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    Relève : histoire d'une création
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    Rémi S.
    Rémi S.

    12 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    J'ai pris une claque, visuelle et sonore, si bien qu'en sortant j'ai branché mon casque, lancé la bande originale du film, et me suis mis à danser en courant et en battant des bras sur le parvis de la BNF. Tout va bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Deux heures de pur bonheur! Pas une scène à jeter! Un véritable émerveillement! En sortant de la salle, c'est tout juste si on ne sent pas tout léger et prêt à danser en tutu ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Un documentaire agréable par son esthétique et instructif par les quelques informations qu'il donne sur l'univers de l'opéra de Paris et ses rigidités.
    Mais j'aurais aimé qu'il donne davantage la parole à tous ceux qui ont travaillé aux côtés de Benjamin Millepied, à commencer par les danseurs.
    Le film me semble trop flatteur et glamour pour être totalement objectif. On sent le journaliste tellement fasciné par le chorégraphe que ça en devient parfois chiant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 septembre 2016
    Tres decue par ce film, est un peu trop tourné sur Benjamin millepied, j'aurais aimé qu'on voit plus les danseurs.
    Les images sont belles en revanche
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Choc visuel et esthétique pour ce documentaire qui ringardise immédiatement tous les documentaires dans le genre. Les deux réalisateurs prennent grand soin de sublimer chaque mouvement de danse et le ballet final est une véritable explosion visuelle. La volonté de Millepied de faire bouger les choses couplée au talent des danseurs procure un véritable bain d'énergie. Dommage que l'aventure se soit terminée là pour lui mais on lui souhaite comme à chaque personne qui à aider à mettre sur pied son ballet, une belle continuation!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Benjamin Millepied venait de passer 20ans aux États-Unis. Après une carrière au New York City Ballet en tant que « principal dancer » (danseur étoile), il est nommé en 2014 directeur du ballet de l'Opéra au sein de l'Opéra National de Paris. Les réalisateurs Thierry Demaizière & Alban Teurlai ont suivi le chorégraphe et nouveau directeur durant plusieurs semaines et lèvent le voile sur le processus de création de “Clear, Loud, Bright, Forward”, son nouveau ballet de 33 minutes où 16 jeunes danseurs parmi les 154 du ballet ont eu la chance et le privilège d’y participer.

    Le chorégraphe succède à Brigitte Lefèvre qui aura dirigé la compagnie pendant 20ans (et que l’on peut apercevoir à travers le documentaire de Frederick Wiseman : La Danse, le ballet de l'Opéra de Paris - 2009). Deux mondes les séparent, elle avait 70ans quand elle a quitté ses fonctions et lui 37 quand il l’a remplacé. Des méthodes d’un autre âge, une approche différence, un autre style, une tout autre vision qui viendra bousculer les codes de cette vieille institution fondée au XVIIème siècle ! De par son regard et sa culture, il espère insuffler à la vieille dame et aux danseurs un souffle nouveau, mais il n’est jamais simple de changer des règles inscrites dans le marbre.

    Des premières répétitions jusqu’au filage, les doutes et la fatigue se font ressentir aussi bien sur le visage du chorégraphe que sur l’ensemble de la troupe. Ils se donnent corps et âmes, se blessent et souffrent en silence jusqu’à la grande première. Durant 120 minutes, les réalisateurs parviennent avec une rare aisance à nous immiscer au sein d’un univers feutré, où entrechats & arabesques se succèdent dans une gestuelle dont seul le chorégraphe à le secret.

    La caméra nous entraîne dans les différents recoins de l’Opéra, des loges en passant par les bureaux aux salles de répétition jusqu’aux coulisses. Ça fourmille non seulement sur scène mais aussi en dehors, comme en atteste les innombrables intervenants que l’on est amené à croiser dans l’intimité du chorégraphe (l’assistante de B.M., le délégué syndical, le directeur général, la chef de chant, l’administrateur, la créatrice des costumes, le chef du service couture, le régisseur général, les accessoiristes, les médecins de danse, les scénographes, le compositeur, le chef d’orchestre, …).

    Relève : Histoire d'une création (2016) dresse le portrait de Benjamin Millepied qui s’échine à donner corps et âme à sa création tout en essayant tant bien que mal de dépoussiérer cette institution sclérosée et d’un autre âge. On s’étonnera d’ailleurs de voir le chorégraphe dire tout haut ce que plein de gens pensent tout bas. Il ne rechigne jamais à dézinguer l’institution qui l’emploi, n’hésitant pas un instant à dévoiler ses défauts (et ils sont nombreux), souhaitant tellement redynamiser, changer les règles et donner plus de libertés aux danseur(se)s. Ses propos sont très intéressants et en disent long sur le raciste sous-jacent au sein de l’Opéra « j’ai entendu très clairement en arrivant, "on ne met pas une personne de couleur dans un ballet parce que ça fait une distraction". Ça veut dire que, si y a 25 filles blanches avec une fille noir (…) dans un corps de ballet tout le monde doit être pareil, tout le monde doit être blanc ». La transition pour lui est d’autant plus violente que, venant des États-Unis où la culture du melting-pot est bien encrée, en arrivant en France, il a clairement dû déchanter.

