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    Visages Villages
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    150 critiques spectateurs

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    Pierre Andre E
    Pierre Andre E

    14 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2017
    J'aime généralement bien les films de Varda. Bon pour celui là, y a pas de quoi crier au génie ni à la nouveauté non plus : on reste plus dans le docu un brin bobo que dans une vraie œuvre de cinéma je trouve. Les " rencontres " ne sont pas spécialement très touchantes ni très profondes .... Avec le Pass ça peut aller, sinon, ne dépensez pas 10 euros pour ça.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2017
    Alors, c'est cela le chef d'œuvre du siècle dont on nous rebat les oreilles depuis plus d'un mois ! Quelle déception ! Certes, il y a quelques bons moments, et on notera qu'ils proviennent tous d'Agnès Varda. Mais, par ailleurs, que de raisons de ronchonner : voilà un film qui papillonne d'un sujet à l'autre, mais en ne faisant que les effleurer, en n'en creusant aucun ; voilà un film qui "s'intéresse" pour une grande partie à des habitants et habitantes du nord de la France et du Vaucluse, deux régions dans lesquelles le front national fait de gros scores lors des élections et le sujet n'est jamais mis sur le tapis ; voilà un film où le narcissisme de J.R. devient, petit à petit, de plus en plus insupportable ; voilà un film dont la musique (Mathieu Chédid !) est tout aussi insupportable que le narcissisme de J.R. ; voilà un film qui aurait pu, qui aurait dû nous apprendre beaucoup de choses sur l'atmosphère régnant dans notre pays et qui, au final, ne nous apprend pratiquement rien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 juillet 2017
    Elle est une incessante filmeuse, lui un habile tireur de portraits. Glaneuse des champs, elle aime écouter/voir les modestes. Artiste urbain, il agrandit ses tirages dans son camion/labo avant de les afficher en plein air. La cinéaste a l’expérience du documentaire, le photographe l’audace du « street-art ». Tous deux savent faire parler les images et ont la fantaisie en partage. Agnès Varda et JR étaient faits pour se rencontrer. Ça donne un film sans scénario, sans histoire et sans héros. Juste avec des rencontres de vrais gens, saisis avec une infinie tendresse.
    Tout au long du voyage, sorte de « road trip » dans la campagne française, la complicité des duettistes ne se dément pas. Avec quelques jolis moments. Comme cette « survivante » des corons émue par la fresque sur sa maison condamnée ; le carillon à tout va des cloches à l’église ; le moment de notoriété de trois femmes de dockers; un village normand fantôme vu du ciel ; le train de marchandises qui emporte l’empreinte des pieds et des yeux d’Agnès et l’émouvant final sur les bords du lac Léman, à la recherche de l’ami J.-L. Godard.
    Au-delà d’une collaboration artistique très réussie, Visages Villages permet de parcourir quelques territoires oubliés. Quand JR parle de rencontres « Meetic », Agnès préfère comprendre « mystiques ». Mais il y a complicité sur l’essentiel pour « emmagasiner des images avant qu’elles ne fichent le camp dans les trous noirs de notre mémoire ». C’est un film plein de grâce et de poésie, de tendresse et de légèreté. C’est le fruit de la rencontre d’une grande dame rieuse sous sa petite coiffe de panda, avec un saltimbanque inspiré par le hasard. Merci pour ce bijou et bravo les artistes !

    fidelou.over-blog.com
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2017
    D'abord une rencontre, JR, la trentaine, Agnès Varda, proche des 90 ans, seule l'âge diffère finalement de ces 2 artistes charismatiques dont la démarche de rencontrer les gens est similaire; la photo pour l'un, la caméra pour l'autre, 2 moyens d'expression pas si éloignés et surtout une même démarche d'aller vers l'autre, de l'écouter et de le magnifier si possible. Des visages, donc, humains, sensibles, triés sur le volet, c'est certain pour donner une vision positive de l'humain, et c'est plutôt régénérant. Des villages, du nord, de l'ouest ou du sud, mais toujours des rencontres insolites et touchantes. Et puis surtout, 2 artistes qui veut devenir de plus en plus complices. Un documentaire toujours chaleureux, souvent drôle et parfois vraiment émouvant.
    Avoine M.
    Avoine M.

