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ferdinand75
544 abonnés
3 851 critiques
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2,5
Publiée le 6 janvier 2020
Beaucoup de nostalgie et e mélancolie dans ce film. Le père est un artiste un peu raté, ou en tout cas oublié. Les enfants se jalousent . On est pas loin de Woody Allen, mais malheureusement , trop de dialogues, beaucoup de verbiage nuisent au récit. Pourtant les thèmes abordés étaient intéressants : la vieillesse, la jalousie d'une fratrie, le libéralisme New Yorkais. mais le film aurait mérité un montage plus serré et une certaine dynamique qui fait défaut. la film parait très long vers la fin;
Très bon casting, c'est le point fort du film ! Le trio Sandler-Stiller-Hoffman porte bien cette comédie dramatique. Une révélation, la jeune Grace Van Patten. La réalisation est bonne. En revanche la ou ça coince, c'est véritablement le rythme, beaucoup trop lent, et le scénario, qui est assez mal construit. On a du mal à rester captivé par le film. Résultat Moyen.
Un super beau film qui est à la fois complexe et subtil dans des problèmes simples d'une famille lambda dysfonctionnelle. Les dialogues sont savoureux où souvent chacun se parle sans écouter l'autre, en se coupant la parole, en ne terminant pas ses phrases pour finalement ne retrouver la communication lorsque ça les arrange, un capharnaüm de non dits et de vérités bizarrement facilement compréhensible. Les acteurs ont un jeu sobre de sincérité, touchant et drôle quand il faut, mélangeant la tristesse l'émotion et l'humour dans une même scène que ce soit au niveau de la gestuelle et dialogue. Un pur plaisir de cinéma du début jusqu'à la fin.
Après avoir découvert Frances Ha, dont le style particulier m'avait énormément plu, j'avais hâte de visionner un nouveau film de Noah Baumbach. Plein d'optimisme, je me suis lancé dans le visionnage de The Meyerowitz Stories en espérant dénicher un nouveau cinéaste à suivre.
Les premières scènes m'ont plutôt convaincues. Le duo Adam Sandler et Grace Van Patten fonctionne assez bien et cette complicité entre père / fille présageait quelque chose de sympathique. Mais très vite le ton change, le spectateur fait la rencontre des grands parents les plus insupportables du monde, incarnés par Dustin Hoffman et Emma Thompson. Le départ à la fac de la benjamine de la famille n'arrange pas les choses et brise l'affection des premiers instants pour laisser place aux conflits familiaux.
Avec l'arrivée du patriarche, l'histoire prend une toute autre tournure. On comprend très vite que l'enjeu du film sera tourné vers les relations paternelles entre D. Hoffman et ses fils. Pour comprendre le lien affectif qui les relie, le spectateur est obligé de se mettre à leurs places : autant on comprend très bien la position des fils, autant celle du père n'a juste aucun sens. Le personnage de D. Hoffman semble être un cliché ambulant, difficile de lui attribuer une seule qualité. Bref, impossible de comprendre son point de vue tellement son personnage est le stéréotype du petit vieux grincheux.
Le film semble prendre un deuxième virage au moment de la présentation du deuxième fils. Le côté sérieux est mis à l'écart et laisse place à un aspect plus burlesque. J'imagine que le choix de Ben Stiller pour ce rôle renforce encore plus ce sentiment. C'est l'occasion pour D. Hoffman de devenir encore plus antipathique en enchaînant les remarques méprisables censées être drôles. Les gags tombent souvent à l'eau mais bon comme l'humour est relatif, je ne m'attarde pas plus dessus.
Plus inquiétant par contre, j'ai souvent eu l'impression que les acteurs faisaient des monologues, chacun racontant sa vie sans se soucier des répliques des autres. Plusieurs scènes me viennent en tête où le père fait la sourde oreille aux reproches de ces fils et part sur un tout autre sujet. Autre exemple, la scène d'exposition-hommage où les fils prennent la parole à tour de rôle pour se plaindre. Résultat, l'histoire tourne en rond et n'avance pas.
Autre point qui m'a troublé, l'utilisation d'ellipse que je qualifierai de brutale. Certains moments paraissent longs et fastidieux, d'autres sont tout simplement zappés. Par exemple, l'opération du personnage d'Adam Sandler qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Pas d'amorces, on se retrouve devant le fait accompli, comme si l'histoire voulait se débarrasser au plus vite des intrigues mises en place.
The Meyerowitz Stories ne m'a décidément pas convaincu. Que ce soit d'un point de vue technique ou artistique, j'ai du mal à lui trouver des qualités. Je n'enterre pas Noah Baumbach pour autant et j'espère pouvoir retrouver dans ses prochains films ce qui m'avait scotché dans Frances Ha.