    Nul besoin d’être un passionné de danse (ce qui est mon cas) pour apprécier à sa juste valeur le film tant ce dernier parvient facilement à nous captiver. On suit pas à pas le cheminement créatif du chorégraphe, l’importance qu’il accorde aussi bien à la musique qu’à ses danseurs et on n’en perd pas une miette jusqu’à la grande première. Un chorégraphe avant-gardiste avec une vision moderne des corps et de la danse et une liberté de ton qu’on lui envie. Rappelons tout de même qu’il aura au moins eu le mérite de grandement améliorer les conditions de travail des danseurs, en remplaçant les parquets en bois et en instaurant un suivi médical pour chacun des danseurs. S’il avait eu plus de temps, sans nul doute qu’il aurait fait beaucoup pour l’institution, mais comme nous l’indique la toute fin du film, Benjamin Millepied donnera finalement sa démission 4 mois après cette grande première, n’ayant pu trouver au sein de l'Opéra National de Paris toute la liberté créative dont il rêvait, après seulement 18 mois de mandat.

    Thierry Demaizière & Alban Teurlai nous offrent ici un remarquable documentaire, sublimé par une mise en scène soignée, alternant slow motion et captations de danse en steadicam, le tout, superbement accompagnée par une musique composée par Pierre Aviat. Une magnifique immersion dans le monde de la danse, dans le corps et l’esprit d’un talentueux chorégraphe.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Un magnifique documentaire sur l'arrivée de Benjamin Millepied en tant que directeur artistique ainsi que sur sa première création pour l'Opéra de Paris. Les images sont époustouflantes. Les danseurs sont vraiment mis en avant. On voit la détermination du directeur artistique à faire passer l'Opéra au XXIè siècle. Entre les séances de répétition et de création ou les réunions, on prend connaissance du fonctionnement de l'Opéra et celui de Millepied, très différent l'un de l'autre et qui explique aussi son départ précipité. Son ballet de 33 min qu'il crée en 40 jours "Clear, Loud, Bright, Forward" est somptueux. Un grand danseur-chorégraphe qui n'a pas trouvé sa place dans la célèbre institution française. C'est bien dommage.
    brunetol
    brunetol

    193 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Encore un de ces documentaires qui fait de l'ombre à tant de vaines fictions. Magnifiquement capté par les caméras d'Alban Teurlai, le travail de Benjamin Millepied à l'Opéra de Paris prend un relief épique. Comme un ange qui passe dans cette maison poussiéreuse et lestée d'archaïsmes militaires, le divin chorégraphe à la beauté solaire se fraye un chemin difficile jusqu'à la première d'un spectacle somptueux qui sera son chant du cygne à Garnier, puisqu'il jettera l'éponge quelques semaines seulement après cette courte apothéose. On guette un faux pas, un trait de caractère antipathique, une bassesse : en vain. Est-ce le réel ou la volonté des réalisateurs ? Millepied apparait comme immaculé, touché par la grâce des bonnes fées qui se sont relayées autour de son berceau : constamment attentif aux soucis de ses danseurs qu'il ne cesse jamais d'encourager et de féliciter, effaré par les lourdeurs de la machine qu'il tente de secouer à grand coup de sourires enjôleurs, travailleur infatigable... Tout en faible profondeur de champ, enchaînant les gros plans virtuoses, le travail de la caméra est hallucinant d'élégance ; d'un bout à l'autre le montage est haletant, les personnages attachants, parfois bouleversants. Même le câblage d'un haut-parleur sur un ordinateur devient ici une épopée drolatique majestueusement mise en scène. Du très grand art documentaire, dans la lignée d'un Wiseman, la qualité de l'image en plus.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2016
    Un documentaire intéressant où l'on comprends mieux la démission de Millepied face à une institution difficile à faire bouger. On sent une vraie passion de tous les artistes et une grande ferveur, qui fait de cette troupe l'une des plus belle au monde.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Thierry Demaizière et Alban Teurlai font ici le portrait de Benjamin Millepied, éphémère directeur de la Danse à l'Opéra de Paris. Le film montre le danseur chorégraphe au travail, de la conception de son ballet à la première représentation, en grande pompe, avec François Hollande et Nathalie Portman en "special guests". Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas ménagé ses efforts. L'homme a une énergie qui semble inépuisable (même si sa démission surprise 14 mois après sa prise de fonction prouve le contraire) et l'ambition de dépoussiérer la vénérable maison. On le voit d'ailleurs plusieurs fois se heurter à l'archaïsme de cette institution séculaire où toute tentative de changement et de modernisation met un temps fou à se concrétiser. Mais là n'est clairement pas le propos des réalisateurs qui ont simplement (mais magnifiquement) voulu montrer le processus créatif d'un artiste inspiré, ses questionnements, ses remises en cause, ses doutes et son enthousiasme débordant. Les répétitions interminables, les difficultés techniques, les interrogations permanentes, les blessures se suivent sans se ressembler grâce à un montage fluide et virevoltant, une image somptueuse mettant particulièrement bien en valeur les artistes, les visages et les corps et une bande son remarquable. Cette course haletante contre le temps pour approcher la perfection montre sans jamais perdre ni la grâce, ni l'humour, ni l'émotion, la somme de travail hallucinante qu'il faut déployer pour tenter d'y parvenir. On s'en doutait un peu mais ce documentaire (d'abord diffusé sur Canal en décembre 2015) explore de l'intérieur les arcanes de la création comme peu de films avant lui. À voir sans hésiter.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Benjamin Millepied, danseur chorégraphe est nommé directeur de la danse de l’Opéra National de Paris en novembre 2014. Thierry Demaisière et Alban Teurlai, apparemment en admiration pour lui, ont décidé de le suivre tout au long de la création de son premier spectacle en tant que directeur. C’est donc en pleine action que nous sommes immergés dans le cheminement de l’imagination, des répétitions, de la création des costumes, mais aussi des difficultés administratives et des blessures. L’attention accordée à la mise en scène, aussi bien dans l’approche visuelle, que dans le rythme où s’enchaînent les séquences au montage, fait de ce documentaire une plongée dans un récit passionnant. Il n’est donc pas nécessaire de connaître Benjamin ou d’aimer la danse pour apprécier Relève : Histoire d’une création, car tout est détaillé et plein d’entrain. Cependant, une petite réserve nous empêche de nous émerveiller. La prise de partie à adhérer à ce nouveau directeur est évidente. Benjamin Millepied ne semble avoir aucun défaut et les élèves interviewés estiment qu’ils ont beaucoup plus d’opportunités qu’avec Brigitte Lefèvre, l’ancienne directrice. Véritable témoignage d’un moment dans le corps de ballet de l’Opéra de Paris, Relève : Histoire d’une création est audacieux et captivant.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2016
    En 2014, Benjamin Millepied a pris la tête du ballet de l’Opéra de Paris. Un an plus tard, son spectacle « Clear, Light, Bright, Forward » ouvre la saison 2014/2015 en présence du Président de la République. « Relève » est, comme son sous-titre l’annonce, l’histoire de cette création. Mais c’est aussi l’histoire d’une relève, d’un changement de direction à la tête du plus célèbre ballet au monde.

