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Fêtons le cinéma
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3,5
Publiée le 24 octobre 2019
Bigarré, boursouflé, surchargé, formaté : Casse-Noisette et les quatre royaumes est tout cela à la fois. Car nous ne saurions dire comment l’édifice tient debout, tant ses poutres plient sous le poids des effets numériques parfois somptueux parfois fort laids. Deux cinéastes à la barre pour deux visions du conte a priori antagonistes que les nécessités de production ont fusionnées : Lasse Hallström semble privilégier la magie et le récit intimiste, là où Joe Johnston carbure à l’action teintée de sauvagerie primitive. En résulte une œuvre hybride, chimérique et donc passionnante qui, en sautant à pieds disjoints dans les lieux communs, dérègle la mécanique de l’horlogerie hollywoodienne. Il y a beaucoup de Tim Burton là-dedans, et sa relecture d’Alice au pays des merveilles influence les orientations esthétiques du film tout autant que sa trame scénaristique. Pourtant, quelque chose va plus loin, plus loin dans cette atmosphère torturée aux accents gothiques qu’animent le roi des rats – conglomérat de rats plutôt effrayant – et l’automate géant en forme de reine rouge, que perturbent des clowns cabrioleurs, que trouent des rongeurs de sorte à faire disparaître de la surface de la terre une armée de soldats. Une gargouille regarde la lune, nous ne sommes pas loin du Wolfman de Johnston. Puis vient le ballet, le somptueux ballet qui propose une sorte d’immersion théâtrale au sein d’un cérémonial lui-même théâtral, au cœur d’une œuvre de fiction. Hétérogène, voilà l’adjectif qui qualifierait au mieux Casse-Noisette. Une hétérogénéité pourtant unifiée par la splendide partition musicale de James Newton Howard qui s’offre ici le luxe de revisiter Tchaïkovski, ce qu’il fait avec respect et pertinence. C’est dire que l’intérêt que présente cette production Disney ne réside pas tant dans ses intentions initiales (niaises et commerciales) que dans les concessions effectuées en urgence pour raccommoder un film malmené. Et c’est paradoxalement le dysfonctionnement de l’écriture programmatique chère à la souris milliardaire qui accouche d’un rejeton difforme, donc original.
4 652 abonnés
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1,5
Publiée le 12 août 2021
Lente torture pour les enfants comme pour les adultes Casse-Noisette et les Quatre Royaumes donne une mauvaise image du concept même de divertissement familial. Qu'est-ce qui a mal tourné mais par où commencer. À première vue cette débâcle de Disney semble être une évidence pour les fêtes. C'est un conte de fées gothique de 1816 de Hoffman et un ballet sur une musique de Tchaïkovski. Ce que nous avons ici est simplement un travail bâclé avec deux réalisateurs Lasse Hallstrom pour les débuts et Joe Johnston et aucun des deux n'a une vrai personnalité. Les amateurs de danse peuvent se réjouir de deux apparitions trop brèves dont une au générique de fin de la grande danseuse Misty Copeland. Après cela le compositeur James Newton Howard étouffe les sons de cet éternel favori saisonnier dans une bouillie auditive. Donc en gros dans ce film Casse-Noisette le Casse-Noisette du titre n'a rien fait car tout tourne autour de la fille. Ils ont tellement changé l'intrigue que c'était en fait une sorte d'Alice au pays des merveilles sans action. Ils ont également utilisé tous les clichés de Narnia, Harry Potter, Alice au pays des merveilles et d'autres films. C'était essentiellement une prise d'argent rapide pour Disney mais j'ai quand même donné une étoile et demi pour le design des costumes...
Après avoir boulotté Star Wars et Marvel, l’ogre Disney a encore un peu de place pour s’envoyer un classique du ballet au dessert. En réalité, malgré la présence discrète de ses mélodies les plus aisément identifiables, il s’agit plus d’une adaptation du conte d’Hoffmann, dans sa version revue et corrigée par Alexandre Dumas, que d’une transposition littérale du ballet de Tchaïkovsky : on échappe donc à la superproduction musicale...mais pas à la Fantasy version Vacances de noël, forcément enneigée, forcément coming-of-age, qui tape du côté des chroniques de Narnia et de la version Tim Burton d’Alice au pays des merveilles. Comme d’habitude, c’est le “passage” d’un monde à l’autre qui suscite le plus d’intérêt : ensuite, on sait d’instinct que ‘Casse-Noisette et les quatre royaumes’ ne s’écartera jamais des rails sur lesquels il chemine tranquillement, et fera tout aussi sagement assaut de sa morale convenue, de ses procédés simplistes, de ses petits personnages qui couinent et qui énervent, et de ses fées qui criaillent d’une voix suraiguë (Keira Knightley dans sa pire interprétation depuis la femme qui avalait sa langue dans ‘A dangerous method’). En tant qu’adulte, on haussera les épaules en songeant que toutes les productions pour enfants ne peuvent pas être aussi mémorables que le ‘Alice’ tchécoslovaque de Jan Svankmajer (ni générer les mêmes cauchemars, d’ailleurs) et que l’avantage d’un spécimen comme celui-ci est qu’il se noiera très probablement dans le grand marécage des souvenirs mélangés et indistincts. Comme souvent, ‘Casse-noisettes’ est un film de chef-décorateur plus qu’un film de metteur en scène. L’univers enchanté du film, dans ses composantes florales, enneigées, pâtissières ou slaves, est d’une luxuriance absolue : brillant, imaginatif, bariolé, chargé...très chargé...trop chargé : avec leur allure de pièce montée élaborée par un confiseur dément et cette volonté d’aller toujours plus loin dans la fantaisie baroque, les environnements en CGI, d’habitude irréprochables dans les productions de cette envergure, finissent par devenir très voyants et désagréablement indigestes. C’est d’autant plus surprenant qu’à deux reprises au moins, ‘Casse-noisette’ prouve qu’il était prêt à aller au-delà du simple barbouillage numérique friqué : la scène du ballet de bienvenue est une jolie manière de rendre hommage à Tchaïkovsky et les gardiens-protecteurs de la Mère-Gingembre font preuve d’une hystérie circassienne que n’aurait pas reniée Alejandro Jodorowsky.
