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chrischambers86
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2,5
Publiée le 18 novembre 2021
C'est l'histoire d'un mari abandonnè dont la femme vient de partir et qui essaye bien malgrè lui de se remettre de cette rupture! Ses deux filles le soutiennent, l'enfoncent parfois, dans cette èpreuve [...] Oeuvre dèlicate mais dans un style quasi documentaire! Claire Burger s'inspire de son père en s'autorisant quelques changements! Crise donc d'une famille à peu près ordinaire, une grâce se glisse, qui parle de rèinventer sa vie, qui parle d'amour, de fragilitè, d'acceptation aussi! Tout y grouille de vie, en même temps que l'agacement s'installe entre les deux filles de Mario qui gâchent tout, entre leurs actes et leur dèsir! C'est parfois bouleversant de sensibilitè mais jamais sur la longueur! Reste Bouli Lanners, formidable en père dèpassè qui tente de se reconstruire! Sa conviction parvient à insuffler de l'authenticitè! On pense à ce baiser entre lui et Antonia Buresi, à cette scène magnifique où Bouli regarde un opèra à la tèlè! On sent qu'il cherche en vain cette « inconnue » , comme dans le clip en noir & blanc de Paolo Conte, « Sparring Partner »...
Une histoire sur fond de tensions familiales, centrée sur l’homme ce qui n’est pas courant. Sa résistance intérieure pour ne pas sombrer, ses mains tendues, ses appels au secours… Un récit touchant qui parle à tout le monde car tout un chacun peut avoir connu situation similaire, soit pour lui-même, soit dans son entourage. Du cinéma réaliste, de la vie de tous les jours, avec une fine couche sociale. L’acteur principal est bien servi par les deux ados qui interprètent ses deux filles en souffrance et en recherche de paix familiale elles-aussi. De jeunes actrices qu’on reverra assurément. Cela-dit, se surajoute une scène fil conducteur empruntant au plus détestable du socioculturel, film d’art et essai et « amis de la culture, bonsoir ». A grand renfort de figurants du cru (la bonne ville de Forbach), peu convaincants d’autant que le scénario ne sait pas trop quoi leur faire faire ou leur faire dire si ce n’est mettre en scène une vague allégorie. Tout ce que je déteste au cinéma. Mais bon, ce n’est qu’une petite partie (inutile au demeurant !).
Quitté par sa femme, Mario se retrouve avec ses deux filles ado. Un portrait de famille touchant, délicat, plein de justesse et sans pathos porté par un Bouli Lanners bouleversant.
Réalisme social et psychologique avec d'excellents acteurs dans une réalisation de qualité. Une bonne comédie douce-amère à la française comme on les aime.
Voilà une belle surprise avec ce film qui s'attache à montrer une histoire vécue par beaucoup, une séparation, en insistant sur la psychologie des personnages. Deux ados révoltées dont une un peu perdue, un père dépassé par les événements et une mère qui s'échappe d'une vie de couple assurément trop pesante pour elle. Ciselé et toute en tendresse, on aimera ce film pour la vérité qu'il nous donne avec un vrai jeu de miroirs...Claire Burger dévoile ainsi une oeuvre sensible voire bouleversante de la séparation, véritable épreuve de vie.
j'ai bien rigolé concernant la personne qui critique le film et entre autre les 5 étoiles j'ai regardé la plus part de ses critiques toutes mauvaises , en voilà une qui a du temps à perdre aller au ciné pour le plaisir de critiquer après hi hi hi Bref moi j'ai pas attendu 9h le mercredi pour le voir sinon je l'aurais fait c'est sur je ne pouvais pas aller au ciné cette semaine là et j'ai eu peur que le film soit très vite retiré de l'affiche fort heureusement non Bon j'aime pas trop l'histoire même si elle est hélas tristement dans l'air du temps , le film est triste car c'est le sujet qui le veut j'aurais aimé une petite lueur d'espoir mais hélas non , pauvre Mario incapable de refaire surface et ses deux filles tristes , paumées et en rebellion l'une avec son père , l'autre avec sa mère . Les prestations de tous les comédiens sont en tout point remarquables , Boulli Lanners comme dab merveilleux comédien quelque soit le film je le kiffe depuis longtemps j'aimerais le voir dans un film par semaine je ne m'en lasse pas trop trop bon jamais la moindre fausse note
De Claire Burger (2019). Un film intéressant sur la paternité et ou la difficulté de vivre pleinement la paternité quand le couple se disloque et que l'un se retrouve seul à assumer l'éducation et la vie de ses enfants. Sue ce point de vue, le film est intéressant , tout en finesse sur ce qui apparait comme une chronique sur la vie d'un père qui seul doit faire face . Pour autant, le parrallélisme avec le théatre allourdit grossièrement le propos . Jusqu'à rendre parfois le film un peu lourd et ennuyeux . Une démonstration trop appuyée qui déssert vraiement le propos et le film . Et ça c'est vraiement dommage . Quand à Bouli Lanners, génial , il porte vraiement le film.