    « Relève » vient s’ajouter à la liste déjà longue des documentaires consacrés à la danse. L’un, il y a quelques mois, était consacré à Ohad Naharin ; l’autre, il y a quelques années, à Pina Bausch. Ici les documentaristes ont suivi Benjamin Millepied dans la préparation d’une œuvre très contemporaine, interprétée par les danseurs classiques du ballet. Pendant quarante jours, Millepied est au four et au moulin, avec les danseurs, les musiciens, les costumiers… Son assistante veille au grain et tente, tant bien que mal, de lui faire respecter un agenda dément. Le documentaire nous parle moins de l’art de la danse que de la difficulté à monter un projet complexe.

    Mais « Relève » a une seconde dimension qui suscite un malaise. Le documentaire est un manifeste en faveur des réformes que le nouveau directeur appelle de ses vœux. Il veut rompre avec la hiérarchie étouffante du corps de ballet en confiant à des sujets ou même à des coryphées des premiers rôles. Il manifeste un souci inédit pour le bien-être, la santé, la nutrition des danseurs. Rien que de très louable dans ses promesses. Sinon que Millepied a claqué la porte de l’Opéra quatre mois après le succès de sa création. Vaincu par une bureaucratie aveugle ? Ou victime de ses caprices de diva ? Le documentaire n’en dit mot et nous laisse sur notre faim.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2016
    Quel bonheur de constater que l'opéra de Paris puisse ne pas être synonyme de sadisme et de maltraitance! Qu'un directeur puisse affirmer que le plaisir soit au rendez-vous de la danse. Qu'il est vital de ne pas être sermonné inutilement, que l'exigence ne rime pas avec brutalité, quel bonheur !!! Et qu'en plus, à l'issue du spectacle, il complimente sa troupe et souligne que le sentiment de liberté est un plus, quelle révolution !! Je pense que l'accueil et l'enthousiasme sont des valeurs sûres de la danse, de l'art, de la vie, de la création et de la vitalité. Quid de son départ ?
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Le film est un bel exercice humble et dévoué à l’art de la danse, à l’instar, et souhaitons-le, de l’homme dont il esquisse le portrait.
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Très bon moment de cinéma.
    Ce " documentaire " est un vrai film très bien réalisé et très bien monté.
    De très belles images mettent en valeur des danseurs sportifs de haut niveau.
    Lorsque l'excellence se construit sur un mode artisanal, le plaisir est poussé à son maximum pour atteindre la perfection.
    Des artistes artisans, tant sur les images que dans la mise en valeur de ces images.

    Du bel art.

    dom
    Les meilleurs films de tous les temps
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