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antony Z.
71 abonnés
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2,0
Publiée le 18 octobre 2017
Un casting haut de gamme pour une histoire sans réel intérêt et assez décousue.. si ce n'est d'exposer les différentes rancœurs, les rapports père/fils et entre frères et sœurs.. le rapport au pardon.. La mise en scène manque de rythme et reste trop terne. D'autres films sur ce meme thème sont beaucoup mieux réussis. Dommage
Très bon casting, c'est le point fort du film ! Le trio Sandler-Stiller-Hoffman porte bien cette comédie dramatique. Une révélation, la jeune Grace Van Patten. La réalisation est bonne. En revanche la ou ça coince, c'est véritablement le rythme, beaucoup trop lent, et le scénario, qui est assez mal construit. On a du mal à rester captivé par le film. Résultat Moyen.
Deux frères et une soeur, tous d'une mère différente, se retrouve autour de leur père, un célèbre sculpteur. Trois générations ensemble, avec leur histoire, leur vie, et une enfance commune d'où chacun tire une histoire. Ils en veulent tous à leur père, et lui ne voit que la célébrité qu'il a vu passer à côté. Des moments tendres et intimes.
Je ne comprends pas ce flot de mauvaises critiques, car pourtant The meyerowitz stories est une bonne comédie dramatique efficace, sympathique, populaire et poignante. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Noah Baumbach a plus ou moins l'image d'un Woody Allen du pauvre alors qu'il mérite un peu plus que cela. Il a sa tonalité propre, quelque chose de pathétique/mélancolique/absurde, autant de variations que l'on retrouve dans The Meyerowitz Stories qui, sans être son meilleur film, est assez fidèle à son niveau de bon artisan, modeste, qui sait parfaitement qu'il ne va pas révolutionner l'histoire du cinéma. Le charme de son film, qu'il ait été tourné pour Netflix n'y change strictement rien, vient de sa bienveillance ironique vis à vis de personnages le plus souvent à côté de la plaque, en train de rater leur vie et aux prises avec une famille dysfonctionnelle dominé par la figure d'un père, artiste raté et ratiocinant, détesté par ses enfants qu'il a négligé, ceux-ci restant relativement fascinés par ce géniteur qui n'a rien de tutélaire. La mise en scène de Baumbach se fait discrète mais le montage est très pensé, de nombreuses scènes se terminant symboliquement par un cri de colère, et la maîtrise des ellipses temporelles est remarquable. C'est avant tout un film de dialogues envahissants, d'interminables parties de ping-pong verbal où personne n'écoute personne. On est parfois à la limite de la rupture mais le film sait aussi user d'un humour subtil voire de saynètes absurdes (les films dans le film de la petite-fille). Ce petit monde New-yorkais et ses problèmes n'est pas censé nous toucher mais la direction d'acteurs, comme toujours performante chez le réalisateur de Greenberg, permet à des pointures comme Sandler, Stiller, Hoffman et Thompson d'exceller avec un naturel confondant. Plutôt agréable somme toute, cette vision d'entomologiste des moeurs des Meyerowitz, animaux à peine plus bizarres que le commun des mortels. Même si personne ne souhaite vraiment leur ressembler.
Il y a des qualités insondables pour évacuer, de prime à bord, ce qui reste terré en chacun de nous. Un film sur les rapports, les attentes et les doutes d'avoir peut être pas fait comme on attendait de nous. Dialogues singlants et acteurs grandement sollicités. Un film agréable et passionnant.
