Avis : Casse-noisette et les quatre royaumes - Page 7

Ce film est loin d'être parfait avec son manichéisme et ses côtés baroques cependant comme conte de Noël et histoire féérique adaptation originale du conte d'Hoffmann de 1816 nom repris pour l'un des personnages principaux, il est plutôt bien. C'est presque Keira Knightley qui dessert le film avec sa voix agaçante et son rôle qui l'est aussi Morgan Freeman dont on se demande bien ce qu'il fait là ainsi qu'un certain aspect étriqué de l'ensemble. J'ai cependant bien apprécié la plupart des autres acteurs et les choix esthétiques de l'ensemble. Le côté ballet n'est pas trop présent dans l'histoire mais en à côté ce qui n'est pas pour me déplaire.

au début l'histoire est racconté de façon théatrale, avec de magnifique robes traditionel, les actrices jouent a la perfection leurs rôle, très vite l'histoire prend sont envol, un royaume magique et des princesse, une reine maléfique et des méchantes souris , grosse machine qui rend le royaume magique réel(rien que ça) il faut trouver la clé pour sauver le royaume. PUIS d'un coup BOOM BOOM le film devient stupide: les souris deviennent gentil, la méchante reine est en fait gentil et l'histoire tourne autour de l'une des servante de la reine qui cherche a contrôler tous les royaumes, les soldats réanimé par la machine gardent leurs aparence de jouet (ce qui tue le scénario) puisque je rappelle que cette machine est cesé avoir rendu le royaume réel au point d'être identique a un royaume humain normal ALORS pourquoi quand elle fait des soldats avec la machine ils gardent leurs apparence de jouet ????? DEBILE, le combats de fin est digne d'une GROSSE PARODIE tellement c'est raté...

Une jeune demoiselle se retrouve embarqué dans un monde plein de féérie.
Un monde féérique tel est le résumé de ce film...c'est plus que gentillet, c'est familial et tout est convenue mais bon cela ce laisse regarder! Il y a un petit suspense mais voilà reste vraiment un film mignon et c'est tout.
NOTE: 5.25/10

Casse-Noisette et les Quatre Noisettes est un film Disney plutôt sympathique.
Premier long-métrage de Disney adapté d'un conte de princesse qui n'est pas un remake direct en live-action d'un de leur classique d'animation, le film a eu un succès assez mitigé (que ce soit en critique ou en salle) au point que son existence est souvent oublié aux côtés des autres films de princes et de princesses Disney.
Pour mon compte, j'ai beaucoup été charmé par ce petit film. Alors certes, il n'a pas la puissance émotionnel ni fantastique des autres productions Disney, mais il est plutôt réussi.
Les visuels sont parfaitement maîtrisés et l'immersion dans le monde fantastique se fait sans difficulté. Je ne vois vraiment ce que l'on pourrait reprocher là-dessus.
Les acteurs et actrices sont plutôt convaincants. Morgan Freeman est toujours aussi classe. La jeune Mackenzie Foy se débrouille bien. L'interprétation de Keira Knightley peut être agaçante car elle est caricaturale mais je pense que c'est avant tout le personnage qui l'est.
L'histoire tient la route. Je ne connais pas du tout l'histoire originale ni celle du ballet de Tchaïkovski, du coup, c'est très candidement que j'ai visionné le film et l'histoire m'a paru très convenable pour un film d'enfant.
Ce n'est pas un chef-d'oeuvre ni le film le plus mémorable de Disney mais il se regarde sans déplaisir.

Etant par certains côtés, un grand inculte, je ne connaissais pas grand-chose de Casse-Noisette, à part cette musique entêtante qui m'a accompagné lors de ces longues nuits d'insomnies à m'échiner sur Tétris. ^^

J'avais trouvé la bande annonce très jolie, enchanteresse, aussi je m'étais promis d'aller le voir.

Je n'ai pas été déçu sur la forme et sur le fond, le film est particulièrement adapté pour les jeunes enfants.

Je ne ferai pas de critique sur le respect du matériau originel, car il faut savoir qu'il a existé plusieurs versions de cette histoire. Disney a donc créé la sienne,

spoiler: rééditant ici ce qu'il a fait pour Maléfique


Le titre est trompeur car il sous-entend que Casse-Noisette est le héros et que les quatre royaumes sont les lieux de ses exploits. Or ce n'est pas vraiment le cas.

