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    La Région sauvage
    Note moyenne
    3,0
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    42 critiques spectateurs

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    btravis1
    btravis1

    114 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2017
    C'est un film qui marque, car il sort de l'ordinaire. Mais sur le fond, l'approche du réalisateur est assez spéciale, devoir supporter cette histoire assez sordide de trio sexuel misérable, pour amener ou justifier la présence de cet alien/poulpe, qui assouvit les désirs sexuels cachés ou pas de chacun, n'est pas un choix facile. Sinon, c'est typiquement le film à aller voir, de par son originalité et pour se faire son propre avis.
    Gregory S
    Gregory S

    27 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2019
    un peu déçu par ce film car je m'attendais à autre chose. En effet il ne s'agit pas d'un film d'épouvante ou d'horreur mais plutôt d'un drame. L'interdiction aux moins de 16 ans est due au fait qu'il y a des scènes de sexe un peu chaude et pas du tout à cause de scènes d'horreur. Ce film a des airs de films asiatiques un peu underground.
    traversay1
    traversay1

    3 680 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    C'est toujours avec un sentiment d'appréhension que l'on découvre un nouveau film du mexicain Amat Escalante. Sa violence, radicale, a confiné dans le passé avec une certaine complaisance, notamment dans ses dénouements. La région sauvage se termine également de façon excessive bien que cette fois, il ne s'agisse pas de violence (quoique) mais plutôt de sexualité et de fantastique. Alors que le film fonctionne relativement bien dans ses séquences "normales", avec en particulier une belle qualité plastique due au chef opérateur de Melancholia (entre autres), l'ajout d'un aspect de SF, monstrueux dira t-on, fonctionne lorsque la suggestion est de mise mais s'écroule quand le film montre trop. Au point de devenir proprement ridicule alors que l'enchaînement final des situations détruit ce qu'il y avait de plutôt intéressant précédemment. Moyennant quoi, à part deux ou trois scènes peu ragoûtantes et au-delà d'une comparaison un peu vaine avec le Possession de Zulawski, La région sauvage pourrait bien être le film le plus regardable d'Escalante.
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    18 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Le nouveau film d'Amat Escalante conjugue les genres - film fantastique, film d'épouvante, film érotique, film social - avec un tel brio ! Ce film est une pépite, à ne pas manquer !
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Un choc !!! Unique, hypnotisant, brillant la Region salvaje est un chef d'oeuvre !!
    Le mélange du réalisme et du fantastique est surprenant et fascinant
    On sort totalement envouté
    Je veux absolument le revoir sur grand écran, une vrai claque
    Aston L
    Aston L

    34 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Région sauvage est un film hypnotisant et sublime. Comme toujours avec Amat Escalante, la mise en scène est impressionnante
    On sort du film bouleversé
    Un chef d oeuvre !!
    jean l.
    jean l.

    164 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    juste un chef d'œuvre!
    un grand film fantastique qui mélange thriller et érotisme
    on comprend pourquoi le film a eu le Lion d'argent au Festival de Venise 2016 !!
    et pourquoi , après Cannes , Amat Escalante a éte encore une fois couronné meilleur metteur en scène
    Jules B.
    Jules B.

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Amat Ecalante, le jeune réalisateur Mexicain de "Los Bastardos", nous livre un film absolument fascinant, intriguant, dont on ne ressort clairement pas indemne. C'est un film qui parle de désir. Le désir, j'entends par là le désir animal, primaire, l'instinct sexuel, sublimé par la caméra d'Escalante.
    Entre science-fiction, film fantastique, thriller, drame, le réalisateur revisite et mélange les genres pour un résultat d'une qualité et d'une profondeur cinématographique impressionnantes.
    A voir sans plus attendre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Bien qu'on sort de la séance un peu perplexe - le film est tellement original qu'on ne sait quoi penser au début -, il faut néanmoins reconnaître le talent de ce jeune réalisateur mexicain, Amat Escalante. Il fustige avec brio le machisme et les tabous de la société mexicaine, remettant en cause les plaisirs inavoués de chacun et présentant une nouvelle vision du plaisir féminin.
    Il s'agit donc ici d'un film audacieux, étonnant, et qui nous reste gravé dans les mémoires.

    À voir absolument, pour les plus curieux d'entre vous.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Super film !! Original et sensuel, une belle réflexion sur la sexualité féminine et sur les désirs des Hommes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    La région sauvage est un drame social dans lequel se croise deux femmes qui se ressemblent, Veronica, une solitaire un peu paumée, et Alejandra, mère de deux enfants, qui va découvrir que son mari la trompe avec son frère. Veronica va faire découvrir à Alejandra, la femme trahie, une étrange expérience avec une créature alien réfugiée dans la maison isolé d’un couple de quinquagénaire, ce qui donne au film son aspect fantastique. En captivant ses proies « partenaires », cet alien aux tentacules (c’est la mode de représenter les aliens sous la forme de pieuvre) a la particularité de s’adresser aux pulsions primaires et de procurer du plaisir sexuel (d’ailleurs, dans ce film, on a l’impression que seule cette créature en est capable, ce qui renvoie d’une certaine manière au discours religieux dont est imprégné la société mexicaine sur la sexualité). La sexualité (hétéro, homo, inceste, etc.) est un sujet très présent dans ce film qui compte quelques scènes de sexe plutôt crues dont certaines avec la créature alien assez marquantes et susceptibles de heurter les personnes sensibles. Le réalisateur joue beaucoup avec l’ambigüité dans les relations et les situations qui peuvent créer un certain malaise. La région sauvage est un film bien réalisé et bien filmé (qualité de l’image) mais le scénario n’est pas facile et je reproche un final particulièrement glauque, abrupt, voire bâclé.
    Robin M
    Robin M

