Mon compte
    Nos batailles
    Note moyenne
    3,7
    1985 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nos batailles ?

    164 critiques spectateurs

    5
    13 critiques
    4
    69 critiques
    3
    48 critiques
    2
    26 critiques
    1
    4 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    188 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    "Nos batailles" est un film social et frais à la fois. En effet le réalisateur et scénariste Guillaume Senez traite des problèmes des usines et de leur rentabilité face aux employés et aux syndicats tout en tant abordant l'abandon d'une mère dans une famille. Ça semble beaucoup, mais la manière dont les sujets sont développés et le découpage du scénario rendent le tout original. Les nombreuses ellipses évitent les traditionnels discours et focalisent sur d'autres moments de vie tout aussi importants mais moins vus au cinéma. La sobriété de la réalisation et l'improvisation des acteurs permettent de donner énormément d'authenticité au tout. Romain Duris est excellent, c'est l'un de ses plus beaux rôles. Laure Calamy prouve de plus en plus qu'on peut compte sur elle. L'absence de musique n'est pas gênant. Le film risque d'être dans la liste des prochains Césars.
    Stéphane C
    Stéphane C

    60 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Un beau film au sujet "déjà vu" mais plutôt bien traité qui met l'accent sur l'absence de la mère et sa place prépondérante au sein du foyer familial, mais aussi sur le déni et dénuement du père qui se retrouve sommé de s'en sortir... Le réalisateur jette, à travers ce drame conjugal, un regard sur la violence du monde actuel tant sur le plan psychologique que social...
    🎬🎬🎬
    Olivier Bastien
    Olivier Bastien

    3 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Le thème n'a en soit rien de très original. Mais la façon de traiter le sujet, la sobriété dans la mise en scène et le jeux des acteurs subliment cette histoire. Chronique de véritables épreuves de vie que sont l'abandon, la mort, le combat. Epreuves que traverse Olivier Valet, très bien incarné par Romain Duris, en le faisant grandir. A voir !
    Chris58640
    Chris58640