Autre film Netflix présenté à Cannes, "The Meyerowitz stories" n'a donc pas pu sortir dans les salles de cinéma et c'est bien dommage. En effet, même si Noah Baumbach n'a pas signé ici un chef d'oeuvre, ce long-métrage est pétri de qualités et mérite que l'on s’attarde un peu dessus. Le réalisateur américain nous propose un véritable drame familial parsemé de touches d'humour avec un côté décalé. Certaines scènes sont tout simplement hilarantes, Noah Baumbach étant très à l'aise dans la mise en scène du comique de situation. Ces ruptures de ton sont très bien amorcées et parfaitement bien insérées au récit, alternant avec beaucoup de justesse les scènes intimes et les scènes décalées. Ces éléments sont bonifiés par un casting quatre étoiles, avec une mention spéciale pour Dustin Hoffman qui n'avait pas livré une prestation aussi juste depuis plusieurs années. Le film reste cependant très imparfait, manquant cruellement de rythme et de profondeur pour se hisser au niveau des films dont il s'inspire. En effet, "The Meyerowitz stories" ne parvient pas à être aussi touchant et aussi fort dans sa manière de montrer les liens familiaux que "La famille Tenenbaum" ou "Festen". De plus certaines, scènes manquent de punch et je regrette que Noah Baumbach n'ait pas d’avantage travaillé son montage ou sa bande originale, ce qui aurait permis de donner plus de personnalité à son film. Les intentions de départ du film sont bonnes et, même si leur mise en application n'est pas parfaite, j'ai passé un bon moment devant ce long-métrage qui est parvenu à me faire rire mais ne m'a pas véritablement touché.
On pense évidemment très fortement à Woody Allen. Dans cette famille seule la petite fille de 18 ans semble être heureuse, normale et bien sous tous rapports, future cinéaste, malgré des premiers courts métrages particulièrement perturbants ! Si la gestion des ellipses est judicieuse il n'en demeure pas moins que certaines coupes sont dignes d'un boucher. Baumbach signe un film à la mise en scène sans créativité et monotone qui pousse parfois à l'ennui. S'il s'agit d'un drame familial le film n'est pourtant pas dénué d'humour, un humour aussi absurde que pathétique. Site : Selenie
Je comprends que ce film ait fait moins de bruit qu'Okja lors du dernier festival de Cannes où il était en sélection officielle et diffusé par Netflix, il n'avait aucune chance de gagner la palme d'or. En fait ça ressemble pas mal aux autres films de Noah Baumbach, des bobos artistes qui cherchent un peu le sens de la vie, qui ne se comprennent pas, qui s'engueulent, qui parlent tous en même temps, mais là il n'y a pas Greta Gerwig pour égayer un peu tout ça.
En fait très rapidement cette histoire de famille devient profondément insupportable notamment à cause de Dustin Hoffman qui campe un personnage complètement horrible, imbus de lui-même, égocentrique, qui parle, qui parle, qui parle, qui parle et qui parle... et tout le monde parle, tout le parle de choses différentes en même temps, ce n'est pas que c'est dur à suivre, c'est juste que leurs disputes de bourgeois on s'en fout un peu, mais surtout que c'est pénible d'entendre tout ce beau monde gueuler en même temps.
Alors tout ça a un côté réaliste qui est appréciable, on est vraiment pris dans le flot du quotidien de cette famille qui aimerait (ou pas) recoller les morceaux, mais 1h10 de paroles en continu comme ça, ça aurait suffit. Ici c'est non seulement trop long, mais surtout ça ne se renouvelle pas, c'est toujours les mêmes situations qui se reproduisent une fois avec un frère, une fois avec l'autre (la sœur passe étrangement à la trappe) ce qui fait que vu que les personnages sont pénibles, ça devient vite lassant.
Reste Shailene Woodley qui pour une fois n'est pas trop insupportable qui a un personnage assez drôle vu qu'elle veut devenir artiste et que tout ce qu'elle fait c'est faire des courts métrages où elle est la seule actrice et se fout à poil et adore le montrer à toute sa famille... Ce qui est pour moi un peu le comble du malaise... mais bon... c'est cocasse et surtout ça change de la monotonie hurlante du reste du film.
