas être synonyme de sadisme et de maltraitance! Qu'un directeur puisse affirmer que le plaisir soit au rendez-vous de la danse. Qu'il est vital de ne pas être sermonné inutilement, que l'exigence ne rime pas avec brutalité, quel bonheur !!! Et qu'en plus, à l'issue du spectacle, il complimente sa troupe et souligne que le sentiment de liberté est un plus, quelle révolution !! Je pense que l'accueil et l'enthousiasme sont des valeurs sûres de la danse, de l'art, de la vie, de la création et de la vitalité. Quid de son départ ?
    Emma C.
    Emma C.

    8 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Film/documentaire exceptionnel! Un délice pour les yeux et les oreilles.
    Les images sont magnifiques, et font ressentir au spectateur toute l'émotion dégagée par cet art.
    A voir absolument!
    Agathe L.
    Agathe L.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Un documentaire extra ordinaire qui nous fait découvrir un homme passionné et humain et la conception d'un ballet d'exception de a à z
    Un coup de cœur ! Parfait
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