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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 mars 2019
Je ne parle pas de l'histoire : probablement intéressante, à condition que l'on comprenne les "dialogues". Car il n'y a pas un seul acteur qui ARTICULE. On entend rien. Chacun parle dans sa barbe sans que l'on puisse comprendre. Quant à la lumière......je pense que le film a été tourné à la bougie! A moi les Arditi, Weber et autres acteurs qui savent articuler. A éviter.
De ces films naturalistes tels que C'est ça l'amour, on en a vu des quantités, mais ils étaient plutôt belges ou britanniques. Ici, un quinquagénaire est quitté par sa femme et se retrouve seul avec ses filles, soit le même sujet que l'excellent Nos batailles de Guillaume Senez. Le traitement de Claire Burger est bien différent, sensible, oui, mais franchement terne aussi avec peu de scènes qui sortent le film d'une sorte de grisaille. Et il y a tous ces moments au théâtre, qui ont un office symbolique mais qui semblent plus ou moins plaqués sur l'intrigue principale et familiale. La fragilité des hommes, c'est un beau sujet, avec celui de la paternité par dessus, mais il y a une monotonie dans le film, et une atonie dans la mise en scène, qui le rendent bien peu palpitant. Ou, autrement dit, il serait même ennuyeux s'il n'y avait un Bouli Lanners prodigieux qui trouve enfin un rôle où il a toute liberté de composer un personnage nuancé, tendre, en souffrance.et vulnérable. C'est un paradoxe, il est très bon dans un film correct mais pas génial, bien qu'encensé par la critique qui en avait déjà fait beaucoup autour de Party Girl, co-réalisé par Claire Burger. Tant pis s'il faut rompre le consensus autour de C'est ça l'amour mais on doit pouvoir avoir le droit de trouver C'est ça l'amour parfois intéressant mais aussi un peu plat par endroits.
« C’est ça l’amour » - sans point exclamation ni d’interrogation - est le deuxième long métrage de Claire Burger. Si le début est un peu laborieux, l’histoire de ce père qui doit s’occuper de ses 2 filles, « ses 2 petites », - Niki, 17 ans, prête à voler de ses propres ailes avec une vision claire de la situation familiale (la mère est partie faire un break après 20 ans de mariage) et Frida, 14 ans, avec toutes ses interrogations d’adolescente qui reproche à son père le départ de sa mère – est pour ma part un modèle d’intelligence. Malgré un sujet largement déjà abordé, ce film est d’une très grande sensibilité vis-à-vis de ce père bouleversant de sincérité (Bouli Lanners qui est vraiment très touchant dans ce rôle de papa un peu perdu, dépassé par les événements mais soucieux de l’éducation de ses filles) qui après avoir dit « Je me demande si je suis un bon père. Je n’étais pas un bon mari. Je ne suis pas doué avec les femmes » va cheminer pour arriver à la conclusion que « aimer, c’est (savoir) lâcher prise » en espérant que « ses enfants seront plus beaux et plus heureux que lui » ! Le film est rondement mené sans fausse note ni sans scène inutile, avec des acteurs impressionnants de vérité, en particulier la petite Frida (Justine Lacroix dont c’est le premier rôle). La bande son est également particulièrement étudiée. Bref à voir absolument !
La réalisatrice échappe aux clichés en apportant des "réponses" décalées à des situations vues et revues. On est ainsi sans cesse bousculé et agréablement déstabilisé. Les acteurs sont solaires et portent ce film généreux sans aucune fausse note. C'est beau, ce film est un médicament et nous tire vers le haut. Rare.
Ce film est très beau et a énormément de qualités. Que d'émotions, de sensibilité, de finesse ! Il mérite amplement toutes les bonnes critiques presse. J'ai été touchée et émue. Je retournerai le voir.
J’appartiens à la vieille génération et la réalisatrice (Party girl, épatant!) nous place dans un « bain » ou la typologie de la « famille 2020 » n’a plus grand chose à voir, avec celle des années 60 !!!