Les acteurs sont bons dans leurs interprétations. Si certains peuvent penser que Keira Knightley en fait trop, il faut juste se dire que c'est son rôle qui le demande. Et c'est fou, comme Mackenzie Foy pourrait passer pour la fille de Jill Hennessy ^^

Au final, on a une jolie histoire sur le passage à l'âge adulte et le fait de se méfier des faux-semblants.

Porter par un ensemble visuel décapant, beau et juste magique, Disney s'approprie avec gigantisme ce conte d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, revisité par le grand Alexandre Dumas pour être enfin adapté en ballet par l'immense Piotr Ilitch Tchaïkovski. Dont les seules premières notes musicales nous mettent en total accord avec d'autres monstrueuses œuvres classiques. spoiler: J'ai juste adoré le clin d’œil peut être involontaire à l'autre film Disney "L'étrange noël de Scrooge", avec cet immense et vertigineux vole numérique au dessus de Londres.
spoiler: Un premier détail technique m'à néanmoins titiller en début de film, le format. Avec ses grosses bandes noires de part et d'autre mais après réflexion, j'ai clairement compris qu'il s'agissait d'un hommage direct au format original des premiers films de l'histoire, car le plein écran n'existait pas.
Puis la photographie elle aussi nous met dans cette grande et vielle ambiance des années 1800, une qualité presque vieille mais qui s'apprécie très facilement car lorsqu'on regarde un Disney, on peut franchement tous regarder, mais çà à été fait avec grande classe. Ensuite, Niveau costumes, décors et musique, on ne peut pas dire qu'il n'y à pas là une véritable explosion colorimétrique. Une justesse incroyablement épatante des détails des vêtements d'époque, des décors vertigineux nous faisant penser H24 à la version live de "La belle et la bête". Quant à Morgan freeman, il n'à pas eu un rôle massif mais ses 2 apparitions furent d'une classe totale. Puis le royaume mi numérique mi vrai, un kif visuel et démentiel qui nous fait planer à bien 20 000 lieux bien au-dessus des mers. spoiler: Un design du palais royal parfaitement en raccord avec les églises russes, toujours en concordance avec le ballet.
Un jeu d'acteurs et d'actrice à tomber avec nos 2 rois des royaumes voisin dans leur costumes majestueux dont j'imagine même pas la durée de création. Un jeu parfait pour Keira en fée rose bonbon et une présentation toujours si grande des 4 royaume sur fond musical énorme. Une bande-son qui justement, si l'on ne connait pas Casse-noisette, est et je le sens venir à 2 km, le ballet à elle-seule. Avec potentiellement une touche de modernité supplémentaire. Des décors qui m'ont royalement fait aussi penser aux trilogies "Le hobbit" et "Le seigneur des anneaux", et qui sont très certainement parti pour être nommé avec les costumes et autres j'espère bien, dans les catégories techniques des prochains Oscars. Une référence encore une fois aux ballets russe et à celui-ci donc, spoiler: j'ai cru comprendre pourquoi ce sont ces dames principales qui furent choisies pour incarnées, leur physique mince fait une fois de plus référence aux danseuses classique. Après si je me plante, mais je pense pas réellement.
. Et même s'il on se lasse au bout d'un moment de cette vertigineuse accumulation visuelle, on en est reprit de plaisir avec sa musique et les apparitions juste choupette de la petite souris grise. Un véritable effet de masse dont Disney à bien la recette et dont on ne se lassera finalement jamais. Un des rares films qui peut nous éloigner de nos actualités tourmenter, et ou l'on peux passer près de 2h en vol planer sans vouloir en retoucher un jour le sol terrestre.

