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Un visiteur
2,0
Publiée le 25 février 2017
Le ciel attendra et j’aurais du en faire autant. Scénario inutilement tordu pour deux personnages (les deux filles) aux profils sensiblement identiques et dont les crises et motivations sonnent souvent faux. Le parallèle des deux histoires ne présente aucun intérêt. Le propos aurait eu plus de force en attribuant un cerveau aux deux ados, ou au moins à une, et en ne basant pas leur radicalisation sur leur simple crédulité. Les jeunes comédiennes ne crèvent pas l’écran, et on regrette que S. Bonnaire et C. Coureau restent au deuxième plan, elles auraient pu ajouter la force qui manque tant au film. Un bon point pour le coté docu apporté par D. Bouzar, qu’importe ce qu’on pense du créneau dont elle s’est emparée et de sa personnalité, c’est intéressant et apporte de la justesse au film.
Après le bon "Les héritiers", Marie-Castille Mention-Schaar revient avec un film qui colle à l'actualité et qui suit deux jeunes adolescentes qui ont parcours à la direction opposée. Après une scène d'ouverture assez forte, le film reprend une direction classique avec un traitement attendu et parfois superficiel seulement l'intrigue bénéficie d'une bonne construction style choral avec beaucoup d'éléments ce qui l'empêche d'être linéaire et la rend plutôt captivante. Quand je parle de traitement superficiel, c'est surtout qu'on nous montre ce qu'on sait déjà sans rien apporter de nouveau puis c'est montré d'une telle manière, parfois ridicule, que les personnages deviennent tout sauf attachants à part les parents bien sûr. Il faut dire que voir des personnes basculer si facilement face à des arguments aussi légers, ça interpelle et ce n'est pas les quelques justifications simplistes qui changent la donne. Entre fiction, réalité et documentaire, ce film est quand même réussi et nécessaire parce que le sujet est très fort, parce que c'est vraiment bien mis en scène et enfin l'ensemble du casting est convaincant.
Le thème est intéressant et prometteur pour un film, bien que délicat. Malheureusement on tourne en rond et on finit par s'ennuyer. Pas mauvais mais plutôt décevant.
Mes sentiments sur ce film sont partagés, comme le nombre de sujet du film. Trop d'idées mélangées sans cohérence, ce qui fait qu'on peut se perdre parfois. Une étoile et demi pour l'idée et pour la trame du film: une radicalisation et une deradicalisation suivie simultanément, très bonne idée. Maintenant côté idée c'est un mélange de n'importe quoi. Basé cela sur la religion c'est ne pas avoir compris le problème finalement; c'est une drogue qu'on leur inflitre dans la tête des idées. Peu importe quelle religion. Enfin bref c'est une question qui n'a pas été bien traité je trouve. Et c'est le cas je pense parce que d'après ce que j'ai compris le film se base sur les travaux de dounia bouzar. C'est la qu'on voit la pauvreté intellectuelle de cette femme, opportuniste à souhait (exemple de l'autre pseudo repenti sur c8 tout ca pr vendre des bouquins) qui s'est saisi d'une mode passagère pour vendre des livres. Quand on voit la psychologie de comptoir servie, c'est ce qui a tué le film. Une honte. Quand on pense que des vrais personnes, intellectuelles et chercheuses se battent pour se faire entendre et on donne la parole à un déchet économique dans son genre ca me fait vomir. Ca ne m'etonne pas qu'on ne regle pas la question avec des fonds donnés à la va vite. Et en plus elle joue comme jne bille et ca sonne faux pour revenir au côté cinema. Dommage, le film aurait peut etre merité 3 ou 4 etoiles sinon.
a voir absolument et a diffuser plus largement : ce film permet de comprendre a quelle point nos enfants sont des cibles et qu il est possible de s en sortir - le jeu des acteurs est excellent , sur un scenario tres proche du quotidien de beaucoup d entre nous.
Le destin croisé de deux jeunes femmes, l'une attirée par un "prince" sur Internet (Naomi Armarger) et l'autre en processus de déradicalisation (Noémie Merlant) .C'est un film fort signé ici par la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar en nous faisant partager le mode de recrutement pour le djihad mais aussi la dureté de retrouver une vie normale après ce "lavage de cerveau". On peut aussi voir la souffrance des familles, souvent impuissantes, dans le parallélisme du destin de ces deux femmes. Un film que je qualifierais de "nécessaire" au delà des débats que peuvent soulever la façon d'aborder ce thème délicat.
