Mon compte
    Le Ciel Attendra
    Note moyenne
    3,9
    1997 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Ciel Attendra ?

    178 critiques spectateurs

    5
    31 critiques
    4
    81 critiques
    3
    39 critiques
    2
    16 critiques
    1
    7 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    J'ai adoré !!!
    Clotilde Courau m'a semblé porter le film a elle toute seule, tant sa performance est impressionnante!
    Son incompréhension et son désespoir envahissent et traversent l'écran. Faut-il être douée comme elle, pour porter le désarroi à ce degré de communication. Tous les acteurs sont parfaits. Dounia Bouzar que l'on a l'habitude de voir en brillante théoricienne, pionnière de la déradicalisation, se révèle en plus tellement humaine et empathique dans sa pratique auprès des familles.
    Un film qui prend aux tripes, au coeur, à l'âme, et qui s'adresse aussi à l'intelligence car l'embrigadement y est finement disséqué, et la progression parfaitement montrée.
    Il y a de très belles scènes, et une métaphore troublante, celle de la barbe à papa qui relie la jeune radicalisée à son enfance, mais qui symbolise aussi les fils de l'endoctrinement qui s'enroule tout doucement par milliers de filaments autour de la proie tels les discours manipulateurs des recruteurs.
    A voir absolument.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2016
    C’est un film important et nécessaire, parfaitement mis en scène et interprété avec une conviction de part et d’autre qui redouble son intérêt pour la compréhension d’un mouvement de radicalisation qui ne cesse de s’amplifier. Entre « Bowling » et « Les héritiers » Marie-Castille Mention-Schaar ne lâche jamais son âme de militante, sans juger, ni condamner. C’est presque à la façon d’un documentaire qu’elle explore toutes les pistes de l’endoctrinement qu’il faut pouvoir ensuite baliser pour tenter une déradicalisation, qui s’avère cette fois plus délicate. Et c’est le seul bémol que j’apporterais à la puissance de ce film. Sur la longueur il m’apparait insistant. Trop de discours et d’images ne peuvent-ils pas dévier une entreprise convaincue du bien-fondé de sa démarche ?
    Pour en savoir plus
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2016
    Le scénario est tout simplement excellent.
    Il fallait oser faire un tel film.
    Mais, le film méritait un meilleur réalisateur.
    Dommage.
    Entre les mains d'un vrai cinéaste, ça aurait pu être un excellent film.
    Longueurs, du temps à démarrer....
    Jamon-de-Baiona
    Jamon-de-Baiona

    13 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Sujet difficile traité avec brio en évitant les pièges. À la frontière du documentaire, ce film nous montre les difficultés des parents confrontés au problème de l'islamisation de leur enfant. La réalisatrice va au bout des choses avec beaucoup de courage sans condamner qui que ce soit. Elle décortique le processus implacable de lavage de cerveau et dénonce un problème que l'on a tendance à balayer sous le tapis. Interprétation impeccable.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2016
    Le film de Marie-Castille Mention-Schaar paraît bien longuet; pas bien loin d'un documentaire romancé, on le verrait plutôt à la télévision. Mais film utile, très certainement, à condition qu'il soit vu..... par le bon public, et non uniquement par ceux qui, comme votre serviteur, ne croient ni à l'astrologie, ni à l'homéopathie, ni aux soucoupes volantes, ni aux miracles, ni aux apparitions, bref qui sont par essence inembrigadables. Ce qu'il faudrait, c'est arriver à le donner à voir en priorité aux populations fragiles.... Comment faire?
    Car on montre de façon intelligente, même si évidemment, presque trop didactique, les deux voies subtiles par lesquelles, au moyen d'Internet, on séduit les adolescents, en l'occurrence les adolescentes; on voit beaucoup les groupes de paroles dirigés par la controversée Dounia Bouzar. On lui a reproché d'avoir reçu beaucoup d'argent des pouvoirs publics sans grands résultats. En tous cas, dans le film, elle tient un langage tout à fait sensé, et elle apparaît comme susceptible de combattre la radicalisation.
    Deux jeunes filles, deux "soeurs" dans leur langage, en partance pour la Syrie. L'une partira; l'autre sera retenue accidentellement, et tombera donc dans les filets de la police. Sonia (Noémie Merlant) est née dans un couple mixte, mère française, Catherine (Sandrine Bonnaire) et père maghrébin, mais non pratiquant, Samir (Zinedine Soualem). Sonia a gardé le Coran de son grand père paternel; elle, c'est par le mysticisme qu'elle va tomber dans l'islamisme. Si elle part mourir en martyre, elle pourra sauver soixante dix vies -donc ses mécréants de parents, sa petite soeur!
    Mélanie (Naomie Amarger) est issue d'un couple de purs gaulois, séparés. Sylvie, sa maman (Clotilde Courau) est coiffeuse, et on comprend bien qu'elle est superficielle; elle aime se maquiller, faire du shopping, sortir alors que Mélanie ne pense qu'aux autres; c'est la première à organiser des collectes pour les enfants africains, et elle pleure sur son ordinateur devant les guerres et les animaux massacrés. Un de ses contacts sur Internet partage la même générosité.... il se dévoile petit à petit, il est musulman, et le dialogue tourne à l'histoire d'amour; elle doit rester pure pour lui, ne plus toucher les garçons, refuser la nourriture impure et vite venir le rejoindre pour qu'ils se marient; ils seront alors tellement heureux dans leur paradis où elle se gardera pour lui.... il lui envoie la photo d'un beau ténébreux au regard de braise.... et ça marche!
    Donc, l'une s'en sortira, avec le temps et le soutien de son entourage et l'autre disparaîtra dans la grande nébuleuse syrienne. C'est bien interprété et très convainquant. Mais comment faire pour que ces petites qui actuellement fantasment derrière leur ordinateur sur la religion, le sacrifice.... aillent voir un film qu'elles rejetteront, a priori, comme kouffar? Bonne question.....
    vincentasc
    vincentasc

