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Un visiteur
4,5
Publiée le 28 juillet 2018
Un film extrêmement bien qui sait se résumer par son titre ! Ayant eu la chance de le voir en avant-première, je vous conseille d'aller le voir dès qu'il sort !
Très humain, le personnage qu’incarne très bien Duris et sa situation difficile nous touche, d’autant plus qu’elle est réaliste au possible et que les personnages secondaires (amis, enfants) sont tout aussi émotionnels.
Dommage que l’on soit un peu perdu car il nous fait trop osciller entre vie professionnelle et vie personnelle (mais c’est ce qui fait le film en même temps...).
NB : le charme de Calamy ne laisse pas insensible.
Romain Duris révèle une nouvelle puissance d'acteur au profit de la richesse émotionnelle d'Olivier, ce combattant à la recherche de son équilibre en ne renonçant à aucune de ses luttes.
Le thème n'a en soit rien de très original. Mais la façon de traiter le sujet, la sobriété dans la mise en scène et le jeux des acteurs subliment cette histoire. Chronique de véritables épreuves de vie que sont l'abandon, la mort, le combat. Epreuves que traverse Olivier Valet, très bien incarné par Romain Duris, en le faisant grandir. A voir !
une caricature de l'homme laissé par sa femme incapable de s'occuper de ses gamins de faire tourner sa maison ne sachant ni faire la cuisine ni faire tourner une machine à laver la seule chose qui l interesse son boulot et son syndicat on comprend pourquoi sa femme s'est barrée... Le mec lunaire il plane au dessus de sa vie vraiment moyen
Nul. Une succession de caricatures grossières et de clichés de la classe populaire et du monde de l'entreprise vus depuis la caste bien-pensante parisienne.
En général ce genre de sujet est alléchant, bien que je me suis dit : ca va être un remix de "Tout commence demain", avec Omar Sy. Et bien, même pas, je me suis ennuyée! l'impression d'écouter des gens parler à travers un mur. Ils parlent entre eux, des fois trop fort ou pas assez, des fois tous en même temps, ou dans leur "moustache" au point que des mots ou même des scènes nous échappent.. ils parlent à tout le monde sauf au spectateur, comme dans un documentaire. "Nos batailles, seulement celles des acteurs donc, le spectateur ne rentrant pas vraiment dans l'histoire. Les enfants relèvent le niveau.
Vendredi 12 octobre 2018 : un très beau film très réaliste qui aborde différents sujets très sensibles : la vie dans l'entreprise, la vie de parent avec toutes les obligations que cela comporte .... Film très émouvant où l'espoir demeure. ..
J’ai été surprise dans le bon sens. Je croyais que le film aborderait plus des rapports familiaux qu’autre choses. En effet ce film dessine avec la justesse la violence de la société capitaliste en contraste avec la douceur et l’amour de la famille et sa résistance, qui sont en réalité très fragiles et plus en plus menacée par cette violence structurelle.
Laura craque, elle semble malheureuse dans son rôle de mère de famille, elle décide de partir. L'histoire est poignante tant elle doit refléter ce que beaucoup de femmes ressentent mais ne feront jamais ! L'interprétation est bluffante, les acteurs sont accessibles, on se projette tellement et ce à travers tous les personnages. Ce film sème le doute et l'interrogation.
Ce film m'a beaucoup bouleversé. Je n'imagine pas une seconde me retrouver à la place de ce père. Je crois que contrairement à lui, je mourrai de chagrin. Une société pessimiste est dépeint dans ce film, Amazon vraisemblablement pointé du doigt, des gens pauvres qui n'arrivent pas à se payer des vêtements le 12 du mois, une mère qui brûle son fils sans le vouloir et qui semble ne pas s'en remettre, des conditions de travail très difficiles dans une industrie inhumaine qui pousse au suscide. Un film sombre, mais rempli d'espoir, à la fin, marqué par Blaze- Heaven, cette très belle musique ; la morale nous pousse malgré tout à continuer de se lever dans ce monde injuste pour continuer, un petit peu quand même, à toucher le bonheur.
Film honnête sans plus. Dans les plus : la prestation de Laetitia Dosch : lumineuse et la chronique sociale assez juste qui met en avant Romain Duris en représentant syndical engagé. Dans les moins, l'instrumentalisation des enfants, avec quelques scènes manquant de spontanéité destinées a faire chavirer le spectateur.