Ce film m'a déçu, je m'attendais à mieux. Pour moi, il serait mieux qu'il y est plus d'aventure et d'action. Cela reste mon avis, certain apprécieront. Voilà.
Cliché, cliché, cliché. Encore du recyclage, du revus et du rerecyclage. Un puissant gouffre sur le drap blanc. Alors certes les images sont belles si on aime s'exploser les yeux avec des effets spéciaux couteux présent sur tout le long du film. Mais autrement, le film nous donne l'impression d'une longue aventure haletante de deux pages et demie. Évidemment je ne m'attendais pas à être surprises ou à voir quelque chose de nouveau... Mais pour le coup, tirez au sort toutes les phrases clichées de Disney, mettez les bout à bout et vous avez le film "Casse-Noisette et les Quatre Royaumes". Un scénario vide et des personnages creux comme il a déjà été dit dans les commentaires, mais je rajouterai à cela que les personnages sont surjoués d'une puissance malsaine, pour ce qui est de la voix française en tout cas, je n'ai malheureusement pas pu le voir en VO. Nous avons une Reine Blanche d'Alice au Pays des Merveilles" de Tim Burton version rose bonbon (et surtout casse-bonbon) au passage foirée, une héroïne ressemblant à Alice mais assez pénible à aimer, des décors qui frise le plagiat... Je terminerai sur le fait que même un enfant devinera le déroulement de l'histoire rien qu'à la présentation des personnages principaux. Aucune surprise, rien de nouveau, mais surtout une déception. Gardez vous de voir le film sur petit écran.
Pas terrible. Pourtant l'histoire commencer bien, et puis petit a petit ça c'est transformer en gaminerie ! Les acteurs en faisait des caisses... C'est dommage parce que l'histoire était sympa et elle l'aurais été encore plus si ce film aurait été plus un film fantastique qu'un film enfantein.
Ce film est un mélange entre LE MONDE DE NARNIA et ALICE AU PAYS DES MERVEILLES, et il part du principe qu'on connaît tout sur l'univers. Les acteurs sont parfois limites et les personnages sont pas bien développés.
Le film est assez sympa au niveau visuel, les décors, costumes et musiques sont très très beaux. Dommage que le scénario de l'histoire tienne sur un coin de feuille, les raccourcis un peu faciles (une héroine qui passe de ptite fille sage en combattante en deux secondes...mouais) et un doublage de Keira Knightley atroce. Histoire kitch et très enfantine qui aurait mérité plus de profondeur et de longueur, un peu comme pour Alice au Pays des Merveilles de Burton. A voir avec des enfants sans problème, les adultes seuls sortiront sans doute un peu déçus. Mention spéciale au ballet du générique de fin, plutôt chouette :)
Grosse déception pour cette proposition de casse- noisette. Les décors et les costumes sont incroyables, chatoyants, travaillés, ils donnent une vraie envie de découvrir ce film. Le générique, très prometteur nous invitent à cette relecture et nous plonge dans un monde féérique..... et là... c'est le désert.... le scénario aussi creux que la profondeur des personnages. Les scènes s'enchaînent sans convaincre vraiment et paraissent même longues. On espère toujours,,, Quelques bonnes idées éparpillées et perdues dans un grand vide. Les enfants seront -ils plus convaincus ? Je ne peux m'empêcher de penser au "Pirate des Caraîbes" qui avait su fédérer toutes les générations et marquer les esprits. C'est dommage.
Bonjour à tous, Ce film ressemble bien ce que l'on vois chez Diney à savoir magie intrigue et action on peux aussi écouté un extrais de la musique d'harry potter Le film à des effets visuelle très réaliste et je le recommande pour les amateur et autre qui aime la magie de Disney. Je le recommande les plus jeune apprécieront la magie de Disney.
le film Casse-Noisette nous présente une petite fille en manque d'affection qui a perdu sa mère et qui reste incomprise de la part de son père. elle se retrouve projeté dans un monde fantastique où elle devra sauver l'honneur d'un peuple.
malheureusement le film n'est pas forcément très bon pour cause des effets spéciaux, et surtout au niveau des fonds-verts utilisé qui sont dégueulasses. on a l'impression d'assister un mauvais Bad Trip d'une petite fille.
cela reste tout de même assez plaisant pour les enfants mais les adultes peuvent passer leur chemin où le voir par curiosité sans s'attendre à quelque chose d'excellent.