Si certaines fonctionnent, la plupart du temps c'est vraiment trop névrosé, bourgeois pour qu'on se sente concerné par tout ça. Je veux dire, si je peux comprendre que ça puisse faire mal de vendre sa maison d'enfance, quel spectateur a des parents qui font de l'art et dont on pourrait rechigner de vendre l’œuvre ? J'ai vraiment l'impression de voir des gens déconnectés de la réalité, on ne sait pas d'où il tire leur fric car l'un ne travaille pas, le père ne vend pas réellement ses œuvres... et l'autre frère n'a pas l'air de soutenir financièrement tout ce bordel...
Bref, le film manque d'universalité car il se complait trop dans ses délires bourgeois. J'ai l'impression d'avoir vu un mauvais Woody Allen, sauf que chez Woody Allen en général il est le seul névrosé hystérique et donc c'est supportable, là ils le sont tous...
Noah Baumbach est un cinéaste américain indépendant pur jus. On le sait, ses films représentent peut-être même la quintessence de ce qu’est le film d’auteur américain. Mais aussi ses pires travers comme il peut y en avoir des similaires pour son cousin français. En gros, les personnages de ses films sont des bourgeois ou des artistes, ses films parlent souvent des rapports humains à la sauce philosophique et ses dialogues sont fort chargés et très présents. Quand on regarde un de ses films, on sait ce qu’on va voir et, en effet, on y trouve des similitudes avec le cinéma de Woody Allen (crises existentielles, New York, humour intello, ...). Certains adoreront, d’autres détesteront mais ses films ont le mérite d’exister et de faire vivre ce sérail indy. Mais la plupart du temps, ils sont trop particuliers, trop réflexifs et finalement très peu distrayants et pas vraiment plaisants si on ne goûte pas à ce type de cinéma nombriliste, contrairement à la plupart des œuvres du cinéaste binoclard justement. Du surcoté « Frances Ha » à « While we were young », on est rarement emballé et « The Meyerowitz Stories » ne déroge pas à la règle. C’est même son film le moins intéressant et de loin.
Il a été tourné bien avant « Marriage Story » qui contredisait cet état de fait l’an passé, tant il synthétisait à merveille cinéma d’auteur et film plus accessible et populaire avec brio. Baumbach a réalisé son chef-d’œuvre, beau et tragiquement fort, et de découvrir son film précédent après ne joue clairement pas du tout en sa faveur. En effet, c’est plutôt mauvais, c’est vain et c’est prétentieux pour rien. Si ce n’est une belle distribution qui se régale de ce type de rôles à Oscars avec des personnages un peu fous ou en proie à des névroses diverses, on s’ennuie et on ne voit vraiment pas l’intérêt de la chose. On suit donc une famille faite d’un artiste new-yorkais au crépuscule de sa vie, de ses diverses femmes et de ses enfants issus de différents mariages dans leur problèmes personnels et c’est aussi intéressant que de regarder l’album photo de gens inconnus. Leurs soucis, leurs remises en question et leurs névroses nous indiffèrent au plus haut point et les personnages sont pour la plupart antipathiques et si loin de nous qu’il est impossible de s’y identifier. De plus, dans « The Meyerowitz Stories » c’est comme si chacun jouait de son côté ou dans un film différent lors des longues scènes de dialogues. Étrange et vraiment pas très engageant.
De plus, le montage est vraiment particulier tout comme la manière dont le film est découpé en chapitres. C’est comme si le réalisateur avait choisi de nous montrer des morceaux de vie banals et pris au hasard, sauf que le choix est clairement mauvais. Ajoutons à cela des ellipses étranges et on se retrouve face à une œuvre peu aimable et qui ne passionne jamais hormis au détour de quelques répliques bien envoyées ou une ou deux situations amusantes. Mais cela ne fait certainement pas un film. Et que dire de ses litanies de dialogues inintéressants entre psychologie de bazar et philosophie de comptoir... Heureusement que les acteurs sont bons mais dans un film pareil, difficile de les acclamer. On termine donc ce pensum familial sur, entre autres, la filiation et l’art très circonspects et on espère que les prochaines œuvres de Noah Baumbach seront davantage de l’acabit de l’excellent « Marriage Story » que ce film insignifiant et agaçant.