    33 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2016
    Film utile. Entre le documentaire, le témoignage et la fiction. Film à thèse. Film à débat d'une grande sensibilité, porté par deux jeunes comédiennes fabuleuses. Bouleversant. Malgré un récit alambiqué dont on ne comprend pas toujours la subtilité. Mais un constat terrifiant. Sans trop savoir à qui est destiné ce film. Il a le mérite d'exister et c'est déjà bien ! Il est nécessaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Oubliez les critiques sur les constructions narratives, sur la lumière, le jeu des acteurs, vous vous en ferez bien une idée... mais ne loupez pas la force de ce film qui ne peut laisser insensible personne par son propos et son engagement... Un film d'utilité publique, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas! Bougez maintenant!
    laurence l
    laurence l

    136 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Quel beau film sur le sujet des jeunes qui partent en Syrie. Seul bémol à ce film on n'a que la version parents filles et j'aurais aimé avoir également le rapport garçon/parents. Cela n’enlève rien au sujet traité et a sa sobriété. Un grand bravo à ces deux jeunes filles qui interprètent avec un réalisme frappant cette manipulation mentale. Sandrine Bonnaire et Clotilde coureau sont très convaincantes également. Film qui nous donne une version de ce qui peut se passer sous nos toit dans nos murs, sans qu'on ne voit rien arriver. ça fait froid dans le dos rien que ce projeter dans le vécu de ses parents désarmés
    Mikael Cine75
    Mikael Cine75

