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le rôle du jeune gars impétueux va comme un gant à Kevin Azaïs, mais bon… il s'agit certes d'une adaptation de nouvelle, mais quand même, l'ennui se fait fichtrement ressentir et ce, dès le départ.
Tout comme les rêves de Zico de s'élancer à l'assaut des océans, nos envies de large se cassent vite la figure. Eh oui, exit la sensation d'infini de l'océan, les couchers de soleil, les poissons… Jeunesse nous inflige une aventure nauséeuse cloîtrée entre les coques d'un cargo; claustrophobes s'abstenir. On se dirige alors vers… on ne sait où en compagnie de personnages tous plus antipathiques les uns que les autres.
Pour le coup on ne peut pas dire que ça manque d'ambiance, il règne une atmosphère d'enterrement dans ce vieux rafiot. Couplons ça au manque de lumière, plongeant les visages dans la semi-pénombre et aux balancements atroces lors de la tempête… Au moins, l'absence de bande son nous évite de vouloir nous jeter par dessus bord…
"Les voyages forment la jeunesse" comment qu'il disait notre Montaigne. Tristesse est de constater qu'ici, les voyages ont l'air plus destructeurs qu'autre chose. Jeunesse ne fait état que des points négatifs des fougues de la jeunesse sans ouvrir sur ce que Zico avait appris de cette mésaventure.
Bref, un film déprimant partant à la dérive totale entre ses personnages inintéressants et son manque d'ambition. Seule la performance de Kevin Azaïs permet de tenir éveillé.
Tout comme les rêves de Zico de s'élancer à l'assaut des océans, nos envies de large se cassent vite la figure. Eh oui, exit la sensation d'infini de l'océan, les couchers de soleil, les poissons… Jeunesse nous inflige une aventure nauséeuse cloîtrée entre les coques d'un cargo; claustrophobes s'abstenir. On se dirige alors vers… on ne sait où en compagnie de personnages tous plus antipathiques les uns que les autres.
Pour le coup on ne peut pas dire que ça manque d'ambiance, il règne une atmosphère d'enterrement dans ce vieux rafiot. Couplons ça au manque de lumière, plongeant les visages dans la semi-pénombre et aux balancements atroces lors de la tempête… Au moins, l'absence de bande son nous évite de vouloir nous jeter par dessus bord…
"Les voyages forment la jeunesse" comment qu'il disait notre Montaigne. Tristesse est de constater qu'ici, les voyages ont l'air plus destructeurs qu'autre chose. Jeunesse ne fait état que des points négatifs des fougues de la jeunesse sans ouvrir sur ce que Zico avait appris de cette mésaventure.
Bref, un film déprimant partant à la dérive totale entre ses personnages inintéressants et son manque d'ambition. Seule la performance de Kevin Azaïs permet de tenir éveillé.
Rarement vu un film si ennuyeux ! Il ne se passe rien du tout et franchement je ne sais pas comment j'ai tenu 1h20 (et heureusement qu'il ne durait pas 2h en plus !!) Le néant complet ! C'est lent, les dialogues sont creux, le scénario n'est pas bien palpitant et malgré de jeunes acteurs talentueux, ça ne décolle pas ! Une horreur !
Cinéphiles 44
Jeune et plein d’entrain, Zico a besoin d’un nouveau souffle et de partir. Se pensant capable de tout, il embarque sur un cargo au Havre et s’essaie à être matelot. Mais les tensions avec le reste de l’équipe désenchantent ses rêves d’aventures. Après plusieurs documentaires, Julien Samani filme ce vieux rafiot avec un réalisme déconcertant. Ce huis-clos maritime suit le naufrage moral de personnages hantés par leurs propres passés. Kévin Azaïs apportera sa fougue et sa jeunesse pour remotiver une troupe qui ne l’accepte pas toujours. La présence charismatique du comédien est juste et c’est finalement lui qui apportera un nouveau souffle aux autres. En effet, les autres acteurs semblent n’être ici que pour faire office de figuration. L’écriture de leurs personnages semble restée au quai et il nous est impossible de ressentir une once de caractère sur eux. C’est vraiment dommage, car la mise en scène promettait une ambiance intimiste sur les rapports entre les protagonistes. Jeunesse est un film porté par les épaules d’une seule personne. Mais dans un bateau, il faut être plusieurs pour lever l’ancre…
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J'ai bien aimé ce film qui parle d'un jeune homme qui a envie de découvrir le monde, qui rêve d voir du pays et qui va vite comprendre la vie. J'ai rapidement accroché et j'ai passé un bon moment cinéma ;)
Yves G.
Un peu filou, un peu rêveur, Zico (Kévin Azaïs découvert aux côtés de Adèle Haenel dans « Les Combattants ») veut prendre la mer. Il s’embarque sur un vieux rafiot battant pavillon panaméen. À bord un vieux capitaine (Jean-François Stévenin) et un second silencieux (Samir Guesmi aussi à l’aise dans la comédie – « L’Effet aquatique » – que dans le drame).
« Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » – Julien Samani transpose à l’époque contemporaine une nouvelle de Joseph Conrad. Sa fidélité à la trame narrative est plus un défaut qu’une qualité : avec ses tatouages, Zico ressemble trop à son époque pour rendre crédible le personnage de jeune lieutenant du livre de Conrad.
Les personnages de ce huis clos marin sont pourtant attachants. Mais le scénariste peine à leur donner de la chair. Pour le faire, il invente deux événements théâtraux : une tempête, un incendie. Filmés à la petite semaine, ils ne suffisent pas à donner à « Jeunesse » une épaisseur qui lui fait cruellement défaut.
Si la plainte indomptable et sauvage des flots impétueux et les marins aux torses huileux vous émeuvent, je vous conseille plutôt l’excellent « Fidelio » (2014) ou « Noir océan » (2010)
« Homme libre, toujours tu chériras la mer ! » – Julien Samani transpose à l’époque contemporaine une nouvelle de Joseph Conrad. Sa fidélité à la trame narrative est plus un défaut qu’une qualité : avec ses tatouages, Zico ressemble trop à son époque pour rendre crédible le personnage de jeune lieutenant du livre de Conrad.
Les personnages de ce huis clos marin sont pourtant attachants. Mais le scénariste peine à leur donner de la chair. Pour le faire, il invente deux événements théâtraux : une tempête, un incendie. Filmés à la petite semaine, ils ne suffisent pas à donner à « Jeunesse » une épaisseur qui lui fait cruellement défaut.
Si la plainte indomptable et sauvage des flots impétueux et les marins aux torses huileux vous émeuvent, je vous conseille plutôt l’excellent « Fidelio » (2014) ou « Noir océan » (2010)
Beau film porté par un jeune acteur très convaincant qui essaie de se démener dans l'univers marchand maritime. Les armateurs exploitent à fond leur matériel et leurs travailleurs, épuisés par de dures conditions de travail pour un salaire de misère. Encore un film sur une jeunesse perdue qui s'abandonne dans de faux espoirs.
A Brest, un jeune homme parvient à convaincre le capitaine d'un modeste équipage de le prendre comme matelot.
La vie d'un marin à bord d'un petit bateau me semble plutôt bien restituée, incluant les relations avec les autres membres de l'équipage et ce qu'il peut se passer en pleine mer. Au-delà, ce film témoigne de l'évolution d'un jeune un peu perdu confronté à une certaine réalité. J'ai trouvé que les personnages ont dans l'ensemble un côté très authentique.
La vie d'un marin à bord d'un petit bateau me semble plutôt bien restituée, incluant les relations avec les autres membres de l'équipage et ce qu'il peut se passer en pleine mer. Au-delà, ce film témoigne de l'évolution d'un jeune un peu perdu confronté à une certaine réalité. J'ai trouvé que les personnages ont dans l'ensemble un côté très authentique.
La jeunesse ici est une métaphore...Elle est une traversée, de tempête, qui conduisent le personnage principal a prendre des responsabilités, puis ses responsabilités....le film est inégal comme la caméra qui nous gratifie de plans plus ou moins gracieux, sur la mer, les ports, les crépuscules....Mais ce film est d'abord une histoire d'homme, un voyage initiatique.....Les dialogues comme le scénario ne sont pas toujours aboutis mais laisse une sensation d'évasion et de compréhension du monde de la mer, de la vie plus généralement.....ce film a un objectif qu'il atteint .....Sa mise en scène est sans souffrance....A vous de voir
Zico (Kevin Azaïs) embarque sur un cargo battant pavillon panaméen. Mine de rien, nous avons dans ce film un aperçu de certains aspects de la marine marchande : il est des embarcations vétustes, qui circulent sur les océans. Zico a le désir de partir, de voguer, d'aller ailleurs. La richesse, c'est l'au-delà, ce n'est pas ici. Sur le chemin de a navigation, il doit faire entendre qu'il en veut. Ce qui est envoûtant dans cette histoire, c'est qu'elle est l'adaptation d'une nouvelle publiée en 1898, puis reprise dans un recueil de nouvelles en 1902 ! Et pourtant, ce que nous voyons est très actuel. Peut-être y-a-t-il de l'intemporel dans ce récit... Samir Guesmi, vu récemment dans le très bel "effet aquatique" de la regrettée Solveig Anspach, confirme son talent, ici en marin bougon. Jean-François Stévenin est remarquable en capitaine un peu fou. Belle aventure entre hommes, la rencontre amoureuse reste la part congrue dans la vie de Zico, trahi par son ami, qui se défile au bord d'embarquer... Bravo à Julien Samani pour ce premier film, où il nous embarque sur les flots!
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