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Ykarpathakis157
4 517 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 3 août 2021
Le message central de To the Bone est que les personnes souffrant de troubles alimentaires iront mieux quand elles décideront d'aller mieux et que le fait de les laisser toucher le fond les aidera à atteindre le point où elles décideront d'aller mieux. Décortiquons cela si le simple fait de désirer suffisamment une chose donnait aux gens la volonté et les compétences nécessaires pour atteindre leurs objectifs y aurait il quelqu'un parmi nous des gens qui serait en surpoids dépendant sans emploi ou sans abri. Si toucher le fond était un excellent catalyseur de guérison les toxicomanes traités au médicaments ne s'en remettraient-ils pas toujours. La vérité est que toucher le fond n'a rien à voir avec l'acquisition des compétences nécessaires pour se rétablir. Je n'ai vu aucun exemple dans le film de la façon dont un adolescent ou un jeune adulte pourrait mieux faire face aux pressions sociétales pour être mince et je ne vois pas ce qu'une personne souffrant d'un trouble alimentaire ou l'être cher d'une personne souffrant d'un trouble alimentaire pourrait gagner à regarder cette histoire...
Anorexie, boulimie, obésité, cette "fable" sociale dramatique traite peut-être uniquement de la première maladie cité mais évoque naturellement toute les autres puisque le récit raconte l'avant et pendant d'une nouvelle vie en communauté pour vaincre ou plutôt, soigner cette horreur qui ronge de l'intérieur. Lily collins pour l'un de ses derniers rôles cinéma connu épate sincèrement par sa transformation physique hors-normes qui à réellement dû pour elle-même, lui faire comprendre cette maladie, un rôle psychologique remettant en cause un état mental devenu sensible. Un rôle là changeant radicalement des autres ou elle fut naturellement la jeune femme pétillante qu'elle est toujours heureusement. Un récit montrant la place de l'intéresser au cœur sa famille qui s'est au fil des années, déchirée et éloignée, pas uniquement par cette tragédie mais aussi aussi par l'ensemble des problèmes personnels qui ont éclater. Keanu Reeves en psychologue et médecin d'aventure ne m'à personnellement pas assez convaincue, comme la plupart des films dans lesquels il fut présent. Manque de sincérité, mise en scène personnelle absente, cet acteur ayant pourtant une longue carrière n'à pour moi réellement volé qu'à travers la complexe et révolutionnaire trilogie "Matrix". Mise en scène justement, cette demeure ou se retrouve ces jeunes malades fut très bien penser puisqu'en mettant la seule ado obèse au cœur des murs, celle-ci représente parfaitement cette nourriture qui manque cruellement, une nourriture que ces jeunes devraient avaler sans pour autant y parvenir, bien sûr c'est une connotation. Carrie Preston en belle-mère autoritaire à sa manière et n'acceptant aucune des réelles raisons des maux d'Ellen, lâche sa belle-fille sans chercher à comprendre quoi qu'ce soit. Lili Taylor en mère biologique, ayant laisser sa fille incapable de voir sa fille dans cet état de désolation et vivant dans l'éloignement personnel. La scène de la première thérapie familiale fut révélatrice pour chacun, et celle des réelles retrouvailles entre mère et fille dans cette immense tente fut choc pour son état d'esprit, remettant nos actrices à leur état d'origine. Un drame social et familiale sincère, à la courte romance mais percutant sur cette maladie féroce transformant une personne, un casting impeccable et des moments sincères.
To the bone ne m'a pas totalement convaincu. Le film a quelques moments assez touchants et mignons par ci par là ce qui le rend pas désagréable à regarder, et les acteurs sont plutôt bons. Mais hormis cela, le film est assez creux. Je n'y connais rien à l'anorexie, mais la morale me semble bien trop niaise et simpliste pour pouvoir régler cette maladie. De plus, le film ne sait pas trop où se situer, on ne sait pas trop si c'est un drame façon "Shame" de Steve McQueen, ou alors si le film essaie plutôt d'être une comédie. Au final, To the bone a un humour qui tombe à plat la plupart du temps, et un ton parfois trop larmoyant. De plus, le personnage principal n'est franchement pas attachant et plutôt méprisable. Bref, tout n'est pas à jeter dans le fill mais globalement, je le trouve assez vide et niais. Dommage.
Ce premier film sur le sujet délicat qu’est l’anorexie débute avec un avertissement laissant entendre qu’il contient des séquences choquantes et difficiles. On pourrait avoir peur au début en se disant que nous allons avoir droit à des moments difficilement soutenables allant de la mutilation à des choses peu ragoûtantes, des moments laissant apparaître un côté quelque peu voyeuriste mais c’est tout le contraire qui se produit. « To the bone » n’édulcore jamais son sujet mais ne tombe pas dans cet écueil ni dans les scènes chocs. De la même manière, on aurait pu sombrer dans un dolorisme et un pathos de mauvais aloi mais, encore une fois, la réalisatrice Marti Noxon parvient à extraire son film de ce piège. Tiré de sa propre histoire, elle réussit son long-métrage et rend le sujet limpide, réaliste, juste et fort sans braconner dans ces travers opportunistes destinés à écœurer ou faire pleurer dans les chaumières.