Sorti déjà il y a un an, ce film pondu par Disney avait l'air à la fois intéressant, mais aussi niais. Honnêtement, en allant le voir, j'en attendais pratiquement rien, et au final, j'ai pas trouvé ça nul, c'est pas aussi nian-nian que je l'aurais cru, y'a même pas mal de choses que j'ai apprécié, mais encore une fois, c'est complètement oubliable. Que ce soit clair, "Casse-Noisette et les Quatre Royaumes" ("The Nutcracker and the Four Realms" en VO) n'est pas un film aussi casse-bonbon qu'on aurait pu le croire, c'est un film assez généreux par ce qu'il propose, qui a beaucoup de défauts, mais qui se laisse regarder. Après, c'est sûr et certain que ce film sera oublié de tous, si c'est pas déjà le cas, mais ça reste pas désagréable. Pour commencer à parler des défauts, on pourrait dire que le scénario est peu inspiré, limite ça ressemble à un mixte entre "Le Magicien d'Oz", "Le Monde de Narnia" et "Alice aux Pays des Merveilles". Y'a certains personnages qui sont inintéressants, mal exploités et même grotesques pour la plupart, l'humour du film marche une fois sur deux et y'a pas vraiment de moment fulgurant. Je dirais aussi que certains acteurs manquent de charisme, et que surtout, y'a pas vraiment de prise de risque. Après, le film est adapté du conte Allemand d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, "Casse-Noisette et le Roi des Souris", conte que j'ai jamais lu de ma vie. Pour rentrer dans la positivité, le film est très beau visuellement. Les décors sont vraiment bien foutus, aussi bien dans le monde réel que dans le monde imaginaire, avec les différentes terres, à savoir la Terre des Flocons, la Terre des Fleurs et la Terre des Bonbons, le film nous transporte vraiment dans un monde fabuleux. Les effets spéciaux sont très bien également et les costumes sont très bien travaillés. Le film n'a pas vraiment de faute de rythme non plus et je dirais aussi que le dénouement final (no spoil), malgré son manque de fulgurance, peut éventuellement redonner un peu de punch au film. Autre point positif, c'est que le film nous offre aussi un superbe ballet sur la fameuse musique du ballet du même nom "Casse-Noisette" de Tchaïkovski, avec des danses très bien chorégraphiées et qui collent impeccablement bien au concept, et ça, c'est vraiment magnifique à voir. Mais encore une fois, c'est joli, c'est sympathique, mais ça ne suffit clairement pas à en faire un film culte, sachant que le film s'est planté au Box-office Américain. La musique, quant à elle, à part les fameuses compositions de Tchaïkovsky qu'on retrouve dans le film, est assez timide et n'offre rien d'exceptionnel. Niveau casting, y'a autant de pour que de contre. On peu commencer par la jeune Mackenzie Foy, dans le rôle de Clara, le personnage principal, qui varie en fonction des situations. Elle peut avoir du charisme, peut se montrer touchante mais peut aussi se montrer fade par moment. Son personnage a du mal à évoluer dans la continuité du film et possède un caractère assez inapproprié selon les situations. Jayden Fowora-Knight fait bien le taf. Il joue pas exceptionnellement bien, mais s'investit correctement dans son rôle, et sa relation avec Mackenzie Foy reste sympa sans plus. Eugenio Derbez et Richard E. Grant sont assez niais dans leur rôle à chacun et font vraiment peine à voir. Helen Mirren, quant à elle, reste l'actrice qui s'investit le mieux dans son rôle, malgré le fait qu'on la voit très peu. Pour moi, et je pense pour beaucoup d'autres, la vraie actrice qui pose problème, c'est Keira Knightley, qui est insupportable. Elle surjoue constamment, on devine à l'avance les ambitions de son personnages, et quand tu l'entends, t'as juste envie de lui dire de fermer sa gu*** ! Non sérieusement, Keira Knightley est vraiment lourde dans ce film avec ses airs d'attardée et ça me fait mal de dire ça car c'est une bonne actrice d'habitude (mais en tout cas on sent qu'elle s'éclate bien !). On peut aussi noter la présence de Morgan Freeman... qui fait juste son Morgan Freeman, qui n'a rien d'autre à donner et qui n'apparaît que très peu également, sans oublier Matthew Macfadyen qui lui aussi est assez fade, ainsi que les jeunes acteurs Anna Madeley, Ellie Bamber et Tom Sweet qui sont assez sympas. La célèbre danseuse classique Misty Coppeland est également présente avec ses partenaires pour nous interpréter le fameux ballet joli et gentillet comme tout. Le reste du casting passe à l'arrache. En conclusion, "Casse-Noisette et les Quatre Royaumes" n'est pas un mauvais film. C'est pas la pire daube que Disney nous ait pondu, ça reste sympa, divertissant, ça nous offre de belles choses, mais ça manque cruellement de fond et ça s'oublie aussitôt qu'on l'ait vu. Franchement, à vous de voir si ça vous branche, peut-être en tout cas que ça plaira aux enfants. Vraiment, ça pourrait être ce genre de film qui passe à la télé sur M6 en période de Noël.

