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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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1,0
Publiée le 21 janvier 2024
Qu'attendre d'un film de Mocky avec dans un des rôles principaux Jean-Marie Bigard spoiler: en gendarme poivro t? Rien...et on a raison. D'après un fait divers des années 30 remis au goût du jour, celui de Mocky en tout cas, l'intrigue du Cabanon rose fait une comédie policière médiocre et soporifique qui tourne autour du pot, égratignant, comme il se doit de la part du cinéaste, uniforme, soutane et surtout notables d'un village d'Ardèche où tout le monde se connait spoiler: et où certains maris fréquentent le dit cabanon, bordel de campagne comme on s'en doute
Mocky a beau convoquer quelques anciens, Guybet, Menez, Grace de Capitani, tous sont mauvais sous la direction pépère et approximative du cinéaste. Celui-ci, malgré le bon matériau qu'est le sujet et son environnement, réalise sans idées, sans soin, mais avec une fantaisie pesante. Bigard, pour ne parler que de lui,spoiler: fait du Bigard aviné sans conviction . Vladimir Cosma, toujours fidèle, produit sa petite ritournelle. Et comme trop souvent, la mise en scène de Mocky n'arrive pas à susciter le moindre suspens et amène un dénouement indifférent: cela fait déjà longtemps qu'on a décroché.
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2,5
Publiée le 27 septembre 2024
A 87 balais, l'ècorché vif Jean Pierre Mocky fait plus que jamais le cinèma qu'il a envie de faire! On peut mèditer sur l'interprètation de Jean Marie Bigard et sur les faibles moyens de ce « Cabanon rose » (un rèseau de prostitution où tous les gens du village en croquent), mais pas nècessairement pour le condamner à l'oubli! Tournèe en Ardèche, cette enquête policière est même plaisante à suivre où le boucher, le coiffeur et autres paysans du coin mangent les pissenlits par la racine sur une musique sympathique de Vladimir Cosma! Même si on est tout de même loin des ambitions recherchèes des premiers films, Mocky s'est bien vite remobilisè dans le bon vieux cinèma fantasque du samedi soir dont il ètait l'un des plus solides reprèsentants! Et puis on est toujours ravi de revoir à l'ècran des anciens comiques des seventies tels que Henri Guybet ou Bernard Menez! spoiler: Quant à la fin, elle est surprenante à la lisière de l'èpouvante...
Etant loin d’être un fan Jean-Pierre Mocky et encore moins de Jean-Marie Bigard, je ne m’attendais à rien de bien excitant en mettant le DVD dans le lecteur. Certes, l'intrigue n'est pas vraiment terrible, l'enquête est plutôt pauvre, les personnages sont peu creusés et fortement caricaturés, les dialogues ne sont pas ceux d’Audiard et pourtant, j’ai été agréablement surpris par l’ambiance, brillante comme une petite étincelle de joie. C’est en fait très potache et si on arrive à s’extirper de toute analyse cartésienne en acceptant que le ridicule est aussi une forme d’expression cinématographique, on accède à une dimension cosmique où on entrevoit quelques étoiles dans « Le cabanon rose ». La prestation des protagonistes m’a bien amusé malgré une bande sonore répétitive lassante.
Un prêteur sur gages d'un patelin ardechois disparait mystérieusement: la gendarmerie locale avec son chef ivrogne (Bigard) qui pédale dans la mélasse voit débarquer un bien étrange inspecteur des assurances haut comme trois pommes (Fulder) JP Mocky réunit un joli casting ( Christophe Pfulder, Bigard, Bernard Menez, Henri Guybet, Grace de Capitani, Richard Gotainer, François Hadji-Lazaro, Alain Bouzigues et Lola Marois) qui semblent se demander par moment ce qu'ils viennent jouer. Le côté coins et recoins labyrinthique du village rappelle un brin "Litan", tourné à Annonay 35 ans plus tôt et donne un certain cachet entre polar et fantastique. Dommage que les vingt dernières minutes soient bâclées avec des cadavres tombant comme des mouches pour accélérer le fin mot de l'histoire.