En prenant comme personnage principal une fille dont l’anorexie n’est pas excessive, elle permet une certaine identification du spectateur et une empathie envers cette maladie psychologique complexe qui ferait le sujet parfait pour une soirée thématique de prime-time télévisé. La plupart des aspects de l’anorexie sont montrés sans fard, des causes aux conséquences en passant par les peurs qu’elle engendre pour la personne qui en souffre et son entourage. Cela permet de mieux l’appréhender sans stigmatiser personne et donne à « To the bone » un aspect bienveillant voire apaisant en dépit du drame vécu. L’histoire ici n’oublie jamais l’émotion sans que celle-ci soit forcée comme on le disait précédemment. La séquence de la thérapie familiale est bouleversante tout comme celle, vers la fin, d’une mère qui tente de sauver sa fille alors que cet instant aurait pu être ridicule (on n’en dira pas plus). Difficile de retenir ses larmes surtout que l’écriture des personnages permet d’éviter de nombreux clichés (la belle-mère maladroite mais aimante) et même de les renverser (le danseur de ballet supposément gay).
Les seconds rôles sont donc bien écrits et il fait plaisir de voir Keanu Reeves dans une prestation comme celle-ci. Mais c’est Lily Collins qui épate le plus. Sa préparation au rôle a dû être plutôt intense mais bien au-delà de la transformation physique, c’est son jeu tout en nuances et en retenue qui retient l’attention. Elle ne cherche jamais la prestation oscarisable et préfère une une intériorité de jeu appréciable. Il y a une foultitude de petits détails qu’elle retranscrit (dans ses mimiques ou ses réactions) qui font beaucoup et permettent au film de s’élever encore plus. En revanche, on sent que la réalisatrice fait ses débuts et se sent plus à l’aise pour raconter une histoire et l’illustrer que de faire du zèle avec sa caméra. Pour ce genre de sujet ce n’est pas préjudiciable mais la mise en scène est très basique, proche du téléfilm. Et on pourra trouver la conclusion un peu trop abrupte, belle et facile. Il n’en demeure pas moins que « To the bone » heurte, interpelle sans forcer et nous touche totalement sur ce sujet rare au cinéma.
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Un film fort, émouvant, "juste". Pour vivre cette terrible maladie à travers ma fille de 16 ans, l'histoire tient la route ; on sent bien que la réalisatrice maîtrise le sujet. Les acteurs sont tous parfaits (mention spéciale pour Lily Collins et Keanu Reeves). Un film qui a l'immense mérite d'exister, sans cliché aucun, et donne une vision (hélas) réelle de cette épreuve épouvantable, tant pour l'intéressée que pour l'entourage familial. Seuls bémols s'il fallait en évoquer : pas suffisamment de séquences entre le psychiatre et la malade, ainsi qu'au sein de la famille (c'est une maladie "tentaculaire"). spoiler: Laisser les malades manger ce qu'ils veulent aux repas est également inexacte. L'approche des repas est bien plus cadrée d'habitude et fait partie de la thérapie . Mais je pinaille, ce film est indispensable pour ceux qui connaissent pas ou peu la maladie (c'est souvent le cas quand on y est pas confronté) et fait du bien pour ceux qui le vivent ou l'ont vécue (personnellement ou à travers quelqu'un).
Quel beau film ! Lily Collin est juste incroyable dans ce rôle. En dehors de sa perte de poid impressionnante (dangeureuse, mais signe d'une grande détermination en temps qu'actrice), elle interprète le rôle de Ellen avec brio. Nul besoin de longues tirades, de grandes conversations. Son seul visage et son allure fatiguée par la vie sufisent. Le film rend hommage a toutes les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire. Sans basculer dans le dramatique, le sujet est aborder d'une "jolie" façon. Durant 1h40 de film, j'ai été émue, choquée et impacter par les conséquences de l'anorexie. Mais j'ai aussi énormément sourit et rie ! Les personnages un peu décalés ont vraiment donné un aspect léger. Ce qui rend ce film beau mais pas triste. Enfin il souligne le fait qu'il n'y ai pas besoin de "raison" pour être anorexique ou tout autre. Le personnage principal n'a vécu aucun traumatiste qui l'a rendue comme ca. Il n'y a pas de recherche de cause ou de declencheur. Juste l'acceptation de la maladie et la recherche de détermination afin d'en guérir.
Bref un film qui remet les idées en place, boulverse mais qui surtout laisse un joli sourrire sur les levres !
Un excellent film poignant et émouvant qui traite d'un sujet sensible avec justesse. Les acteurs jouaient bien et certaines scènes étaient très dures, voire choquantes, ce qui m'a permis de réaliser l'ampleur de cette maladie et de comprendre davantage les victimes.
