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    Le Journal d'une femme en blanc
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    3,7
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    7 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 813 abonnés 12 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Claude Autant-Lara signe en 1965 une oeuvre courageuse en avance sur plusieurs annèes sur la rèvolution sexuelle qui montre la necessitè d'une information sexuelle et l'utilitè de contraception! Le film est brillamment campèe par Marie-Josè Nat qui nourrit son personnage d'interne en gynècologie de sa profonde sensibilitè! "Le Journal d'une femme en blanc" a rèuni 2,3 millions de spectateurs, soit l'un des plus grands succès de 1965 et une suite fût même rèalisèe en 1966: "Le nouveau journal d'une femme en blanc" avec toujours aux commandes Claude Autant-Lara! Un très beau film avec l'excellente musique de Michel Magne et une superbe rèplique (en voix-off) d'une Marie-Josè Nat pensive: "Est-ce que pour mon amour à moi, je vais être obligèe de sacrifier ma carrière! L'immense tâche qui est devant moi est l'amour le plus grave au monde, l'amour de la vie"...
    ronny1
    ronny1

    37 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Si le style de « Journal d’une femme de chambre » semble quelque peu empesé de nos jours, le film est une remarquable radiographie de la condition des femmes de cette époque. C’est donc une oeuvre engagée et même osée dans la France très raide et sourcilleuse du Général de Gaulle. Par la grâce de la frémissante Marie José Nat et le talent du réalisateur, la densité et la tension sont présentes de bout en bout, délivrant quelques plans remarquables comme par exemple le visage apaisé et heureux de la mère devant le miracle de la vie. Le sujet peut sembler dépassé de nos jours, mais ce serait une erreur, tant le propos sur la condition de la femme reste universel. A noter que Michel Magne en livrant une partition des plus juste, remplace avantageusement René Le Cloerec. Le film fut un immense succès à sa sortie, si bien que l’année suivante Autant-Lara réalisera « Une femme en blanc se révolte ».
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 janvier 2010
    Très juste sur la condition des femmes dans les années 60 et jusqu'à la loi Veil mais terriblement démodé pour le film lui-même
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2012
    Du film engagé par excellence et osé pour l'époque, ça reste aussi un joli film avec d'excellents acteurs et la photographie d'une époque.
    Bernard D.
    Bernard D.

    112 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2021
    « Le Journal d’une femme en blanc » de Claude Autant-Lara est sorti en 1965… soit 6 ans avant le « manifeste des 343 », pétition de 343 femmes qui ont osé signer ce manifeste - « Je me suis fait avorter » - en s'exposant à de lourdes poursuites pénales puisque l'avortement était illégal… et il faudra d’ailleurs encore attendre 4 ans pour aboutir à la dépénalisation et la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse grâce à la volonté de Simone Veil.
    Tout cela pour dire que Claude Autant-Lara s’est attaqué à un sujet plus que sensible à savoir celui de la contraception et de l’avortement. C’est Marie-José Nat qui interprète le rôle de Claude Sauvage qui bien qu’encore jeune interne ira à contre chemins des « dogmes médicaux » de l’époque avec comme simple exemple son sujet de thèse sur la contraception dont un collègue lui dit que c’est « de la folie, un suicide » face à la puissance des mandarins. Le film montre également les relations de force entre les médecins et ici les sages-femmes et les internes débutant. Il souligne enfin la difficulté pour une femme de devenir à l’époque médecin dans un hôpital plein de « machos » ! Un film qui de nos jours peut sembler un peu « niais » mais qui doit absolument être remis dans son contexte historique pour en saisir tout l’engagement moral et politique sous de Gaulle !
    Ce film fut d’ailleurs un grand succès à sa sortie et il a donné lieu à une suite en 1966 (« Une femme en blanc se révolte » avec la même Marie-José Nat).
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    38 abonnés 2 412 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    C'était le temps où Claude Autant-Lara n'était pas encore un vieux fâch..eux. Il défend ici, d'après le point de vue consigné dans son journal intime de Claude Sauvage, étudiante en gynécologie et interne à l'hôpital de la Pitié, une idée progressiste et féministe. Celle pour une femme de disposer de son corps, c'est-à-dire de pouvoir avorter légalement ou d'avoir accès à la contraception ainsi que la loi et l'opinion le lui interdisent encore en ces années 60.
    Claude Sauvage, qui apprend au début du film qu'elle -même est accidentellement enceinte, ne milite pas mais se désole de voir arriver dans son service des femmes une énième fois engrossées par des maris inconséquents, se désole aussi des accouchements douloureux et s'inquiète du sort de cette jeune mariée qui, par défaut d'information ou de moyens contraceptifs, s'est pliée à un avortement clandestin et peut-être fatal.
    Le film se déroule intégralement à l'hôpital où Autant-Lara filme de façon abrupte les soins prodigués à des femmes en détresse, récit entrecoupé de réflexions un peu pataudes sur la condition des femmes. Car la mise en scène est généralement démonstrative et maladroite, à l'image de seconds rôles mal joués. Si Marie-José Nat impose grâce et sensibilité, le sujet d'Autant-Lara, entre mélodrame terne et austère et film à thèse, manque sinon d'arguments mais d'authenticité, de profondeur humaine et psychologique. Enfin, le fim, peut-être gêné aux entournures par les lois en vigueur, s'en tient à un message modéré et suggestif, pas vraiment polémique. Un film courageux sans doute mais pas un brûlot. En définitive, la cause nous touche, pas le film.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 618 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Les risques pris par Autant-Lara dans ce film sont si nombreux qu'avec un talent moindre le résultat aurait pu être désastreux. Il a mis sa réputation en jeu et à quelques exceptions sur deux films L'Auberge rouge et Le journal d'une femme en blanc qui ont été descendus en flèche par une critique à la botte de la nouvelle vague. Cette femme en blanc est une gynécologue qui traverse les années soixante qui n'étaient pas une période heureuse pour tout le monde contrairement aux idées reçues. Elle est encore interne dans un hôpital et se heurte parfois à ses collègues machos car il y avait peu de femmes médecins dans les années soixante dans les hopitaux. Elle écrit donc son journal intime et le film est un long flash-back dans lequel elle feuillette les pages de son livre se remémorant les événements de sa vie professionnelle. Filmé dans un noir et blanc austère il pourrait être totalement déprimant même les farces d'écoliers de rigueur dans le monde étudiant frôlent souvent le drame mais le message final tente de réconforter le public de 1965. Marie-José Nat a trouvé le rôle de sa vie elle est admirable j'ai rarement vu un visage aussi expressif exprimant le réconfort l'espoir et car c'est la résilience dans un monde d'hommes...
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