    38 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Un magnifique moment de cinéma, et pourtant très proche du documentaire. La réalisation est soignée, les actrices sont merveilleuses, ce film transmet un message, il nous instruit et tout ça de la plus belle des manières.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    C’est en tant que productrice que Marie-Castille Mention-Schaar a commencé, en 2002, à travailler pour le cinéma. Il y a 5 ans, elle s’est lancée dans la réalisation et, ces cinq dernières années, elle a écrit et réalisé les quatre films qu’elle a produits. Les trois premiers ont reçu un très bon accueil, aussi bien de la part du public que des spectateurs. Le quatrième, "Le Ciel attendra", s’attaque à un sujet très lourd, celui de la radicalisation jihadiste de jeunes filles, une radicalisation que les parents n’ont pas vu venir. Le cinéma français nous avait déjà offert, récemment, "Les Cowboys" de Thomas Bidegain et "a Route d’Istanbul" de Rachid Bouchareb, deux films qui s’intéressaient à l’action menée par des parents pour rechercher leur enfant parti rejoindre Daech en Syrie. Dans "Le Ciel attendra", Marie-Castille Mention-Schaar a choisi de se concentrer sur les enfants, son but étant de montrer la phase de recrutement, celle qui se passe en amont d’un éventuel départ en Syrie, ainsi que la phase de déradicalisation, celle qui se passe lorsque ce départ a avorté ou lorsque, par chance, l’enfant revient vivant de Syrie. On aura compris que "Le Ciel attendra" est un film très fort, un film important, un film nécessaire et on espère qu’il sera vu par un grand nombre de spectateurs, adolescents, parents, enseignants, hommes et femmes politiques.
    E M.
    E M.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Actuellement, il pouvait, difficilement, y avoir sujet plus glissant que celui de ce film. Le brio de Marie-Castille Mention-Schaar est de l'avoir traité avec une si grande justesse de ton et une telle acuité émotionnelle. La radicalisation djihadiste et les méthodes d'embrigadement à l'œuvre envers les jeunes adolescentes occidentales y sont méticuleusement montrées puis lumineusement démontées par Dounia Bouzar lors de séances de thérapie de groupe. J'en suis ressortie abasourdie. Abasourdie et consciente de l'ampleur du phénomène mais aussi confiante dans la possibilité d'agir contre ces dérives sectaires. Ce film est non seulement noble par son propos et, plus encore, par la façon d'en rendre compte. Il est véritablement utile à tout un chacun pour comprendre ce qui se joue, depuis déjà plusieurs années, vis-à-vis de la jeunesse occidentale. Et ce film est indispensable pour tout proche d'adolescents car, selon la formule consacrée, cela n'arrive pas qu'aux autres.
    Précipitez-vous dès le 5 octobre. Tout y est pertinent et utile (pour moi, utile est tout sauf un gros mot), jusqu'au regard porté, au passage, sur le service de gériatrie et son irrespect de nos anciens. Les comédiennes sont sublimes avec une mention toute particulière à Noémie Merlant et un coup de chapeau à Yvan Attal pour sa courte mais forte apparition. Noémie est bouleversante de haine puis de vertige lorsqu'elle émerge peu à peu. En petites touches impressionnistes, certaines scènes sont des pépites. Je pense, par exemple, à la petite sœur revêtant le niqab ou à la prière de Mélanie en compagnie de Jamila qui la ramène à la vraie pratique de la foi et à son humilité. Ce film est une immense œuvre pédagogique. Il permet de savoir, de comprendre et d'éviter les amalgames si dangereux. En cette année électorale si délicate, aucun film ne pouvait être plus à propos. Je veux croire au sursaut républicain du peuple de France éclairé par cette œuvre engagée et engageante.
    Puissions-nous, à la suite de ce film, prendre notre part de lutte contre l'embrigadement et de compassion envers les repentis pour être digne, un instant, d'un "je suis Dounia".
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Marie-Castille Mention-Schaar, scénariste à la base, a débuté avec deux bons gros navets. L’un romantique s’appelait « Ma première fois » quand l’autre comique se nommait « Bowling ». Il y a deux ans elle nous avait surpris avec le très beau et émouvant « Les Héritiers », film sur le souvenir et la Shoah. Mais visiblement c’était une exception car elle se vautre complètement ici avec son film sur la radicalisation de jeunes adolescentes françaises partant faire le Djihad. On ne le mettra pas dans la catégorie des navets sus-cités mais dans celle des films ratés en dépit de leurs bonnes intentions.

    Le principal problème de « Le ciel attendra » vient des choix opérés pour sa structure narrative inutilement alambiquée. Plutôt que de se concentrer sur le parcours d’une seule adolescente, elle choisit de croiser trois destins. Celui d’une jeune fille en cours d’embrigadement, celui de sa mère qui cherche à la sauver un peu plus tard dans la chronologie du film et celui d’une autre jeune fille qui n’a pas pu partir et qui est en train de se déradicaliser. Pourquoi pas. Mais ce choix aboutit à un film brouillon qui s’éparpille complètement et ne traite que partiellement chacun de ces personnages.

    Il n’y a qu’à voir le début du film, complètement chaotique pour s’en convaincre. On passe de l’une à l’autre sans véritable point d’accroche au bon vouloir d’un montage erratique qui alterne les scènes de l’une ou l’autre et les allers et retours dans le temps. Peut-être que de diviser le film en trois parties eut à la limite été plus clair. Mais ici on décroche vite et on ne parvient jamais à s’attacher au sort des trois personnages. De plus, jamais l’émotion ne parvient à émerger et la réflexion s’en trouve limitée.

    Enfin, on a l’impression d’être autant dans un documentaire que dans un film de fiction. Il semblerait que la réalisatrice n’ait pas voulu choisir et se retrouve le fessier entre deux fauteuils de cinéma pour rester poli. L’ajout au casting de Dounia Bouzar, figure du désembrigadement existant réellement, floute encore plus la frontière entre les deux. Et les acteurs de poids qui entourent les deux jeunes actrices ne ressemblent qu’à des silhouettes inutiles plus qu’à de véritables personnages de cinéma. Mal dirigés, Sandrine Bonnaire, Yvan Attal ou Clotilde Courau font peine à voir dans un film didactique qui n’atteint jamais son but en dépit de quelques clés de compréhension. Même traité de façon plus lointaine, « Les Cowboys » était autrement plus réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 juin 2016
    je viens de voir le film en avant 1ERE, très dur et plein d espoir pour notre société, je plaint les pauvres parents qui sont dans l attente et le désespoir, dés la sortie ne pas hésiter a aller voir ce film, actrice et acteur sont tres bon et mention pour spécial pour Mme Dounia BOUZAR qui joue son propre rôle
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top