histoire sans queue ni tête !!! déconseillé !!! ma donné envie de dormir !!! trop de musique nian nian

Après "La Belle au bois Dormant" il fallait bien qu'un jour les studios Disney adapte l'autre grand ballet de Tchaïkovsky, au cinéma. C'est désormais chose fête avec ce "Casse-Noisette et les Quatre Royaumes" qui est visuellement très réussit. Le film mélange astucieusement effets-spéciaux et décors naturelles et la transition se fait sans problème. Les acteurs pour la plupart jouent bien, même si l'atout principale du film reste Mackenzie Foy (la révélation d'Interstellar et Twilight) qui trouve ici un premier grand rôle à sa hauteur. A l'inverse de Keira Knightley en grande méchante qui nous offre un copié-collé de la prestation d'Helena Bonham-Carter en reine rouge. C'est peut-être là le principal défaut du film.

"Casse-Noisette" est un gros milles feuilles mélangeant "Alice au pays des merveilles", "Le Monde Magique d'Oz", "Narnia" et en même temps, il souhaite aller plus loin. Si, le film est en partie sauver par sa mise en scène, on ne peut nier les problèmes d'écriture, les scénaristes n'arrivant jamais à faire un choix entre film tous publics léger et amusant, ou quelques chose plus mature. Puis, l'intrigue aurait gagner à être également étoffer, selon moi. Par contre rien à redire sur le traitement du personnage de Clara le mieux écrit.

On aura peut-être l'impression que je n'ai pas aimé le film mais en réalité malgré ses défauts, je l'ai vraiment apprécier. Ce film est haletant, divertissant, bourré d'action, de jolis messages, de bonnes intentions...bref une jolie fable disneyienne comme on les aime, et qui plaira vraiment à tous. Si, ce n'est pas le plus grand film, la recette fait ses preuves et gage de s'imposer comme un film culte pour les fêtes de Noël. Et finalement, c'est tout ce que l'on demande.

Je n'ai rien trouvé d'attrayant dans ce film. l'actrice sort tout droit du CM2 et le scénario est du vu, vu et revu , sans aucune originalité.
J'ai dû accélérer le film pour pouvoir le finir.

Bigarré, boursouflé, surchargé, formaté : Casse-Noisette et les quatre royaumes est tout cela à la fois. Car nous ne saurions dire comment l’édifice tient debout, tant ses poutres plient sous le poids des effets numériques parfois somptueux parfois fort laids. Deux cinéastes à la barre pour deux visions du conte a priori antagonistes que les nécessités de production ont fusionnées : Lasse Hallström semble privilégier la magie et le récit intimiste, là où Joe Johnston carbure à l’action teintée de sauvagerie primitive. En résulte une œuvre hybride, chimérique et donc passionnante qui, en sautant à pieds disjoints dans les lieux communs, dérègle la mécanique de l’horlogerie hollywoodienne. Il y a beaucoup de Tim Burton là-dedans, et sa relecture d’Alice au pays des merveilles influence les orientations esthétiques du film tout autant que sa trame scénaristique. Pourtant, quelque chose va plus loin, plus loin dans cette atmosphère torturée aux accents gothiques qu’animent le roi des rats – conglomérat de rats plutôt effrayant – et l’automate géant en forme de reine rouge, que perturbent des clowns cabrioleurs, que trouent des rongeurs de sorte à faire disparaître de la surface de la terre une armée de soldats. Une gargouille regarde la lune, nous ne sommes pas loin du Wolfman de Johnston. Puis vient le ballet, le somptueux ballet qui propose une sorte d’immersion théâtrale au sein d’un cérémonial lui-même théâtral, au cœur d’une œuvre de fiction. Hétérogène, voilà l’adjectif qui qualifierait au mieux Casse-Noisette. Une hétérogénéité pourtant unifiée par la splendide partition musicale de James Newton Howard qui s’offre ici le luxe de revisiter Tchaïkovski, ce qu’il fait avec respect et pertinence. C’est dire que l’intérêt que présente cette production Disney ne réside pas tant dans ses intentions initiales (niaises et commerciales) que dans les concessions effectuées en urgence pour raccommoder un film malmené. Et c’est paradoxalement le dysfonctionnement de l’écriture programmatique chère à la souris milliardaire qui accouche d’un rejeton difforme, donc original.