Un très beau film qui dépeint la dure réalité de l'anorexie. Je ne saurais dire si c'est réaliste mais en tout cas il m'a éduqué et m'a permis de comprendre le quotidien des malades et de, à défaut de les comprendre réellement, entrapercevoir leurs blocages. Les acteurs jouent bien et c'est un beau film, quoiqu'un peu long parfois mais c'est ce qui en fait sa dureté. Je vous le conseille.
C'est vraiment un bon film, qui je pense retranscrit bien la façon dont l'anorexie mentale influent sur la perception qu'ont les malades de voir leur corps et la vie tout autour. Cela nous montre la maladie sous toutes ses formes, notamment la façon dont elle touche la personne malade mais aussi son entourage.
La guérison est une quête, elle ne s'acquière pas du jour au lendemain, c'est un long travail pour lequel il faut beaucoup de volonté mais aussi de l'aide pour aller dans la bonne direction. Pour moi c'est un sujet universelle dans le sens où même si là il est question d'anorexie cela peut s'appliquer à beaucoup d'autres maladies, comme l'alcoolisme ou la dépression...
En tout cas les acteurs sont très bon et la thérapie vraiment originale. Le film est émouvant sans être dramatique. C'est vraiment un bon film.
Un très bon film qui traite avec justesse de ce sujet très délicat. Le ton est juste , la description des méthodes de soins est précise, et puis le film ne manque pas de poésie aussi, , sans tomber dans le trop "artiste"", mais la mise en scène est efficace, et bien menée.L'actrice Lily Collins , folle de Phil Collins est formidable.
Mon avis est partagé sur ce film, d'un côté je salue le fait de prendre la thématique de la maladie d'Anorexie mentale pour en faire un film encore faudrait-il que cette thématique soit convenablement développée. Ce qui n'a pas été le cas. Le rôle de Keanu Reeves est sans grand intérêt. Une maladie aussi prenante aurait méritée d'être plus expliquée, afin que le spectateur comprenne tout l'enjeux dont il ressort, cette maladie est encore trop peu comprise, on la stigmatise à tords, on la refoule, on en a honte. Il était intéressant de voir le comportement de Ellen, qui adopte les "codes" alimentaires des anorexiques : mâcher la nourriture sans jamais l'avaler puis la recracher, se faire vomir, courir jusqu'à l'épuisement, souhaiter mourir......Cette partie où elle se voit mourir est intéressante mais pas assez développée. Le film manque clairement d'émotions, on parle quand même de rejet, de mal être profond. Si l'on souhaite faire un film sur une thématique aussi dure, il faut pouvoir l'assumer, ce n'est pas le monde des bisounours qu'il faut montrer ! Peut-être qu'un jour, un film saura montrer la noirceur de cette maladie telle qu'elle est.
Ce premier film réalisé par Marti Noxon (surtout connue pour son travail de scénariste et notamment sur des séries) et sorti en 2017 sur Netflix n'est pas mal. Malgré tout, même si je reconnais que le film est réussi, je n'irai pas dans le sens de l'avis général en disant que c'est un très bon, voir excellent, film. C'est ici l'histoire de Ellen qui est anorexique et dont la famille cherche une "guérison", notamment grâce au docteur Beckham et à son institut. Au début j'avais un peu peur d'être devant une sorte de "Nos étoiles contraires", c'est à dire de créer une histoire d'amour entre deux personnages malades et de jouer sur la maladie pour créer des scènes larmoyantes. Mais non, au contraire, le but est tout d'abord ici d'avoir un sujet crédible et surtout touchant sur cette maladie dont on ne parle d'ailleurs pas assez. Et de ce côté-là, le film est réussi, nous avons des personnages touchants auxquels nous pouvons nous identifier et le film ne tombe pas pour autant dans le larmoyant toutes les trente secondes. Ce n'est en effet pas parce-que nous sommes devant un film abordant un sujet grave que nous devons être constamment dans le drame. Nous ne sommes donc pas dans le documentaire mais nous ne sommes pas non plus dans le teen movie léger, c'est-à-dire que le film est bien conscient de la gravité de son sujet et nous avons ainsi des scènes qui peuvent quelques fois choquer un public non averti (ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il y a un message d'avertissement au début du film). Tout ce côté-là est donc très réussi, de même que les relations au sein de la famille de Ellen. Cependant, je n'ai pas accroché à l'ensemble du film, j'y ai quelques fois trouvé des longueurs et je n'ai pas trop aimé les relations entre les personnages de l'institut. Je trouve que le film tombe ici dans des relations d'un teen movie classique et n'en est donc pas très original. De plus, la fin est assez prévisible, bien qu'elle possède de bons côtés. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Lily Collins qui est vraiment impressionnante dans son personnage. Les seconds rôles jouent également très bien. "To the Bone" est donc un film qui reste assez bon dans l'ensemble même s'il ne m'a pas spécialement marqué.
Un film riche qui nous fait découvrir l'anorexie, son combat, les moments hauts et les moments bas à travers un élan de soutien entre des personnes atteintes des mêmes troubles. Parce qu'on est plus fort à plusieurs et parce qu'on peut venir à bout des choses même les plus difficiles.