J'étais passé à côté du dernier Noah Baumbach, que j'aime beaucoup (mais pas autant que Wes Anderson), mais voilà qui est réparé. Même s'il reste des plus indépendants, il a au moins pour lui de pouvoir réunir un casting 5 étoiles. Adam Sandler n'est pertinent que dans ce genre de rôle (trop rare malheureusement, ça rapporte moins que les navets qu'il empile), Dustin Hoffman est immense, Ben Stiller est en terrain connu aussi et les personnages féminins sont tout aussi justes. Alors oui, Noah Baumbach n'est pas encore à la hauteur du maître Woody Allen, mais ce dernier étant sans doute à jamais sur la touche, il lui faut bien un successeur. Ici il faut s'accrocher un peu parce que c'est très bavard et les répliques drôles ne sont pas légion. Il s'agit plus d'un drame familial doux amer qu'une véritable comédie piquante. On aurait aimé un scénario un peu plus fourni, mais au final, c'est un film de comédiens et il est plutôt réussi.
Autre film Netflix présenté à Cannes, "The Meyerowitz stories" n'a donc pas pu sortir dans les salles de cinéma et c'est bien dommage. En effet, même si Noah Baumbach n'a pas signé ici un chef d'oeuvre, ce long-métrage est pétri de qualités et mérite que l'on s’attarde un peu dessus. Le réalisateur américain nous propose un véritable drame familial parsemé de touches d'humour avec un côté décalé. Certaines scènes sont tout simplement hilarantes, Noah Baumbach étant très à l'aise dans la mise en scène du comique de situation. Ces ruptures de ton sont très bien amorcées et parfaitement bien insérées au récit, alternant avec beaucoup de justesse les scènes intimes et les scènes décalées. Ces éléments sont bonifiés par un casting quatre étoiles, avec une mention spéciale pour Dustin Hoffman qui n'avait pas livré une prestation aussi juste depuis plusieurs années. Le film reste cependant très imparfait, manquant cruellement de rythme et de profondeur pour se hisser au niveau des films dont il s'inspire. En effet, "The Meyerowitz stories" ne parvient pas à être aussi touchant et aussi fort dans sa manière de montrer les liens familiaux que "La famille Tenenbaum" ou "Festen". De plus certaines, scènes manquent de punch et je regrette que Noah Baumbach n'ait pas d’avantage travaillé son montage ou sa bande originale, ce qui aurait permis de donner plus de personnalité à son film. Les intentions de départ du film sont bonnes et, même si leur mise en application n'est pas parfaite, j'ai passé un bon moment devant ce long-métrage qui est parvenu à me faire rire mais ne m'a pas véritablement touché.
Un bon film, un bon divertissement Netflix !!! Les acteurs sont bons, les décors sont beaux, l'histoire est touchante et agrémentée d'un peu d'humour, le scénario et les dialogues sont bien écrits et la musique bien composée.spoiler: Le film est découpé en 5 parties et chaque personnage a une place plus importante dans chaque partie. Je trouve ce concept vraiment original. J'ai été beaucoup surpris par la courte apparition de Sigourney Weaver. Dustin Hoffman, Ben Stiller et Adam Sandler sont vraiment dans leurs personnages. Pour ma part, Grace Van Patten est une véritable révélation de ce film car j'ai trouvé son interprétation vraiment brillante. Bref, un bon film avec une histoire touchante et de bons acteurs. Je vous conseillerais de le visionner.
On pense évidemment très fortement à Woody Allen. Dans cette famille seule la petite fille de 18 ans semble être heureuse, normale et bien sous tous rapports, future cinéaste, malgré des premiers courts métrages particulièrement perturbants ! Si la gestion des ellipses est judicieuse il n'en demeure pas moins que certaines coupes sont dignes d'un boucher. Baumbach signe un film à la mise en scène sans créativité et monotone qui pousse parfois à l'ennui. S'il s'agit d'un drame familial le film n'est pourtant pas dénué d'humour, un humour aussi absurde que pathétique. Site : Selenie
Sélectionné à Cannes cette année et diffusé sur Netflix comme "Okja", "The Meyerowitz Stories" poursuit l'incursion de Noah Baumbach dans un cinéma d'auteur new-yorkais profondément influencé par Woody Allen. Sauf que c'est beaucoup trop long et beaucoup trop bavard pour être pleinement réussie. Là où l'on avait apprécié le rythme de "Mistress America", Baumbach semble se régaler à dépeindre cette famille dysfonctionnelle s'articulant autour d'un père égoïste (Dustin Hoffman, impeccable) mais il s'égare au fil des séquences. Si son film a le mérite de montrer Adam Sandler et Ben Stiller tout à fait crédibles dans des rôles dramatiques loin des comédies débiles (et même nulles concernant Sandler) qu'ils ont pu faire, on ne peut que se fatiguer de l'incessant babillage qui y règne. On y parle beaucoup pour ne rien dire, on rit un peu, on fustige quelques trucs mais on se contemple quand même beaucoup le nombril et ça devient lassant. Reste un solide casting mais au service d'un scénario surfait sur des thématiques maintes fois déjà vues.