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Noah Baumbach filme une famille dysfonctionnelle et boiteuse, où tout semble tourner autour de son pire membre. A savoir le père, un sculpteur âgé froid, hautain, et égocentré, frustré d’avoir été oublié par le monde de l’art. Ses nombreux mariages et son éducation envers ses enfants, allant du mépris à la pression, ont sérieusement perturbé un trio de demi-frères & sœurs. C’est le genre de chronique qui repose avant tout sur la bonne caractérisation de ses personnages, et sur ses acteurs. Dustin Hoffman est très bon dans ce rôle de patriarche qui passe pour le grand-père un peu déconnecté, et qui est réalité une belle enflure égoïste. Mais à côté d’acteurs convaincants (Ben Stiller, Emma Thompson…), la surprise du film est Adam Sandler ! Habitué des comédies pachydermiques, l’acteur a montré à l’occasion son talent dramatique dans une poignée de films. Ici, il campe un papa poule névrosé, marqué physiquement et écrasé par un paternel qui n’a cure de lui. L’intérêt de « The Meyerowitz Stories » seront donc ces interactions, qui livreront quelques scènes piquantes ou touchantes, dans une mise en scène relativement sage.
Sélectionné à Cannes cette année et diffusé sur Netflix comme "Okja", "The Meyerowitz Stories" poursuit l'incursion de Noah Baumbach dans un cinéma d'auteur new-yorkais profondément influencé par Woody Allen. Sauf que c'est beaucoup trop long et beaucoup trop bavard pour être pleinement réussie. Là où l'on avait apprécié le rythme de "Mistress America", Baumbach semble se régaler à dépeindre cette famille dysfonctionnelle s'articulant autour d'un père égoïste (Dustin Hoffman, impeccable) mais il s'égare au fil des séquences. Si son film a le mérite de montrer Adam Sandler et Ben Stiller tout à fait crédibles dans des rôles dramatiques loin des comédies débiles (et même nulles concernant Sandler) qu'ils ont pu faire, on ne peut que se fatiguer de l'incessant babillage qui y règne. On y parle beaucoup pour ne rien dire, on rit un peu, on fustige quelques trucs mais on se contemple quand même beaucoup le nombril et ça devient lassant. Reste un solide casting mais au service d'un scénario surfait sur des thématiques maintes fois déjà vues.
Beaucoup de nostalgie et e mélancolie dans ce film. Le père est un artiste un peu raté, ou en tout cas oublié. Les enfants se jalousent . On est pas loin de Woody Allen, mais malheureusement , trop de dialogues, beaucoup de verbiage nuisent au récit. Pourtant les thèmes abordés étaient intéressants : la vieillesse, la jalousie d'une fratrie, le libéralisme New Yorkais. mais le film aurait mérité un montage plus serré et une certaine dynamique qui fait défaut. la film parait très long vers la fin;
Un très bon casting mais un scénario déjà-vu, d’une famille qui essaye de se reconstruire, de se retrouver… un peu d’humour certes, mais rien d’exceptionnel. Il y a beaucoup mieux à voir.
Plus que du Woody Allen dans ce film j'ai davantage reconnus du Wes Anderson. Normal me direz vous vu que le réalisateur a déjà bosser sur les films de celui-ci en tant que scénariste.
En effet nous avons surtout le droit à une tranche de vie d'un père artiste mais clairement sur la pente plus que descendante dans sa vie d'artiste mais aussi dans sa vie tout court. 3 enfants autour de cela , tous avec un profil bien différent qui tente de gérer l'héritage et la succession de ce père de plus en plus encombrant et qui n'a pas été très présent dans leur jeunesse.
Certains dialogues sont savoureux , certaines scènes attendrissantes ou au contraire amusantes permettent à ce film de tenir la cadence même si dans l'ensemble cela reste assez plat et pas forcément très intéressant. Le casting est bon avec une mention spéciale pour Ben Stiller qui pour moi tire le film vers le haut . Ca se laisse regarder mais comme on dit vite vu vite oublié