    62 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2017
    Buddy movie au suspense insoutenable ( JR enlevera-t-il ses sunglasses ?) sur fond de road trip parsemé de personnages bigger than life, Visages villages réunit sous des oripeaux arty tous les ingrédients du blockbuster estival à ne pas rater. Avec une 'tite claque à JLG en prime.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    "Visages Villages" ou deux monstres de la création artistique au plus près des vrais gens. D'un côté, il y a ce monstre de cinéma, Agnès Varda, dont le talent, la réputation, le génie ne sont plus à prouver. De l'autre, il y a ce photographe magicien, J. R., que l'inventivité et la créativité définissent absolument. Ils sont un peu dandys tous les deux, l'un avec ses lunettes de soleil et son air désinvolte, l'autre avec ses cheveux bicolores et sa petite taille amusante. Les deux compères vont à la rencontre des visages, dans ce bout du monde qu'est la France. Ils rencontrent toutes sortes de personnages : des dockers et leur épouse, des cinéastes, des agriculteurs, des ouvriers etc. Bref, "Visages Villages" raconte la France, disons une certaine France. Mais c'est un film qui n'oublie pas de faire du cinéma. Les grues qui surplombent les paysages, les travallings, les champs et hors-champs. Tout le talent de Varda est là. Elle saisit les émotions, les paysages, à chaque fois comme des prétextes à faire du Beau. Et J. R. se raconte avec elle. Car "Visages Villages" est aussi une sorte d'autofiction cinématographique où les deux artistes décrivent le procesus même de la création. Le spectateur voyage avec ces deux bêtes d'art, aux côtés des délicatesses musicicales de Mathieu Chédid. On saluera une démonstration empirique de la diversification nécessaire des financements puisque dès le générique de départ, les réalisateurs remercient les anonymes qui ont contribué au financement. Voilà un beau film, jusqu'au générique final, qui respire la vie, la vraie vie dirait Rimbaud.
    philhag
    philhag

    28 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    JR et Agnès Varda nous emmènent dans des scènes du quotidien avec impertinence et humour, avec poésie et simplicité. On sourit. On rit. On regarde... Et le film se termine ... avec regrets. Un excellent moment de cinéma, de société, de conversations entre Agnès et JR. Merci pour ce vrai moment :)
    Roger O.
    Roger O.

    13 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Une octogénaire, Agnès Varda, et un trentenaire, JR, se rencontrent... sur le terrain artistique, et partagent un même projet, d'abord vague: partir sur les routes de France à bord d'une camionnette Photomaton en quête de visages et de villages. Au cours de leur travail commun, ils apprennent à se connaître, à s'apprivoiser, à s'apprécier. Le voyage part dans tous les sens, et le montage, dirigé par Agnès Varda, reproduit cette impression de digressions hasardeuses.
    Pourtant, le film, entre son début chaotique et sa fin terrible et émouvante, délivre quelques propos essentiels. Il y est question de la vraie grandeur des "petites gens": JR les photographie et colle des tirages gigantesques sur des supports aussi imprévisibles que des murs de maisons promises à la destruction, des containers sur le port du Havre, un blockhaus allemand échoué sur une plage normande...
    Il y est question de pudeur aussi: nous ne saurons jamais rien de la vie privée de JR, qu'il dissimule comme son regard derrière des lunettes noires ou le sommet de son crâne sous un chapeau. Mais ce masque qui figure son personnage public n'est-il pas le pendant de la coiffure excentrique de sa "vieille" et "petite" complice qui, elle aussi, joue un rôle? Celle-ci, cependant, expose ses yeux malades, ses pieds, ses larmes de chagrin nostalgique, et son amour pour Jacques Demy.
    Il y est question de jeu et d'imagination: les artistes n'en manquent évidemment pas, mais ils trouvent des partenaires de choix auprès d'un facteur, d'un paysan, de femmes de dockers... Les entretiens avec ces gens de rencontre ne sont jamais inquisitoriaux, et peuvent révéler la détresse, comme celle de l'ouvrier qui, à la veille même de son départ à la retraite, a l'impression de sauter dans le vide du haut d'une falaise...
    Il y est question d'amitié et d'un geste aussi simple qu'une main dans le dos de la personne qui souffre.
    Il y est question de l'art, à la fois capable de faire renaître le passé et pourtant éphémère, avec cette immense photo, amoureusement choisie que la marée emportera...
    Il y est question d'un grand cinéaste, incapable d'accueillir sa vieille compagne et qui lui fait du mal, à en pleurer, mais à qui elle n'en veut pas même s'il n'est qu'"une peau de chien"...
    Le film, en fait, ne pose pas ces questions: il présente des évidences; il apaise, il fait souvent rire des chamailleries des deux personnages réels devenus des personnages de fiction (le grand et la petite), il rafraîchit, il donne envie de vivre malgré les défaillances physiques, les chagrins. Il donne confiance dans les hommes et les femmes, dans leurs luttes pour vivre, dans leur intelligence.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Film très sympathique, parfois un peu gnangnan parce que se voulant populaire, mais le couple est attachant. Je trouve honteux de voir qu'ils ont fait la manche sur Kiss Kiss Bank Bank pour financer leur film, fait pas pousser quand même ! Laissez ça à ceux qui ne sont pas des stars et ne savent pas comment obtenir les avances du CNC et autres aides régionales au cinéma... c'est un hold-up à ce niveau
    amafu
    amafu