Un casting haut de gamme pour une histoire sans réel intérêt et assez décousue.. si ce n'est d'exposer les différentes rancœurs, les rapports père/fils et entre frères et sœurs.. le rapport au pardon.. La mise en scène manque de rythme et reste trop terne. D'autres films sur ce meme thème sont beaucoup mieux réussis. Dommage
Noah Baumbach a plus ou moins l'image d'un Woody Allen du pauvre alors qu'il mérite un peu plus que cela. Il a sa tonalité propre, quelque chose de pathétique/mélancolique/absurde, autant de variations que l'on retrouve dans The Meyerowitz Stories qui, sans être son meilleur film, est assez fidèle à son niveau de bon artisan, modeste, qui sait parfaitement qu'il ne va pas révolutionner l'histoire du cinéma. Le charme de son film, qu'il ait été tourné pour Netflix n'y change strictement rien, vient de sa bienveillance ironique vis à vis de personnages le plus souvent à côté de la plaque, en train de rater leur vie et aux prises avec une famille dysfonctionnelle dominé par la figure d'un père, artiste raté et ratiocinant, détesté par ses enfants qu'il a négligé, ceux-ci restant relativement fascinés par ce géniteur qui n'a rien de tutélaire. La mise en scène de Baumbach se fait discrète mais le montage est très pensé, de nombreuses scènes se terminant symboliquement par un cri de colère, et la maîtrise des ellipses temporelles est remarquable. C'est avant tout un film de dialogues envahissants, d'interminables parties de ping-pong verbal où personne n'écoute personne. On est parfois à la limite de la rupture mais le film sait aussi user d'un humour subtil voire de saynètes absurdes (les films dans le film de la petite-fille). Ce petit monde New-yorkais et ses problèmes n'est pas censé nous toucher mais la direction d'acteurs, comme toujours performante chez le réalisateur de Greenberg, permet à des pointures comme Sandler, Stiller, Hoffman et Thompson d'exceller avec un naturel confondant. Plutôt agréable somme toute, cette vision d'entomologiste des moeurs des Meyerowitz, animaux à peine plus bizarres que le commun des mortels. Même si personne ne souhaite vraiment leur ressembler.
Deux mots pour qualifier ce film : bavard et ennuyeux. Ça n'a ni queue ni tête. Aucune action, rien que des bavardages inutiles et stériles. Film a éviter à tous prix. Ne vaut pas le déplacement.
Je comprends que ce film ait fait moins de bruit qu'Okja lors du dernier festival de Cannes où il était en sélection officielle et diffusé par Netflix, il n'avait aucune chance de gagner la palme d'or. En fait ça ressemble pas mal aux autres films de Noah Baumbach, des bobos artistes qui cherchent un peu le sens de la vie, qui ne se comprennent pas, qui s'engueulent, qui parlent tous en même temps, mais là il n'y a pas Greta Gerwig pour égayer un peu tout ça.
En fait très rapidement cette histoire de famille devient profondément insupportable notamment à cause de Dustin Hoffman qui campe un personnage complètement horrible, imbus de lui-même, égocentrique, qui parle, qui parle, qui parle, qui parle et qui parle... et tout le monde parle, tout le parle de choses différentes en même temps, ce n'est pas que c'est dur à suivre, c'est juste que leurs disputes de bourgeois on s'en fout un peu, mais surtout que c'est pénible d'entendre tout ce beau monde gueuler en même temps.
Alors tout ça a un côté réaliste qui est appréciable, on est vraiment pris dans le flot du quotidien de cette famille qui aimerait (ou pas) recoller les morceaux, mais 1h10 de paroles en continu comme ça, ça aurait suffit. Ici c'est non seulement trop long, mais surtout ça ne se renouvelle pas, c'est toujours les mêmes situations qui se reproduisent une fois avec un frère, une fois avec l'autre (la sœur passe étrangement à la trappe) ce qui fait que vu que les personnages sont pénibles, ça devient vite lassant.
Reste Shailene Woodley qui pour une fois n'est pas trop insupportable qui a un personnage assez drôle vu qu'elle veut devenir artiste et que tout ce qu'elle fait c'est faire des courts métrages où elle est la seule actrice et se fout à poil et adore le montrer à toute sa famille... Ce qui est pour moi un peu le comble du malaise... mais bon... c'est cocasse et surtout ça change de la monotonie hurlante du reste du film.
Si certaines fonctionnent, la plupart du temps c'est vraiment trop névrosé, bourgeois pour qu'on se sente concerné par tout ça. Je veux dire, si je peux comprendre que ça puisse faire mal de vendre sa maison d'enfance, quel spectateur a des parents qui font de l'art et dont on pourrait rechigner de vendre l’œuvre ? J'ai vraiment l'impression de voir des gens déconnectés de la réalité, on ne sait pas d'où il tire leur fric car l'un ne travaille pas, le père ne vend pas réellement ses œuvres... et l'autre frère n'a pas l'air de soutenir financièrement tout ce bordel...
Bref, le film manque d'universalité car il se complait trop dans ses délires bourgeois. J'ai l'impression d'avoir vu un mauvais Woody Allen, sauf que chez Woody Allen en général il est le seul névrosé hystérique et donc c'est supportable, là ils le sont tous...