    212 abonnés 758 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Sur un thème d’une banalité qui pourrait paraitre plombante, Guillaume Senez réussit un très joli film, tout en délicatesse et en subtilité. Sur le papier, son film ne part pas gagnant : le point de départ du type qui se retrouve seul avec ses deux enfants parce sa femme le plaque, c’est vieux comme « Kramer contre Kramer », c’est le quotidien de beaucoup de gens et comme thème de film, ça ne fait pas rêver grand monde. En plus, en se renseignant un peu, on apprend que Senez a tourné sans dialogues écrits, laissant une part immense à l’improvisation. Dans le fond comme dans la forme, « Nos Batailles » (type bateau, affiche sans imagination) part avec un vrai handicap, et pourtant… Au final, on assiste avec ce film à un petit miracle. Déjà, Guillaume Senez calibre son film comme il faut, il a juste la bonne durée, il ne baisse pas de rythme, on peu y trouver de tout : du suspens, de l’émotion, quelques sourires aussi (pas beaucoup, mais au milieu d’un film assez sombre, ça se remarque plus !). Une musique sympa, bien utilisée, une réalisation très propre, la copie de Guillaume Senez, sans faire d’esbroufe, mérite une bonne note. Le casting est à l’avenant et c’est surtout Romain Duris qui impressionne. Parce qu’il est quasiment de toutes les scènes, parce qu’il passe par toutes les émotions, parce qu’il compose un personnage complexe, pétri de qualités et de défauts qui se croisent, s’entremêlent, il donne corps à un très beau personnage de père. Il est un père aimant, maladroit, parfois irresponsable, parois étouffant. Mais il est aussi un frère, un fils, un ami aimant, maladroit, parfois irresponsable, parfois étouffant, Il improvise beaucoup, mais il faut le savoir pour le remarquer parce que si on ne le sait pas d’emblée, on ne s’en doute pas une seconde, ce qui est la preuve d’un talent d’acteur très maîtrisé. Duris est capable de tout jouer, il l’a déjà prouvé plein de fois, ici, il enfonce le clou encore un peu plus. A ses côtés, les enfants (Basile Grunberger et Lena Girard Voss) sont évidemment désarmants de naturel, ils sont pile dans le ton qui convient, ils n’en font pas trop, ils sont formidablement bien dirigés. Et puis Romain Duris est entouré d’un casting féminin qui fait très bien le job, de Laura Calamy en syndicaliste et amie faussement joviale (un personnage intéressant qui aurait presque mérité plus de lumière), à Laetitia Dosch en sœur qui n’hésite pas à appuyer là où ça fait mal, en passant par Lucie Debay, qui interprète Laura. On ne la verra pas beaucoup mais il ne lui faut pas plus de trois-quatre scènes en apparence anodines pour qu’on comprenne vite qu’elle est émotionnellement au bord de la rupture. C’est aussi grâce à un scénario finement écrit que tous ces acteurs arrivent à faire passer tellement de choses. Le scénario de « Nos Batailles », c’est la vraie force de ce film car il évoque la détresse d’un père « abandonné » sous l’angle difficile de la prise de conscience. Le personnage d’Olivier va devoir passer par plusieurs étapes, comme un deuil, pour rebondir : le déni, puis il cherche s’il y a un autre homme (parce que c’est l’explication la plus confortable pour lui, celle qui évite de se remettre en question), puis la colère, puis la tentative idiote de retrouver lui-même Laura (au risque de tout aggraver) jusqu’à enfin, poussé par ses enfants, une remise en question, une prise de conscience, une sorte de nouveau départ dans tous les sens du terme. Olivier, même si ce n’est jamais dit franchement, reproduit le schéma paternel, celui d’une génération où les hommes gagnaient l’argent à l’usine et les femmes se chargeaient silencieusement et consciencement de tout le reste. Sauf que les temps ont changés et qu’aujourd’hui, les femmes craquent et se cassent. Il le sait, au fond, qu’il a reproduit ce schéma, il n’y a qu’à voir la façon dont il se braque dés qu’on évoque le sujet de son père. Il a beau se faire violence, il a beau se considérer comme un homme moderne (ce qu’il est malgré tout), quelquefois, par une parole, il trahit une pensée profonde encore assez machiste. Il n’y a qu’à voir le scud qu’il envoie à sa sœur pour la convaincre de rester encore un peu au foyer (et tenir lieu de maman de substitution), il le regrette aussitôt mais la mal est fait : le naturel est revenu au galop ! Cette épreuve, aussi douloureuse soit-elle, est salutaire pour Olivier, qui ouvre les yeux, qui prend conscience que des enfants, ça ne pousse pas tout seul, qu’il a besoin d’aide, et pas seulement au quotidien. Le fin du film est très bien vue et parfaitement dosée : pas de happy end, pas de rebondissement, juste une porte qui s’ouvre, un peu amère mais aussi pleine d’espoir, une très belle fin qui me convient parfaitement. « Nos Batailles » a une autre qualité, celle d’évoquer les conditions de travail dans les plateformes type « Amazon », et ces conditions mériteraient presque un long métrage à elles seules : Management par la peur, médecine de travail complice de la direction, cadences infernales et heures sup imposées, conditions de travail dégradantes (pas de chauffage ou presque), mise en compétition des ouvriers entre eux, tout ce qui est montré dans « Nos Batailles » est édifiant et probablement très proche de la réalité. La scène d’ouverture, courte mais violente, pose d’emblée le problème et sans ambigüité. Montrer tout cela dans une fiction a, je trouve, bien plus de poids que dans tous les documentaires possibles. Parce que l’on s’est attaché à Olivier, à sa personnalité, à ses problèmes personnels, on ressent avec une acuité plus forte la violence de son travail. En résumé, difficile de trouver à redire à « Nos Batailles » qui constitue une vraie bonne surprise dans cette rentrée cinéma. Sans promo, avec un sujet aussi banal et plombant, Guillaume Senez n’en a que plus de mérite : son film est une indéniable réussite.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    « Nos batailles », le second long-métrage de Guillaume Senez est décevant car si la bande annonce laisse entendre un thriller psychologique suite à la disparation brutale d’une femme qui semble avoir « pété un câble » avec une histoire de brûlure provoquée par une casserole d’eau chaude sur son fils … le film est en fait plutôt axé sur le parcours professionnel de son mari, Olivier (Romain Duris), 53 ans, chef d’équipe dans une grande boite de vente par correspondance (la société ameliz.com) et très voire trop proche de ses employés selon de la directrice des ressources humaines. Traumatisé par le suicide d’un de ses employés, âgé d’une cinquantaine d’années et promis à un licenciement, et malgré le surcroît de travail à la maison avec ses 2 enfants (Elliot 9 ans qui lui in fine va devoir assurer, et la petite Rose), Olivier va s’investir d’avantage et devenir délégué syndical comme apparemment l’a fait son père (ce que reproche d’ailleurs sa mère) et ce malgré le burn-out de Claire (Laure Calamy) manifestement amoureuse de lui… et il va à la fin devoir opter entre un poste à la DRH sur place ou un poste de chef syndical à Toulouse.
    Le film est trop linéaire, trop dominé par la présence de Romain Duris avec moult gros plans et des dialogues trop vifs sans aucune analyse psychologique quant au pourquoi de son épouse partie, de ses réactions face à ce départ et à son travail, de la souffrance de ses enfants. Seule, Betty (Laetitia Dosch), apporte une note de fraîcheur à ce film froid avec une Tatie un peu décalée dont Olivier lui dira sèchement « T’as pas de boulot (elle est intermittente du spectacle dans le théâtre), t’as pas de mari, t’as pas d’enfant ». La seule autre note psychologique est apportée lors de 2 consultations auprès d’une pédopsychiatre motivées par le fait que Rose ne veut plus parler … comme finalement Olivier ?
    N’est pas Ken Loach qui veut.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Quand la bourgeoisie parisienne tente de s'approcher des classes populaires... Duris y montre une impressionnante collection de pulls improbables et Guillaume Senez filme les gosses à la "Sciamma", avec ce naturalisme faux et gênant qui me fait penser au "pesctacles" que les gamins de vos amis vous obligent à subir à chaque dîner. Les scènes, qui sentent à plein nez l'impro sur canevas, nous ramènent au joyeux temps de "Voisins, voisines", quand la télé privée naissante remplissait ses cases de fiction sans payer de scénaristes. Je suis certain que si l'on demandait à ce réalisateur de filmer l'Odyssée, il le ferait du point de vue de Pénélope : on ne verrait qu'une nana silencieuse tisser la journée et défaire la nuit. Tout aussi palpitant que ces batailles là.
    rogerwaters
    rogerwaters