"Le ciel attendra" est un film à prendre pour ce qu'il est: un film sur l"adolescence et sur cette période où tout peut arriver. Le thème retenu sera la radicalisation; la toxicomanie, la prostitution ,la sectarisation auraient tout aussi bien fait l'affaire. La réalisatrice colle à l'actu et on adhère totalement.Ce film est bon et je l'ai adoré pour toutes les raisons qui font un bon film : -Les acteurs sont fantastiques.Tous. -On ne s'ennuie pas (et ça c'est primordial ! Le cinéma reste avant tout un divertissement ! ) -Le scénario est bateau (négatif vs positif) mais c'est plutôt bien vu pour ce thème (il reste un espoir! Et ça fait du bien!) -il m'a réconforté ce qu'on savait déjà :internet est dangereux si on ne maintien pas le dialogue! (Selon moi,c'est le deuxième thème du film!) Bref ,si on pense voir un documentaire sur la radicalisation, on est forcément déçu. Le film est probablement un reflet anecdotique de ce qui se passe en France concernant le djihad.Mais il reste un film magnifique sur là fragilité des ados, et ça,ce n'est pas anecdotique.
Radicalisation, dé radicalisation, deuil d’un enfant parti faire le djihad : 3 parcours de jeunes françaises convertis à l’islamisme radical… ou peut-être seulement 2… Belle astuce qui permet de maintenir une belle tension et une belle surprise dans le final, les parents de Mel’ restant toujours hors champ ; on a longtemps l’impression d’assister à 3 histoires distinctes. Au-delà, d’un montage astucieux entre passé et présent que l’on comprend tardivement ; l’histoire de Mel’ montre au combien les ados sont captifs par les gens malveillants et au combien c’est l’âge de tous les dangers. Les parents ne contrôlent plus rien. Et c’est là l’atout majeur de ce nouveau film de Marie-Castille Mention-Schaar ; la place importante laissée à la fiction sur un sujet éminemment bouillant. Sur son précédent « Les héritiers », ça sonnait documentaire ; là, au moins, il y a le souci de faire un peu cinéma. Même si ça reste très pédagogique et parfois trop didactique : les insertions de Dounia Bouzar très identifiée comme spécialiste de la dé radicalisation jouant son propre rôle contribue à sortir le spectateur de la fiction ; et puis pourquoi ne choisir que des jeunes convertis sans culture musulmane préalable et familiale pour incarner les deux jeunes filles ? Quand on sait que ce n’est pas ce type de public qui peuple en plus grand nombre les rangs de Dahech, c’est choquant. Après, les processus de radicalisation sont aussi bien démontés : séduction, emprise, regard critique sur la société, puis pathologie sectaire. Moins connoté film destiné à être diffusé dans les lycées plutôt que dans les cinémas que « Les héritiers » ; ce film restera comme un témoignage d’une époque. Les deux jeunes actrices portent aussi magnifiquement ce film vers un suspense réaliste. Educatif : à exploiter comme tel.
Un film nécessaire mais une réalisation trop marquée par l'incompréhension au niveau des changements de personnage ou de changement de période ds le temps. MAIS à voir. Important!!
L'intention était louable... Dans ces temps troubles, montrer l'embrigadement et la radicalisations des jeunes adolescentes en mal d'être et la souffrance et l'incompréhension (voire les œillères des parents) était louable.
Hélas pour moi l'objectif n'est pas atteint. Si certaines scènes sont fortes et si le processus de radicalisation via Internet, notamment facebook et les messageries instantanées ou non, est bien décrit, le style de la mise en scène est par trop brouillon.
A tel point qu'on finit par ne jamais savoir dans le film qui est concerné, si on est dans le présent ou le passé... C'en devient lassant et surtout inefficace quand au message à faire passer.
Dommage encore une fois. J'avais beaucoup aimé "Les Héritiers" de la même réalisatrice. Là pour moi presque un zéro pointé. Ce sujet méritait plus d'application
Le sujet est très bien traité sans lourdeur sans être moralisateur. L'histoire est bien construite et les actrices et les acteurs sont remarquables. Bravo à la réalisatrice et son équipe. Très bon film !! Je recommande, à voir sans hésitation !
Il y a un petit truc qui me dérange dans ce film, c'est son message. Tous les enfants, y compris les nôtres seraient la cible potentielle des djihadistes. Une vidéo sur internet et hop! vos enfants partent se faire exploser en Syrie. C'est un peu réducteur, n'est-ce pas? Et cela créé un climat anxiogène. Sinon, ce film m'en rappelle d'autres, plus aboutis et qui sonnent moins faux: Le Choix de Luna, La Désintégration et surtout le magnifique Les Cowboys. Avec un scénario plus lisible et moins manichéen, j'aurai peut-être accroché.
Un film fort qui mérite d'être vu et qui pose question sur ce qui pousse des adolescentes à choisir le chemin du djihad. On se rend ainsi compte et on comprend mieux la puissance et le rôle des réseaux sociaux dans cet embrigadement. Face à cela, l'impuissance et l'incompréhension des parents qui ne voient rien venir. L'histoire de Sonia est particulièrement forte parce qu'elle arrive finalement, après une très longue souffrance à se sortir du piège, renaître et reprendre goût à la vraie vie.
Comme un documentaire, ce film est anxiogène. L'histoire est banale, construite sous forme de parcours croisés dont les arrivées sont aux antipodes des points de départ. C'est néanmoins un témoignage fort sur la douleurs des uns, et la force des autres face à l'obscurantisme.