    75 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    La Région Sauvage prétend, instantanément, au statut d’icône en s’ouvrant par un long plan fixe sur une météorite. Sans détour, Amat Escalante fournit les clés de son œuvre reposant sur la durée et l’étrangeté. Par cette simple occurrence, il propose à son spectateur de s’engouffrer dans un monde qui n’est déjà plus le sien, un monde aux confins de l’univers et de ses habitudes. De plus, il en profite pour évoquer la genèse même de son récit : l’arrivée sur terre d’une créature extraterrestre – littéralement orgasmique – munie de tentacules se terminant par des sortes de glands génitaux préhenseurs. Acquérant un statut divin par sa venue du ciel, cette altérité érotique apporte aux espèces terrestres un nouvel Éden inversé : une ode aux plaisirs de la chair. Une autre séquence-manifeste révèle ainsi différents couples d’animaux, référence évidente au mythe chrétien de Noé, copulant dans le cratère laissé par cette même météorite qui ouvrait l’œuvre.

    La Région Sauvage intrigue par son imbrication d’une lubricité, extrinsèque à l’espèce humaine, dans une société mexicaine profondément catholique. En choisissant de mettre en scène un personnage ouvertement homosexuel (Fabian, joué par Edén Villavicencio), Amat Escalante démontre la persistance d’une homophobie exacerbée dans un pays qui a pourtant commencé à légiférer pour « le mariage pour tous » dès 2010. L’intelligence du réalisateur mexicain est de traiter cette homophobie à travers les regards des neveux de Fabian cherchant à tout prix à savoir si leur oncle a été victime du courroux de Dieu. Ces idées sont perpétuées par une ancienne génération bigote symbolisée par la mère d’Angel (Jésus Meza), leur père, qui entretient d’ailleurs une liaison avec Fabian. Dans les espaces privés de La Région Sauvage, la chrétienté ne tient plus qu’un rôle de bibelot, réduite à n’être qu’un crucifix accroché au mur.

    Dans une conception platonicienne de l’être humain, le débarquement de cette créature érotique entraîne une sortie des codes moraux et sociétaux prônés par la Bible pour entrer dans une ère de l’assouvissement des plaisirs. Les personnages de La Région Sauvage ne vivent que par et pour leurs désirs même s’ils mettent en péril leur propre environnement social. Par exemple, le carcan familial du couple formé par Angel et Alejandra (Ruth Jazmin Ramos) est ainsi constamment perturbé par leurs attirances sexuelles (homosexuelle pour le premier, extraterrestre pour la deuxième). Le plaisir, chez Amat Escalante, ne peut alors se concevoir sans une notion de danger et de souffrance. Ce sadomasochisme, autant émotionnel que physique, atteint son paroxysme avec le rôle de Veronica (Simone Bucio) qui, à la manière de Scarlett Johansson dans Under the Skin (Jonathan Glazer, 2013), apporte sur sa moto des nouveaux amants à l’objet de ses fantasmes.

    Or, ce comportement bestial, prônant un assouvissement des passions en dehors de toute rationalité, n’est pas uniquement à imputer à l’apparition de l’Alien puisqu’il se manifeste durant l’enfance. En effet, le réalisateur le démontre au détour d’une scène paraissant anodine : Jacobo, l’un des enfants d’Angel et d’Alejandra, urine dans la piscine à boules (entrainant une burlesque fuite des autres enfants) pour ne pas avoir à arrêter de jouer. Grondé, il est contraint d’intérioriser la répression de ces désirs que la société lui impose. Dans La Région Sauvage, l’Homme est réduit à n’être qu’un animal désirant, une victime – au sens propre comme au figuré – de ses propres passions. Amat Escalante est d’ailleurs lui-même victime de ses propres passions tant l’œuvre tend à n’être qu’une surenchère d’images « choc » pour les cinéphiles bourgeois (cf. sexe, urine).

    De la sorte, le principal problème de La Région Sauvage est qu’il s’inscrit dans une cinématographie, celle mexicaine, qui n’existe qu’à travers la violence et le scandale. Aux pays des provocations ostentatoires, l’œuvre d’Amat Escalante s’affadit sous le poids d’un enlaidissement constant (donc redondant) de l’image. Il faut dire que le cinéma mexicain – celui que l’on voit en festivals – peine à dépasser le premier degré de la métonymie visuelle en pensant que la laideur des images doit forcément faire écho à celle des âmes. Par ce procédé simplificateur, les cinéastes imposent, inconsciemment, une moralité. En dehors des esbroufes de mises en scène, La Région Sauvage porte un triste constat sur la sexualité : d’abord en ne la pensant que par l’acte animal de la pénétration ; ensuite en pensant la femme comme victime perpétuelle (choisie ?) de ce corps pénétrant.
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