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Ce documentaire commence par divers reportages sur les régions de France et certains de leurs habitants, et se termine par des souvenirs personnels d'Agnès Varda, et entre le début et la fin oscille sans cesse entre ces deux pôles. Il se suit avec intérêt, mais je suis restée parfaitement indifférente à l'œuvre du nommé "JR" et à ses collages dont je me demande à quoi ils peuvent bien servir. Et le rendez-vous manqué avec Jean Luc Godard n'apporte pas grand chose. J'aurais vraiment préféré voir plus de villages et de personnes, plutôt que ces discussions entre Agnès Varda et JR qui semblent combler un vide entre deux séquences.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    179 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Entre Agnes Varda la glaneuse et JR le colleur les points communs sont nombreux et la rencontre d'une évidence folle...malgré (ou à cause de) leur demi-siècle de différence. Tout les deux partagent l'amour de l'Homme, des rencontres et essaient de transformer le monde autour d'eux en jolis petits poèmes photographiques. Ils déambulent au volant de leur ingénieux camion-studio photo et improvisent au hasard des découvertes et des gens peuplant ces petits villages de France. Il en ressort un très agréable "feel good documentary" et on quitte la salle un peu ému, léger et heureux.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    Visages , villages, un film qui fait du bien, tout empreint de légèreté, poésie et humour…les spectateurs ne s’y trompent pas puisque aux Sept Parnassiens, ils ont applaudi à la fin de la projection…entre la photographe, cinéaste , compagne de Jacques Demy, figure de la Nouvelle Vague, et JR, photographe qui se qualifie lui-même « d’artiviste » urbain, malgré la trentaine de centimètres et les 55 ans qui les séparent, le courant est passé…ils ont parcouru la France en long et en large dans leur drôle de camion , moitié photomaton, moitié laboratoire de tirages en grandes dimensions qu’ils affichent sur toutes sortes de supports…certains critiques parlent de film « bout d’ficelle… » en référence à cette figure de style que l’on appelle le dorica castra où chaque nouveau mot commence par la syllabe qui finit le précédant…et là comme dans un jeu de piste, ils nous entrainent d’un lieu à l’autre sans toujours de cohérence, mais toujours surprenant…pas vraiment de scénario, encore que les rencontres peuvent ressurgir de la mémoire d’Agnès comme cet éphémère collage inspiré d’une photo qu’elle avait faite du photographe Guy Bourdin adolescent , agrandie par JR , dont la position du corps épouse la forme d’un blockhaus tombé sur la plage et qui ne vivra que l’espace d’une marée…au fil des rencontres, des visages, des figures comme Vincent Gils, le carillonneur de Bonnieux, Pony-air-sauvage-nature « artiste » brut de Reillanne …Patricia Mercier la chevrière de Goult qui ne veut pas scier les cornes de ses chèvres …les habitants de Pirou sur Mer qui redonnent vie au village fantôme, survivance d’un programme immobilier dont l’échec a abandonné les ruines aux graffeurs, l’espace d’un pique nique convivial…leurs portraits s’affichent sur les ruines, et hommes , femmes, enfants semblent magnifiés par le cliché….sans oublier ces visages de l’industrie, ces salariés d’Arkéma réunis sur le même mur et qui se tendent la main dans un geste de fraternité…et ces dockers du Havre dont les femmes ont accepté de poser et de se voir afficher sur une montagne de containers…la photo redonne vie à un vieux wagon rouillé…une porte de grange, un coron promis à la démolition…Une heure et demie de tendresse, mais aussi de rire et d’émotion…on se laisse bercer et on n’en ressort heureux pour le reste de la journée…
    Wikus83
    Wikus83

    26 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Coup de foudre pour cet OVNI cinématographique, roadtrip intergénérationnel entre la réalisatrice Agnès Varda et le street artist JR, qui arpentent les villages au gré du hasard - mais pas que - pour y célébrer les Gens, dans un superbe projet artistique.

    Un bijou d'humanité, écrin du lien social et de la ruralité, qui déborde de grâce et de poésie, pour un moment ciné dans lequel le temps semble s'être suspendu.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    Dans ce docu-fiction attachant Agnès Varda et JR se racontent tout en dessinant, au fil de leurs pérégrinations, le visage d'une certaine France. Alors oui la démarche est naïve, on frôle parfois la sensiblerie mais le film garde, de bout en bout, une fraîcheur et une générosité qui le rendent attachant. Certaines scènes sont empruntés de poésie et les collages de JR font échos au cinéma bricolé de Varda. La fin autour de la figure tutélaire et cruelle de Godard est renversante et confère à l'ensemble un caractère profondément mélancolique. Visages villages est un film sur la mémoire, le temps qui passe et la création. Un joli voyage où l'humour se mêle toujours à l'émotion.
    Guichard M
    Guichard M

    16 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    pour moi un chef d oeuvre un documentaire magnifique une grande bouffée d oxygène bravo à Jr. et Agnès varda un des plus grandes réalisatrice
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