Lente torture pour les enfants comme pour les adultes Casse-Noisette et les Quatre Royaumes donne une mauvaise image du concept même de divertissement familial. Qu'est-ce qui a mal tourné mais par où commencer. À première vue cette débâcle de Disney semble être une évidence pour les fêtes. C'est un conte de fées gothique de 1816 de Hoffman et un ballet sur une musique de Tchaïkovski. Ce que nous avons ici est simplement un travail bâclé avec deux réalisateurs Lasse Hallstrom pour les débuts et Joe Johnston et aucun des deux n'a une vrai personnalité. Les amateurs de danse peuvent se réjouir de deux apparitions trop brèves dont une au générique de fin de la grande danseuse Misty Copeland. Après cela le compositeur James Newton Howard étouffe les sons de cet éternel favori saisonnier dans une bouillie auditive. Donc en gros dans ce film Casse-Noisette le Casse-Noisette du titre n'a rien fait car tout tourne autour de la fille. Ils ont tellement changé l'intrigue que c'était en fait une sorte d'Alice au pays des merveilles sans action. Ils ont également utilisé tous les clichés de Narnia, Harry Potter, Alice au pays des merveilles et d'autres films. C'était essentiellement une prise d'argent rapide pour Disney mais j'ai quand même donné une étoile et demi pour le design des costumes...

Très beau film, très passionnant et émouvant.
bien aimé, a passé un excellent moment, je n'ai pas vu l'heure passée.
Ayant vu le ballet de Casse-Noisette, le respecte les codes du ballet.

Après avoir boulotté Star Wars et Marvel, l’ogre Disney a encore un peu de place pour s’envoyer un classique du ballet au dessert. En réalité, malgré la présence discrète de ses mélodies les plus aisément identifiables, il s’agit plus d’une adaptation du conte d’Hoffmann, dans sa version revue et corrigée par Alexandre Dumas, que d’une transposition littérale du ballet de Tchaïkovsky : on échappe donc à la superproduction musicale...mais pas à la Fantasy version Vacances de noël, forcément enneigée, forcément coming-of-age, qui tape du côté des chroniques de Narnia et de la version Tim Burton d’Alice au pays des merveilles. Comme d’habitude, c’est le “passage” d’un monde à l’autre qui suscite le plus d’intérêt : ensuite, on sait d’instinct que ‘Casse-Noisette et les quatre royaumes’ ne s’écartera jamais des rails sur lesquels il chemine tranquillement, et fera tout aussi sagement assaut de sa morale convenue, de ses procédés simplistes, de ses petits personnages qui couinent et qui énervent, et de ses fées qui criaillent d’une voix suraiguë (Keira Knightley dans sa pire interprétation depuis la femme qui avalait sa langue dans ‘A dangerous method’). En tant qu’adulte, on haussera les épaules en songeant que toutes les productions pour enfants ne peuvent pas être aussi mémorables que le ‘Alice’ tchécoslovaque de Jan Svankmajer (ni générer les mêmes cauchemars, d’ailleurs) et que l’avantage d’un spécimen comme celui-ci est qu’il se noiera très probablement dans le grand marécage des souvenirs mélangés et indistincts. Comme souvent, ‘Casse-noisettes’ est un film de chef-décorateur plus qu’un film de metteur en scène. L’univers enchanté du film, dans ses composantes florales, enneigées, pâtissières ou slaves, est d’une luxuriance absolue : brillant, imaginatif, bariolé, chargé...très chargé...trop chargé : avec leur allure de pièce montée élaborée par un confiseur dément et cette volonté d’aller toujours plus loin dans la fantaisie baroque, les environnements en CGI, d’habitude irréprochables dans les productions de cette envergure, finissent par devenir très voyants et désagréablement indigestes. C’est d’autant plus surprenant qu’à deux reprises au moins, ‘Casse-noisette’ prouve qu’il était prêt à aller au-delà du simple barbouillage numérique friqué : la scène du ballet de bienvenue est une jolie manière de rendre hommage à Tchaïkovsky et les gardiens-protecteurs de la Mère-Gingembre font preuve d’une hystérie circassienne que n’aurait pas reniée Alejandro Jodorowsky.

Ce film m'a déçu, je m'attendais à mieux.
Pour moi, il serait mieux qu'il y est plus d'aventure et d'action.
Cela reste mon avis, certain apprécieront.
Voilà.