Un papa se retrouve avec ses deux filles quand la maman a décidé de faire un break. Tâche dont il s’acquitte le mieux possible avant de sombrer sous les coups de boutoir de la plus jeune, d’autant plus rebelle à l’âge de l’adolescente qu’elle ne comprend pas ce papa qui ne la comprend pas non plus C’est le fil rouge d’une histoire bien ordinaire que la cinéaste expose de manière peu commune, quand, à la passion et aux sentiments, elle propose une déviante culturelle ( atelier théâtre, danse TV ... ) pour adoucir les tensions. Il n’est pas certain que la plus jeune se contentera d’un entrechat pour comprendre à son tour le tourment des grands, mais la chorégraphie est jolie, et son double reproduit en parallèle par notre couple séparé mérite un grand salto d’honneur . La présence de Bouli Lanners suffit à insuffler une atmosphère particulière à l’environnement de l’ histoire, par ce simple regard où les mots qu’il ne trouve pas viennent embuer ses yeux et donner de la détresse ordinaire, une juste définition. Un film sur la paternité, beau, et plutôt rare. Sensible et mélancolique. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Claire Burger officie en solo pour C’est ça l’Amour, un film dans la lignée de Party girl, le précédent : dans l’émotion sans jamais être larmoyant, sensible et drôle à la fois. Il confirme le talent de la Forbachoise.
Un homme, la cinquantaine, est quitté par sa femme après 20 années de mariage. Pour elle c'est définitif mais pour lui c'est juste un coup de tête et elle reviendra, en tout cas il l'espère et cela lui permet de ne pas s'effondrer. Les deux filles adolescentes du couple réagissent différemment : la plus grande (17 ans) accuse solidement le coup et préfère son père ; la plus petite (14 ans), est vraiment bouleversée par le départ de sa mère et elle devient vraiment pénible dans son comportement. Ce récit nous montre un père déboussolé mais faisant tout pour le bonheur de ses filles. Il n'est ni sévère ni laxiste, juste entre les deux. C'est un homme vraiment bienveillant, doux, attachant, et un excellent père. On voit l'amour familial mais aussi l'amour extérieur :spoiler: la mère a trouvé un nouvel homme , le père va finir aussi par trouver une nouvelle femme, et les deux filles vont être confrontées aussi à l'amour (la plus grande avec un gars et la plus jeune avec une fille).
C'est une histoire touchante, émouvante mais qui manque de rythme, de souffle et de piquant, ce qui est dommage.
« C’est ça l’amour » - sans point exclamation ni d’interrogation - est le deuxième long métrage de Claire Burger. Si le début est un peu laborieux, l’histoire de ce père qui doit s’occuper de ses 2 filles, « ses 2 petites », - Niki, 17 ans, prête à voler de ses propres ailes avec une vision claire de la situation familiale (la mère est partie faire un break après 20 ans de mariage) et Frida, 14 ans, avec toutes ses interrogations d’adolescente qui reproche à son père le départ de sa mère – est pour ma part un modèle d’intelligence. Malgré un sujet largement déjà abordé, ce film est d’une très grande sensibilité vis-à-vis de ce père bouleversant de sincérité (Bouli Lanners qui est vraiment très touchant dans ce rôle de papa un peu perdu, dépassé par les événements mais soucieux de l’éducation de ses filles) qui après avoir dit « Je me demande si je suis un bon père. Je n’étais pas un bon mari. Je ne suis pas doué avec les femmes » va cheminer pour arriver à la conclusion que « aimer, c’est (savoir) lâcher prise » en espérant que « ses enfants seront plus beaux et plus heureux que lui » ! Le film est rondement mené sans fausse note ni sans scène inutile, avec des acteurs impressionnants de vérité, en particulier la petite Frida (Justine Lacroix dont c’est le premier rôle). La bande son est également particulièrement étudiée. Bref à voir absolument !
C.Burger a choisi pour son film un titre qu'on pourrait estimer un peu présomptueux, mais selon moi elle a eu raison. Car la tranche de vie d'une famille en crise, que nous conte une belle brochette d'acteurs tous excellents, est bien une tranche d'amour haut de gamme. Par delà la souffrance des arrachements demeure le respect mutuel, les mots le disent, les actes le prouvent. Lanners campe un père conscient de sa fragilité, magnifique d'humilité aimante. Sa fille aînée, plus solide quant à elle, ne mâche pas ses mots mais ne ménage pas sa peine pour donner du soutien à qui en a besoin. Sa fille cadette a fort à faire pour trouver sa voie au coeur de la tempête, mais sait tirer les leçons de ses erreurs. Son ex se ressaisit juste à temps et reste présente. Dans tout ce capharnaüm affectif, si bien symbolisé par le désordre domestique, pas mal de clichés volent en éclats, notamment en ce qui concerne la virilité et le genre. La scène de la défonce du père, commencée en mode "bad trip", se termine par un joli moment de délire irradiant la tendresse, et la prestation aboutie du groupe de théâtre est très belle elle aussi, avec la bande son qui emporte son monde sans larmoiement. Le film aurait pu se terminer là-dessus, d'ailleurs. Mais qu'importe la scène finale, cette histoire tourmentée et paisible à la fois c'est du bel amour, du début à la fin.