    143 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Séduit par la fraîcheur de Keeper, son premier long-métrage, je suis heureux de constater que Guillaume Senez confirme ici son talent pour tourner des œuvres sociales qui ne soient pas de simples tracts politiques, mais qui, au contraire, tentent de raconter des aventures profondément humaines sans qu’aucun jugement ne soit porté sur les personnages. Ici encore, il nous bouleverse par des scènes intimistes qui nous parlent tous. Certes, le film n’est pas drôle, mais même lorsque les protagonistes perdent espoir, une lueur apparaît toujours au bout du tunnel. Tout ceci est tourné avec sensibilité – mais pas de sensiblerie -, pudeur et attention portée aux êtres. On est assez proche du cinéma de Ken Loach en Angleterre ou récemment de Stéphane Brizé en France. Ça paraît simple, mais être sur un fil, comme suspendu, est délicat à tenir sur la durée d’un film complet. Guillaume Senez y parvient ici haut la main, aidé par des acteurs formidables.
    Guiciné
    Guiciné

    162 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Un scénario parfois plombant mais qui s’est rebondir en sachant prendre du recul grâce aux dialogues bien pensés et aux acteurs tous magnifiques et émouvants. De belles émotions pour ce joli film.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    le film est ancré dans le réel , et sans faire documentaire filmé.les émotions sont présentes , l'alternance entre scènes familiale et professionnelle accentuent les difficultés des protagonistes , sans rentrer dans les détails ,et en particulier ceux de de père abandonné par sa femme dépassée et dévoué à son travail et collègues. je m'identifie ou reconnaît certains personnages ou situations . Duris ne fait pas du Duris et est plus que crédible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    De l'émotion sans pathos, une description des rapports sociaux sans fioriture mais sans militantisme lourdingue, des acteurs formidables, un rythme enlevé.
    Sans en avoir l'air l'auteur fait une radiographie pertinente, honnête, poignante de le France dite "d'en bas".
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Une histoire simple avec plusieurs entrées sur les registres sociaux, familiaux, professionnels. Chacun sera susceptible de se retrouver peu ou prou dans tel ou tels aspect du scénario ou avoir conscience d'y être peut-être un jour confronté. Ce qui augmente nettement l'association du spectateur à ce récit, mobilisant toute son attention et sa réflexion. Un beau film. Rapidement, on ne voit plus les acteurs mais la vie quotidienne avec ses hauts, ses bas, ses épreuves tout simplement. Du cinéma authentique qui raconte.
    csma
    csma

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Une mère de famille quitte sa famille et le papa se retrouve du jour au lendemain confronté aux soucis du quotidien, avec deux jeunes enfants. Histoire banale, autour de laquelle s'articule un scénario sans relief et des dialogues peu travaillés à la hauteur du psychodrame que subit cette famille ouvrière. On finit par s'ennuyer car les émotions ne sont finalement pas au rendez-vous.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    nos batailles est un film qui mêle les problèmes au sein d ' une famille et les conflits dans une usine montrant bien l ' inhumanité qui peut exister dans le monde du travail. le tout est est interprété par romain duris formidable comme d ' habitude entouré de quelques actrices que je ne connaissais pas mais qui sont remarquables . le scénario est fort et prenant et l ' émotion est souvent là , vraiment un beau film !!
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 380 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Une très bonne surprise que ce film à priori sans prétention. Surtout que dans des dernières apparitions Romain Duris ne m’avait pas convaincu. Alors qu’il s’avère excellent ici, avec une grande justesse. La justesse et la sobriété sont d’ailleurs les maîtres mots du film qui touche droit au cœur avec une histoire et des personnages ordinaires mais extrêmement émouvants.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    770 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Olivier travaille énormément dans son usine en tant que chef d'équipe, sa femme se retrouve souvent seule à gérer les deux enfants du couple en plus de son job de vendeuse.
    Un jour, elle décide de tout plaquer et de tout abandonner derrière elle sans laisser d'adresse.
    Ce père de famille va devoir affronter cette nouvelle dure réalité.
    J'ai vraiment été touché par ce drame social bourré d'humanité traitant de la fragilité des êtres dans cette société de plus en plus violente psychologiquement.
    Romain Duris est magistral en papa responsable mais désemparé, les seconds rôles sont également excellents avec l'émouvante Laetitia Dosch (la soeur) et la très attachante Laure Calamy (la collègue très proche).
    Les quelques morceaux musicaux accompagnant l'histoire sont extrêmement bien pensés et apportent une émotion supplémentaire.
    Un beau film pour vibrer et garder espoir.
    Une bonne pioche.
    --> Site CINEMADOURG <--
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top