Maman est partie et le « Papa poule » ne maîtrise pas vraiment la situation…. Les deux filles 17 et 14 ans, sont attachantes mais le Papa semble « désarmé » et n’a que sa compréhension et son amour paternel, à « opposer » !!! C’est déjà beaucoup !!! Il espère toujours, le retour de son épouse mais... Le film nous bouscule et on s’interroge, « qu’est-ce que j’aurais fait ? » à la place du père, avec Niki et Frida. On ne se reconnaît pas beaucoup, dans les exercices de « théâtre » et leurs effusions…
Reste que Bouli Lanners et « ses deux filles » portent le film et nous réconcilient avec la famille 2020.
Et puis, ne l’oublions pas, ça se passe à Forbach !
Le film est d'un ennui !!! Un personnage verbalise justement cet ennui... Ironique mise en abyme !! Vous voilà prévenus... Le seul moment magique du film est un extrait d'un célèbre ballet "Le parc" (Angelin Preljocaj) il suffit de le visualiser sur Youtube et on gagne 1 h 30 d'ennui en moins... La vie est si courte.
Voilà un film qui aurait mérité plus de lumière ! Mais il n'y a pas ici de guest trustant les plateaux ou de sujet pouvant faire lancer de grands débats... Néanmoins, Bouli Lanners et ses filles sont parfaits dans cette histoire où l'on ressent bien que la séparation est la fin d'un monde. Une très belle découverte en tout cas, à voir absolument !!!
Un beau film, simple et sans artifice avec une réalisation très réaliste et des acteurs très justes. Le film porte bien son nom puisque l'amour y est abordé sous ses aspects les plus communs ( le divorce, l'amour difficile entre un père et ses filles, l'amour adolescent ...). Si chacun pourra ainsi certainement s'identifier, le film n'est pourtant pas vraiment grand public (j'étais seul dans la salle). Certains le trouveront émouvant, d'autres ennuyant. Pour moi, il est un peu des deux.
" c'est ça l'amour " remarque dans de nombreux festivals est un beau drame social. En effet le film évoque plusieurs thématiques sensible comme la solitude, le divorce, l'homosexualité, l'amour, le racisme. ....., l'ensemble interprète tout en justesse par l'ensemble des comédiens avec en tête Bouli Lanners.
quel ennui que ce film , même Bouli Lanners que j ' apprécie d ' habitude est mièvre et transparent ! j ' aurais voulu m ' émouvoir mais les situations sont tellement prévisibles ! de plus le film baigne dans une image sombre désagréable à la longue !
C'est vrai que l'histoire n'a pas l'air de grand chose au début mais la réalisatrice maîtrise totalement ses personnages, portés par des acteurs très justes et naturels, et elle réussit à nous émouvoir au fur et à mesure du film. Les jeunes actrices sont super et ça change de voir Bouli Lanners dans un rôle aussi intime. On a vraiment l'impression de voir une vraie famille à l'écran, sans clichés. Quelques très belles scènes dont je me souviendrai. Bref, c'est tendre, beau (avec une jolie musique) et même assez drôle.
Bon... Je mets deux étoiles, parce que Bouli Lanners s'en sort bien en cinquantenaire ordinaire désemparé par le départ de sa femme... Mais pour le reste, le “scénario� enchaîne les lieux communs, quelques clichés, des invraisemblances et pas grand chose. Les critiques me promettaient l'émotion (et je n'en manque pourtant pas) mais j'ai surtout ressenti (outre une certaine lassitude) un peu de colère de m'être fait avoir de nouveau par un film tellement français. Bref. Ah si : Cerise sur le gâteau, le cinquantenaire va tomber amoureux de la plus jeune et moins moche de la troupe. Jolie pirouette féministe madame la réalisatrice, et bel hommage à tous ces cinquantenaires qui quittent leurs femmes pour de plus jeunes. Pfff